Le 11 mars 2010, le corps sans vie de Skander Vogt est extrait d’une cellule du quartier de haute sécurité de la prison de Bochuz. Après avoir mis le feu à son matelas, ce détenu de 30 ans a fini par mourir asphyxié : les services d’intervention ont mis près de deux heures avant de lui porter secours. Zone d’ombre revient sur la nuit de ce drame et dresse la liste des dysfonctionnements qui ont provoqué cette issue tragique.
Condamné à perpétuité pour meurtre et double assassinat, François Légeret a vu sa peine confirmée par le Tribunal Fédéral le 20 décembre 2011. L’affaire « Légeret » est donc officiellement classée et toutes les voies de recours sont aujourd’hui épuisées sur le territoire suisse. Mais des questions demeurent: Comment le Tribunal s’est-il forgé son intime conviction, en l'absence de preuves irréfutables? Quid des multiples zones d’ombre encore présentes dans ce dossier? « Zone d’ombre » consacre une deuxième émission à l’une des plus énigmatiques affaires judiciaires de suisse romande.
Trente et un millions quatre cent milles francs! C’est le butin raflé le 25 mars 1990 au siège genevois de l’UBS. Le casse du siècle! L’image des banques suisses réputées ultra sécurisées en prend un coup. Qui a commis le braquage? Qu’est devenu l’argent? 22 ans après, le plus gros hold-up de l’histoire policière suisse revêt toujours autant de zones d’ombre…
Le 5 janvier 1991, une jeune fille est retrouvée morte sous le pont d’une autoroute, près de Bienne. Violée et sauvagement assassinée. Il s’agit de Brigitte Didier, une Jurassienne de 18 ans disparue deux semaines auparavant. Un crime resté mystérieux pendant près de 10 ans. Ce n’est que grâce aux progrès de la science ADN que le coupable a pu finalement être identifié.
Dimanche 18 décembre 1988, quatre adolescents découvrent dans le lac, sous le ponton de la Pointe-à-la-Bise à Genève, un gros sac de marin. A l’intérieur, le corps d’une jeune fille de 18 ans, Adèle Nicolo. Le soir même le couple de dentistes qui l’employait comme assistante dentaire passe aux aveux. C’est le début d’une sombre affaire qui va occuper les tribunaux genevois pendant des années. Un dossier où justice ne rime pas avec morale.
Un jour de février 1999, Olga, une jeune péruvienne disparaît à Genève en laissant derrière elle une petite fille d’un an. Assez vite la thèse du meurtre s’impose. Qui pouvait en vouloir à ce point à cette jeune clandestine, comment et pourquoi a-t-elle été tuée ? Mystère …son corps n’a jamais été retrouvé ! 6 ans plus tard, en 2005, coup de théâtre : une femme sort de son silence et accuse son mari, un certain José… qui n’est autre que le père de la petite fille d’Olga ! Un homme reconnu comme violent et qui abuse des nombreuses femmes qu’il tient sous son joug . Mais José n’a jamais avoué le meurtre d’Olga. Les jurés l’ont pourtant condamné.
Qu’est-il arrivé au petit Luca Mongelli le 7 février 2002 à Veysonnaz? Comment le garçon de 7 ans s’est-il retrouvé étendu dans la neige, à moitié dévêtu et inconscient? Plus de dix ans après, le mystère reste entier. Pour la justice valaisanne c’est clair, c’est son chien qui l’a attaqué. Mais les parents ne croient pas à cette version et ils se battront pendant des années pour connaitre la vérité.
Le 28 mars 1979, au lieu-dit le Larrevoin, dans les Préalpes vaudoises, un cantonnier découvre dans un ravin le corps décomposé d’une femme, emballé dans des sacs poubelles…Trois mois auparavant, à 500 kilomètres de là, en plein cœur de Paris, Betty Belshaw, la femme d’un éminent anthropologue canadien disparait sans laisser de trace.
