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All Seasons

Season 12

  • S12E15 Titanic, 100 ans de fascination

    • April 9, 2012
    • France 5

    Le naufrage du Titanic, le 15 avril 1912, reste dans les esprits comme l'une des grandes catastrophes de l'histoire moderne. Cent ans après le drame, lors de son voyage inaugural de Southampton à New York, ce géant des mers fascine encore et toujours...

Season 15

Season 16

  • S16E309 Code: négociations sous pression

    • March 9, 2016
    • France 5

    Après Internet, la Loi Travail est désormais à l’épreuve de la rue. Plusieurs organisations de jeunesse et syndicats ont en effet appelé à la mobilisation pour demander le retrait du texte, au cours d'une journée qui devrait aussi être fortement perturbée dans les transports. Les manifestations et grèves tous azimuts « contre la casse du Code du travail » sont présentées comme un premier tour de chauffe avant la mobilisation du 31 mars, à l'appel de sept syndicats. « C'est comme un apéro avant le plat de résistance », résume le leader de FO, Jean-Claude Mailly. Une manifestation est prévue place de la République à Paris à 14 heures à l'appel des organisations de jeunesse (Unef, UNL et Fidl pour les lycéens), avec le soutien d'organisations politiques de la jeunesse (Jeunes communistes, Parti de gauche, Europe Écologie-Les Verts...) et syndicales (CGT, FO, FSU...). Un autre rendez-vous est fixé devant le siège du Medef à Paris à 12 h 30. Des rassemblements auront aussi lieu en province et plusieurs appels à la grève ont été lancés par des fédérations syndicales - 144 au total à travers le pays, selon la CGT. Le front syndical est néanmoins fissuré : les syndicats « réformistes » (CFDT, CFE-CGC, CFTC, Unsa) et la Fage (étudiants) ne s'associent pas à ces actions, préférant des rassemblements distincts le 12 mars. Plutôt qu'un retrait du texte, ils demandent des modifications « en profondeur ». Au coeur de la contestation contre la loi travail : la réforme du licenciement économique, apparue à la dernière minute, et le plafonnement des indemnités prud'hommales en cas de licenciement abusif. Deux mesures perçues comme des concessions au patronat, et qui font craindre une hausse des licenciements. Pour les organisations étudiantes, les jeunes, déjà durement confrontés à la précarité du travail, en seraient les principales victimes. Le projet « trahit la jeunesse », estime William Martinet,

  • S16E310 Inondations: un péril français

    • March 10, 2016
    • France 5

    Nom de code : EU Sequana. Depuis lundi Paris vit au rythme des exercices d’intervention en cas de crue de la Seine. Une maison de retraite évacuée, des opérations de dépollution, des sauvetages en hélicoptère, l’emmurement de stations de métro… Jusqu’au vendredi 18 mars 2016, l’exercice européen Sequana 2016 va permettre de répéter, à grande échelle, les manœuvres nécessaires en cas de crue majeure en Île-de-France. Selon une récente étude de l'OCDE, une telle crue causerait 30 milliards d'euros de dommages matériels et aurait un impact sur la vie quotidienne de l'ensemble des franciliens. Mais quelle est la probabilité d’un pareil événement ? Une chose est sûre : cet exercice nous rappelle combien la France dans son ensemble est vulnérable aux inondations, avec des zones inondables qui s’étendent sur plus de 27.000 km2. Le risque inondation est ainsi le premier risque naturel en France, il concerne une commune sur trois à des degrés divers, dont 300 grandes agglomérations. Et le réchauffement climatique ne va rien arranger, qui va, selon le GIEC (Groupe intergouvernemental sur le climat) provoquer une hausse des précipitations moyennes, en été comme en hiver, et un renforcement des précipitations extrêmes.

  • S16E311 Mauvaise passe pour Daech

    • March 11, 2016
    • France 5

    C’est un butin « potentiellement inestimable » selon des analystes. La chaîne de télé anglaise Sky News a en sa possession une sorte de Who's Who du groupe terroriste Etat islamique. Un ancien membre de l’organisation terroriste lui aurait en effet fourni quelque 22.000 fichiers de djihadistes. Ces documents, ce sont en fait les formulaires que l’organisation Etat islamique demande aux recrues de remplir, un questionnaire en 23 points. On y trouve le nom, l’adresse, le niveau d’éducation, les pays traversés, un contact téléphonique, ou encore par qui le candidat est recommandé. C'est donc une source colossale d’informations. Il est aussi demandé aux recrues de faire, en quelque sorte, un choix de carrière, par exemple soldat ou martyr prêt à commettre des attentats-suicides. Selon ces 22.000 fiches d’identité, les militants viennent de plus de 50 pays. Beaucoup d’entre eux n’étaient pas connus des services de renseignement. Certains vivent en Europe. La plupart des recrues européennes viennent de France. L'homme qui a transmis ces fichiers à la chaîne Sky News est un ancien membre de l’Armée syrienne libre converti au groupe Etat islamique et qui a ensuite fait défection. Il les aurait dérobés au chef de la police intérieure de Daech. Sky News l’a rencontré en Turquie. Il a quitté l’organisation « parce qu’elle ne respecte plus l’islam », dit-il. Il apparaît masqué dans une interview pour la chaîne, où il affirme que Daech est en train d’abandonner son QG de Raqqa pour s’installer en plein désert. Il espère que cette fuite pourra entraîner la chute de l’organisation terroriste. Daech perd du terrain en tout cas en Irak et en Syrie, sous l’effet des frappes de la coalition et des attaques menées par les combattants kurdes. Mais ce n’est pas le cas en Libye où de nouvelles poches apparaissent régulièrement et qui leur permet de s’en prendre à la Tunisie voisine : lundi ce sont

  • S16E314 Attentats: dimanche noir

    • March 14, 2016
    • France 5

    Au moins 36 personnes ont été tuées et 125 autres blessées hier dans un attentat à la voiture piégée en plein centre d'Ankara, un peu plus de trois semaines après une précédente attaque-suicide qui avait fait 29 morts dans la capitale de la Turquie. L’explosion s’est produite à 18h45 heure locale (17h45 en France) sur cette place très fréquentée située en plein cœur d’Ankara, qui abrite de nombreux commerces et par laquelle passent de nombreuses lignes de bus et où se trouve une station de métro. Sans attendre de revendication, l’aviation turque a bombardé ce matin des bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l’Irak. Une nouvelle fois, la question se pose : la Turquie ne se trompe-t-elle pas de cible ? Autre pays, autre attentat, dimanche : après le Burkina et le Mali, la Côte d'Ivoire a été la cible d'une attaque jihadiste. Un commando de six hommes armés est venu sur une plage de la station balnéaire très populaire de Grand-Bassam, et a tiré sur les touristes, faisant 16 morts. L'attaque, la première de ce type en Côte d'Ivoire, a été revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islamique. AQMI aurait envoyé ces commandos suicides avec la volonté de s'en prendre aux Occidentaux et à leurs alliés. Même si, comme à chaque fois, ce sont les victimes locales qui sont les plus nombreuses. Environ 15 000 ressortissants français vivent aujourd'hui en Côte d'Ivoire, présence significative pour l'économie du pays. Une économie, qui dans la région peine à se redresser sous les coups des attentats qui détruisent des infrastructures et découragent touristes et investisseurs.

Season 17

  • S17E01 Loi Travail : on entre dans le dur !

    • August 22, 2017
    • France 5

    Dernière ligne droite pour la réforme du Code du travail promise par Emmanuel Macron. Après l’adoption définitive par le Parlement, le 2 août, de la loi d’habilitation qui autorise le gouvernement à légiférer par ordonnances, le cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud reçoit cette semaine les partenaires sociaux pour d’ultimes consultations, qui débutent aujourd’hui avec le Medef. Des extraits des ordonnances portant sur les "points arbitrés" leur seront alors présentés. Quelles sont les mesures phares de la réforme ? Quels sont les sujets les "plus sensibles" ? La liste est longue mais parmi les points de frictions qui doivent être encore arbitrés, on trouve : le plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, la fusion des instances représentatives du personnel, la prise en compte de la situation économique d’une multinationale au niveau hexagonal pour évaluer la pertinence d’un plan social. Ou encore la possibilité de négocier, dans les PME dépourvues de délégués syndicaux, avec un représentant non mandaté par un syndicat. Autre grand sujet de controverse : l’articulation entre accords de branche et d’entreprise. Quelle sera la marge de manœuvre que le gouvernement donnera aux branches pour modifier les caractéristiques des CDD (contrats à durée déterminée) ? Va-t-on généraliser les CDI de projet ou contrats de chantiers ? Autant de questions encore en suspens, au menu des discussions cette semaine. Avant une présentation de la version finale des ordonnances le 31 août et une adoption définitive par le gouvernement lors du Conseil des ministres le 20 septembre prochain. Invités : - Jean-Marc DANIEL, économiste, professeur associé à l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris - Bruno JEUDY, rédacteur en chef du service politique de Paris Match - Christine KERDELLANT, directrice de la rédaction de L’Usine Nouvelle et de L’Usine digitale

  • S17E139 Service national : le retour !

    • February 14, 2018
    • France 5

    Nouveau rebondissement dans le feuilleton sur le "service national universel" : Emmanuel Macron a dit souhaiter, mardi 13 février, la création d’un " service obligatoire, ouvert aux femmes et aux hommes". Sa durée pourra être "autour du trimestre" mais pourra "être plus longue si l’on intègre un service civique », a-t-il affirmé lors d’une rencontre avec l’Association de la presse présidentielle. Il contiendra "une partie obligatoire, entre trois et six mois, ce n’est pas encore établi" et il "aura un coût, mais je ne pense pas qu’il soit prohibitif. Il ne s’agit pas de recréer des casernements massifs", a précisé le chef de l’Etat. Le président de la République a ainsi tenté de mettre fin à la cacophonie gouvernementale qui entoure depuis quelques jours ce dossier, une promesse de campagne dont la forme n'est pas encore définie. En mars 2017, le candidat Macron avait en effet évoqué son souhait de rétablir un "service national obligatoire et universel", d'une durée d'un mois et pour l'ensemble d'une même classe d'âge, "soit environ 600.000 jeunes par an". Mais la faisabilité de ce projet suscite de sérieux doutes, en raison notamment de son coût (estimé entre deux et trois milliards d'euros par an par Emmanuel Macron pendant sa campagne) et des capacités d'accueil des armées, réduites depuis la suppression du service militaire annoncée par Jacques Chirac en 1996. Les Échos ont révélé les conclusions d'un rapport parlementaire commandé sur le sujet, dont la publication a été repoussée, et qui pointe les "contraintes" juridiques, budgétaires ou logistiques qu'engendrerait un tel projet. Alors que restera-t-il de ces conclusions dans le futur projet du gouvernement ? Véritable serpent de mer qui ressurgit à chaque crise d'ampleur, comme les émeutes dans les banlieues en 2005 ou les attaques terroristes aujourd'hui, le service national va-t-il être rappelé sous les drapeaux ? Quelle sera la pierre

  • S17E175 Soirée spéciale : Terrorisme, la réponse française

    • March 28, 2018
    • France 5

    Alors que la France vient une nouvelle fois d’être frappée au cœur, C dans l’air consacre une soirée exceptionnelle à la lutte contre le terrorisme. Six ans après les tueries perpétrées par Mohamed Merah à Toulouse et à Montauban, deux ans et demi après les attaques du 13-Novembre à Paris et à Saint-Denis, comment la France s’est-elle adaptée à la menace ? Qui sont celles et ceux qui luttent contre le terrorisme ? Ont-ils les moyens de protéger les Français ? Des questions auxquelles Caroline Roux et ses invités répondront après la diffusion d’un documentaire inédit dévoilant le travail de ces hommes et de ces femmes qui ont fait de la lutte antiterroriste leur quotidien. Aux côtés de policiers d’élite, d’analystes de l’ombre, de psychologues, d’avocats ou encore de députés, ce film montre comment la société fait face à l’un des plus grands défis du XXIe siècle. Des témoins exceptionnels ont accepté d’apporter leur éclairage, de lever le voile sur la réponse française au terrorisme dont François Molins, procureur de la République de Paris, Laurent Nuñez, patron de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), ou encore Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l’Intérieur. Invités : - Christophe BARBIER, éditorialiste à L’Express - Jean-Charles BRISARD, président du centre d’analyse du terrorisme - Wassim NASR, journaliste à France 24, spécialiste des réseaux djihadistes - Catherine CHAMPRENAULT, procureur général près la cour d'appel de Paris

  • S17E252 Impôt à la source : ça cafouille... déjà

    • July 7, 2018
    • France 5

    Censé "simplifier" la vie des Français, le prélèvement à la source serait-il en réalité trop compliqué à mettre en place ? Cette semaine, le gouvernement a fait une première exception en reportant d’un an l’instauration de cette réforme pour les 3,5 millions de particuliers employeurs et leurs salariés. Leur taux de prélèvement sera donc à zéro l’année prochaine, mais en 2020, les salariés concernés devront payer double. Ce recul du gouvernement envoie un signal négatif aux patrons qui se préparent difficilement au prélèvement à la source. L’Etat est-il vraiment prêt à appliquer cette réforme ? Dans toutes les entreprises françaises, le prélèvement à la source s’annonce comme un bouleversement économique et social. Mais l’inquiétude est plus vive chez les petits patrons qui dénoncent une surcharge de travail et une responsabilité difficile à porter. Face à l’ampleur de la tâche, le manque de formation ou de connaissances en fiscalité, certains employeurs se sentent dépassés. Au-delà du coût que va représenter le passage au prélèvement à la source, les petits patrons craignent la relation tendue qui risque de s’établir avec les salariés. Après une pétition puis une tribune publiée dans le Parisien, la fronde des petits patrons persiste. Chez les élus locaux, la suppression totale de la taxe d’habitation est au cœur des débats. Afin de compenser le manque à gagner de cette refonte fiscale, chiffrée à 10,5 milliards d’euros, le gouvernement compte s’appuyer sur le déficit public et le maintien de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires ainsi que les logements vacants. L’exécutif envisage également de reverser la totalité de la taxe foncière aux communes. En contrepartie, les départements devraient bénéficier d'une fraction des impôts nationaux. Mais les élus locaux ne s'y retrouvent pas. Selon eux, la taxe foncière ne pourra pas égaler le manque à gagner

  • S17E253 Macron répond aux critiques

    • July 9, 2018
    • France 5

    Un Congrès pour trouver un second souffle. Affaibli par une série de polémiques, critiqué par une partie de sa majorité déçue par le manque de mesures sociales, au plus bas dans les sondages… Emmanuel Macron tente ce lundi après-midi de reprendre la main en fixant le cap des douze prochains mois dans un discours en majesté, sous les ors du château de Versailles. Pour la deuxième fois depuis son élection en 2017, le chef de l'État s’adresse aux parlementaires – députés et sénateurs –réunis en Congrès. Ou du moins une partie d'entre eux puisque les élus de La France insoumise, les communistes et quelques membres de LR ont annoncé qu'ils ne répondraient pas à l'invitation du président de la République. Les uns hostiles à une mise en scène par trop "monarchique", les autres dénonçant un cérémonial aussi coûteux – près de 290 000 € – qu’inutile. Tous les autres seront dans l’hémicycle pour écouter le "message à la nation", tradition qu’Emmanuel Macron emprunte au discours sur l’état de l’Union prononcé chaque année par les présidents américains. Un rendez-vous crucial qui intervient dans un moment charnière, celui où les Français ne sont plus du tout dans l’indulgence et l’attentisme bienveillants. Ils ont basculé dans le doute, dans l’impatience et pour beaucoup déjà, dans une certaine déception. Ainsi selon une étude réalisée par Kantar, pour le Figaro Magazine, le chef de l’Etat serait tombé à 32 % de satisfaits, approchant le record établi par François Hollande (27 %) après quatorze mois de mandat. Comment explique-t-on ce changement de climat dans l’opinion ? Que retenir du discours d’Emmanuel Macron ? Quel cap après un an à l’Elysée ? Invités : Roland CAYROL, politologue - CETAN Bruno JEUDY, rédacteur en chef du service politique de Paris Match Soazig QUEMENER, rédactrice en chef du service politique de Marianne Jérôme FOURQUET, directeur

  • S17E254 La France en demi... Poutine déjà champion ?

    • July 10, 2018
    • France 5

    C'est le grand jour pour les Bleus. Ce soir, à 20 heures, les joueurs de Didier Deschamps affronteront la Belgique pour une place en finale de la Coupe du monde de football. Un derby de folie avec la Belgique meilleure attaque du Mondial face à la force de frappe des tricolores, favoris des bookmakers. Une affiche qui suscite une ferveur populaire dans l’Hexagone et chez nos voisins belges, et fait saliver jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Le président de la République Emmanuel Macron sera présent ce soir à Saint-Pétersbourg pour assister à cette demi-finale.

  • S17E255 OTAN : Trump veut-il lâcher l’Europe ?

    • July 11, 2018
    • France 5

    Après l'échec retentissant du dernier G7, au Canada, le sommet de l'OTAN, qui se tient à Bruxelles les 11 et 12 juillet, s'inscrit sous le signe de la tension. Donald Trump n’a d’ailleurs pas attendu longtemps pour faire de nouveau des déclarations tonitruantes, livrant une virulente charge contre l’Allemagne. Ainsi au premier jour du sommet, le président américain a accusé l’Allemagne d’être « prisonnière » de la Russie, car elle achète à Moscou « une grande partie de son énergie ». Il a par ailleurs jugé « très inapproprié » que les États-Unis payent pour la défense des Européens alors que « certains d’entre eux vont signer un contrat de gazoduc avec la Russie et que des milliards de dollars vont dans leurs caisses ». Le président américain fait là référence au projet de gazoduc Nord Stream 2, qui doit relier la Russie à l’Allemagne via la Baltique, un projet qui inquiète Washington. Angela Merkel n’a pas tardé à réagir à ces déclarations en rappelant que, durant sa jeunesse, l’Allemagne de l’Est était contrôlée par l’URSS mais qu’aujourd’hui son pays « peut mener ses propres politiques et prendre des décisions indépendantes ». « L’Allemagne fait beaucoup pour l’OTAN (…), c’est le deuxième plus grand fournisseur de soldats, la majeure partie de notre capacité militaire est affectée à l’OTAN et jusqu’à aujourd’hui nous avons un engagement fort en Afghanistan, où nous défendons aussi les intérêts des Etats-Unis », a-t-elle insisté. Les dirigeants des vingt-neuf pays membres se retrouvent pendant deux jours dans la capitale belge afin d’évoquer, notamment, l’effort partagé de défense dans le cadre de l’alliance militaire transatlantique. Un sujet au centre des tensions entre les Américains et leurs alliés ces derniers mois. Les Américains fournissent 20 % du budget commun de l’Alliance et 75 % de ses capacités militaires. «

  • S17E256 Brexit : alors…ils sortent ou pas ?

    • July 12, 2018
    • France 5

    Le 29 mars 2019, le Brexit, adopté en 2016 par référendum, devrait être mis en place au Royaume-Uni, actant le divorce définitif avec l’Union européenne. A ce stade pourtant, aucun accord n’a vraiment été conclu entre les Vingt-Sept et le voisin anglais qui est plongé depuis plusieurs jours dans une nouvelle crise politique. En moins de vingt-quatre heures le ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, et le ministre responsable des négociations sur la sortie de l’Union européenne (UE), David Davis ont claqué la porte du gouvernement. Une décision motivée par la direction prise par la Première ministre, qui s’oriente vers un "soft Brexit", ou "Brexit doux", c’est-à-dire en faveur du maintien de liens étroits avec l’UE. Face aux réalités économiques – ralentissement des investissements et menaces de délocalisations – et à la question complexe de la frontière entre l'Irlande du Nord britannique et la République d'Irlande membre de l'UE, Theresa May a finalement choisi une voie médiane en tentant de garder le maximum de liens possibles avec l’UE. Elle doit présenter ce jeudi son plan pour le Brexit, un "livre blanc" qui prévoit notamment une "zone de libre-échange des biens" avec l'Union Européenne. Mais la partie est loin d’être gagnée. Plusieurs députés conservateurs prévoient de contrecarrer son projet en introduisant des amendements. Et si dans le sillage de ces deux démissions, d'autres conservateurs suivaient, le gouvernement de Theresa May pourrait être renversé. D’autre part, l'accueil qui sera réservé par Bruxelles à la proposition britannique reste une interrogation alors que la crainte d’un "no deal" (pas d’accord) au matin du 30 mars 2019 commence à être formulée. "Une sortie brutale du Royaume-Uni de l'Union européenne n'est pas impossible", a ainsi prévenu ce jeudi Edouard Philippe, jugeant qu'un tel événement aurait des conséquences "redoutables pour le Royaume-Uni

  • S17E257 Les Bleus en finale : une aubaine pour Macron ?

