À l’heure où la pénurie de médecins de famille et de spécialistes atteint un seuil inquiétant au Québec, le milieu rural se serre les coudes et s’organise. En région, être malade ne comporte pas que des inconvénients. Partout des efforts sont faits pour créer des environnements réconfortants et sécurisants pour les personnes souffrantes. Selon un rapport de l’Institut national de la santé publique paru en 2009, on observe que la petite taille des communautés éloignées simplifie souvent les échanges entre utilisateurs et intervenants. Les médecins de famille y offrent des soins plus diversifiés qu’en milieu urbain, palliant ainsi le manque de spécialistes. Ils valorisent la médecine de campagne et font des efforts considérables pour la promouvoir, allant même jusqu’à l’enseigner. De plus, les petites communautés se mobilisent plus facilement pour offrir aide et réconfort aux personnes malades.