En mars 2000, trois adolescentes sont sexuellement agressées dans leur dortoir à l’Aiglon Collège, une des écoles les plus sélectes dans le monde. Malgré la minutieuse enquête menée par la police, l’’identité de l’agresseur reste un mystère pendant de nombreuses années. L’affaire est enfin résolue en 2007, lorsqu'un voyeur est arrêté un peu par hasard à Olten dans le canton de Soleure. La police vient de mettre la main sur un des plus grands prédateurs sexuels de Suisse.
Le 6 décembre 1988, à la mi-journée, le corps d’une adolescente partiellement dévêtue est retrouvé aux pieds de falaises de Saint-Jean, un îlot de verdure au coeur de la ville de Genève. Il s’agit de Silvia, une Portugaise de 16 ans. Sans autorisation de séjour, elle vit chez sa soeur et son beau-frère, et garde quotidiennement l’enfant d’un de ses oncles. C’est en rentrant d’une journée de baby sitting, à la nuit tombée, que Sylvia va croiser son assassin...
A la fin de l’été 2012, une famille de vacanciers britanniques est partiellement décimée sur le parking forestier de la Combe d’Ire sur les hauts du village de Chevaline, près du lac d’Annecy. Saad Al-Hilli, son épouse et sa belle-mère sont retrouvés dans leur voiture, assassinés de 2 balles dans la tête. A côté du véhicule, Sylvain Mollier, un cycliste de la région est criblé de balles, le corps sans vie. Seules, les 2 filles de la famille Al-Hilli ont survécu au drame. 21 douilles et des fragments de la crosse d’un pistolet sont retrouvés sur la scène du crime.
Le 30 novembre 2012, Laurent Ségalat est condamné par la justice vaudoise à 16 ans de prison pour le meurtre de sa belle-mère. Acquitté en première instance, puis condamné en appel, ce généticien français renommé réside depuis en France, pays qui n’extrade pas ses ressortissants. Il continue de clamer son innocence, alors qu’un mandat d’arrêt international vient d’être lancé contre lui. Au cœur d’une des affaires judiciaires les plus mystérieuses de ces dernières années, Laurent Ségalat se confie à Zone d’Ombre.
Le 31 mars 1995 vers 1h du matin, près de La Perle-du-Lac à Genève, France R. est sauvagement violée par deux hommes. Traumatisée, elle ne porte pas plainte immédiatement. Ce n’est que trois ans plus tard qu’elle se rend à la police. Des séances d’hypnose lui ont permis de « retrouver » dans sa mémoire les visages de ses agresseurs. Deux hommes, qui clament leur innocence, sont arrêtés puis condamnés à 4 ans de prison en 1999. Zone d’Ombre revient ce mercredi 21 janvier sur la seule affaire de l’histoire judiciaire suisse dans laquelle l’hypnose a été utilisée comme élément de preuve.
C’est l'un des pires prédateurs sexuels de Suisse romande. Son terrain de chasse: les villes de Sion et Martigny (VS). Ses victimes? De jeunes femmes qui rentrent chez elle, seules, la nuit. L’homme a sévi entre 1993 et 2000 et la police lui attribue dix viols et tentatives de viols. Malgré une enquête hors norme, un portrait-robot, l’établissement d’un profil psychologique et géographique, et l’aide du FBI, les enquêteurs ne sont pas parvenus à l’arrêter. Les agissements de celui que l’on a appelé "le violeur à la cagoule" ont perturbé toute une région; la police espère encore l’arrêter. Elle devra faire vite: la prescription tombe le 27 août prochain.
Le 15 mai 2013, le corps sans vie de Marie est retrouvé sur un sentier forestier, dans le canton de Fribourg. Son meurtrier, Claude Dubois est bien connu de la justice. Après avoir passé douze ans derrière les barreaux pour le viol et l’assassinat de son ex compagne, il est depuis peu au régime des arrêts domiciliaires et porte un bracelet électronique. Le meurtre de Marie, 19 ans, agit comme un électrochoc sur tout le pays: comment Claude Dubois a-t-il pu récidiver? Zone d’ombre donne la parole aux principaux acteurs du drame.