    • July 13, 2018
    • France 5

    "On est en finale. Rendez-vous dimanche pour la rapporter". La demi-finale du Mondial à peine remportée contre la Belgique, Emmanuel Macron s’est fendu d’un tweet pour encourager l’équipe de France. Quelques minutes plus tôt, le président de la République avait exulté au coup de sifflet final dans le stade de Saint-Pétersbourg où il avait suivi le match aux côtés du roi et de la reine des Belges. Présent dimanche à Moscou, il sera au diapason du reste de la population : à fond derrière les Bleus. Mais pour lui, il y aura sans doute un peu plus d’enjeu que pour le reste des Français. Car selon la légende de 1998, les bons résultats de l’équipe de France dans un Mondial aurait un effet positif sur la côte de popularité du chef de l'Etat. Cette année-là, Jacques Chirac avait pris 18 points supplémentaires de popularité entre les mois de mai et d'août. Or celle d’Emmanuel Macron est en nette baisse ces dernières semaines, pour atteindre 34 % d’opinion favorable selon le dernier baromètre de l’institut Elabe. Un début de désamour dont est conscient l'exécutif. Dans son discours au Congrès de Versailles, le président de la République a assuré ne pas avoir oublié les colères et les peurs des Français. Evoquant "l'impression du citoyen d'être ignoré, méprisé", il a assuré vouloir construire "l'Etat-providence du XXIe siècle" et a indiqué qu’il allait rencontrer les partenaires sociaux le 17 juillet prochain. Mais fait inédit, syndicats et patronat se sont réunis mercredi afin de créer un front uni face au président. Jeudi, c’était au tour du Premier ministre de tenter de rassurer les élus locaux lors de la troisième conférence des territoires. Un rendez-vous qui a néanmoins été boycotté par les trois principales associations des territoires, François Baroin, président des maires de France, Dominique Bussereau, président des départements, Hervé Morin, président des régions de Franc

  • S17E258 Unknown

    • July 14, 2018
    • France 5

  • S17E259 Les Bleus : un triomphe français

    • July 16, 2018
    • France 5

    Une étoile de plus sur le maillot, un trophée soulevé fièrement par l’équipe française sous une pluie battante, vingt ans après son premier sacre. Les Bleus sont entrés dans l’histoire en gagnant la Coupe du monde hier soir face à la Croatie. Sur les Champs-Elysées noirs de monde, comme dans le reste de la France, les supporters en liesse ont célébré cette victoire tant attendue. Une euphorie partagée par les joueurs survoltés et leur entraîneur Didier Deschamps, dans le stade russe jusque dans les vestiaires où Emmanuel Macron n’a pas caché sa joie. En marge des festivités, plusieurs incidents signalés dans tout le pays et des morts accidentelles ont endeuillé la soirée. Mais la ferveur continue en attendant le retour des Bleus cet après-midi, accueillis en héros par les Français. Sacré meilleur jeune joueur de la Coupe du Monde 2018 à seulement 19 ans, Kylian Mbappé s’est démarqué au fil des matchs par sa technique et son talent. A Bondy, la ville qui a vu le numéro 10 des Bleus marquer ses tout premiers buts, la joie et la fierté sont immenses. La victoire au mondial est aussi un coup de projecteur sur cette commune de Seine-Saint-Denis, l’une des banlieues parisiennes les plus pauvres, où le football est un élément fédérateur et un révélateur de talent. Le nom de Kylian Mbappé est sur toutes les lèvres. Le jeune prodige est devenu un modèle à suivre pour les futurs joueurs de Bondy qui rêvent de marcher sur ses pas. Lors d’une Coupe du monde, les joueurs ne sont pas les seuls gagnants. Si la compétition est à présent terminée, les retombées économiques ne font que commencer. Les bars et les restaurants où de nombreux supporters ont suivi les matchs avec ferveur, les boutiques dédiées au football, les sponsors ou encore les sites de paris sportifs ont déjà pu bénéficier de cette aubaine. L’euphorie de la victoire pousse-telle les Français à consommer plus ? Ce matin, les supporters ét

  • S17E260 Trump défend Poutine : l'Amérique consternée

    • July 17, 2018
    • France 5

    Une attitude "irréfléchie, dangereuse et faible" pour les démocrates, "une erreur tragique" pour les républicains : après sa rencontre avec Vladimir Poutine en Finlande, Donald Trump se retrouve seul contre tous. En adoptant un ton conciliant avec son ennemi historique, le président des Etats-Unis s’est attiré les foudres de l’ensemble de la classe politique américaine, de l’opposition jusqu’à son propre camp. Alors que de lourds soupçons pèsent sur lui, Donald Trump a refusé de condamner la Russie pour son ingérence dans la campagne présidentielle de 2016. Sur les réseaux sociaux, une avalanche de réactions n’a pas tardé à suivre : les politiques voient dans l’attitude de Trump un désaveu de ses services secrets et une trahison envers les Etats-Unis pour protéger ses propres intérêts. En essayant de s’expliquer sur Twitter, Donald Trump a affirmé avoir "une immense confiance" dans le renseignement américain. Mais est-il sur le point de perdre celle de ses soutiens, face au mystère concernant ses relations avec le Kremlin ? Point d’orgue d’une semaine de tensions, cette rencontre avec Vladimir Poutine achève le déplacement en Europe de Donald Trump et s’ajoute au chaos déjà semé avec ses alliés. A la fin de ce périple, une seule chose est sûre : le président américain est bien décidé à mener sa politique unilatérale comme il l’entend. A Bruxelles d’abord, pour le sommet de l’OTAN, Donald Trump a accusé Angela Merkel d’être "totalement contrôlée par la Russie". Il a ensuite suggéré aux pays européens de doubler leurs dépenses militaires, censées atteindre déjà 2% de leur PIB. Une proposition qu’il martèle mais à laquelle les membres de l’OTAN s’opposent. La tornade politique s’est poursuivie en Angleterre où Trump a enchaîné les provocations, entre les critiques envers le projet de Brexit de Theresa May et un entretien avec Elisabeth II au mépris du protocole. Alors que

  • S17E261 Sommet social : Macron change de ton

    • July 18, 2018
    • France 5

    Après l’euphorie de la Coupe du monde, Emmanuel Macron reprend le fil de ses réformes. Hier, le chef de l’Etat a invité les syndicats et les organisations patronales à l’Elysée pour un sommet social inédit. L’objectif : associer les partenaires à la construction d’un nouveau "contrat social" et apaiser leurs inquiétudes. Après un début de quinquennat houleux, l’initiative et le changement de ton du gouvernement ont été salués par les syndicats ainsi que le patronat, même si des points de discorde persistent. Emmanuel Macron l’a bien compris : il sera difficile de poursuivre le rythme de ses réformes sans l’appui des syndicats. Mais l’exécutif ne compte pas pour autant freiner la cadence, ni changer son "cadre stratégique". Autrement dit, les partenaires sociaux seront inclus dans les négociations, comme ils le souhaitaient, mais le chef de l’Etat aura le dernier mot. Dans l'après-midi, Emmanuel Macron a poursuivi cette journée d'échanges avec les patrons d'une centaine de grandes entreprises françaises et les a incités à s’engager dans l’emploi et la formation. Dans cette nouvelle configuration du dialogue social, qui responsabiliserait davantage les syndicats et les patrons, la réforme de l’assurance-chômage promet des débats enflammés. Afin de combattre la précarité, le gouvernement veut s'attaquer à la permittence, c’est-à-dire l’enchaînement de contrats de travail très courts, en créant un système de bonus-malus sur les CDD. Les partenaires sociaux ont rendez-vous à Matignon à la rentrée pour essayer d’aboutir à "un diagnostic partagé", avant plusieurs mois de discussions. Entre l’opposition du patronat et la crainte des syndicats sur la refonte des conditions d'indemnisation, à qui profitera cette réforme ? Entrepreneur à succès et compétiteur invétéré, Geoffroy Roux de Bézieux est arrivé à la tête du Medef avec l’envie de moderniser l’organisation patronale. Lors d

  • S17E262 Affaire Benalla : Macron éclaboussé

    • July 19, 2018
    • France 5

    La scène s’est déroulée en plein cœur du quartier latin, le 1er mai dernier, sous les yeux des forces de l’ordre et d’une poignée de riverains. Equipé d’un casque à visière de policier et d’un blouson noir, Alexandre Benalla, un collaborateur chargé de mission pour Emmanuel Macron, a violemment passé à tabac un manifestant. Une agression que Le Monde a révélée hier, en publiant des images filmées par un témoin. En guise de punition, Alexandre Benalla a seulement écopé d’une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire par l’Elysée. Un dernier "avertissement avant licenciement" définitif selon le porte-parole de la présidence, Bruno Roger-Petit. Mais face à la violence de ces gestes, cette sanction infligée en toute discrétion semble bien légère. Le Parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violences par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l'autorité publique". Après l’identification d’Alexandre Benalla comme étant l’auteur de cette agression, les réactions n’ont pas tardé à fuser dans l’ensemble de la classe politique. L’opposition réclame des comptes à Emmanuel Macron, accusé d’avoir manqué à sa responsabilité de chef d’Etat. Pour les Républicains, la sanction est inadaptée alors que le gouvernement se doit de montrer l’exemple face à une telle bavure. La France Insoumise s’interroge sur la place d’Alexandre Benalla, invité comme "observateur" et déguisé en policier lors de cette intervention avec les forces de l’ordre, et demande des sanctions pénales. Alors que le gouvernement ne cesse de prôner "l’exemplarité", cette polémique embarrasse l’Elysée. Tous les yeux sont rivés sur Emmanuel Macron, resté silencieux jusque-là. En attendant une déclaration, son entourage tente d’apaiser les tensions. Le porte-parole du président, Bruno Roger-Petit, a précisé que la sanction en

  • S17E263 Benalla / Macron : une affaire d'Etat ?

    • July 20, 2018
    • France 5

    Sous le feu des critiques depuis les révélations sur l’affaire Benalla, l’Elysée passe à la vitesse supérieure. Ce matin, la présidence de la République a annoncé engager la "procédure de licenciement" de son collaborateur, après avoir pris connaissance de "nouveaux faits" l’accablant. Alexandre Benalla aurait reçu des images de vidéosurveillance par trois responsables de la police, suspendus hier. Un nouveau chef d’accusation auquel le chargé de mission d’Emmanuel Macron doit répondre au siège de la police judiciaire, où il a été placé en garde à vue. A l’enquête ouverte par le Parquet s’ajoute celle de la commission des lois, votée à l’unanimité hier soir à l’Assemblée nationale. Pendant un mois, la commission bénéficiera de pouvoirs d’enquête et s’apprête à auditionner plusieurs personnes, dont le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. Une troisième plainte a été déposée par un syndicat de police pour "usurpation de fonctions et de signe réservé à l'autorité publique". Alors que l’enquête s’accélère, Emmanuel Macron n’est toujours pas sorti de son silence. Encore inconnu du grand public il y a quelques jours, le profil d’Alexandre Benalla se précise au fil des révélations. En déplacements officiels ou en vacances : le jeune homme de 26 ans à la carrure imposante n’est jamais loin d’Emmanuel Macron. Il commence sa carrière dans les services de sécurité au PS auprès de Martine Aubry, puis de François Hollande. Au bout d’une semaine de service, Arnaud Montebourg décide de s’en séparer après un accident. Benalla devient plus tard responsable de la sécurité d’Emmanuel Macron pendant sa campagne et ne l’a plus quitté depuis. S’il est décrit comme un homme discret, son comportement interpelle. Interventions musclées, attitude parfois violente : le collaborateur de la présidence a le sang chaud. Qui est cet homme de l’ombre ? Pourquoi le gouvernement s’es

  • S17E264 Jusqu'où ira l'affaire Benalla ?

    • July 21, 2018
    • France 5

    Trois jours après la révélation de l’affaire Benalla par le Monde, le feuilleton continue. La garde à vue d’Alexandre Benalla a été prolongée et son appartement à Issy-les-Moulineaux a été perquisitionné ce matin. Quatre autres personnes se trouvent également en garde à vue : Vincent Crase ainsi que les trois policiers soupçonnés d’avoir transmis des images de vidéosurveillance au collaborateur de Macron. Dans le cadre de l’enquête, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb sera auditionné lundi par la commission des Lois. Si LREM a accepté de rendre publiques les auditions, à quelques exceptions près, l’opposition souhaite que l’ensemble des interrogatoires soit publié. Un point de désaccord qui paralyse l’hémicycle et s’ajoute au blocage des députés : ils ne reprendront pas les débats avant d’avoir entendu les explications d’Edouard Philippe à l’Assemblée. L’absence du Premier ministre, en déplacement sur le Tour de France, ainsi que le silence du gouvernement provoque la colère de la classe politique. D’autant plus que de nouvelles photos montrant Benalla auprès d’Emmanuel Macron lors d’événements extérieurs récents contredisent la version de l’Elysée. De l’euphorie à la polémique, le gouvernement termine une semaine marquante dans le quinquennat d’Emmanuel Macron. Elle avait pourtant commencé sur les chapeaux de roues avec la victoire des Bleus en Coupe du monde. C’est un président populaire et conquérant qui revient de Russie pour continuer ses réformes. Mais il ne tarde pas à reprendre sa posture de chef avec les partenaires sociaux lors du mini-sommet organisé à l’Elysée. S’il change de ton et se montre ouvert à la discussion en incluant patronat et syndicat dans les négociations, il précise qu’il ne se privera pas de trancher en cas de désaccord. Pourtant en cette fin de semaine, Emmanuel Macron semble incapable de trancher dans le vif après la polémique sur

  • S17E265 Unknown

    • July 23, 2018
    • France 5

  • S17E266 Unknown

    • July 24, 2018
    • France 5

  • S17E267 Unknown

    • July 25, 2018
    • France 5

  • S17E268 Electricité : la facture s'alourdit ?

    • July 26, 2018
    • France 5

    L’EPR de Flamanville démarrera-t-il un jour ? Alors que la centrale nucléaire devait être lancée en 2012, EDF a annoncé un nouveau délai avant son ouverture. En cause : des problèmes de soudures qui vont entraîner un retard d’un an et coûter près de 400 millions d’euros supplémentaires. Commencé en 2007, ce qui devait être une renaissance de la filière nucléaire s’apparente aujourd’hui à un gouffre financier pour EDF. Le chantier qui était fixé à 3 milliards d’euros au départ en coûtera finalement 10,9 milliards. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) reproche "un défaut de surveillance" tandis que les associations antinucléaires dénoncent une sous-estimation des "problèmes" à Flamanville. Ce retard de construction repousse également la fermeture de la centrale de Fessenheim, censée arrêter ses activités au démarrage de l’EPR. Une nouvelle difficulté pour EDF alors que la feuille de route énergétique de la France est au cœur des discussions dans le gouvernement. A l’heure actuelle, 75% de l’électricité est produite par des centrales nucléaires dans le pays, contre seulement 4,5% pour les parcs éoliens. Un écart que le gouvernement souhaite resserrer en ramenant la part de production nucléaire à 50%, tout en développant les énergies renouvelables. Lors de sa campagne, Emmanuel Macron avait pour objectif de "doubler la capacité en éolien et en solaire photovoltaïque" d’ici à 2022. Mais cette transition énergétique a un coût : pour assurer un soutien public indispensable à l’essor de la filière, la taxe sur la facture d’électricité des consommateurs risque de grimper. Mais les Français se montrent majoritairement favorables au développement d’énergies renouvelables : 84% d’entre eux sont pour une plus grande production d’électricité provenant des éoliennes. Sur le marché des fournisseurs d’électricité, un candidat inattendu entend changer la donne. Le groupe de gra

  • S17E269 Canicule : faut-il s'y habituer ?

    • July 27, 2018
    • France 5

    Depuis quelques jours, les thermomètres s’affolent dans l’ensemble de la France. Avec des températures grimpant jusqu’à 38 degrés, plusieurs départements sont frappés par des épisodes caniculaires fréquents, dont l’intensité varie en fonction des régions. Pour lutter contre cette vague de chaleur, les Français sont de plus en plus nombreux à investir dans des climatiseurs. Depuis la canicule meurtrière de 2003, la demande explose chez les particuliers. Dans certaines villes, où l’air devient irrespirable à cause des pics de pollution, des initiatives ont été prises pour mettre à l’abri les personnes les plus sensibles : îlots de fraîcheur, centres d’appels… A Paris, plusieurs mairies ont ouvert des "salles rafraîchies" avec bouteilles d’eau à volonté pour accueillir les personnes âgées et les riverains. Mais la France n’est pas la seule à suffoquer. On note des températures records voire inhabituelles de l’Europe du Nord jusqu’au cercle polaire arctique. En Norvège par exemple, certaines villes ont dépassé les 33 degrés. En Suède, les fortes chaleurs et le manque de précipitations ont entraîné de nombreux feux de forêts. Plus au sud, la Grèce a été ravagée par une dizaine d’incendies meurtriers particulièrement violents qui ont fait 86 victimes, selon un bilan provisoire. La canicule terrasse également le Japon où au moins 80 personnes sont mortes et 35 000 ont dû être hospitalisées. Une vague de chaleur meurtrière qui s’étend jusqu’au Québec, où la température ressentie atteint les 45 degrés. Cette chaleur accablante affecte également les vignobles français et la qualité du vin. Le réchauffement climatique a accéléré les périodes de vendanges qui débutent parfois plusieurs semaines en avance. Couleur, arômes, acidité et degré d’alcool : la chaleur et la sécheresse altèrent toutes les caractéristiques du vin. Face à des changements climatiques rapides, les vitic

  • S17E270 Benalla : "affaire d'été" ou affaire d'Etat ?

    • July 28, 2018
    • France 5

    Habillé en costume-cravate et rasé de près, Alexandre Benalla s’est dévoilé sous un nouveau jour sur le plateau de TF1. Lors d’une interview diffusée hier soir sur la chaîne télévisée, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron est revenu sur son comportement et ses gestes violents à l’encontre de manifestants le 1er mai. Confronté à la vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, il a revendiqué d’un air calme et assuré une "réaction de citoyen" pour "appréhender des gens qui sont des délinquants" et non "de gentils manifestants". Alexandre Benalla a ensuite répondu à de nombreuses questions concernant sa participation à la manifestation avec les forces de l’ordre, sa relation avec la police, son salaire et les différents avantages dont il aurait bénéficié grâce à l’Elysée. S’il a assuré vouloir s’exprimer pour se défendre "et rétablir la justice", Alexandre Benalla est également parvenu à dédouaner Emmanuel Macron, en se présentant comme un homme sérieux et responsable de ses actes. Une image loin du portrait véhiculé dans les médias et sur les réseaux sociaux jusqu’à présent. Devant une salle à moitié vide, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale a procédé hier à sa dernière audition dans le cadre de l’affaire Benalla. L’opposition, de droite comme de gauche, a déserté les rangs, y compris le co-rapporteur de la Commission Guillaume Larrivé. Dénonçant "une parodie", le député LR a claqué la porte, tout comme les élus de la France Insoumise. Pour eux, le refus de la majorité LREM d’auditionner les collaborateurs de l’Elysée aura été fatal à la Commission d’enquête. Au départ, ces auditions avaient pourtant donné un second souffle aux oppositions, réunies sur une même ligne de front contre Emmanuel Macron. La dernière séance sans opposition a été "très apaisée", selon la co-présidente Yaël Braun-Pivet. Un compte-rendu des auditions devrait

  • S17E271 SNCF : l'année noire

    • July 30, 2018
    • France 5

    Vendredi dernier, à 11h30, un poste du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) prend feu à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Conséquence de la destruction des câbles d’alimentation de 63 000 volts : le trafic est interrompu à la gare Montparnasse. Un incendie qui tombe mal, au début d’un week-end estival de chassé-croisé. RTE est le seul responsable de l’incident, assure la compagnie ferroviaire. Ce week-end, le ton est monté entre la SNCF et la filiale d’EDF, qui prévoyait de rétablir l’alimentation électrique ce jeudi. Face à la pression, RTE promet finalement un retour à la normale mardi, au plus tard. Ce lundi, un train sur deux seulement est en circulation. Depuis vendredi, ce sont des milliers de voyageurs qui se sont retrouvés bloqués. Coût de la panne pour l’entreprise ? Plusieurs millions d’euros, annonce son patron Guillaume Pépy. Une série noire à Montparnasse, touchée par une panne de signalisation en juillet 2017 et un bug informatique du système d’aiguillage en décembre dernier. Un nouveau coup dur pour la SNCF, qui sort péniblement de 3 mois de grève perlée. Parmi les organisations syndicales, seule la CGT semble résister encore contre la réforme ferroviaire. En coulisses, les négociations sur la nouvelle convention collective de l’entreprise se poursuivent. Où en est ce pacte ferroviaire, adopté en juin dernier ? Qu’est-ce qui va changer pour la SNCF, ses employés et ses usagers ? Le 1er janvier 2020, c’est une toute nouvelle SNCF qui devrait voir le jour. Avec une différence majeure : un réseau ouvert à la concurrence. L’arrivée de nouveaux opérateurs pourrait entraîner une réduction des tarifs pour les usagers. Souvent citée en modèle, l’ouverture à la concurrence de la ligne à grande vitesse Milan-Rome a conduit à une augmentation de 20 % du trafic annuel et une diminution du prix des billets de près de 30 %. Comment l’Italie a-t-elle mené sa propre réforme ?

  • S17E272 Motions de censure : gagnants et perdants

    • July 31, 2018
    • France 5

    Le gouvernement n’y avait pas été confronté depuis 1980 : deux motions de censure, provenant de droite et de gauche, ont été déposées dans le cadre de l’affaire Benalla. L’exécutif fait face à cette ultime attaque de l’opposition cet après-midi à l’Assemblée nationale. Dénonçant "l’incapacité du gouvernement à exercer ses responsabilités et pouvoirs institutionnels", Les Républicains sont les premiers à avoir utilisé cette arme parlementaire. A gauche, le PS, la France Insoumise et le PCF ont signé le dépôt de la motion d’une même voix. Un dernier recours pour obtenir les explications du gouvernement face à "l’obstruction" de la majorité lors de la Commission d’enquête. Les oppositions ont choisi de déposer deux motions distinctes pour réaffirmer l’existence de la droite et de la gauche. Mais ces deux motions de censure semblent perdues d’avance, les élus de LREM étant majoritaires dans l’hémicycle. Si elles n’ont aucune chance d’aboutir à la chute du gouvernement, elles offrent néanmoins une tribune à l’opposition qui pourra débattre longuement avec le Premier ministre Edouard Philippe. Alors que les auditions se sont terminées de façon explosive à l’Assemblée Nationale la semaine dernière, l’enquête continue calmement dans la Commission du Sénat présidée par Philippe Bas. Christophe Castaner, le délégué général de LREM, a répondu ce matin à plusieurs questions. Il a d’abord rappelé avoir été au courant des violences place de la Contrescarpe dès le 2 mai, puis a justifié la sanction à l’encontre de Vincent Crase, employé de LREM. Pour démêler l’affaire, le Sénat a prévu d’étaler son travail d’enquête sur six mois et les auditions reprendront à la rentrée. Alexandre Benalla a d’ailleurs manifesté sa volonté de s’exprimer devant la Commission. Alors qu’il avait exclu de l’auditionner, Philippe Bas a finalement annoncé "une discussion interne av

  • S17E273 Marchés publics : le contribuable toujours perdant ?

    • August 1, 2018
    • France 5

    C’est la fin du voyage pour les petites voitures grises d’Autolib. Hier soir à minuit, le service d’autopartage parisien s’est officiellement arrêté, après sept ans de fonctionnement. Une fin prématurée après un bras de fer entre le Syndicat mixte Vélib' Autolib' Métropole (SVAM) et le groupe Bolloré, sur fond de déficit. L’industriel réclamait en effet 233 millions d’euros aux 103 communes desservies par Autolib, pour compenser les pertes de ce service. Une requête que les élus ont refusée, préférant résilier le contrat qui devait initialement durer jusqu’en 2023. Mais l’addition s’avère encore plus salée après cette rupture anticipée : le groupe Bolloré exige à présent plus de 250 millions d’euros en guise de dédommagement et de remboursement des pertes accumulées. Face à une telle facture, le syndicat mixte s’apprête à "négocier très fermement pour sortir par le haut de cette situation". En attendant, le sort des 260 salariés d’Autolib et des quelque mille stations de chargement réparties en Île-de-France reste en suspens. A Marseille, le combat pour la rénovation et la construction des écoles continue. Mais la municipalité s’est attiré les foudres des citoyens en choisissant de faire appel aux partenariats public privé (PPP) pour construire et entretenir une trentaine d’écoles. En contrepartie, la ville devra payer un loyer pendant 25 ans. Pour les équipes éducatives et les parents d’élèves, le PPP représente une perte d’indépendance et de contrôle sur les écoles marseillaises. Ils dénoncent notamment "le désengagem ent de la mairie de Marseille pour ses écoles" et craignent que la gestion des établissements ne se complique avec l’arrivée d’un acteur privé. Des autoroutes aux parkings, en passant par les stades et les aéroports : Vinci est sur tous les fronts. La multinationale, mastodonte du BTP français, a vu son chiffre d’affaires progresser de 6,7% à la fin

  • S17E274 Iran, Europe, économie : Trump ose... Et gagne ?

    • August 2, 2018
    • France 5

    Donald Trump serait-il passé maître de la volte-face ? Après la Corée du Nord, l’Iran est à son tour confronté aux humeurs changeantes du président américain. Une semaine après avoir publié un tweet de menace fracassant, Trump se dit maintenant prêt à rencontrer les dirigeants iraniens pour discuter d’un nouvel accord. Mais cette stratégie ne semble pas fonctionner avec le président Hassan Rohani, imperméable aux "menaces, sanctions et effets d'annonce". Pour le ministre des Affaires étrangères iranien, "les Etats-Unis ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes d'avoir quitté la table des négociations", faisant référence à leur retrait de l’accord sur le nucléaire. Après avoir traité l’Europe d’"ennemie", Donald Trump change également de ton avec ses alliés européens. Pour tenter de désamorcer la guerre commerciale engagée entre les deux puissances, le chef d’Etat américain a rencontré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Au cœur des négociations : une réduction des barrières douanières et une augmentation des échanges dans certains domaines. Pourtant à l’issue de cette rencontre, les deux camps semblaient avoir une interprétation différente des termes de l’accord, notamment sur la question de l’agriculture. Entre "concessions" et provocations, Donald Trump est-il un interlocuteur fiable pour l’Union Européenne ? Si la méthode Trump sème le chaos à l’international, elle semble efficace à l’intérieur des Etats-Unis. Avec la politique de "l’Amérique d’abord", une promesse martelée durant sa campagne, le pays affiche un taux de chômage en baisse et une croissance économique à 4,1% au deuxième trimestre. Une performance que Donald Trump n’a pas manqué de souligner, en comparant les chiffres de son prédécesseur Barack Obama. Malgré les affaires et les scandales qui ternissent sa réputation, le président américain reste populaire auprès de son électo

  • S17E275 Macron : une trêve et des doutes

    • August 3, 2018
    • France 5

    L'heure des vacances a enfin sonné pour le Président et le gouvernement. Une trêve estivale à l’issue d’un mois de juillet particulièrement mouvementé, marqué par la polémique sur Alexandre Benalla. Trois textes ont néanmoins été adoptés avant la clôture des débats à l’Assemblée : le projet de loi sur l’asile et l’immigration – contesté dans l’opposition comme dans la majorité – sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et sur l’avenir professionnel. Et l’agenda s’annonce chargé pour la rentrée des députés. Au programme de l’Assemblée nationale pour début septembre : la loi agriculture et alimentation et celle sur la fraude fiscale. Les dates d’examen de la loi Pacte et de l’épineuse réforme constitutionnelle, repoussée par l’opposition à cause de l’affaire Benalla, restent à déterminer dans le calendrier. Un an après la réforme du code du travail, la loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel" promet une "émancipation sociale" aux actifs tout au long de leur carrière. Mutation du compte personnel de formation, nouvelles réglementations pour faciliter l’accès à l’apprentissage, assorties d’une hausse de la rémunération pour les apprentis : le texte adopté mercredi prévoit de nombreux changements. Parmi les mesures phares figure également l’extension de l’allocation-chômage aux démissionnaires, sous certaines conditions. Comme Emmanuel Macron l’avait promis lors du mini-sommet de juillet, les partenaires sociaux seront invités à négocier la réforme de l’assurance chômage dès la rentrée. Alors que le train des réformes se poursuit, le gouvernement doit revoir ses perspectives de croissance pour 2018 à la baisse. Avec une faible augmentation de 0,2% au premier trimestre et une stagnation sur le deuxième, il semble difficile d’atteindre les 2% espérés par Bercy. Le gouvernement devrait présenter sa nouvelle estimation à la rentrée

  • S17E276 Brégançon, Brexit et bains de soleil

    • August 4, 2018
    • France 5

    Lieu de villégiature historique des présidents de la Vème République, le Fort de Brégançon accueille Emmanuel et Brigitte Macron pour deux semaines. Des vacances studieuses : le chef de l’Etat a reçu hier soir la Première ministre britannique Theresa May. Dans un cadre moins formel qu’à l’Elysée, cette réunion de travail était l’occasion d’aborder un sujet sérieux : le Brexit. Emmanuel Macron a écouté les propositions de Theresa May mais n’a pris aucune position pour ne pas "se substituer au processus piloté par Michel Barnier", le négociateur européen chargé du dossier. Après cette visite inédite, Emmanuel Macron pourrait à l’avenir inviter d’autres personnalités dans cette résidence pour allier l’utile à l’agréable et faire du Fort de Brégançon un lieu de diplomatie moins institutionnel. Pour les ministres du gouvernement, l’heure est également à la détente. A la plage pour les uns, à la montagne pour les autres, ils vont pouvoir s’échapper du tumulte parisien pendant quinze jours… Mais pas trop loin de la capitale non plus. Avant le grand départ, chacun d’entre eux a reçu pour consigne de "rester connecté, joignable et évidemment à disposition si nécessaire". Mais cette trêve estivale pourrait être compromise pour la ministre de la Santé Agnès Buzyn, sur tous les fronts depuis le début de la canicule. Alors que la majorité des départements sont concernés par la vigilance orange, la ministre multiplie les messages de prévention et les interventions médiatiques. Une mobilisation accrue sur le terrain pour éviter de répéter le scénario catastrophique de 2003 et l’absence très remarquée du ministre à l’époque, Jean-François Mattéi. Les vacances arrivent à point nommé pour Nicolas Hulot, qui fait face aux pressions des pro et anti ours dans les Pyrénées-Atlantiques. Le ministre de la Transition Ecologique et Solidaire s’est engagé à réintroduire deux ourses slovè

  • S17E277 Unknown

    • August 6, 2018
    • France 5

  • S17E278 Iran et Trump : "la guerre psychologique"... et après ?

    • August 7, 2018
    • France 5

    La pression monte d’un cran en Iran, placé depuis ce matin sous embargo américain. Les nouvelles sanctions économiques, imposées par Donald Trump après son retrait de l’accord iranien, bloquent les transactions financières et les importations de matières premières. Les achats dans le secteur automobile et l'aviation commerciale sont également visés par des mesures pénalisantes. Il s’agit d’une première vague qui sera suivie d’une réplique au mois de novembre, sur le secteur pétrolier et gazier cette fois. Pour le président iranien Hassan Rohani, les Etats-Unis ont lancé "une guerre psychologique contre la nation". Lors d’un entretien télévisé, il a également dénoncé la stratégie "insensée" de Donald Trump qui associe appel aux négociations et sanctions. Cette décision unilatérale pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’économie iranienne et provoquer des tensions à l’intérieur du pays comme sur le marché pétrolier. Après cette première salve de sanctions, le président américain n’a pas manqué d’avertir que tout pays commerçant avec l’Iran "ne fera pas d'affaires avec les Etats-Unis". Dans la tempête de l’embargo américain, l’économie iranienne n’est pas la seule victime. Face aux menaces de Donald Trump, la plupart des entreprises étrangères implantées dans le pays ont dû plier bagages et renoncer à de nombreux contrats. Les pertes se chiffrent en millions d’euros pour les entreprises françaises comme PSA ou Total par exemple. A quelques heures de l’entrée en vigueur des sanctions américaines, l’avionneur ATR a tout de même réussi à livrer treize avions à Téhéran, sur les vingt qui étaient commandés. Pour apaiser les inquiétudes des entreprises et contrecarrer les sanctions américaines, l’Union européenne a riposté dès ce matin en appliquant une "loi de blocage". Mais ce texte dissuasif sera-t-il suffisant ? Entre l’Iran et les Etats-Unis, les tensions son

  • S17E279 Les vacances orageuses de monsieur Macron

    • August 8, 2018
    • France 5

    L’air décontracté et le sourire aux lèvres, Emmanuel Macron s’est offert son premier bain de foule à Brégançon hier soir. Accompagné de son épouse Brigitte, il a échangé des poignées de main et quelques mots chaleureux avec des vacanciers décontractés. Une sortie scrutée par les médias sur place : c’est la première fois que le président revenait au contact des Français depuis son arrivée au Fort de Brégançon. A Paris, pas de vacances encore pour la ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui dresse le bilan des épisodes de canicule qui ont frappé l’ensemble du pays. Restée omniprésente sur le terrain, elle souligne l’efficacité des messages de prévention et dresse un bilan "plutôt rassurant" : aucun hôpital n’a été en tension à cause des fortes chaleurs. Pour Nicolas Hulot, il faudra de toute façon s’habituer à de telles températures. Le ministre de la Transition écologique et solidaire a appelé à la responsabilité de chacun pour "lutter contre le changement climatique et la pollution de l'air". Il a notamment dénoncé "les conflits stériles" qui empêchent les politiques de prendre des mesures concrètes pour "la grande cause du 21ème siècle". La pression monte pour le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, déjà visé par une enquête sur des soupçons de conflits d’intérêt depuis le mois de mai. Lundi, Mediapart a publié de nouvelles révélations. En 2010 et 2011, l’actuel bras droit d’Emmanuel Macron aurait approuvé des contrats entre l’armateur MSC, fondé et dirigé par les cousins de sa mère et le grand port du Havre (GPMH), dont il faisait partie du conseil de surveillance. L’association Anticor, qui lutte contre la corruption et pour l’éthique en politique, a porté plainte auprès du Parquet. Du côté de l’affaire Benalla, la défense du préfet de police Michel Delpuech est mise à mal par une nouvelle publication du Canard Enchaîné. Alors qu’il disait ne pas

  • S17E280 Violences : le grand ras-le-bol

    • August 9, 2018
    • France 5

    Près d’un millier de personnes ont participé à la marche blanche organisée hier à Grenoble, en hommage à Adrien Perez. Le jeune homme de 26 ans a été tué d’un coup de couteau en plein cœur le 29 juillet dernier, après s’être interposé lors d’une rixe à la sortie d’une boîte de nuit. Derrière une grande banderole clamant "Justice pour Adrien. Nous ne t’oublierons jamais" et ballons blancs à la main, le cortège a défilé pendant une heure et demi dans les rues grenobloises, où Adrien Perez a grandi. Ce rassemblement était également l’occasion pour les proches de la victime et les habitants d’exprimer le sentiment d’insécurité qui règne à Grenoble. "On a beau dire "ça suffit", "plus jamais ça" et organiser des marches blanches après chaque drame, rien ne change et la liste des victimes s’allonge", a déploré le père d’Adrien Perez. Hier soir, une nouvelle scène de violence a éclaté dans la ville : un homme a été gravement blessé lors d’une fusillade, mais son pronostic vital n’est pas engagé. Problèmes d’insécurité, manque de moyens et de mobilisation de la part de l’Etat : la liste des revendications est longue pour les maires de banlieues. Face aux difficultés rencontrées au quotidien, les élus et les associations ont tiré la sonnette d’alarme il y a plusieurs mois déjà. En mai dernier, le maire de Sevran Stéphane Gatignon a décidé de démissionner, dénonçant le "mépris de l’Etat pour les banlieues". Alors que le rapport de Jean-Louis Borloo cristallisait les espoirs et les attentes, le gouvernement a finalement proposé des mesures bien moins ambitieuses. Avec Emmanuel Macron, il n’y aura donc pas de grand "plan banlieues", mais "une nouvelle méthode". Sera-t-elle suffisante pour convaincre des élus qui se sentent abandonnés ? Face à la violence et aux affrontements à répétition dans les quartiers, il existe une brigade spécialisée : le Groupe de Soutien des Quartiers

  • S17E281 80 km/h : ça flashe ! Et ça marche ?

    • August 10, 2018
    • France 5

    A l’heure où les vacanciers sont nombreux à prendre la voiture, la Sécurité routière a annoncé que le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a encore baissé en juillet. 324 personnes ont été tuées, soit 19 de moins que l’année dernière à la même période. Ces nouveaux chiffres s’inscrivent dans une tendance à la baisse de la mortalité routière et confirment cette diminution amorcée en 2017. Ce sont également les premières données publiées depuis l’entrée en vigueur de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires. Une bonne nouvelle pour le Premier ministre Edouard Philippe qui a porté cette réforme, très controversée dans les territoires. Autre facette de son application : le nombre d’automobilistes flashés sur les routes a été multiplié par deux en juillet. Les radars automatiques fonctionnent à plein régime, ce qui entraîne une hausse significative des verbalisations. Les départements de Haute-Loire et du Var seraient les plus touchés. Autrefois mythe de la société de consommation, la voiture deviendrait-elle un luxe pour les Français ? Posséder son propre véhicule coûte cher, de l’entretien technique au plein d’essence. En un an, les prix à la pompe ont en effet flambé de 15 à 20%. En cause : le coût du baril de pétrole, passé de 50 dollars en 2017 à 73 aujourd’hui. Cette augmentation générale s’explique notamment par les tensions géopolitiques avec l’Iran, la crise au Venezuela et un marché pétrolier tendu à cause de la baisse des stocks mondiaux. Autant de facteurs qui font craindre une augmentation durable des prix. Mais la hausse de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis pourrait contrebalancer. Quelle sont les risques d’une dépendance à ce marché ? Le porte-monnaie des automobilistes est également mis à contribution sur les autoroutes françaises. Les tarifs des péages sont en hausse, avec une augmentation moyenne de 1,7%, et

  • S17E282 Trump lance sa guerre des étoiles

    • August 11, 2018
    • France 5

    Avec Donald Trump, ce sera "l’Amérique d’abord"… jusque dans l’espace. Son vice-président Mike Pence a annoncé cette semaine la création d’une sixième branche des forces armées américaines, prévue pour 2020 : la "Force de l’espace". L’objectif : envoyer des satellites sur orbite pour se protéger et réaffirmer la place des Etats-Unis dans la conquête spatiale. Des satellites qui sont également utiles aux militaires pour espionner des sites ennemis, ou encore guider des missiles. Ce projet est présenté comme "le prochain grand chapitre de l'histoire" et "le prochain champ de bataille" des Etats-Unis, même si l’espace est censé rester non-militarisé. A quelques mois des élections de mi-mandat, cette annonce arrive à point nommé puisqu’elle place Donald Trump dans une posture de chef de guerre. Mais pour relancer cette conquête spatiale, le gouvernement devra débourser 8 milliards de dollars sur cinq ans, ce que les Démocrates refusent catégoriquement. Le Congrès américain approuvera-t-il ce projet ? Alors que Donald Trump relance la conquête spatiale, d’autres puissances ont déjà mis au point des programmes spatiaux ambitieux. Notamment la Russie, dont la place dans le cosmos n’est plus à prouver. Depuis que la NASA a arrêté son programme de navette spatiale en 2011, tous les astronautes utilisent les vaisseaux russes Soyouz pour rejoindre la station spatiale internationale (ISS). D’ici quelques années, la Russie souhaite même proposer des sorties touristiques dans l’espace. La Chine se fait également remarquer par son dynamisme dans le secteur spatial, autant dans l’exploration que dans le développement de ses techniques. Avec la Russie, elle est pour l’heure la seule à avoir la capacité d’organiser un vol habité. Pour lutter contre cette concurrence, l’Europe développe de son côté la nouvelle fusée Ariane 6, dont le premier vol est prévu pour 2020. Elle coopère également avec d’autres

  • S17E283 Quand Trump défie Erdogan

    • August 13, 2018
    • France 5

    La Turquie est prête pour la riposte. Déstabilisée par la dégringolade de la livre turque, Ankara a annoncé ce lundi une batterie de mesures visant à soutenir sa monnaie nationale. A l’origine de cette chute vertigineuse, un simple tweet de Donald Trump. Le président américain a annoncé la semaine dernière sa décision de doubler les taxes à l’importation de l’acier et de l’aluminium turcs. Avec, au coeur de ces tensions, le cas Andrew Brunson. Ce pasteur américain, actuellement jugé en Turquie pour terrorisme et espionnage, risque jusqu’à trente-cinq ans de prison. Conséquence quasi-immédiate de ces nouvelles taxes, la livre turque s’est effondrée face au dollar et à l’euro, perdant près de 20 % de sa valeur. Un niveau historiquement bas. Depuis plusieurs mois, les relations entre Recep Tayyip Erdogan et son homologue américain ne cessent de s'envenimer. Le président turc n’a pas hésité à dénoncer le “complot politique” fomenté selon lui par Donald Trump. Les Etats-Unis demandent sa libération immédiate, mais refusent toujours d’extrader en Turquie le prédicateur Fethullah Gülen, accusé par Ankara d’être derrière le putsch manqué de juillet 2016. En Turquie, les ménages et les entreprises s’inquiètent de l’impact économique de cette querelle avec les Etats-Unis. La chute de la livre, l’inflation à deux chiffres et le refus de la banque centrale turque de relever ses taux a aussi des répercussions au-delà des frontières du pays. La chute de la livre a provoqué une onde de choc qui se répercute sur les marchés boursiers européens. La Turquie s’enfonce-t-elle dans une crise économique sans précédent, pour un pays qui affichait plus de 7% de croissance en 2017 ? Le vent de panique qui souffle sur les banques européennes est-il justifié ? Face aux menaces américaines, le président Erdogan ne flanche pas. Il a prévenu dimanche qu’il allait se chercher de “nouveaux alliés”. Une

  • S17E284 Aquarius : l'embarras de Macron

    • August 14, 2018
    • France 5

    L’Aquarius va finalement pouvoir accoster à Malte. Les 141 migrants à bord seront ensuite répartis en Espagne, au Portugal, en France, en Allemagne et au Luxembourg. C’est la fin de l’errance pour le navire humanitaire qui avait une nouvelle fois été refusé par l’Italie. En France, plusieurs élus locaux s’étaient dits prêts à ouvrir leurs ports en Corse mais également à Sète, dans le sud-est. L’Elysée n’avait alors fait aucun commentaire. L’ONG SOS Méditerranée, qui avait lancé un appel aux pays européens, va pouvoir souffler un peu, alors que la situation semblait se compliquer. Le gouvernement de Gibraltar a en effet annoncé le retrait de son pavillon à l’Aquarius, affrété par l’ONG. Cette décision fait suite à la reprise des activités de sauvetage du bateau en août, sans l’accord de Gibraltar, alors qu’il avait été sommé de revenir à "son activité initiale de navire de recherche" au mois de juillet. En un peu plus de deux mois au gouvernement, le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini a réussi à bousculer l’Europe. A renfort de phrases chocs et de provocations, ce populiste, issu du mouvement d’extrême droite la Ligue du Nord, occupe la scène politique en Italie. Un style offensif qui plaît dans l’ensemble de la péninsule, où sa cote de popularité atteint les 60%. Matteo Salvini le clame haut et fort : il ne se laissera pas dicter sa politique migratoire par l’Europe et maintient sa ligne. Les bateaux humanitaires de secours aux migrants sont désormais interdits dans les ports italiens. Mais cette intransigeance n’est pas au goût de tous dans le reste de l’Europe. Emmanuel Macron avait notamment dénoncé "l’irresponsabilité" de l’Italie où il n’y aurait "pas de crise migratoire mais une crise politique". Face à une augmentation significative du nombre de migrants qui risquent leur vie pour traverser la Méditerranée, l’Agence européenne de garde-frontières

  • S17E285 Gênes : le drame et la polémique

    • August 15, 2018
    • France 5

    Au lendemain de l’effondrement spectaculaire du pont Morandi, les recherches continuent activement à Gênes, dans l’espoir de retrouver d’autres survivants parmi les décombres. Pour l’heure, au moins 39 morts sont à déplorer, dont quatre Français. Plusieurs personnes sont encore portées disparues et on compte de nombreux blessés. 240 pompiers étaient sur le pied de guerre toute la nuit, se relayant pour briser les énormes blocs de béton qui piègent les voitures. De nombreux bénévoles les ont également rejoints aujourd’hui pour cette opération de sauvetage périlleuse. Après l’émotion, le gouvernement s’apprête à révoquer la concession de la société Autostrade per l'Italia, chargée de la gestion du viaduc et réclame la démission de ses dirigeants ainsi que des sanctions financières. Giuseppe Conte a également annoncé "un plan extraordinaire" pour évaluer l’état des infrastructures dans tout le pays. Ce matin, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a quant à lui dénoncé "des contraintes européennes" qui "empêchent de dépenser de l'argent pour sécuriser les autoroutes" très empruntées au quotidien. Après cet effondrement meurtrier sur le viaduc de l’A10, l’état des infrastructures italiennes est remis en question. Cette catastrophe n’est pas la première dans le pays et fait suite à dix autres écroulements de ponts ces cinq dernières années. En 2014 par exemple, un viaduc s’est affaissé en Sicile, une semaine seulement après son inauguration. En 2016, un pont reliant Milan et Lecco s’effondre au passage d’un camion, alors que les autorités locales avaient été alertées du danger. Plus récemment, en mars 2017, un pont s’est écroulé à Ancône alors que des travaux de maintenance étaient en cours. L'Association italienne des ingénieurs routiers avait déjà souligné la vétusté "des ponts et des viaducs soumis à des sollicitations qui en accélèrent l'usure et l'obsolescence"

  • S17E286 Macron prépare sa rentrée... Hollande, son retour ?

    • August 16, 2018
    • France 5

    Après un été ponctué de crises, la popularité d’Emmanuel Macron s’est érodée auprès des électeurs de la droite. D’après une enquête menée par IFOP en juillet, le président de la République a chuté de huit points dans les sondages, atteignant seulement 39% d’opinions favorables chez les électeurs Les Républicains. Mais cette baisse de popularité ne s’explique pas seulement par le scandale de l’affaire Benalla. Elle s’inscrit dans un contexte plus global, avec un affaiblissement déjà amorcé par l’absence de résultats économiques et la position du gouvernement sur la question migratoire. Au plus fort de la crise, le soutien des élus de droite ou de centre-droit s’est également vu fragilisé, jusqu’à l’offensive de certains députés contre le silence du gouvernement, comme le maire LR de Nice Christian Estrosi. Alors que l’échéance des élections européennes de 2019 approche, Emmanuel Macron va-t-il se lancer dans une nouvelle opération de séduction pour reconquérir cet électorat ? Parmi les mesures phares qui seront débattues à la rentrée par le gouvernement figure la réforme des retraites. Dans ce dossier épineux, la refonte des pensions de réversion inquiète particulièrement les Français et les syndicats. Pour lutter contre la pauvreté et les inégalités, ce dispositif permet de toucher, sous certaines conditions, une fraction des pensions de son conjoint après son décès. En 2016, 4,4 millions de personnes bénéficiaient de ce système, majoritairement des femmes. Après les rumeurs d’une éventuelle suppression des pensions de réversion, le gouvernement se veut rassurant. "Aucun bénéficiaire actuel ne verra sa pension de réversion diminuer ne serait-ce que d'un centime", a ajouté Emmanuel Macron sur Twitter. Si le gouvernement promet de ne pas "amoindrir" ces pensions, les conditions d’attribution et de majoration devraient être révisées pour mettre en place "un système plus jus

  • S17E287 Air France : nouveau pilote, fin des turbulences ?

    • August 17, 2018
    • France 5

    Après trois mois de recherches, la compagnie aérienne Air France-KLM a choisi son nouveau dirigeant. Le Canadien Benjamin Smith succédera à Jean-Marc Janaillac, qui avait démissionné en mai dernier après un vote des salariés. Choisi pour son expérience solide dans le domaine du transport aérien, le numéro deux d’Air Canada a déjà fait ses preuves dans le dialogue social. Un profil idéal pour Bruno Le Maire qui a salué "une chance" pour le groupe Air France-KLM, en proie aux conflits. Une tâche de grande ampleur attend donc Benjamin Smith : "redynamiser" la compagnie, fragilisée par les grèves au printemps qui ont coûté 335 millions d’euros et ramener la paix sociale au sein d’un groupe en crise. Mais pour l’intersyndicale d’Air France, la nomination d’un candidat étranger, qui plus est extérieur à la compagnie, est "inconcevable". Les neufs syndicats attendent particulièrement le nouveau directeur sur la question des salaires. De son côté, Benjamin Smith a manifesté sa volonté de "gagner la confiance et le respect des équipes d’Air France-KLM" pour réussir "dans cette industrie fortement compétitive et en évolution très rapide". Fleuron de l’aviation, Air France fête cette année ses 85 ans. Mais avant de devenir une compagnie au rayonnement international, le transporteur aérien a connu quelques turbulences. Son histoire est jalonnée de crises et de rebondissements. Les débuts sont prometteurs avec un développement progressif de ses services et de sa technique, notamment à travers l’acquisition du Boeing 747, les difficultés commencent à partir des années 1990. Le groupe souffre d’une mauvaise conjoncture mondiale et perd plusieurs contrats. En 1993, Air France connaît le plus violent conflit social de son histoire : à l’époque, le PDG Bernard Attali engage un plan de restructuration avec de nombreux licenciements. Les mouvements sociaux s’enchaînent jusqu’à sa démission. Au bord de la failli

  • S17E288 La viaduc, Salvini et la polémique

    • August 18, 2018
    • France 5

    L’heure est au recueillement à Gênes où une cérémonie religieuse s’est tenue ce matin en hommage aux victimes de l’effondrement du pont Morandi. Dans le hall du parc des expositions transformé en chapelle ardente, dix-huit cercueils couverts de fleurs blanches et de photos étaient alignés. A leur arrivée, les pompiers ont été chaleureusement applaudis par des milliers de personnes réunies dans la douleur et l’émotion. Le président italien Sergio Mattarella ainsi que les vice-Premiers ministres Matteo Salvini et Luigi Di Maio ont également participé à la messe aux côtés des familles endeuillées. Mais la moitié d’entre elles a toutefois décidé de ne pas venir aux funérailles nationales, préférant des cérémonies privées ou appelant au boycott pour dénoncer la responsabilité de l’Etat. Alors que le deuil commence pour ces familles, les secours poursuivent leurs recherches dans les décombres du pont Morandi. Ce matin, le bilan macabre est passé de 38 à 41 victimes après la découverte des corps d’une famille. Après la catastrophe du pont Morandi, le gouvernement italien se retrouve sous le feu des critiques. En première ligne, le Mouvement 5 étoiles (M5S) est rattrapé par sa vive opposition à la création d’une bretelle autoroutière qui aurait permis de contourner Gênes. Ce projet avait pour but d’alléger la circulation sur le viaduc qui n’était pas adapté à un trafic de poids lourds soutenu. Après le drame, le M5S a accusé la société concessionnaire Autostrade per l'Italia de ne pas avoir réalisé les travaux nécessaires pour l’entretien du pont. Le leader de La Ligue, Matteo Salvini, a également provoqué l’indignation après la publication de photos prises lors d’un dîner festif, quelques heures seulement après l’écroulement du pont Morandi. Chemise ouverte, attitude détendue et sourire aux lèvres, le ministre de l’Intérieur fête sa victoire électorale. "Un affront à la doul

  • S17E289 Unknown

    • August 20, 2018
    • France 5

  • S17E290 Unknown

    • August 21, 2018
    • France 5

Season 18

  • S18E01 Macron : fin des vacances, attention au budget !

    • August 20, 2018
    • France 5

    C'est la rentrée (ou presque) ! Emmanuel Macron et le gouvernement se retrouveront ce mercredi 22 août pour un Conseil des ministres censé marquer le point de départ d’une nouvelle année, après deux semaines de vacances pendant lesquelles l’exécutif s’est montré plutôt discret. Le gouvernement va tenter de faire oublier l’affaire Benalla, et les dossiers brûlants ne manquent pas, à commencer par celui du budget. Le chef de l’État présidera mercredi après-midi une réunion à l’Élysée pour décider des derniers arbitrages sur le budget 2019. Des coupes drastiques sont à prévoir d’autant que l’économie ralentit et qu’Emmanuel Macron s’est engagé à réduire la dépense publique française de trois points de PIB en cinq ans, soit 60 milliards d'euros d'économies. Dans ce contexte, quelle sera l’ampleur du plan pauvreté, préparé par Agnès Buzyn, très attendu après le couac de son report en juillet ? Présenté vers la mi-septembre, il doit comporter une série de mesures pour "rompre avec le déterminisme de la pauvreté", qui touche environ 14 % de la population dont près d'un enfant sur cinq. Autres chantiers menés par la ministre de la Santé : le financement de l’Assurance maladie et la réforme explosive des retraites avec la mise en place d’un régime universel. Le calendrier est serré. Les syndicats seront reçus à la fin du mois par le Premier ministre. Les discussions devraient se poursuivre jusqu’à la présentation des grandes orientations en décembre. La loi est censée être adoptée avant la fin de l'été prochain. Parallèlement, les partenaires sociaux, à la demande de l’exécutif, vont également devoir ces prochains mois renégocier les règles de l'assurance chômage pour la troisième fois depuis début 2017. Enfin, le gouvernement va déposer un projet de loi sur la bioéthique d'ici la fin de l'année qui sera débattu au début de l'année 2019. Elle comprendra un volet qui décha

  • S18E02 Poutine, Trump, Bannon, Salvini : pourquoi veulent-ils tuer l’Europe ?

    • August 21, 2018
    • France 5

    Le temps d’une Europe sans ennemi semble bien révolu. Ils sont nombreux désormais, à l’intérieur et à l’extérieur, à vouloir mettre l’Europe à terre. Entre la brutalité de Donald Trump à l’égard de ses alliés et l’agressivité de la politique de Vladimir Poutine en Europe, les 27 devraient, en théorie, être soudés autour du projet européen. Pourtant, il n’en est rien. Les mouvements populistes remettant en cause l’intégration de l’Union progressent à chaque élection sur le Vieux Continent. En Hongrie, Viktor Orban, voué aux gémonies par tous les progressistes du continent, a ainsi remporté haut la main les élections d’avril. En Pologne, les conservateurs du PiS (au pouvoir) caracolent toujours autour de 40 % des intentions de vote, quinze points devant l’opposition libérale PO. Quand en Italie, le nouveau ministre de l’intérieur et chef de file de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, a évoqué le 1er juillet dernier l’idée "d’une Ligue des ligues en Europe", réunissant les mouvements "qui veulent défendre leurs frontières". C’est dans ce contexte que l’idéologue trumpiste Steve Bannon devrait lancer, courant septembre à Bruxelles, sa fondation européenne visant à fédérer les mouvements populistes de droite du Vieux Continent. Son ambition ? Former un "super-groupe" capable de renverser l’échiquier politique aux élections de mai 2019 et ainsi "saper les institutions européennes". Pour atteindre son but, l’idéologue arpente depuis des mois l’Europe en quête de soutiens, auprès de Marine Le Pen, des ultraconservateurs du PiS polonais, des Allemands de l’AfD, comme du think thank catholique intégriste Dignitatis Humanae Institute… Il entend mettre à leur disposition sa "machine de guerre" et le savoir-faire qui a, selon lui, propulsé Donald Trump à la Maison-Blanche. Ciblage électoral, réalisation de sondages, conseils en communication, élaboration des programmes de campa

  • S18E03 Unknown

    • August 22, 2018
    • France 5

  • S18E04 Trappes : pourquoi Daech revendique ?

    • August 23, 2018
    • France 5

    Encore beaucoup d’interrogations sur l’attaque au couteau qui s'est déroulée ce jeudi à Trappes, dans les Yvelines. Vers 9h30 ce matin, un homme a tué sa mère et sa sœur, et a grièvement blessé une troisième personne. Retranché dans un pavillon, l'assaillant, fiché S, a été tué par les forces de l'ordre. Daech a revendiqué cette attaque, pour autant le caractère terroriste est loin d’être établi à ce stade. C’est ce qu’a précisé le ministre de l’Intérieur lors d’un point presse. L'auteur des coups de couteau présentait des "problèmes psychiatriques importants" a expliqué Gérard Collomb. "Il était aussi fiché au FSPRT, le Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, et connu pour des faits d'apologie du terrorisme". Mais selon le ministre de l'Intérieur, il s'agit plutôt d'un homme "déséquilibré" que "quelqu'un d'engagé, et qui pourrait répondre aux ordres et aux consignes d'organisations terroristes, et de Daech en particulier". "L'auteur de l'attaque (...) est l'un des combattants de l'Etat islamique", a affirmé de son côté le groupe terroriste via son agence de presse Amaq. Depuis quelques années, face aux reculs militaires de son organisation sur le terrain irako-syrien, Daech encourage ce type d'attaques plus compliquées à déjouer par les services de renseignement. Hier, un enregistrement attribué au chef du groupe terroriste Abou Bakr al-Baghdadi , donné mort à plusieurs reprises, appelait ses partisans à poursuivre le "djihad". Cet enregistrement, d’une durée de cinquante-cinq minutes, est le premier qui lui est attribué en près d’un an. Pour l’instant le parquet antiterroriste n'a pas été saisi. Les enquêteurs débutent leurs investigations. Mais que sait-on de l’assaillant ? Au-delà de cette affaire, assiste-ton à un retour en force de l'Etat islamique ? Loin d'être éradiqué malgré ses défaites militaires à

  • S18E05 Unknown

    • August 24, 2018
    • France 5

  • S18E06 Mélenchon : changement de stratégie pour la rentrée

    • August 25, 2018
    • France 5

    Alors que les partis politiques ont renoncé aux traditionnelles caravanes d’été cette année, les militants de la France Insoumise étaient encore fidèles au poste. Réunions publiques, porte-à-porte : ils ont sillonné les territoires ruraux pour partir à la rencontre des Français. L’objectif : devenir la "première force d’opposition" dans l’hémicycle, alors que de grandes réformes sociales seront débattues à la rentrée. Les élections européennes de 2019 sont également en ligne de mire : Jean-Luc Mélenchon veut faire de ce scrutin un "référendum anti-Macron", après un an à la tête du gouvernement ponctué de mouvements sociaux. Si cette mobilisation a commencé de façon offensive au début de l’été avec l’affaire Benalla, Mélenchon a choisi d’adoucir le ton pour rassembler le plus grand nombre de militants lors de ses universités d’été, dans une ambiance festive. C’est sous le signe de l’apaisement et de la discussion que la France Insoumise a souhaité commencer sa rentrée à Marseille, où des personnalités de différents partis politiques sont invitées depuis jeudi. Jean-Luc Mélenchon doit prendre la parole en fin d’après-midi pour marquer la fin de ces "AmFiS d'été" à Marseille. L’occasion de réunir ses troupes avant de préparer une nouvelle offensive contre les réformes d’Emmanuel Macron, notamment celle des retraites qu’il considère comme la "mère de toutes les batailles". Mais s’il prône un combat partagé entre tous les militants, le tribun de 67 ans commence à être contesté par certains Insoumis, déçus par le fonctionnement "antidémocratique" du Parti. Rassemblés dans un "Collectif d’insoumis démocrates", ils dénoncent le manque d’intégration dans le processus de décision, notamment dans le choix des candidats retenus pour les Européennes, majoritairement proches de Jean-Luc Mélenchon. Le chef du Parti saura-t-il fédérer ses militants pour devenir une opposition ma

  • S18E07 Retraités : encore un effort !

    • August 27, 2018
    • France 5

    Le gouvernement a tranché : pour boucler son budget 2019, présenté à l'automne, il va geler certaines prestations sociales et les pensions de retraite. Les tempes grises, au même titre que les familles modestes et les bénéficiaires des aides au logement, devront donc se serrer la ceinture ces prochains mois. Dans le JDD ce week-end, Édouard Philippe a en effet prévenu que les APL, les allocations familiales et les pensions de retraite "progresseront de façon plus modérée, de 0,3 % par an en 2019 et 2020". Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Selon la règle appliquée habituellement, les retraités auraient dû bénéficier d’une revalorisation proche du taux de l’inflation autour de 2,3 % cette année, un chiffre beaucoup plus important que la dernière revalorisation (+ 0,8 % au 1er octobre 2017). Suite à cette annonce, ils devront donc se satisfaire de 0,3 %. Pour une retraite de 1 000 euros, cela représentera 3 euros de plus par mois. Loin de combler l’envolée des prix depuis un an. Pour faire ces arbitrages budgétaires, le gouvernement a fait le choix d’une politique "qui privilégie la rémunération de l’activité et qui rompt avec l’augmentation indifférenciée des allocations", a fait valoir le locataire de Matignon. Mais à peine annoncée, cette désindexation fait hurler dans les rangs de l’opposition. "Désindexation des retraites combinée à hausse de la CSG = 578 euros de perte de pouvoir d’achat par an pour un retraité qui a 1300 euros de retraite par mois" a réagi sur Twitter la présidente du groupe de la Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale Valérie Rabault. "Il est temps de dire (à Emmanuel Macron) que les Français n’en peuvent plus et sont en colère" a lancé pour sa part Laurent Wauquiez, le président des Républicains (LR), lors de son discours de rentrée en Haute-Loire. Jean-Luc Mélenchon, de son côté, a dénoncé une "saignée". Répondant aux nombreuses critiques, le ministre

  • S18E08 Hulot ministre : la fin de l'aventure

    • August 28, 2018
    • France 5

    Une annonce surprise, un départ fracassant. Après un an d’atermoiements et faute d’obtenir des avancées suffisantes en matière d’environnement, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a annoncé ce matin au micro de France Inter qu’il avait pris la décision de quitter le gouvernement. "Sur un enjeu aussi important, je me surprends tous les jours à me résigner, à m’accommoder des petits pas, au moment où la planète devient une étuve, mérite qu’on se retrouve et qu’on change d’échelle, qu’on change de scope, qu’on change de paradigme" s’est justifié l’ex-ministre, avant d’ajouter : "Petit à petit, on s’accommode de la gravité et on se fait complice de la tragédie qui est en cours de gestation (…) Je ne veux plus me mentir. Je ne veux pas donner l’illusion que ma présence au gouvernement signifie qu’on est à la hauteur de ces enjeux-là". Visiblement ému, Nicolas Hulot a assuré qu'il n'avait prévenu ni le président de la République ni le Premier ministre. “C’est une décision entre moi et moi”, a-t-il déclaré, tout en estimant que s'il l'avait fait, ils auraient tenté de l'en dissuader. Il a réitéré cependant son "amitié" à Emmanuel Macron et dit espérer "qu’il en tirera les leçons. J’espère que ce geste sera utile, pour que chacun se pose la question de sa responsabilité". Alors que de nombreux militants écologistes regrettaient depuis des mois son manque de fermeté et de marge de manœuvre au sein du gouvernement, l'ex-ministre semble cette fois en avoir pris acte. Au lendemain d’un accord sur la baisse du prix du permis de chasse, il a dénoncé l’influence des "lobbies dans les cercles du pouvoir" et a décidé de jeter l’éponge. Véritable coup de tonnerre, le départ du numéro trois du gouvernement ouvre une crise politique en cette rentrée. Trouver un successeur à l'écologiste préféré des Français sera une tâche très difficile pour l’ex

  • S18E09 Unknown

    • August 29, 2018
    • France 5

  • S18E10 Unknown

    • August 30, 2018
    • France 5

  • S18E11 Inflation : pouvoir d'achat menacé ?

    • August 31, 2018
    • France 5

    L’inflation est de retour. Les derniers chiffres de l'Insee et d'Eurostat montrent que les prix à la consommation ont augmenté fortement de 2,3 % sur un an en France et de 2,1 % sur l’ensemble de la zone euro. Faut-il s'en inquiéter ? Quelles sont les raisons de cette accélération des prix ? Parmi les responsables de l’inflation tricolore figure d’abord le coût de l’énergie. Le prix du baril de pétrole était tombé très bas fin 2015-début 2016 (autour de 30 dollars) mais, depuis, il n’a cessé de remonter pour atteindre 75 dollars en mai-juin de cette année, en raison notamment des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et d’une offre restreinte. Le gaz a lui fait un bond de 7,5 % le 1er juillet et comme si ce n'était pas encore assez, il a connu une nouvelle augmentation le 1er août de 0,2 %. La hausse des taxes sur les énergies non vertes et sur les cigarettes ont aussi contribué à gonfler l'indice des prix. A cela, il faut ajouter des facteurs conjoncturels comme les fortes chaleurs qui ont fait augmenter les prix des fruits et légumes, une hausse de 6,5 % en juillet. Stabilisée à 2,3 % en août pour le deuxième mois consécutif, l’inflation reste à son plus haut niveau depuis 2012. Que va-t-il se passer ces prochains mois ? Notre pays va-t-il revivre le cauchemar du début des années 1980, lorsque la flambée des étiquettes dépassait allègrement les 13 % annuels ? Qui y gagne ? Qui y perd ? Notre pouvoir d’achat est-il en danger ?

  • S18E12 Unknown

    • September 1, 2018
    • France 5

  • S18E18 Homéopathie, antidépresseurs : faut-il s'inquiéter ?

    • September 8, 2018
    • France 5

    En proie à une vive polémique, l’homéopathie sera-t-elle encore reconnue comme une pratique médicale ? La déclaration de guerre a été lancée en mars dernier par une tribune publiée dans le Figaro : 124 professionnels de santé ont dénoncé une thérapie alternative "nourrie par des charlatans" et "dangereuse", puisqu’elle conduirait à une surmédicalisation des patients, aveuglés par son effet placebo. Ces médecins ont également exigé que les petits granules ne soient plus remboursés par l’assurance maladie. En attendant le rapport de la Haute autorité de santé sur l’efficacité de l’homéopathie, prévu pour février 2019, la faculté de médecine de Lille a décidé de suspendre son diplôme d'homéopathie. Une initiative suivie par la faculté des sciences d'Angers, tandis que la question fait débat chez les doyens des facultés de médecine et de pharmacie. Alors que l’utilité de l’homéopathie est remise en question, celle des antidépresseurs est également contestée. "Dans le livre Dépressions, antidépresseurs : le guide", les professeurs Philippe Even et Bernard Debré dénoncent une "psychiatrisation massive de la population", avec des prescriptions généralisées et à outrance. Ce traitement jugé "inutile" profiterait d’abord aux industries pharmaceutiques qui auraient fait de la dépression le "marché du siècle". Une accusation qui fait bondir les psychiatres, convaincus de l’efficacité de ces médicaments dans le traitement de maladies souvent complexes. En novembre 2017, la Haute autorité de santé avait déjà souligné un "mauvais usage" des antidépresseurs selon le cas des patients. Depuis quelques mois, la rougeole est revenue en force en Europe : 41 000 enfants et adultes ont été touchés par cette maladie virale, potentiellement mortelle, sur la période janvier-juin 2018. Pour lutter contre cette épidémie, l'Organisation mondiale de la Santé a rappelé l’importance de la vaccination qu

  • S18E27 Benalla : les sénateurs avant les juges

    • September 19, 2018
    • France 5

    C'était un moment très attendu. Alexandre Benalla a été auditionné par la Commission d'enquête du Sénat ce mercredi, afin de savoir quel était son rôle exact au sein de l'Élysée. Une audition sous haute tension, précédée ces derniers jours de petites piques et de mises en garde répétées de l'exécutif, qui était aujourd’hui très observée. Le suspense avait d'ailleurs été alimenté par le principal intéressé lui-même, Alexandre Benalla ayant dans un premier temps menacé de ne pas répondre à la convocation des sénateurs, avant de changer d’avis et de se rendre "contraint" devant une commission qui, selon lui, "bafoue notre démocratie". Le ton de l'ancien collaborateur de l'Elysée, mis en examen en juillet pour violences en réunion en marge de la manifestation du 1er mai dernier, a bien changé ce mercredi matin. En préambule, Alexandre Benalla a présenté ses excuses aux élus de la Chambre Haute. "J'ai un profond respect pour le Sénat, j'ai un profond respect pour les sénateurs" a-t-il assuré devant le président de la commission Phillipe Bas, qu'il qualifiait la semaine passée de "petit marquis". "Je suis bien élevé, je vous présente mes excuses, monsieur Bas. On n'attaque pas les hommes." Voilà pour le ton, mais qu'en est-il du fond ? Quel rôle jouait Alexandre Benalla à l’Elysée ? Devant la commission des sénateurs de tous bords (sauf LREM, qui a boycotté l'audition), l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron s’est définit comme un "coordinateur" et pas un garde du corps. Ses missions ? "L'organisation des déplacements nationaux, "l'organisation des événements au Palais", "l'organisation des déplacements privés du président", "la coordination des services de sécurité". Des fonctions qui, selon lui, justifiaient notamment une "autorisation de port d'arme" qu'il a demandée "pour des motifs de sécurité et de défense personnelles". Concernant le fameux badge d'accès à l'Assemblée nationale, il a

  • S18E28 Brexit : l'impasse

    • September 20, 2018
    • France 5

    Où en est le Brexit ? A six mois de la date prévu du départ du Royaume-Uni de l'UE, aucun accord n’a vraiment été conclu, et le bras de fer entre les Vingt-Sept et le voisin anglais s’est poursuivi mercredi lors du sommet de Salzbourg. La Première ministre britannique a donné le ton hier soir lors d’un dîner avec ses partenaires européens. "Si nous voulons parvenir à une issue positive, de la même façon que le Royaume-Uni a modifié sa position, l'Union européenne devra faire évoluer elle aussi sa position" a lancé Theresa May, réaffirmant qu'il n'y aurait pas de second référendum au Royaume-Uni sur le Brexit. Peu avant, le président du Conseil européen, Donald Tusk, avait lui appelé Londres à faire des efforts. Sur "la question irlandaise ou le cadre de la coopération économique future, les propositions du Royaume-Uni devront être retravaillées", avait-il prôné. Le Royaume-Uni doit quitter l’Union européenne le 29 mars 2019, et les négociations sur le Brexit sont entrées dans la dernière ligne droite. Elles devaient originalement être bouclées en octobre mais le président du Conseil européen va demander ce jeudi aux pays de l’UE de les poursuivre jusqu’à la mi-novembre, dans l’espoir de trouver un accord, actuellement hors de portée. Car si Londres et Bruxelles ont trouvé des compromis sur plusieurs contentieux nés de la rupture programmée, notamment la facture à régler, ils continuent de buter sur certains points, principalement sur l'épineuse question de la frontière entre l’Irlande du Nord (intégrée au Royaume-Uni) et la République d’Irlande (indépendante, membre à l’Union européenne). Or, le temps presse et la perspective d'un no-deal (pas d’accord) est désormais dans toutes les têtes. Alors deal ou no deal ? Quel serait l’impact d’un hard Brexit sur le Royaume-Uni ? Mark Carney, gouverneur de la Banque d'Angleterre, a présenté ce jeudi les conséquences d'un Brexit san

  • S18E29 La revanche des retraités !

    • September 21, 2018
    • France 5

    Plusieurs mois déjà que la colère monte chez les retraités français. Cet électorat, qui avait pourtant largement soutenu Emmanuel Macron lors des élections présidentielles, se sent aujourd’hui délaissé par sa politique. En cause : la hausse de la CSG à 8,3% pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est égal ou supérieur à 14 404 euros pour une personne seule, ou à 22 096 euros pour un couple. Un "effort" difficile à vivre pour beaucoup de retraités qui doivent souvent composer avec de minces pensions. Face à une levée de bouclier générale, Edouard Philippe a décidé de "corriger" le tir : 300 000 retraités devraient ainsi profiter d’une exonération de la hausse de la CSG en 2019, mais sous conditions. Un geste fiscal qui intervient alors que les élections européennes approchent à grand pas. Aujourd’hui, seulement 31% des retraités soutiennent encore Emmanuel Macron, contre 67% au début de son mandat. Mais cette opération de reconquête aurait pu être compromise par les déclarations de Christophe Castaner. Le délégué général de La République en marche souhaitait en effet entamer "une réflexion sans tabou sur la fiscalité des successions" pour lutter contre les "inégalités de naissance". Une proposition qu’Emmanuel Macron a "formellement" exclue pour la durée de son quinquennat : "Arrêtez d'emmerder les retraités" aurait-il dit à ses collaborateurs à l’Elysée. Selon une étude publiée cette semaine, un tiers des seniors n’ayant ni emploi ni retraite vit en-dessous du seuil de pauvreté. Afin de lutter contre cette précarité, plusieurs associations viennent en aide aux foyers en difficulté. Parmi elles, les Restos du cœur ou encore les Petits frères des Pauvres accompagnent les personnes âgées pour leur fournir de la nourriture, des vêtements ou encore pour les aider dans leurs démarches administratives. Le coup de pouce fiscal sur la hausse de la CSG pour certains retraités se

  • S18E30 Santé : la fin des médecins de famille ?

    • September 22, 2018
    • France 5

    Après le plan de lutte contre la pauvreté, Emmanuel Macron poursuit le fil de ses réformes et s’attaque au système de santé. Cette semaine, le chef de l’Etat a présenté son nouveau projet, baptisé "Ma santé 2022, un engagement collectif", qui prévoit une transformation en profondeur "pour les cinquante années à venir" à travers 54 mesures. 400 millions d’euros supplémentaires devraient être investis à partir de 2019 pour réorganiser une structure à bout de souffle, avec des hôpitaux surchargés et des conditions de travail parfois critiques. Grâce à cette refonte, allant de la médecine libérale à l’hôpital, jusqu’aux études de médecine, Emmanuel Macron entend faire du système de santé "un des piliers de l'Etat providence du XXIe siècle". Les déserts médicaux sont notamment dans le viseur de la réforme. Pour pallier le manque de médecins dans les territoires, le gouvernement a annoncé la création de 400 postes généralistes salariés par les hôpitaux, la suppression du "clausus numerus" afin de former un plus grand nombre de médecins et l’arrivée d’un nouveau métier : l'assistant médical. En France, près de 5,7 millions de personnes vivent dans des déserts médicaux et ont difficilement accès à des consultations chez des médecins généralistes. Les communes rurales sont particulièrement touchées par ce phénomène. Pour y remédier, Emmanuel Macron propose notamment de regrouper les professionnels de santé hors hôpitaux pour qu’ils puissent travailler ensemble et améliorer le suivi des patients grâce à une meilleure organisation. Mais avec des horaires parfois contraignants et une charge de travail importante dans un secteur peu attractif, les médecins libéraux qui partent à la retraite peinent à trouver des successeurs, dans les territoires comme en ville. L’intelligence artificielle est-elle l’avenir de la médecine ? En France comme à l’étranger, cette révolution commence déjà

  • S18E31 Impôts : ça baisse... Mais pour qui ?

    • September 24, 2018
    • France 5

    Ce lundi, le budget 2019 a été détaillé par le gouvernement, avant celui de la Sécurité sociale demain. Et comme chaque année, certains vont devoir se serrer la ceinture, quand d’autres au contraire vont bénéficier d’une enveloppe en hausse. Alors qui sont les gagnants et les perdants ? Quelles sont les grandes lignes du projet de loi de Finances (PLF) pour 2019 ? Au moment où la cote de popularité du chef de l'État continue de chuter dans les sondages et que se multiplient les attaques de l'opposition sur les mesures fiscales rognant le porte -monnaie des Français, l’exécutif tente de changer la perception de son projet de loi de Finances pour 2019, en mettant l’accent sur un chiffre : celui de la baisse de 6 milliards d'impôts pour les ménages. Il promet aussi pour l’an prochain 20 milliards d’euros de baisses d'impôts pour les entreprises. Le gouvernement a également annoncé une baisse des cotisations sociales des salariés (chômage et maladie), plus de cotisations sociales sur les heures supplémentaires et un nouveau pas vers la disparition de la taxe d’habitation. En revanche, le budget 2019 prévoit aussi la hausse de certaines taxes, en particulier sur le tabac et les carburants, ainsi que des mesures d'économies telles que la moindre revalorisation des prestations sociales, des pensions de retraite et la suppression de 4164 postes de fonctionnaires. Le projet de loi de Finances pour 2019, qui table sur une croissance de 1,7 % et une dette publique à 2,8 % du produit intérieur brut (PIB), a pour but de "relancer l'activité économique en réduisant la dépense publique, en réduisant la dette", a expliqué le ministre Bruno Le Maire. Pour autant, Le Haut Conseil des finances publiques s’inquiète de l’absence d’effort structurel sur le déficit promis par l'exécutif. Il devrait se creuser de 16,4 milliards d'euros en 2019 et atteindre 98,7 milliards d'euros selon les chiffres publiés par le projet de loi de Fi

  • S18E32 Trump à l'ONU : "l'Amérique plus forte que jamais"

    • September 25, 2018
    • France 5

    ONU : La diplomatie selon Trump Un an après son premier discours, Donald Trump s’exprime cet après-midi devant l’Assemblée générale des Nations unies. En marge de ce grand rendez-vous de la diplomatie mondiale, le président américain a rencontré plusieurs chefs d’Etat, dont Emmanuel Macron. Les deux dirigeants ont abordé d’importants sujets internationaux, comme la Syrie et l’Iran, ainsi que les différends commerciaux avec plusieurs Etats. Ils ont également "réaffirmé leur engagement à se coordonner étroitement sur les grands dossiers", selon la Maison Blanche. Pour l’Elysée, les divergences entre Paris et Washington concernent "plus l'approche et la méthode que les objectifs". Alors que le président français doit tenir un discours axé sur la défense du multilatéralisme et sur la place de l’Europe dans les relations internationales, Donald Trump devrait rester sur sa ligne politique et isolationniste, "l’Amérique d’abord", maintenir la pression sur l’Iran et prôner "le leadership puissant" des Etats-Unis sur la scène internationale. Alors que le second volet des sanctions américaines entre en vigueur au mois de novembre, l’économie iranienne continue de souffrir. Après les ruptures de contrats anticipées avec les grands groupes internationaux et la chute du rial, la monnaie iranienne, les entreprises locales se voient obligées de licencier leurs employés. Sur place, l’économie étouffe, "étranglée" par les blocages sur les transactions financières et commerciales. L’inflation a atteint 18%, entraînant une hausse des prix sur les produits du quotidien. Alors que les prochaines sanctions viseront cette fois le pétrole iranien, l’Union européenne s’organise pour les contourner : grâce à une zone de troc, les pays pourront continuer à commercer avec l’Iran en accord avec le droit européen. Une initiative qui permettrait de "préserver les bénéfices économiques attendus par l'Iran en échange

  • S18E33 Famille : pourquoi la PMA divise ?

    • September 26, 2018
    • France 5

    Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a une nouvelle fois rendu ce mardi un avis favorable à l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, promesse d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Après avoir largement consulté, le CCNE s’est ainsi prononcé pour la deuxième fois en quinze mois en faveur de l'élargissement de la PMA, aujourd'hui réservée uniquement aux couples hétérosexuels et motivée par des raisons médicales. Dans son avis, le Comité d’éthique préconise également "la levée de l'anonymat des futurs donneurs de sperme", sous réserve qu'ils soient d'accord. Il se dit par ailleurs désormais favorable à ce que les femmes puissent congeler leurs ovocytes, même sans raison médicale, pour les conserver en prévision d'éventuels problèmes de fertilité après 35 ans. En revanche, le CCNR reste opposé à la GPA (gestation pour autrui), c'est-à-dire le recours à une mère porteuse. Autre ligne rouge : la loi Claelys-Leonetti de 2016 sur la fin de vie, qui interdit l'euthanasie et le suicide assisté. Estimant que celle-ci ne doit pas être modifiée, il "insiste sur l'impérieuse nécessité que cette loi soit mieux connue et mieux respectée", et "souhaite qu'un nouveau plan gouvernemental de développement des soins palliatifs soit financé". Cet avis 129 du Comité d’éthique, publié hier, doit nourrir les discussions parlementaires sur la prochaine révision de la loi de bioéthique. Le gouvernement a prévu de présenter avant la fin de l'année un projet de loi qui sera débattu en 2019. Et le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux a d'ores et déjà assuré que la majorité, "à de rares exceptions près", était également favorable à l'extension de la PMA : "Je souhaite qu'on puisse aller jusqu'au bout car nous avons un mantra : nous faisons ce que nous avions annoncé que nous ferions". Mais tous les députés ne partagent pas ce point de

  • S18E39 Collomb : l'incroyable sortie

    • October 3, 2018
    • France 5

    Après la démission en direct à la radio, la démission dans les colonnes du Figaro. Au terme d’un épisode politique inédit, Emmanuel Macron a accepté cette nuit la démission de Gérard Collomb qui a quitté ce mercredi ses fonctions au ministère de l’Intérieur. La passation de pouvoir a eu lieu ce matin : c'est le premier ministre Edouard Philippe qui disposera des prérogatives du ministre de l'Intérieur, dans l'attente de la nomination d'un successeur. Gérard Collomb, lui, retourne à Lyon, plus tôt que prévu. Candidat déclaré à un quatrième mandat à la mairie de Lyon, l’ancien numéro 2 du gouvernement avait multiplié ces dernières semaines dans la presse les déclarations sur son avenir municipal après les élections européennes mais aussi les commentaires sur "l’arrogance" du camp macroniste et l’isolement du chef de l’Etat. Mais le bras de fer s’est intensifié ces dernières 48 heures. Après avoir fait savoir lundi au Figaro que le chef de l’Etat avait refusé sa démission, le premier flic de France a confirmé dans le même journal hier son souhait de quitter l’Intérieur, forçant le chef de l’Etat à acter son départ. Un coup de force qui a surpris jusqu’au gouvernement et qui ouvre une nouvelle crise politique un mois après les démissions de Nicolas Hulot et Laura Flessel. D’autant qu’il émane d’un fidèle de la Macronie, le premier soutien du futur président. Alors quelle faille s’est creusée entre Emmanuel Macron et Gérard Collomb ? Quel est son bilan place Beauvau ? Qui pour lui succéder au ministère de l’Intérieur ? Enfin se dirige-t-on vers un remaniement d’ampleur ? Invités : Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur à Sciences Po, spécialiste de la sociologie électorale en France et en Europe. Il a dirigé l’ouvrage collectif intitulé « Le vote disruptif. Les élections présidentielles et législatives de 2017 », édité aux Presses de Sciences Po

  • S18E40 Économie : la bombe à retardement italienne

    • October 4, 2018
    • France 5

    Dans son bras de fer avec la Commission européenne, l’heure est au compromis pour le gouvernement italien. Après s’être attiré les foudres de Bruxelles, l’Italie a finalement revu à la baisse sa prévision de déficit public. Du moins à partir de 2020. Pour l’année prochaine, le déficit reste ainsi fixé à 2,4%, selon l’accord de la coalition au gouvernement, mais il devrait baisser à 2,1% en 2020 pour terminer à 1,8% en 2021. La présentation du projet de budget italien, ajouté à la lourde dette du pays, avait provoqué un vent de panique sur les marchés financiers. Alors que la bourse de Milan avait décroché, ces nouvelles annonces ont permis une détente. En attendant que la Commission européenne examine ce budget, son président Jean-Claude Juncker a averti qu’un traitement particulier pour l’Italie "signifierait la fin de l'euro". Estimé à plusieurs dizaines de milliards d’euros, ce projet de budget contient les promesses de campagne sur lesquelles le gouvernement a été élu. Des mesures "historiques" selon le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio, mais très coûteuses. Au programme : un abaissement de l'âge de départ à la retraite pour quelque 400.000 personnes, un grand plan d'investissements, une baisse de l'impôt sur le revenu pour certaines entreprises et un revenu de citoyenneté. Cette dernière mesure, qui s’apparente à un revenu d'insertion, fait partie des plus chères et devrait coûter au moins sept milliards d'euros à elle seule. Au Royaume-Uni, Theresa May se prépare au divorce avec l’Union européenne. Alors que l’échéance approche à grands pas, la menace du "no deal" plane. Si aucun accord n’est trouvé d’ici au mois de mars, la vie de millions de Britanniques pourrait changer du jour au lendemain. Pouvoir d’achat, mobilité, transports… Beaucoup de problématiques doivent encore être réglées Outre-Manche, mais également en France où le Brexit aura des conséquences

  • S18E44 Remaniement, manifs : ça patine !

    • October 9, 2018
    • France 5

    C’est le premier rendez-vous social de cette rentrée. Au moment où un nouveau gouvernement doit être nommé, salariés, étudiants, lycéens et retraités ont répondu ce mardi, à l’appel lancé par la CGT et FO, à battre le pavé dans toute la France contre la "politique idéologique visant à la destruction du modèle social" de l’exécutif. Solidaires (Sud), mais aussi les étudiants de l'Unef et les lycéens de l'UNL et de la FIDL se sont également joints au mouvement, tout comme neuf organisations de retraités. Plus d'une centaine de rassemblements ont eu lieu sur tout le territoire, avec des grèves et des débrayages, notamment dans le public, les hôpitaux, les écoles ou les transports, mais avec des conséquences assez limitées. Depuis l'élection d'Emmanuel Macron en mai 2017, il s’agit de la douzième fois que la CGT appelle à la mobilisation. Cette fois, la centrale de la porte de Montreuil entend faire entendre sa voix face à la politique gouvernementale qui relève selon elle "d’une logique d’individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale", "fragilisant une fois de plus les plus faibles, les précaires et les plus démunis". La Confédération n'est pas seule dans cette démarche : Philippe Martinez a défilé aux côtés de Pascal Pavageau de Force ouvrière à Paris. En revanche, la FSU, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC n’ont pas appelé à manifester, et les syndicalistes étaient prudents quant à l’ampleur du mouvement. Philippe Martinez a ainsi reconnu que "ce n’est pas facile de mobiliser" et a prévenu ce matin que le "succès" de la manifestation "ne se résumera pas au nombre de manifestants". Même prudence côté FO, Pascal Pavageau n’attendant "rien du tout en termes de nombre" mais "un mouvement significatif". Les syndicats espèrent toutefois que cette mobilisation va servir en quelque sorte de tour de chauffe avant l’arrivée des futures réformes annoncées : assurance chômage e

  • S18E45 Qui est le "Trump brésilien" ?

    • October 10, 2018
    • France 5

    Le Brésil a commencé une campagne de trois semaines qui s'annonce mouvementée et tendue jusqu'au second tour de l’élection présidentielle, après le très gros score du candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro. Arrivé en tête du premier tour, ce nostalgique de la dictature militaire, ouvertement raciste, misogyne et homophobe, a recueilli dimanche 46 % des suffrages, soit près de 50 millions de voix. Une nette victoire assortie d'un raz-de-marée au Congrès, sa formation le Parti social libéral ayant vu son nombre de députés multiplié par six à l'issue des élections législatives, qui ont eu également lieu dimanche. La performance est à la mesure du phénomène électoral que Jair Bolsonaro est devenu dans cette campagne chaotique marquée par l’incarcération de l’ancien président Lula pour corruption, et après avoir été lui-même victime d'un attentat à l'arme blanche. Parti loin dans les sondages - il était crédité de seulement 4 % des intentions de vote il y a un an - Jair Bolsonaro s'est rêvé en " Donald Trump des tropiques". Et ce rêve d’ascension s'est réalisé en quelques semaines à peine dans un contexte très particulier au Brésil : 12 % de chômage, une économie à plat, une violence endémique, une population exaspérée par des partis politiques corrompus et la criminalité. Les réponses de Bolsonaro sont radicales : ses préconisations pour lutter contre la criminalité – "Un bon bandit est un bandit mort", selon ses mots – sont plus proches des pratiques du président philippin Duterte que de celles de l’Etat de droit. Son probable futur vice-président, le général Hamilton Mourao, n’a pas craint d’évoquer l’option d’un "auto-coup d’Etat" en cas d’anarchie et a suggéré l’élaboration d’une Constitution sans l’aval du Congrès. Quand sur le plan économique, son conseiller l’ancien banquier Paulo Guedes promet des privatisations massives, des baisses d’impôts, une nouvell

  • S18E47 Taxe d'habitation : alors, ça baisse ou pas ?

    • October 12, 2018
    • France 5

    Au moment où les avis d'imposition commencent à arriver dans les boîtes aux lettres, certains contribuables ont découvert que leur taxe d'habitation a augmenté par rapport à l'année dernière. Une mauvaise surprise pour nombre de Français alors que le gouvernement a abondamment communiqué sur une baisse cet automne de 30 % de cet impôt pour 80 % des foyers fiscaux les plus modestes, avant sa suppression totale pour tout le monde d'ici la fin du quinquennat. En dépit des promesses de l’exécutif, le montant de la taxe d'habitation est du ressort des collectivités locales. Son montant est calculé en multipliant la valeur locative nette du logement par des taux votés par la commune et/ou l’intercommunalité. Or certaines communes ont décidé en 2018 d’augmenter leur taux. Au total, elles seraient 5 680 à l’avoir fait cette année, soit près d'une sur six. Interrogé jeudi lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat, le Premier ministre a pointé la responsabilité des communes. "La taxe d'habitation a effectivement baissé pour 80 % des contribuables sauf lorsque des communes, informées de ce que la mesure s'accompagnait d'un dégrèvement, ont choisi, librement sans doute, de remonter leur taux", a souligné Edouard Philippe. De son côté, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a tenté de minimiser la situation. "Il y a moins de 400 000 foyers fiscaux, sur 29 millions, qui vont connaître une augmentation de leurs impôts locaux de plus de 2 %. Donc non, moi je dis que la quasi-intégralité des conseillers municipaux de France a finalement respecté la volonté générale de baisser les impôts des Français". Bercy souligne également que par rapport à l'an dernier, moins de communes ont augmenté la taxe d'habitation. De leur côté, les maires en question se défendent. Certains expliquent que la hausse n'est pas de leur fait : c'est le cas par exemple de Jérôme Merle, le maire de Sassenage dans l'

  • S18E48 Macron / Philippe : l'épreuve du remaniement

    • October 13, 2018
    • France 5

    Alors que le remaniement ministériel est sur toutes les lèvres, sa date précise reste un mystère. Pour justifier cette attente, Emmanuel Macron a annoncé hier vouloir « faire les choses avec méthode, au bon rythme » et « dans le calme ». Depuis l’Arménie, où il était en déplacement pour le sommet de la francophonie, le chef de l’Etat a assuré que le gouvernement reste « au travail », dans l’attente de sa nouvelle composition. Mais cette latence abîme un peu plus la popularité du Président, devancé par son Premier ministre selon un dernier sondage réalisé pour le Figaro. La majorité des Français interrogés admet faire plus confiance à Edouard Philippe, jugé plus compétent qu’Emmanuel Macron. D’autant que le Premier ministre s’est affirmé depuis la démission de Gérard Collomb, assurant l’intérim au ministère de l’Intérieur en même temps que ses propres fonctions. Alors que des rumeurs circulent sur des tensions avec Macron, Edouard Philippe a démenti toute divergence : il n’y aurait pas « une feuille de papier à cigarette » entre eux. Si Emmanuel Macron a affirmé qu’ « aucun poste n’est vacant » au gouvernement, le ministère de l’Intérieur se voit tout de même obligé de continuer à travailler sans chef à sa tête. Après la démission de Gérard Collomb, les hauts-fonctionnaires du cabinet ont dû revoir leur organisation. Les réunions importantes et les points sur la sécurité sont dirigés par Edouard Philippe, qui cumule les postes au gouvernement, en attendant la nomination d'un successeur. Malgré les ajustements pour assurer le rythme de travail quotidien, l’absence d’un ministre attitré commence à peser, notamment sur le terrain et dans les rangs des forces de l’ordre. Si la Vème République a connu trois autres ministres de l'Intérieur démissionnaires, c’est la première fois que son remplacement est aussi long. Face au suspense qui perdure autour du remaniement, l’

  • S18E49 Aude : au cœur de la nuit... le déluge

    • October 15, 2018
    • France 5

    Des ponts arrachés, des rues transformées en torrents, des personnes réfugiées sur les toits... Depuis ce matin, les images et les témoignages qui circulent donnent la mesure des pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’Aude cette nuit. Selon un dernier bilan provisoire, les intempéries ont fait 13 morts et 5 blessés graves dans ce département placé en vigilance rouge alors que les opérations de secours se poursuivent pour venir en aide aux sinistrés qui ont été surpris cette nuit par la rapidité de la montée des eaux. En l’espace de quelques heures, il est tombé l’équivalent de trois à quatre mois de pluie sur ce département placé en vigilance rouge. Selon Vigicrues, la crue a atteint un niveau sans précédent depuis 1891 dans la vallée de l’Aude soit « pas loin de 7 mètres ». 700 pompiers, 9 hélicoptères et un avion sont mobilisés pour la reconnaissance des zones et le sauvetage des personnes, a indiqué le Premier ministre Edouard Philippe qui doit se rendre sur place cet après-midi avec le ministre de la Transition écologique François de Rugy. De nombreuses routes sont actuellement coupées. La circulation des trains est interrompue. Les établissements scolaires ont été fermés et les autorités demandent aux habitants de rester chez eux. Météo France appelle également la population à la vigilance et à ne pas se déplacer « dans la mesure du possible » dans le département. Et rappelle qu'il ne faut « en aucun cas » s'engager, à pied ou en voiture sur une voie immergée. Un numéro de téléphone a été mis en place par la préfecture pour obtenir des informations, le 04 68 10 29 00. Outre l’Aude, six autres départements du Sud sont en vigilance orange ce lundi : l’Aveyron, la Haute-Garonne, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales, le Tarn, déjà en alerte depuis dimanche, et le Tarn-et-Garonne. Mais comment fonctionne notre système d’alertes en France face aux risques majeurs ? Le d

  • S18E50 Macron remanie...Mélenchon accuse

    • October 16, 2018
    • France 5

    Cette fois-ci, c'est officiel. Après deux semaines de flottement, le remaniement gouvernemental a été annoncé ce mardi matin. Trois ministres et une secrétaire d'Etat sortent du gouvernement après le départ début octobre de Gérard Collomb. Quatre changent de périmètres. Et huit entrent dans l’équipe gouvernementale. Christophe Castaner, macronien de la première heure, hérite ainsi du ministère de l’Intérieur. Il aura à ses côtés le patron du renseignement, Laurent Nuñez, nommé secrétaire d'Etat. Il était jusqu'à présent à la tête de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI). Ce proche d'Emmanuel Macron - qui occupait jusque-là le poste de secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement et dirigeait le parti du président - a annoncé son départ « dans les jours à venir » de la direction du mouvement présidentiel. Le jeu des chaises musicales va donc se poursuivre au sein de la majorité. La grogne des territoires a-t-elle été entendue ? Le ministère a été étoffé. La centriste Jacqueline Gourault, l'ancienne « Madame Corse » du gouvernement, se voit dotée d’un ministère à part entière regroupant la cohésion des territoires, précédemment occupé par Jacques Mézard, qui disparaît de l’organigramme gouvernemental, et les relations avec les collectivités territoriales. Elle sera épaulée par deux ministres de plein exercice : Sébastien Lecornu, auparavant secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, qui sera plus spécifiquement chargé des relations avec les collectivités territoriales, et Julien Denormandie, qui passe de secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires à ministre chargé de la ville et du logement. Ce trio inédit aura pour mission de rétablir une relation de confiance, sérieusement dégradée, avec les collectivités territoriales. A la Culture, Françoise Nyssen est remplacée par Franck Rie

  • S18E51 Mélenchon : pourquoi tant de fureur ?

    • October 17, 2018
    • France 5

    Ambiance tendue entre Jean-Luc Mélenchon et la justice. Mardi matin, des perquisitions ont été menées au siège de la France insoumise, au domicile de son leader, chez d’anciens assistants et au Parti de gauche, dans le cadre d'enquêtes sur des emplois présumés fictifs de parlementaires européens et sur les comptes de campagne de la présidentielle de 2017. Le patron des députés LFI a dénoncé une "énorme opération de police politique", le jour du remaniement. Ces perquisitions ont été en partie filmées. D’abord par Jean-Luc Mélenchon qui a fait un direct vidéo sur Facebook, depuis chez lui, parlant face caméra avec les policiers en pleine perquisition derrière lui. Puis par d’autres et des journalistes, un peu plus tard lors de l’arrivée du leader de la France insoumise au siège du parti, à Paris, près de la Gare du Nord. Des images surréalistes montrant des échanges très tendus et plusieurs bousculades qui ont fait le tour des télévisions et des réseaux sociaux. Invité au micro de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi matin, Jean-Luc Mélenchon a assumé avoir bruyamment protesté hier : "c'était un moment de tension et de passion". "Je ne regrette rien", a lancé le député des Bouches-du-Rhône, convaincu qu'il y avait dans ces perquisitions une "volonté d'intimidation". Pour les "insoumis", c’est clair : ces perquisitions sont une manière pour "le pouvoir" de "nuire à la première force d’opposition". Le syndicat de police Alliance a lui demandé au ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, de porter plainte contre le parlementaire. Demande entendue par le parquet de Paris, qui a ouvert ce mercredi une enquête pour "menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique". Alors qu'est-il reproché à Jean-Luc Mélenchon et aux insoumis ? Est-ce le coup de sang de trop ? Comment en est-on arrivé là ? Sur quoi portent exactement l

  • S18E52 Brexit : faut-il craindre le "no deal" ?

    • October 18, 2018
    • France 5

    Le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sera-t-il enfin prononcé ? Après des mois de discussions, la séparation s’annonce en tout cas plus longue que prévue. Lors du sommet européen qui s’est ouvert hier à Bruxelles, Theresa May a évoqué une éventuelle prolongation de la période de transition après le Brexit, censée prendre fin en décembre 2020. Mais ce délai optionnel pour négocier plus longuement un accord commercial avec l’Union européenne n’est pas au goût des partisans du Brexit outre-Manche. Si la Première ministre britannique « reste confiante » quant à l’issue des négociations, plusieurs divergences persistent avec ses 27 homologues européens. Notamment sur la question de la frontière entre les deux Irlande, censée être rétablie avec le Brexit. Pour éviter l’instauration d’une séparation physique entre l’Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni, et la République d’Irlande qui restera dans l’Union européenne, l’Europe a proposé l’instauration d’un « filet de sécurité ». Cette solution permettrait à l’Irlande du Nord de rester provisoirement dans l’union douanière, ce que Londres refuse. Après 30 ans de guerre civile meurtrière et les enjeux économiques, politiques et diplomatiques qu’implique le retour d’une frontière, la question de l’Irlande est aujourd’hui un point-clé et un frein pour trouver un accord commun. Les laborieuses négociations sur le Brexit aboutiront-elles à un « no deal » ? Alors que la menace d’un tel scénario plane, les Britanniques s’inquiètent des conséquences qu’une rupture aussi brutale pourrait avoir sur leur quotidien. A commencer par leur santé. En effet, le Royaume-Uni importe chaque année 37 millions de boites de médicaments européens. Avec le Brexit, certains d’entre eux pourraient ne plus être commercialisés outre-Manche. Et le renforcement des contrôles douaniers pourrait également retarder

  • S18E53 Affaire Khashoggi : horreur au consulat ?

    • October 19, 2018
    • France 5

    Interrogé, torturé puis décapité. Le scénario macabre de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi se précise de jour en jour. Cet éditorialiste, critique du régime de Riyad et exilé aux Etats-Unis depuis 2017, aurait été tué dans le consulat de son pays à Istanbul en Turquie, a affirmé le quotidien progouvernemental turc Yeni Safak. Sur la base d’un enregistrement sonore auquel il a eu accès, le journal turc reconstitue dans son édition de mercredi le calvaire enduré par Jamal Khashoggi disparu le 2 octobre et perpétré par des agents saoudiens à l’intérieur du bâtiment diplomatique. Les soupçons se portent sur le tout puissant prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, 33 ans. Une affaire bien embarrassante au moment même où de nombreux dirigeants étrangers devaient participer à un forum économique, organisé la semaine prochaine, à Riyad : véritable vitrine pour "MBS", qui compte l'utiliser pour vendre ses très ambitieux projets économiques censés moderniser son pays, la conférence fait face à des annulations en cascade depuis quelques jours. La directrice du FMI Christine Lagarde, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire ou encore le ministre britannique du Commerce Liam Fox ont décidé de ne pas se rendre à ce "Davos du désert". Ils ont été rejoints dans cette décision hier par le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin. Parallèlement, après plusieurs jours de valse-hésitation, Donald Trump a admis jeudi la probable mort du journaliste saoudien et promis des sanctions “très lourdes” en cas de responsabilité avérée des autorités saoudiennes dans son assassinat. "L’Arabie Saoudite est confrontée à sa plus grande crise avec l’Occident depuis le 11 Septembre" a considéré un éditorialiste du Guardian à propos de l’Affaire Khashoggi. Le Washington Post a de son côté publié mercredi ce qu’il présente comme la dernière contribution de Jamal Khashogg

  • S18E54 Mélenchon : la colère de trop ?

    • October 20, 2018
    • France 5

    Une semaine pour le moins mouvementée s’achève pour Jean-Luc Mélenchon. Depuis mardi, le leader de la France Insoumise est au cœur d’une spirale médiatique. Tout a commencé avec les perquisitions menées au siège de son parti, à son propre domicile ainsi que chez une quinzaine de personnes proches de la France Insoumise. Menaces, bousculades, cris : les images, ainsi que son désormais célèbre « la République c’est moi ! », ont fait le tour des médias et d’Internet. Visé par deux enquêtes sur des emplois présumés fictifs de parlementaires européens et sur ses comptes de campagne lors de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon est convaincu que ces perquisitions ont été manigancées pour l’affaiblir davantage. Il a dénoncé « une offensive politique organisée par la Macronie » lors d’une conférence de presse, vendredi à son QG. Le chef des Insoumis reconnaît qu’il s’est emporté, mais il « ne cédera pas ». Ce matin, la procureure générale de Paris lui a répondu : « ces perquisitions ont été diligentées en pleine légalité ». Jean-Luc Mélenchon n’en est pas à son premier coup de colère. Echanges tendus avec ses adversaires politiques, critiques acerbes contre les médias : il partage et met en scène ses colères sur les réseaux sociaux. Mais cette stratégie risque-t-elle de se retourner contre lui ? Si ses coups de gueule permettent de rallier à sa cause ses plus fidèles militants, ils pourraient également affaiblir sa capacité à rassembler les troupes à gauche. Les affaires qui visent le parti de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas sans rappeler celles du Rassemblement National. Marine Le Pen, qui avait également été perquisitionnée en mai 2016 dans le cadre d’une enquête sur des assistants parlementaires européens, n’a pas manqué de réagir : ces procédures judicaires seraient des stratagèmes pour « aspirer les données des deux grands partis d’opposition que sont le Rassemblemen

  • S18E55 Prof braquée : le défi de l'insécurité

    • October 22, 2018
    • France 5

    La scène - largement partagée sur les réseaux sociaux - est glaçante. Un élève d'un lycée de Créteil braque une arme sur sa professeure en plein cours. Le jeune homme réclame d'être noté présent par l'enseignante. Celle-ci reste immobile et impassible devant l'arme, un pistolet à billes de type airsoft. Depuis ces faits datant de jeudi dernier, le hashtag #Pasdevagues a vu le jour sur Twitter et des milliers de témoignages d’enseignants confrontés à la violence ont été postés. Ils racontent les agressions et insultes dont ils sont victimes ou témoins au quotidien dans les établissements scolaires et dénoncent le silence de leur hiérarchie qui leur répond qu"il "ne faut pas faire de vagues". De son côté, le chef de l’Etat a réagi rapidement sur les réseaux sociaux : "Menacer un professeur est inacceptable". Les ministres de l'Éducation et de l'Intérieur ont "condamné avec la plus grande fermeté (...) ces actes inqualifiables" et annoncé la réunion d'un "comité stratégique, constitué de tous les acteurs œuvrant d’ores et déjà au quotidien pour un apprentissage serein, afin d’arrêter un plan d’actions ambitieux, visant à mettre un terme à de tels comportements". Autre lieu, autre scène violente devenue virale : en août dernier à Champigny, un groupe de jeunes hommes insulte des policiers venus pour une intervention banale. Les agents restent stoïques. Aucune réponse, aucun geste. L'auteur de la vidéo a été interpellé le 17 octobre, mais depuis des mois, la vidéo est très partagée sur les réseaux sociaux et elle soulève l'indignation générale. Le nouveau ministre de l’Intérieur s’est rendu hier au commissariat pour dialoguer avec les policiers insultés. A l’issue de cette entrevue, Christophe Castaner a estimé que lorsque des insultes sont subies par les policiers "contre celles et ceux qui incarnent notre autorité", "c’est la République qui recule, qui est menacée". Reconnaissant une

  • S18E56 Affaire Khashoggi : l'onde de choc

    • October 23, 2018
    • France 5

    "Khashoggi a été victime d’un assassinat barbare". Devant le Parlement à Ankara et les médias, le président turc Erdogan a apporté de nouvelles précisions sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. S’appuyant sur "des éléments solides", il a dénoncé un assassinat "planifié" auquel 18 personnes auraient participé, dont trois agents saoudiens arrivés en Turquie la veille. Le dirigeant turc a détaillé leur parcours, dont une étrange excursion dans une forêt proche d’Istanbul, avant l’assassinat dans le consulat saoudien où tout le personnel aurait été congédié ce jour-là. Mais le déroulé de l’opération et le rôle exact de chaque protagoniste reste un mystère. Face à ses contradictions, Riyad est dans la tourmente et essaie de protéger son prince-héritier, Mohammed Ben Salmane. Si la thèse saoudienne d’un accident au cours d’une rixe ne convainc pas, Erdogan a toutefois souligné que Riyad a fait "un pas important" en reconnaissant la mort de Khashoggi. Face à la polémique et aux doutes qui subsistent autour de ce meurtre, plusieurs dirigeants et chefs d’entreprises étrangers ont refusé de participer au "Davos du désert", une conférence économique qui se tient en ce moment en Arabie saoudite. L’absence de ces hauts responsables internationaux est une mauvaise nouvelle pour Mohammed Ben Salmane, qui cherche à diversifier l’économie saoudienne. Dans le cadre de son projet "Vision 2030", le jeune prince essaie d’attirer les investissements étrangers pour ouvrir son pays aux nouvelles technologies et au tourisme notamment. Après les désistements en cascade de grands groupes, certains projets pourraient être menacés et affaiblir l’attractivité économique dans le pays. Mais l’Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole au monde, ne serait pas la seule à subir les conséquences d’un "boycott" international. Les intérêts des puissances étrangères qui commercent avec elle sont

  • S18E57 Budget : l'Italie piétine l'Europe

    • October 24, 2018
    • France 5

    Le projet de budget italien a été examiné puis rejeté hier par la Commission européenne. Une décision inédite dans l’histoire de l’organisation internationale. Le "budget du peuple" proposé par la coalition italienne (La Ligue et le Mouvement 5 Etoiles) prévoyait un déficit de 2,4% en 2019, alors que le précédent gouvernement s’était engagé sur 0,8%. Face à ce triplement du déficit, le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a dénoncé une "déviation claire, nette, assumée" et a exigé une révision du budget. L’Italie dispose désormais de trois semaines pour mettre au point une nouvelle mouture, sans quoi elle s’exposerait à une procédure pour "déficit excessif" qui pourrait aboutir à des sanctions financières. Mais pour le gouvernement italien, il n’est pas question de céder. Le Premier ministre a d’ailleurs déclaré qu’aucun plan B n’était prévu. Si l’Italie a exclu toute sortie de l’Union européenne, les relations s’annoncent tout de même tendues, entre la Commission européenne qui souhaite éviter une crise avec Rome tout en conservant sa fermeté et le gouvernement italien qui rejette les contraintes européennes et défend un projet "longuement réfléchi". Matteo Salvini a souvent dénoncé ces "contraintes européennes" qui pèsent sur l’économie italienne. Dans le pays, plusieurs chefs d’entreprise ont été séduits par les idées nationalistes de son parti d’extrême droite, la Ligue. Face à la concurrence des géants commerciaux et à la mondialisation, certains patrons estiment ne pas être suffisamment protégés par les normes européennes. En quête d’un nouveau souffle, ils misent sur la Ligue et ses mesures en faveur des entreprises italiennes, comme l’abaissement des impôts à 15% pour certaines d’entre elles. Ex-militant d’extrême gauche passé à la tête d’un parti d’extrême droite, la Ligue, Matteo Salvini a débarqué comme une tem

  • S18E58 Prix de l’essence : le pari risqué de Macron

    • October 25, 2018
    • France 5

    Les automobilistes le constatent chaque jour : les prix à la pompe flambent. En un an, le diesel a grimpé de 23% et l'essence de 14%. Une hausse en partie liée à l’augmentation continue des « taxes vertes ». De quoi alimenter la colère d’une partie de l’opinion publique et de l’opposition. Interpellé à l’Assemblée Nationale, le Premier ministre a défendu des « partis pris assumés » et « des mesures courageuses » au nom de la transition écologique. Pour accompagner les Français « les plus fragiles», il a rappelé les mesures prises par l’Etat comme la prime à la conversion et le chèque énergie. Mais pour Ségolène Royal, ces hausses d’impôts sont « un matraquage fiscal » sous couvert d’écologie. L'ancienne ministre de l'Environnement a notamment dénoncé une fiscalité verte « punitive », dont certaines mesures ont pourtant été lancées lorsqu’elle était au gouvernement. Après la démission fracassante de Nicolas Hulot, qui avait appelé à un « sursaut » écologique en quittant le gouvernement, Emmanuel Macron l’a promis : il prendra des mesures « structurantes et historiques » face à l’urgence climatique. A l’approche des Européennes, l’objectif est clair : montrer que le gouvernement n’a pas perdu son ambition écologique. Et pour ce faire, le chef de l’Etat devra se tenir à l’une de ses promesses de campagne : décarboniser l‘économie et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Alors que la présentation de la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) a de nouveau été repoussée au mois de novembre, le gouvernement est attendu sur plusieurs dossiers importants : le nucléaire, le glyphosate, dont le calendrier de sortie reste flou, les péages urbains ou encore la taxe sur les poids lourds, après le fiasco politique et financier de l’écotaxe sous François Hollande. L’écologie permet-elle de marquer des points en période d’élection ? A quelques mois de

  • S18E59 Trump : élections sous haute tension

    • October 26, 2018
    • France 5

    En pleine campagne électorale, une dizaine d’enveloppes contenant des bombes artisanales ont été interceptées avant d'atteindre leurs destinataires. Les cibles visées sont toutes des adversaires déclarés de Donald Trump : les anciens présidents Clinton et Obama, le gouverneur de l'État de New York Mario Cuomo, l’ex-patron de la CIA John Brennan, l’ancien vice-président démocrate Joe Biden ou encore le milliardaire George Soros et l’acteur Robert de Niro. Autre cible : le siège de la chaîne CNN qui a dû évacuer ses locaux en plein direct. Aucune explosion n'a été à déplorer, et l'on ne sait pas encore qui est derrière cette opération qui semble coordonnée. Donald Trump a appelé ce mercredi au rassemblement avant une nouvelle fois d’accuser les médias d’entretenir un climat hostile. "Les médias ont aussi la responsabilité de rester polis et de cesser leur hostilité sans fin ainsi que leurs attaques négatives constantes et le plus souvent fausses", a déclaré le président américain. De leur côté, les démocrates reprochent à Donald Trump de cautionner la violence de manière générale depuis son élection. Les médias américains s’inquiètent eux du climat de haine entretenu par Donald Trump notamment sur la question de l’immigration dans cette période électorale. Depuis quelques jours, le président américain n’a de cesse dans ses meetings ou sur Twitter de faire référence à la "caravane" de migrants centraméricains qui se dirige vers les Etats-Unis. Selon une estimation de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ils seraient environ 7 200, "dont la plupart ont l’intention de continuer leur marche vers le nord", a précisé un porte-parole de l’ONU lundi. En majorité honduriens, ils traversent en ce moment le Mexique et sont à près de 2 000 kilomètres du poste-frontière américain le plus proche. Il ne s’agit pas d’une première : en avril dernier, une caravane de 1 2

  • S18E60 Brésil : la tentation autoritaire

    • October 27, 2018
    • France 5

    Les Brésiliens s’apprêtent à élire leur nouveau président ce dimanche. Lors de ce second tour, le candidat du Parti social-libéral (PSL) Jair Bolsonaro, en tête dans les sondages, affrontera Fernando Haddad du Parti des Travailleurs (PT). Connu pour multiplier ses propos racistes, homophobes et misogynes, ou encore pour sa nostalgie de la dictature militaire, Jair Bolsonaro a convaincu son électorat avec un programme libéral, porté sur la sécurité. Dans un pays gangrené par la corruption, le candidat d’extrême droite apparaît comme une alternative au PT, au pouvoir depuis plus de dix ans et accusé des maux du pays. De nombreuses personnalités brésiliennes, comme des joueurs de football, ont affiché leur soutien pour Bolsonaro. Et rien ne semble faire douter son électorat : ni sa campagne ponctuée d’altercations, de menaces à l’égard de la gauche et des médias, ni le scandale de l’envoi en masse de messages de propagande via WhatsApp par des entreprises. Après un mandat marqué par des scandales de corruption jusqu’au sommet de l’Etat et des mesures d’austérité sévères, Michel Temer laisse derrière lui un pays fragilisé et en crise. Malgré le retour de la croissance, la pauvreté gagne du terrain et s’amplifie. Aujourd’hui, 15 millions de Brésiliens vivent avec moins de 1,90 dollar par jour. Dans le Nordeste, la région la plus pauvre du pays, près d’un cinquième de la population vit dans la misère. Une situation alarmante qui s’accompagne d’un taux de chômage encore très élevé (13,1%), après des années de récession. Les jeunes sont contraints d’arrêter leurs études et accumulent les petits boulots. Cette poussée du travail informel a notamment provoqué une chute de la productivité au Brésil et freine la reprise économique. La crise n’a pas seulement bouleversé l’économie dans tout le pays, elle a également exacerbé les problèmes d’insécurité. Rivalités entre bandes, règlem

  • S18E64 Trump peut-il perdre

    • November 1, 2018
    • France 5

    À quelques jours des élections de mi-mandat, Donald Trump n’hésite pas à faire de la surenchère. Pour mobiliser son camp, il mise sur la question de l’immigration, chère à son électorat. Après avoir annoncé l’affectation potentielle de 15 000 soldats à la frontière mexicaine, la mise en place de « villes de tentes » pour retenir les migrants pendant l’examen de leur demande d’asile, le président américain souhaite mettre fin au droit du sol. Alors que des milliers de Honduriens se dirigent vers les Etats-Unis pour fuir la violence de leur pays, il multiplie les menaces et entretient un climat alarmiste. Son objectif est clair : contrecarrer une « invasion » de migrants et tenter de réunir sa base électorale autour d’un thème fort, alors que le président apparaît fragilisé après une semaine marquée par des violences et des tensions. Les Midterms s’annoncent cruciales pour Donald Trump, dont la popularité fluctue dans les sondages ces derniers mois. La campagne s’est enflammée après l’envoi de plusieurs colis piégés à ses opposants par un fan et la fusillade meurtrière dans une synagogue de Pittsburgh. Accusé d'attiser la haine et de désinhiber l'extrême droite, le président américain divise. Cette fracture pourrait-elle être favorable aux Démocrates ? Monté au créneau durant la campagne des Midterms, le parti opposé à Donald Trump espère obtenir la majorité au Congrès. Dans tout le pays, plusieurs figures démocrates ont émergé et pourraient incarner le parti, après l’ère Obama, comme Kamala Harris, Alexandria Ocasio-Cortez, Beto O’Rourke, Stacey Abrams ou encore Andrew Gillum. Si l’immigration apparaît comme un atout majeur pour réunir les Républicains autour de Donald Trump, l’économie était également une carte précieuse à jouer pendant la campagne des Midterms. Au cours de ses meetings, le président n’a pas hésité à vanter les « records » économiques atteints dans

  • S18E65 Nouvelle-Calédonie : le choix de la France ?

    • November 2, 2018
    • France 5

    La Nouvelle-Calédonie, cette collectivité française du Pacifique, annexée en 1853 par Napoléon III, a rendez-vous avec l'histoire. Ce dimanche 174 154 électeurs de l’archipel, parmi les 280 000 habitants, seront invités à se prononcer sur cette question : "voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?" Ce scrutin historique survient au terme d’une campagne qui s’est déroulée, sur place, dans un climat relativement apaisé et empreint de gravité puisque c’est bien leur destin que les Néo-Calédoniens vont choisir dans quarante-huit heures. Trente ans après les meurtriers "évènements" d’Ouvéa et les accords de Matignon, qui mettaient fin à un climat de guerre civile dans le territoire océanien. Et vingt ans après l’accord de Nouméa qui permettait des transferts de compétence et prévoyait l’organisation d’un référendum d'autodétermination entre 2014 et 2018. Désormais nous y sommes, et le choix divise les habitants du caillou. Alors derrière cette question simple, quels sont les enjeux du scrutin ? Déjà dotée d’une large autonomie, assise sur l’une des principales réserves mondiales de nickel et l’un des plus grands ensembles de lagons du monde, la Nouvelle-Calédonie restera-t-elle française ? Invités : Sarah MOHAMED GAILLARD - Historienne à l’INALCO et auteure de l’Atlas de l’Océanie Stéphane ROBERT - Responsable du service politique de France Culture Mathieu PETITHOMME – Politologue Jean-Dominique MERCHET - Journaliste à L’Opinion

  • S18E66 Essence, chauffage : le ras-le-bol !

    • November 3, 2018
    • France 5

    Hausse des taxes sur les carburants, le fioul et le gaz : pour les Français, c’en est trop. Selon le dernier sondage Odoxa-Dentsu Consulting, 76% d’entre eux sont opposés à ces mesures fiscales qui fragilisent leur pouvoir d’achat. Alors que le gouvernement s’efforce de se justifier, le mécontentement continue de grimper chez les consommateurs. Et la fronde s’organise : pétitions en ligne, opérations escargot… les automobilistes se font entendre partout en France et appellent à bloquer les routes le 17 novembre prochain. En déplacement au Vietnam, Edouard Philippe a une nouvelle fois défendu ces mesures impopulaires, pourtant "indispensables" afin d’assurer la transition écologique du pays. S’il dit comprendre la colère grandissante chez les consommateurs, le Premier ministre a souligné qu’il n’y a "pas de solution magique au problème du dérèglement climatique". Une position largement critiquée par l’opposition qui soutient les appels au blocage des automobilistes et dénonce les efforts supplémentaires demandés aux Français. Alors que l’hiver approche, la facture de fioul domestique s’annonce douloureuse pour les foyers qui l’utilisent pour se chauffer. Aujourd’hui, il faut compter 1 000 euros pour 1 000 litres, soit 300 euros de plus que l’année dernière. Cette hausse s’explique notamment par le prix élevé du baril de Brent. En un an, le gaz a également enregistré une augmentation continue et considérable de 24%. Depuis le 1er novembre, les tarifs réglementés ont d’ailleurs augmenté de 5,8%. Face à cette flambée des tarifs, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à quitter Engie pour les offres plus compétitives de ses concurrents. Confrontés à cette hausse durable des prix, les Français tentent de faire des économies sur l’ensemble de leurs achats au quotidien. Alors que la consommation des ménages a reculé de 1,7% au mois de septembre, certains choisissent de se tourner vers l

  • S18E71 Unknown

    • November 9, 2018
    • France 5

  • S18E72 Trump à Paris, Macron affaibli

    • November 10, 2018
    • France 5

    L’"itinérance mémorielle" d’Emmanuel Macron est sur le point de s’achever… et quelle semaine ! Sur le chemin des commémorations pour le centenaire de la Première guerre mondiale, le Président de la République s’est heurté à la colère des Français. Entre les interpellations houleuses sur la hausse des prix des carburants, le montant des retraites et le pouvoir d’achat puis la polémique sur Pétain : les dossiers d’actualité ont vite repris le pas. Face aux invectives à répétition, Emmanuel Macron s’est tout de même estimé "heureux" de son périple à travers la France, ajoutant qu’"il faut aller au contact de la colère". Ce matin, il a rencontré Donald Trump, invité pour les commémorations de l’Armistice. Malgré le tweet incendiaire du président américain, quelques instants après son arrivée en France, sur le projet d’armée européenne, les deux dirigeants ont choisi l’apaisement lors de leur entretien. "En raison d'une mauvaise météo", Donald Trump ne se rendra pas au cimetière américain de Bois Belleau dans l'Aisne, mais participera à la cérémonie du 11 Novembre sous l'Arc de triomphe dimanche, avec plusieurs autres chefs d’Etat dont Vladimir Poutine et Angela Merkel. La chancelière allemande est également attendue cet après-midi pour une cérémonie symbolique à la clairière de Rethondes, dans l’Oise, où l’Armistice a été signé en 1918. Un moment historique à l’heure où le couple franco-allemand apparaît fragilisé. Après le départ annoncé d’Angela Merkel, au plus bas dans son pays, l’avenir de ce tandem dépendra notamment de son successeur. Dans une Europe menacée par la montée des populismes, Emmanuel Macron devra se trouver d’autres alliés pour établir son axe progressiste et proposer ses réformes. Mais sans ce partenaire de poids, vers qui peut-il se tourner ? Avec le Brexit au Royaume-Uni, la tentation nationaliste en Italie et le désaccord sur la question de l’im

  • S18E76 Macron, les gilets jaunes et le porte-avions

    • November 15, 2018
    • France 5

    Jamais le président n’était allé aussi loin dans l’autocritique. Lors d’une interview télévisée, réalisée hier depuis le porte-avions Charles-de-Gaulle, Emmanuel Macron a admis ne pas avoir "réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants". Un changement de ton surprenant, alors que de nombreuses manifestations et des blocages sont attendus samedi dans toute la France, à l’appel des "gilets jaunes". S’il compte poursuivre le fil de ses réformes, il entend à présent diriger le pays "d’une manière différente" en accordant plus de considération aux Français. Emmanuel Macron veut "comprendre" et se montrer plus à l’écoute des problématiques sur le terrain. Il a d’ailleurs affirmé "entendre la colère" des "gilets jaunes", même s’il met en garde les manifestants contre des blocages illégaux. Face à une opposition politique virulente, le président de la République a également appelé les Français à se méfier de ceux "qui veulent récupérer ce mouvement". Emmanuel Macron a également réagi à la salve de tweets agressifs envoyés par Donald Trump, dans la foulée de son voyage à Paris. Après avoir vivement critiqué le projet d’une armée européenne et s’être moqué de l’impopularité du président dans le pays, Donald Trump a menacé de taxer les vins français. Face à cette série de messages incendiaires, Emmanuel Macron a souhaité ne pas "se mettre à faire un débat avec le président des Etats-Unis d’Amérique" par tweets interposés. Il a également rappelé qu’"entre alliés, on se doit le respect". Depuis le porte-avions Charles-de-Gaulle fraichement rénové, qu’il considère comme "un joyau de notre armée", Emmanuel Macron a souligné son ambition de défense européenne. Pour se préparer "aux nouvelles menaces" et à d’éventuels conflits, l’Etat français est prêt à investir. Entré en service en 2001, le Charles-de-Gaulle devra être retiré des mers vers 2040. Le gou

  • S18E77 Brexit : le chaos

    • November 16, 2018
    • France 5

    Tempête politique outre-Manche. Accusée d’avoir cédé face à l’Union européenne après l’accord trouvé sur le Brexit, Theresa May est aujourd’hui fragilisée et plus isolée que jamais. Cinq ministres ont démissionné, hier, avant un débat parlementaire houleux durant lequel des députés hostiles ont mis en difficulté la Première ministre qui est désormais sous la menace d’un possible vote de défiance issu de ses propres rangs. Signe de la fébrilité ambiante, la livre a affiché jeudi sa plus forte chute sur une séance depuis 2016 face au dollar et à l'euro. Ce vendredi matin, les médias britanniques ont affirmé que le ministre de l'Environnement Michael Gove, une des figures de proue de la campagne pro-Brexit, envisageait lui aussi de claquer la porte tandis que sur les réseaux sociaux des journalistes font le buzz après avoir avoué, à leurs manières, ne plus rien comprendre à la crise sur le Brexit. Alors que se passe-t-il outre-Manche ? Mercredi soir, après plusieurs mois de négociations avec les Européens, Theresa May a publié le texte que tout le monde attendait : une proposition d'accord sur les conditions du retrait, que les Britanniques avaient acté lors du référendum du 23 juin 2016. Mais ce texte, qui s'étend sur 585 pages, et comprend 185 articles, loin de calmer les tensions a déclenché une crise politique de grande ampleur. Face aux critiques et aux défections qui se multiplient, la Première ministre a défendu bec et ongles son projet d’accord de divorce avec l’Union européenne, "le meilleur accord possible en l'état", et a rappelé que les options disponibles – l'accord qu'elle propose, aucun accord, ou "pas de sortie de l'Union européenne" – étaient limitées. Écartant l’idée d’un second référendum en cas d’impasse, Theresa May s’est dite également déterminée à aller "jusqu’au bout". La locataire du 10 Downing Street a désormais moins d’un mois pour convaincre les parl

  • S18E78 Gilets jaunes : un mort, une colère et des questions

    • November 17, 2018
    • France 5

    A peine commencée, la manifestation des "gilets jaunes" contre la hausse des prix du carburant a tourné au drame dès ce matin. Une manifestante est décédée après avoir été renversée par une automobiliste à Pont-de-Beauvoisin. Prise de panique, la conductrice a accéléré alors que des manifestants tapaient sur sa voiture. Altercations, tensions avec les forces de l’ordre, accidents de la route sur les points de blocage : des incidents en série ont ensuite émaillé les manifestations dans le reste de la France. A la mi-journée, le ministère de l’Intérieur a fait état de 47 blessés dont trois graves. 24 personnes ont également été interpellées et 17 placées en garde à vue. Quelque 124 780 manifestants seraient mobilisés en ce moment à travers plus de 2 000 rassemblements. Cette mobilisation, née sur les réseaux sociaux, incarne aujourd’hui le ressentiment de la population périurbaine, lassée des politiques fiscales de l’Etat qui impactent son pouvoir d'achat. Une position également partagée par l’opposition. Alors que le mouvement des "gilets jaunes" semble échapper aux syndicats et aux partis, certaines personnalités politiques ont affiché leur soutien. Lors d’un rassemblement dans la région Auvergne Rhône-Alpes cet après-midi, Laurent Wauquiez a défendu un "mouvement qui vient de tout le monde" et espère que "le président de la République va les entendre". Jean-Luc Mélenchon a quant à lui salué "un immense moment d'auto-organisation populaire". Si elle n’est pas présente sur le terrain aujourd’hui, Marine Le Pen a martelé que "le Rassemblement National soutient de tout son cœur, de toute sa raison" les "gilets jaunes". Nicolas Dupont-Aignant, également très investi, n’a pas hésité à distribuer des tracts lui-même, appelant aux blocages dans toute la France "pour que l’Elysée entende la colère légitime des Français". Les "gilets jaunes" sont-ils les nouveaux "bonnets rouges" ? Alors que

  • S18E89 Gilets jaunes : fiasco à Matignon ?

    • November 30, 2018
    • France 5

    Si le gouvernement tablait sur un essoufflement de la mobilisation des gilets jaunes et un ras-le-bol de l’opinion, c’est l’inverse qui se produit. A la veille d’une nouvelle journée de mobilisation nationale, le mouvement protéiforme maintient la pression, galvanisé par le soutien de trois Français sur quatre d’après les derniers sondages. Des manifestants, censés représenter les gilets jaunes, devaient d’ailleurs être reçus ce vendredi après-midi par Édouard Philippe à Matignon. Mais cet entretien - qui devait marquer le point d'orgue de deux jours de rencontres pour organiser la "grande concertation" qui a été annoncée par le chef de l’État dans les régions au cours des trois prochains mois - a tourné court. Édouard Philippe ayant refusé que l'entretien soit retransmis en direct, l’un des deux gilets jaunes présents à Matignon a quitté la réunion . A l’issue de cette rencontre, le Premier ministre a décrit un "débat sérieux, utile, franc et intéressant" où il a été beaucoup question de "pouvoir d'achat". "La porte de Matignon restera toujours ouverte" si "les gilets jaunes désignent des représentants" a-t-il assuré. Un peu plus tôt depuis Buenos Aires où il est en déplacement pour le sommet du G20, Emmanuel Macron avait répété entendre "la colère légitime, l’impatience et la souffrance d’une partie du peuple qui voudrait vivre mieux". Tout en ajoutant vouloir y répondre par "des décisions supplémentaires dans les semaines et les mois à venir" mais qui "ne seront jamais des reculs". L’heure n’est donc pas aux annonces. L’exécutif tente toujours de renouer le dialogue avec les contestataires tout en maintenant le cap de ses réformes. Une méthode qui est contestée par l’opposition et au sein même de la majorité. François Bayrou a ainsi mis en garde ce matin le gouvernement : "Je ne crois pas aux solutions simples et qui résolvent tout" mais pour l’instant, les réponses apportée

  • S18E95 Gilets jaunes : alerte rouge sur l’économie ?

    • December 7, 2018
    • France 5

    A la veille d’une nouvelle mobilisation nationale des "gilets jaunes", les responsables politiques et syndicaux multiplient les appels au calme tandis que l'inquiétude grandit chez les acteurs économiques affectés par le mouvement. S'il est encore trop tôt pour avoir des estimations précises de l'impact sur la croissance, Bruno Le Maire a estimé lundi que les perturbations liées à la mobilisation des "gilets jaunes" exerçaient un "impact sévère" et "continu" sur l'activité économique, avec des pertes de chiffre d'affaires significatives dans différents secteurs, dont la grande distribution, la restauration, ou encore chez certains artisans et commerçants de proximité. "Les blocages que notre pays connaît ont déjà eu des conséquences extrêmement négatives pour le commerce", relève ainsi la Fédération du commerce et de la distribution (FCD). Magasins bloqués ou fermés, baisse de la fréquentation par les clients qui ne peuvent plus circuler, livraisons impossibles du fait du blocage des entrepôts, rupture sur de nombreux produits, blocage des pompes à essence… La FCD avance avant l'acte IV de ce samedi des pertes supérieures au milliard d'euros pour les trois premiers week-ends de blocage (-35 %, - 20 %, entre – 20 et – 25 %). Le secteur du tourisme accuse également le choc. Les images des violences urbaines à Paris qui ont fait le tour du monde depuis samedi, en particulier les actes de vandalisme à l’Arc de Triomphe ou l’incendie de véhicules près des grands magasins, risquent de peser sur l’industrie du tourisme qui avait retrouvé des couleurs après les attentats de 2015. À Paris, les hôteliers et les restaurateurs déplorent déjà une baisse de leur chiffre d'affaire : 35.000 nuitées ont été annulées pour décembre depuis le début du mouvement. Plus largement, selon les professionnels du secteur de l’hôtellerie "il y a un coup d’arrêt sur les réservations pour les fêtes de fin d’année, qui rec

  • S18E101 Gilets jaunes : l'appel au clame de Macron

    • December 14, 2018
    • France 5

    Y aura-t-il demain un "acte V" du mouvement des gilets jaunes ? Un mois après le début de la mobilisation et alors que se prépare une nouvelle journée nationale de manifestations, le gouvernement multiplie les appels à ne pas y participer. La menace terroriste et les dernières annonces de l’exécutif sont deux bonnes raisons de se montrer "raisonnables", selon Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement. C’est le message que font également passer l’ensemble des partis politiques et des syndicats, mis à part la France Insoumise. Sous pression, les gilets jaunes se divisent entre les partisans d’une poursuite des manifestations et ceux qui les enjoignent à ne pas descendre dans les rues. Parmi les figures du mouvement, Jacline Mouraud demande "une trêve". "Il y a des avancées, une porte ouverte (…) On a une économie qui s’effondre, des commerçants prêts à mettre la clé sous la porte, on ne peut pas se rendre responsables d’une multitude de dépôts de bilan", estime l’une des porte-parole des "gilets jaunes libres". À l’inverse, pour Éric Drouet, l’un des leaders de la contestation, "il ne faut pas lâcher maintenant. Il en va de notre futur". Si rien n’indique pour l’instant sur les réseaux sociaux une volonté de suspendre la mobilisation, l’adhésion au mouvement a considérablement diminué dans l’opinion, d’après les sondages. Ainsi, alors que 72 % des Français soutenaient encore la mobilisation il y a une semaine, ils ne seraient plus que 46 % à souhaiter sa poursuite, selon une enquête d’OpinionWay. Alors à quoi faut-il s’attendre demain ? Y aura-t-il beaucoup de manifestations et dans quel climat ? Comment l’Elysée aborde ce samedi ? Quel est l’avenir du mouvement ? Un rapprochement entre les gilets jaunes et les syndicats est-il possible ?

  • S18E107 Carlos Ghosn : la descente aux enfers

    • December 21, 2018
    • France 5

    Nouveau rebondissement dans l’affaire Carlos Ghosn. Le parquet de Tokyo a de nouveau placé le PDG de Renault en état d'arrestation ce vendredi l’accusant cette fois "d'abus de confiance aggravé". Cette nouvelle arrestation est liée aux pertes subies au moment de la crise des subprimes de 2007-2008 par la société gérant la fortune de l’industriel. Ces pertes, d’un montant de 1,85 milliard de yens (14,5 millions d’euros), auraient été imputées en octobre 2008 à la comptabilité du constructeur Nissan, ce que Carlos Ghosn nie. Ce nouveau placement en garde à vue de l’ex-PDG de Nissan survient alors que sa libération sous caution était envisagée. Après plus d’un mois en détention, le tribunal de Tokyo avait en effet rejeté hier, une requête du parquet de prolonger de dix jours sa détention, ouvrant la voie à une libération sous caution. Le parquet avait fait appel, en vain. Pour Carlos Ghosn, arrêté le 19 novembre dernier et inculpé le 10 décembre pour avoir omis de déclarer l'intégralité de sa rémunération chez Nissan de 2010 à 2015, c'est donc une nouvelle séquence qui s'ouvre sur le front judiciaire. Car au Japon, un suspect peut être placé en détention de manière répétée dans une même affaire pour des accusations différentes. Cette pratique permet ainsi de détenir un suspect pendant des mois et de l'interroger sans la présence d'un avocat. Ce nouvel épisode dans cette saga judiciaire risque fort d’alimenter les questions et les critiques à l’égard du système judiciaire nippon. D’autant que pendant ce temps, l'alliance Renault-Nissan est dans la tourmente. Les constructeurs japonais Nissan et Mitsubishi Motors ont déjà révoqué à l'unanimité Carlos Ghosn de la présidence de leurs conseils d'administration. De son côté, le groupe français Renault l'a maintenu jusqu'à présent à son poste et a confié "à titre provisoire" la direction exécutive à son numéro deux Thierry Bolloré. Alo

  • S18E109 Gilets jaunes : après les dérives, la trêve ?

    • December 24, 2018
    • France 5

    À l’approche des fêtes de fin d’année et de la trêve qui s’annonce, que va-t-il advenir du mouvement des Gilets jaunes ? L’ « acte VI » a enregistré une mobilisation en forte baisse samedi 22 décembre. Alors qu’ils étaient 282 000 manifestants recensés en France le 17 novembre, ils n’étaient plus que 66 000 le 15 décembre, et seulement 38 600 le 22 décembre, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Une mobilisation en berne qui a mis en lumière les éléments les plus radicaux des Gilets jaunes et pose la question de la radicalisation du mouvement. Violences et graves dérapages ont en effet marqué la sixième journée de la mobilisation nationale des Gilets jaunes. À Paris, sur le parvis du Sacré-Cœur, certains d’entre eux ont entonné un hymne à la « quenelle », le geste controversé, aux relents antisémites, popularisé par l'humoriste Dieudonné. Sur les Champs-Elysées, des policiers à moto ont été violemment pris à partie par des Gilets jaunes. La veille, un pantin à l'effigie du président Macron a été décapité lors d'une manifestation de Gilets jaunes à Angoulême. Ces épisodes ont suscité l’indignation du gouvernement. Depuis le Tchad, où il se trouvait dimanche, Emmanuel Macron a affirmé que « les réponses judiciaires les plus sévères seront apportées. C’est maintenant l’ordre qui doit régner, le calme et la concorde ». Le temps du dialogue, c’est aussi ce qu’espèrent de nombreux Gilets jaunes, qui s’attèlent maintenant à trouver des solutions concrètes à cette crise. À trois semaines de « la grande concertation nationale », des élus locaux et des Gilets jaunes ont pris de l’avance et se réunissent pour débattre des problématiques soulevées par le mouvement. Certains irréductibles ont, quant à eux, décidé de passer Noël sur les ronds-points, ces nouveaux lieux de rencontre et de solidarité. Au fil des semaines, de nombreux Gilets jaunes qui ne

  • S18E110 Populisme, la contagion mondiale ?

    • December 25, 2018
    • France 5

    Brésil, États-Unis, Italie, Hongrie…La montée du populisme est-elle une menace pour le monde ? Celui-ci connait aujourd'hui une phase de mutations sans précédent qui bouleverse les équilibres géostratégiques. Portés par la montée de l’euroscepticisme, le rejet des élites et des partis politiques traditionnels, ou encore celui de l’immigration, ces mouvements populistes sont désormais incontournables dans la plupart des pays de l’Union européenne. Aussi différents soient-ils, tous ont vu leurs scores électoraux progresser ces dernières années. Selon The Guardian, c’est aujourd’hui un Européen sur quatre qui vote pour une force décrite comme populiste. Des forces populistes qui, cherchant à s’approprier le mouvement, ont apporté leur soutien aux gilets jaunes. Alors que la grogne mobilisait des dizaines de milliers de Français pour le quatrième weekend consécutif, Steve Bannon, l’ancien conseiller de Donald Trump, s'est réjoui lors d’une réunion, à l’initiative d’un parti d’extrême droite flamand, que "Paris brûle". Matteo Salvini, ministre italien, s’est quant à lui enthousiasmé sur Twitter d’avoir des supporters parmi les gilets jaunes et d’ajouter "Macron n’est plus un problème pour moi, mais un problème pour les Français." Aux États-Unis, Donald Trump signe la fin du multilatéralisme, aussi bien économique que politique. Le pays a opéré un repli protectionniste qui met en péril l’équilibre du commerce mondial. Même chose sur le plan diplomatique. Le président américain n’hésite pas à contester les institutions multilatérales que les américaines ont eux-mêmes contribué à créer après la seconde guerre mondiale. Dernière décision unilatérale en date, le retrait des forces armées américaines de la Syrie. Et cette vague populiste déferle jusqu’en Amérique du Sud, où l’élection au Brésil de Jaïr Bolsonaro, un président d’extrême-droite, raciste, misogyne et ho

  • S18E111 Pétitions en ligne, RIC : des outils démocratiques ?

    • December 26, 2018
    • France 5

    Avec plus de 1,7 million de signatures en une semaine, la pétition de « L'affaire du siècle », qui accompagne le recours de quatre ONG - Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l'Homme (FNH) et l'association Notre affaire à tous - contre l'Etat pour inaction climatique bat des records en France. L’initiative, lancée le 17 décembre dernier sur Internet et relayée par plusieurs célébrités, est la plus importante de l'histoire du pays. C'est plus que la pétition contre la loi Travail El Khomri en 2016 ou celle, plus récemment, contre la hausse des prix du carburant, à la base du mouvement des Gilets jaunes. « Aucun d'entre nous ne s'attendait à un tel succès et aussi rapidement », a reconnu la directrice d'Oxfam France, Cécile Duflot. Cette mobilisation montre que « les questions liées au réchauffement climatique et à la biodiversité sont au centre des préoccupations » des citoyens, s'est félicitée la présidente de la FNH, Audrey Pulvar. De son côté, le ministre de la Transition écologique s’est dit ce mercredi dans les colonnes du Parisien « heureux que les citoyens s'expriment pour lutter contre le dérèglement climatique » tout en estimant que l'action en justice n'est pas une solution. Pour François de Rugy, le succès de cette pétition « est peut-être aussi une réplique aux mouvements des Gilets jaunes qui parlent parfois de l'écologie comme d'un problème ». Mais sur le fond, comme sur la taxe carbone, pas de réponse avant le grand débat qui doit commencer en janvier. A l’heure où la défiance à l’égard des systèmes traditionnels de représentation politique ne cesse de croître, les pétitions en ligne rencontrent un succès croissant. Parallèlement, l'instauration en France d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC) – revendication majeure du mouvement des Gilets jaunes – remporte également un franc succès auprès des Français. Près de huit personnes interrogées sur dix le pl

  • S18E112 Trump au bord du krach

    • December 27, 2018
    • France 5

    Alors que le Bourse de New-York affiche son pire mois de décembre depuis 1931, une grande fébrilité s’est emparée des places boursières mondiales en cette fin d’année, réveillant le spectre d’une crise financière. Au centre des inquiétudes la situation américaine et la difficulté des marchés à anticiper le prochain geste de Donald Trump qui fulmine et twitte quotidiennement, contre les démocrates, mais aussi contre la réserve fédérale américaine. "Le seul problème de notre économie, c’est la Fed", a ainsi écrit lundi sur Twitter le président des États-Unis qui s'insurge ouvertement depuis des mois contre les hausses de taux de la Fed. Selon lui, la banque centrale américaine ne comprend rien, ni aux marchés financiers, ni aux questions de change, ni à la guerre commerciale qu’il entend mener, notamment avec Pékin. Mais cette nouvelle attaque a renforcé les craintes que Donald Trump limoge le président de l’institution, Jérôme Powell, ce qui constituerait un acte inédit et portant atteinte à l’indépendance de la Fed. Ce bras de fer arrive au moment où le président des États-Unis est déjà en pleine lutte avec le Congrès à propos du budget et du financement de fameux mur à la frontière mexicaine. Cette impasse budgétaire a provoqué depuis le 21 décembre dernier la fermeture, ou "shutdown", de 25 % des administrations fédérales. En conséquence, quelque 800 000 Américains sont soit, pour la moitié, forcés de travailler sans être payés, soit poussés, pour l’autre moitié, aux congés sans solde. De plus en plus isolé à la Maison-Blanche, Donald Trump vient également de subir la démission de son ministre de la Défense, après l'annonce du retrait militaire américain de Syrie, et donne l’impression d’être au centre d’une tempête permanente. D’autant qu’il existe désormais dix-sept enquêtes judiciaires distinctes concernant le président et ses associés. Et cela n’inclut pas les

  • S18E115 Unknown

    • December 31, 2018
    • France 5

  • S18E116 Macron à la reconquête ?

    • January 1, 2019
    • France 5

    Debout, face à la caméra, Emmanuel Macron a présenté hier soir ses vœux aux Français depuis l’Elysée. Lors d’une allocution télévisée d’une quinzaine de minutes, le chef de l’Etat a évoqué « la colère » des Gilets jaunes et les « grands déchirements » que la France a connus ces dernières semaines. Une « leçon » à tirer de 2018, même s’il a souligné la nécessité d’assurer un « ordre républicain » face aux débordements d’une « foule haineuse » – une formulation qui n’a pas manqué de faire réagir les internautes. Pas d’excuses ni de mea culpa cette fois, Emmanuel Macron s’est montré ferme et déterminé à poursuivre le rythme de ses réformes. Il a également abordé plusieurs sujets qui seront développés dans les mois à venir, comme son projet européen, l’évolution des institutions ou encore la lettre qu’il adressera à tous les Français pour préciser les contours du grand débat national. Au fil de son discours, le président de la République a formulé trois vœux : un premier de « vérité », un second de « dignité » et un troisième « d'espoir » pour l’année qui vient de commencer. D’un ton assuré, il a affirmé être « au travail, déterminé à mener tous les combats présents et à venir ». « Je crois en nous », a conclu Emmanuel Macron. Mais les Français croient-ils toujours en lui ? Prête à décortiquer les paroles du chef de l’Etat, l’opposition politique n’a pas manqué de critiquer cette allocution très attendue. Sur Twitter, Marine Le Pen a dénoncé les paroles d’un « imposteur » et d’un « impudent professeur de morale ». Une véhémence partagée par les députés de la France Insoumise et son leader Jean-Luc Mélenchon, qui a fustigé un « lunaire donneur de leçons ». Du côté du PS, Olivier Faure a estimé que les vœux d’Emmanuel Macron n’étaient « pas à la hauteur » des inquiétudes ou des attentes des Français, et sont « s

  • S18E119 Qui peut arrêter la Chine ?

    • January 4, 2019
    • France 5

    Cinquante ans après celui d’Apollo 11, la Chine célèbre l’alunissage réussi d’un engin spatial sur la face cachée de la lune, jamais explorée jusque-là. L’atterrisseur Chang’e 4, doublé d’un petit rover, qui avait quitté la Terre le 8 décembre, a touché le sol lunaire. « C’est un évènement majeur pour la Chine, qui s’affirme comme grande puissance spatiale », s’est enthousiasmée le porte-parole du programme Chang’e 4 sur le plateau de la télévision nationale CCTV. « Dans le passé, les succès en matière d’exploration spatiale étaient réservés aux États-Unis et à l’URSS », a déclaré Chen Xuelei, directeur adjoint du département de cosmologie de l’observatoire astronomique national au quotidien Le Monde. Désireuse de développer une industrie innovante et de se dégager de l’emprise occidentale sur son économie, la Chine montre ici une nouvelle facette de sa puissance. Le tout, sur fond de guerre commerciale avec les États-Unis. Washington et Pékin sont en plein bras de fer commercial à coups de droits de douane punitifs sur des milliards de dollars de marchandises. Malgré une trêve déclarée par le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping samedi 1er décembre, cette guerre commerciale n’est pas sans conséquences sur l’économie américaine. L’entreprise Apple vient ainsi d’annoncer que son chiffre d’affaires avait reculé entre septembre et décembre et qu’elle ne remplirait pas ses objectifs de vente. Tom Cook, directeur général d’Apple, justifie ce recul par le ralentissement de la croissance chinoise mais aussi et surtout par les tensions commerciales entre Chine et États-Unis. Et la Chine ne cherche pas à se moderniser qu’au niveau industriel. Depuis la prise de pouvoir de Xi Jinping en 2012, le budget militaire a ainsi été multiplié par trois depuis une dizaine d’années. « Se préparer à la guerre est devenu fondamental, cel

  • S18E130 Ghosn : les révélations de trop

    • January 17, 2019
    • France 5

    Nouveau rebondissement dans l'affaire Carlos Ghosn. L'État français, principal actionnaire de Renault, a officiellement lâché le PDG du groupe automobile français mercredi 16 janvier et a demandé la nomination d’un successeur dans les prochains jours pour prendre la tête du constructeur automobile. Le conseil d’administration de Renault doit donc rapidement trouver un remplaçant à M.Ghosn. Un choix qui pourrait être révélé dimanche 20 janvier, selon plusieurs médias. Inculpé pour abus de confiance et pour avoir minoré ses revenus dans plusieurs rapports boursiers du groupe Nissan entre les années 2015 et 2018, Carlos Ghosn va donc perdre son dernier titre -, Nissan et Mitsubishi l'ayant révoqué du poste de président du conseil d'administration dès la fin novembre. Le 10 décembre dernier, Carlos Ghosn avait déjà été mis en examen pour avoir dissimulé une partie de ses revenus sur les cinq années précédentes. Parmi les dernières accusations révélées, Carlos Ghosn aurait reçu une rémunération de plus de sept millions d’euros en 2018 de la part d’une filiale hollandaise détenue à égalité par Nissan et Mitsubishi (NMBV), et ce sans l’approbation des patrons de Nissan et Mitsubishi, rapporte Les Échos. Mardi 15 janvier, le quotidien nous apprend que selon une lettre datée du 27 mars 2003 Carlos Ghosn payait des sommes fastueuses aux frais de Nissan pour ses dépenses personnelles ou celles de ses proches. Adhésion à un yacht-club, travaux d’une luxueuse villa, il aurait largement contourné les règles de déontologie chez le constructeur japonais pour financer son train de vie. L'avenir de Renault et de son alliance avec Nissan et Mitsubishi commence déjà à s'écrire sans Carlos Ghosn, qui vient de voir sa demande de libération rejetée en appel. Une alliance qui n’est « absolument pas en danger », a assuré Hiroto Saikawa, directeur général de Nissan, à l’AFP. Il a néanmoins évoqué un possibl

  • S18E137 Venezuela : la crise qui divise le monde

    • January 25, 2019
    • France 5

    Après l’autoproclamation du président du Parlement à la tête du Venezuela mercredi, la crise politique s’intensifie dans le pays sur fond de bras de fer diplomatique : entre l’opposant Juan Guaidó, immédiatement reconnu "président par intérim" par les Etats-Unis et le Brésil notamment, et le président Nicolas Maduro soutenu par l'armée ainsi que ses alliés russe et chinois qui dénoncent des "ingérences extérieures". Lors d’une session spéciale devant la Cour suprême, qui lui a renouvelé son appui, le chaviste a remercié les militaires pour leur soutien. "Il ne fait aucun doute que c’est Donald Trump lui-même qui veut imposer de facto un gouvernement", a déclaré Nicolas Maduro mercredi. Un peu plus tôt, il avait également annoncé la rupture des relations diplomatiques avec les États-Unis, donnant 72 heures aux représentants américains pour quitter le pays. Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, avait rétorqué que ce dernier n'avait plus "l'autorité légale" pour prendre de telles décisions. Washington a toutefois rappelé hier ses diplomates "non essentiels" et le président américain a réclamé une réunion d’urgence aux Nations Unies. Mais Moscou s’y oppose et s'est dit prêt à jouer les intermédiaires entre le gouvernement de Nicolas Maduro et les forces d'opposition au Venezuela. De son côté, Juan Guaidó qui se trouvait jeudi "à l'abri" dans un lieu qui n'a pas été précisé, selon une source au sein de l'opposition, a continué à recevoir des messages de soutien de dirigeants d'Amérique et de l'Union européenne (UE), parmi lesquels le Premier ministre espagnol. Par ailleurs dans une interview, il a dit avoir commencé à travailler avec son gouvernement sur l’arrivée d’une aide humanitaire de 20 milliards de dollars pour soulager le poids de la crise économique, de l’inflation et des pénuries. Il a également annoncé que des évènements seraient organisés dans la rue ce week-end, sa

  • S18E147 Vénézuéla : pourquoi tout le monde s'en mêle ?

    • February 6, 2019
    • France 5

    La crise politique au Venezuela est plus vive que jamais, et les évènements se succèdent en cascades depuis le 23 janvier, date à laquelle le président de l’Assemblée nationale, Juan Guaidó, a prêté serment devant des milliers de personnes comme président par intérim. Reconnu immédiatement par Donald Trump et plusieurs pays d’Amérique latine, il vient de recevoir le soutien de la France et de nombreux États membres de l’Union européenne. Dans la foulée du refus de Nicolas Maduro d'organiser une élection présidentielle anticipée, Emmanuel Macron a ainsi reconnu lundi par le biais d’un tweet Juan Guaidó comme nouveau "président en charge" de mettre en œuvre un processus électoral démocratique, entrainant derrière lui dix-neuf pays européens. "C'est une reconnaissance des Vénézuéliens qui n'ont jamais cessé de se battre et nous ne le ferons pas tant que nous n'aurons pas la démocratie et la liberté", a réagi l'intéressé. De son côté, Nicolas Maduro a accusé les pays de l'Union européenne de "soutenir les plans putschistes" des États-Unis. Désormais sous une pression internationale sans précédent, le chaviste peut néanmoins compter sur le soutien de plusieurs pays - la Russie, la Chine, la Turquie, l'Iran, Cuba, la Bolivie – ainsi que de l'armée, pilier de son régime. Des militaires vénézuéliens ont ainsi bloqué mardi un pont à la frontière avec la Colombie, alors qu’était attendue une aide humanitaire internationale. Embourbé dans une crise économique sans précédent, ce pays pétrolier, jadis prospère, est aujourd'hui frappé par d’importantes pénuries de nourriture, de médicaments, et soumis à une hyperinflation qui devrait atteindre 10 000 000 % en 2019. Trois millions de Vénézuéliens ont déjà fui le pays, la majorité d’entre eux vers la Colombie et le Pérou. Mais selon l’ONU le nombre de migrants et de réfugiés devrait encore augmenter et s’élever à 5,3 millions à la fin

  • S18E148 Télécoms : qui a peur de Huawei ?

    • February 7, 2019
    • France 5

    Alors que les négociations commerciales doivent reprendre dans quelques jours entre la Chine et les États-Unis, Washington a inculpé Huawei, numéro un chinois des télécommunications, d’espionnage industriel et de fraude. Cette double inculpation annoncée lundi soir dans la capitale américaine s’ajoute au dossier délicat de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei et fille du fondateur du géant chinois des télécoms. Arrêtée début décembre à Vancouver, au Canada, elle est assignée à résidence en attendant que la justice canadienne décide si une procédure d’extradition demandée par Washington est fondée. Le Département du commerce américain insiste sur le fait que les procédures contre Huawei sont « totalement séparées » des négociations avec Pékin. De son côté, la Chine accuse les États-Unis dans un communiqué de « manipulations politiques ». L’affaire est à remettre dans le contexte de la campagne menée par les États-Unis pour convaincre les opérateurs américains et ceux de ses pays alliés de ne pas acheter d’équipement auprès de Huawei. Selon Washington, ils seraient susceptibles d'être utilisés par Pékin pour espionner les télécommunications dans des pays occidentaux. Les craintes des États-Unis sont notamment dues au fait que Huawei puisse prendre la main de la 5G, la prochaine génération de réseau mobile qui devrait permettre de développer l’internet des objets. Convaincus que le contrôle mondial de la 5G sera déterminant pour prendre le leadership de l’économie mondiale, Washington et Pékin se livrent d’ores et déjà une véritable bataille technologique. Si les deux superpuissances ne parviennent pas à régler leurs différends commerciaux avant le 1er mars, Donald Trump menace d'instaurer de nouvelles taxes sur des biens chinois. Une décision qui pourrait avoir des conséquences sur la santé de l’économie chinoise, scrutée avec la plus grande attention. Selon le Bu

  • S18E149 Benalla, l’oligarque russe et les enregistrements

    • February 8, 2019
    • France 5

    Les rebondissements se succèdent dans l’affaire Benalla et les derniers développements nous emmènent bien loin de la place de la Contrescarpe et de l’intervention musclée le 1er mai dernier de l'ex-garde du corps d’Emmanuel Macron. Après l'épisode des passeports diplomatiques en décembre et celui des enregistrements des discussions entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, révélés par Mediapart la semaine dernière, le parquet national financier (PNF) a confirmé hier l’ouverture d’une enquête pour "corruption". Selon Mediapart, ces investigations portent sur un contrat de protection rapprochée signé entre la société de Vincent Crase - ex-employé de LREM et gendarme réserviste - et un sulfureux oligarque russe Iskander Makhmoudov, contrat qui aurait été "négocié" par Alexandre Benalla, "du temps où il était à l'Elysée". Pour l’occasion, cinq gardes du corps auraient été recrutés. Parmi eux, un militaire qui aurait signé pourtant un contrat certifiant qu'il est libre de tout engagement. Le ministère des Armées a annoncé hier qu’il est "suspendu à titre conservatoire de ses fonctions, avec effet immédiat, en attendant que la lumière soit faite sur ces allégations". Sa compagne, la chef du groupe de sécurité du Premier ministre, a démissionné de ses fonctions afin d’"écarter toute polémique", a indiqué de son côté Matignon. La commissaire divisionnaire Marie-Elodie Poitout avait été entendue mercredi par la brigade criminelle. Objet de cette audition, d’après Le Parisien : établir si la supposée entrevue d'Alexandre Benalla et de son ami Vincent Crase, le 26 juillet 2018, dont des extraits sonores ont été publiés par Mediapart, a eu lieu à son domicile. L'intéressée, questionnée par le cabinet d'Édouard Philippe, aurait fermement démenti. Les services du Premier ministre ont par ailleurs réfuté avoir saisi le parquet de Paris, qui avait diligenté lundi une perquisition dans les loc

  • S18E154 A380 : la folie des grandeurs ?

    • February 14, 2019
    • France 5

    L’A380, c’est fini. Le président exécutif d’Airbus Tom Enders, qui quittera ses fonctions le 10 avril, a annoncé, jeudi 14 février, l’arrêt de la production de son très gros porteur, faute de clients. La compagnie aérienne Emirates, qui exploite la moitié des A380 existants, a décidé d’annuler une partie de ses commandes pour les remplacer par des long-courriers A330 Neo et des gros-porteurs long-courriers A350. La semaine dernière, la compagnie australienne Qantas a également annulé une commande de huit avions. "La conséquence de cette décision est que notre carnet de commandes n’est plus suffisant pour nous permettre de maintenir la production de l’A380 et ce, malgré tous nos efforts de vente auprès d’autres compagnies ces dernières années. Cela mettra un terme aux livraisons d’A380 en 2021", a précisé Tom Enders. Airbus achèvera alors le programme en ayant livré environ 250 appareils auprès de quatorze compagnies aériennes. Mis en service en octobre 2007, l’A380, a façonné Airbus autant qu’il l’a éreinté financièrement : plébiscité par les passagers, ce fleuron industriel a hissé l’avionneur européen au rang de rival de Boeing, mais le programme reste un échec commercial. L’avionneur a tout d’abord surestimé le marché, tablant sur une flotte comprise entre 800 à 1 200 appareils d’ici 2020. Airbus a également été confronté à de nombreux dysfonctionnements durant le développement et le début de la production de l’appareil, entraînant un coût total supérieur à vingt-cinq milliards d’euros. Surtout, muni de quatre moteurs, le très énergivore A380 n’a pas réussi à séduire des compagnies aériennes qui, dès la crise économique de 2008, chercheront à réduire leur coût. D’un point de vue stratégique, la décision d’Airbus est un pari risqué. La fin de l’A380 intervient alors que son rival, Boeing, célèbre le cinquantième anniversaire de son 747. Elle coïncide

  • S18E160 Affaire Benalla : la contre-attaque de l’exécutif

    • February 21, 2019
    • France 5

    Après la publication, mercredi 20 février, du rapport de la Commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla, les réactions au sein de la classe politique ne se sont pas fait attendre. Laurent Wauquiez, président des Républicains, estime ainsi que les conclusions de ce rapport sont accablantes. « Cette commission montre qu’il s’agit d’une affaire d’État ». Un constat que partage Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, dans un communiqué : « Faux témoignages, parjures, port d’armes, conflits d’intérêts, fébrilité de l’exécutif, absence de sanctions… Le rapport de la Commission d’enquête du Sénat est accablant. La totale impunité dont Benalla et ses compères ont bénéficié est démontrée. Nous sommes face à un gigantesque scandale d’État. » Du côté du gouvernement, le Premier ministre Édouard Philippe a, quant à lui, vivement critiqué ce matin le rapport présenté la veille par la Commission d’enquête du Sénat, jugeant « incompréhensibles et souvent injustes » les « recommandations ou formulations » de cette dernière. Hier, c'est le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, qui a déclaré que l’Élysée aurait « l’occasion d’apporter des réponses factuelles sur manifestement beaucoup de contre-vérités qui se trouvent présentes dans le rapport sénatorial », précisant ensuite que cela sera fait « rapidement ». Après six mois d’enquête et l’audition de 48 personnes, la mission d’information du Sénat ouverte le 23 juillet après les révélations des agissements d’Alexandre Benalla et de Vincent Crase lors de la manifestation du 1er Mai a conclu hier à des « dysfonctionnements majeurs » de la part de l’Élysée et a proposé treize recommandations pour y mettre fin. « Pas surpris mais déçu », le Premier ministre a ajouté que « traditionnellement la séparation des pouvoirs fait qu’il n’appartient pas ni à l’Assemblée nationale ni au Sé

  • S18E165 Corée : Trump vise le Nobel de la Paix !

    • February 27, 2019
    • France 5

    Huit mois après leur rencontre historique, le président américain Donald Trump et le leader nord-coréen, Kim Jong-un sont réunis ce mercredi à Hanoï au Vietnam, pour un second sommet très attendu. Le premier, le 12 juin à Singapour, avait permis de "briser la glace" entre deux pays techniquement en guerre depuis 70 ans et avait débouché sur une vague déclaration sur "la dénucléarisation de la péninsule", mais pas de véritables engagements concrets. Cette fois, les leaders américain et nord-coréen vont donc devoir rentrer dans le vif du sujet. Car Donald Trump a beau claironner que sa première rencontre avec le dictateur a été un succès retentissant ou promettre à son "ami" Kim Jong-un un avenir "génial" si la Corée du Nord renonce à son arsenal nucléaire, pour l’instant en matière de réduction de la menace nucléaire et de démantèlement de l’arsenal nord-coréen, les progrès se font toujours attendre et plusieurs rapports mettent en doute la bonne volonté de Pyongyang. Alors la Corée du Nord va-t-elle vraiment renoncer à l’arme nucléaire ? Quels sont les objectifs des deux parties ? Scruté par la Chine, ce second sommet débouchera-t-il sur des résultats concrets ? Quelle est la stratégie du président américain ? Donald Trump qui se verrait bien en faiseur de paix sait qu’avec ce sommet de Hanoï il peut déjà bénéficier d’une couverture médiatique internationale positive ainsi que d’une diversion alors qu’il est fragilisé à Washington. Hier, la Chambre des représentants a voté contre sa procédure d’"urgence nationale" pour pouvoir financer un mur à la frontière avec le Mexique après un shutdown très impopulaire. Surtout ce mercredi, son ancien avocat devrait livrer un témoignage accablant lors d’une audition publique devant une commission parlementaire. Michael Cohen, l’ancien fidèle parmi les fidèles de Donald Trump avant la rupture, s’est dit prêt à raconter "les mensonge

  • S18E166 Air France : le coup de force hollandais

    • February 28, 2019
    • France 5

    Le gouvernement néerlandais a annoncé mercredi 27 février avoir achevé son opération de rachat de parts d’Air-France KLM, et en détenir 14 %. Désormais équivalente à celle de l’État français, qui détient 14,3 % du groupe, sa participation est valorisée à 744 millions. Avec ce rachat, les Pays-Bas, cherchent avant tout à contrer l’influence de Paris dans le groupe de transport aérien. Mais l’annonce, qui a suscité la stupéfaction en France, risque d'envenimer les relations entre les Pays-Bas et la France. Emmanuel Macron, qui a assuré que Paris « n’a pas été informé de cette décision et de sa mise en œuvre », a appelé les Pays-Bas à « clarifier » leurs intentions, estimant que « ce qui importe c’est que l’intérêt de la société soit préservé ». Jeudi, le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a appelé les Pays-Bas à trouver, ensemble, « une porte de sortie qui permette de renforcer » la compagnie aérienne. « Il n’est pas raisonnable de rester dans cette situation qui ne bénéficie à personne, ni à Air France, ni à KLM, ni au groupe dans son ensemble », a-t-il ajouté. Une opinion que ne semblent pas partager les Pays-Bas. « À plusieurs reprises ces dernières années, les intérêts néerlandais n’ont pas été suffisamment pris en compte », a précisé Wopke Hoekstra, le ministre néerlandais des Finances, dans une lettre adressée au Parlement, qui souhaite également être représenté au conseil d’administration. Les tensions actuelles entre les gouvernements français et néerlandais ne sont pas sans rappeler celles entre la France et le Japon autour de l’Alliance Renault-Nissan. Les Japonais – pourtant de culture interventionniste – s’interrogent ainsi régulièrement sur la pertinence pour l’État français d’être actionnaire d’une entreprise privée et de s’immiscer, à ce titre, dans sa stratégie. L’État français qui a décidé de s'engager aupr

  • S18E179 Report du Brexit : l'Europe doit-elle céder ?

    • March 15, 2019
    • France 5

    La date du 29 mars prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) n’est peut-être plus gravée dans le marbre. Hier soir, les députés britanniques ont voté en faveur d’un amendement demandant un report du Brexit et un nouveau vote parlementaire la semaine prochaine sur l’accord de départ. Après deux journées marquées, mardi, par un deuxième rejet par la Chambre des communes de l’accord sur le Brexit conclu avec l’UE et, mercredi, par le rejet d’une sortie sans accord, cette décision offre un répit relatif à Theresa May mais prolonge l’incertitude. En effet si le 19 ou le 20 mars, la Première ministre finissait à la troisième tentative par faire adopter par la Chambre des communes le traité de divorce négocié avec les Vingt-Sept depuis plus de deux ans, elle réclamerait à Bruxelles un report court : jusqu’au 30 juin, précise l’amendement qu’ont voté les élus à Westminster, hier, par une large majorité. En revanche, dans l’hypothèse où les élus britanniques rejetaient l’accord du divorce une troisième fois, Theresa May devrait demander au Conseil européen des 21 et 22 mars un report plus long qui devrait être solidement motivé. Car la réponse européenne est loin d’être automatique. Selon l’article 50 du traité de l’Union européenne, la procédure encadrant une sortie de l’UE est limitée à deux ans. Elle peut être prolongée, mais à l’unanimité des Vingt-Sept. Une éventualité qui n’a jamais été une ligne rouge pour les Européens à condition de recevoir de Londres une demande "motivée", et de faire en sorte que le délai ne vienne pas perturber les élections européennes du 26 mai prochain…Pour l’UE, le temps presse donc et une certaine lassitude se fait entendre. "La solution à l'impasse actuelle est à Londres, l'Europe doit continuer à avancer", a ainsi déclaré mercredi Emmanuel Macron ajoutant : côté européen, "nous ne devons pas perdre de temps pa

  • S18E181 Violence : le gouvernement durcit le ton

    • March 18, 2019
    • France 5

    Quatre mois après le début des manifestations et au moment où s’achève le grand débat national, l’acte XVIII des Gilets jaunes met de nouveau l’exécutif sous pression. La manifestation de ce samedi a été marquée par un regain de violences sur les Champs-Elysées, à Paris, où pendant plusieurs heures des milliers de manifestants et de casseurs ont affronté les forces de l’ordre, saccagé des dizaines de commerces, enflammé des banques, des kiosques et des barricades. Face à ce puissant regain de tensions, Emmanuel Macron a écourté ses vacances dans une station de ski des Hautes-Pyrénées et s’est rendu sur les lieux pour constater le saccage de la plus belle avenue du monde. « Sur les Champs-Élysées, ce qu’il s’est passé, ça ne s’appelle plus une manifestation. Ce sont des gens qui veulent détruire la République et tout avec elle. Tous ceux qui étaient là se sont rendus complices de ça », a réagi le chef de l’Etat avant de promettre des « décisions fortes et complémentaires » afin que ces violences « n’adviennent plus ». Oui, mais lesquelles ? « Que font la police et son ministre ? », s’époumone l’opposition, qui s’interroge depuis samedi sur « le laxisme sécuritaire » voire le laisser-faire de l’exécutif face aux « casseurs professionnels » qui ont saccagé une partie des Champs-Élysées. Sous le feu des critiques de la droite et de la gauche, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner voit également les jugements sévères se multiplier au sein de la majorité. Dans ce contexte, Matignon a décidé de reprendre la main. Ce lundi, le Premier ministre s’est rendu à l’Élysée pour faire « ses propositions d'adaptation au président de la République » afin « de renforcer la doctrine et de s'assurer à tout moment de la fermeté de son exécution ». Car l'heure est aux comptes et Matignon l'avoue : il y a eu des « dysfonctionnements » du dispositif de sécurité fac

  • S18E182 Unknown

    • March 19, 2019
    • France 5

  • S18E183 Soirée spéciale : Europe : la tentation populiste

    • March 19, 2019
    • France 5

  • S18E184 Unknown

    • March 20, 2019
    • France 5

  • S18E193 Européennes : le pari risqué de Macron

    • March 30, 2019
    • France 5

    A deux mois des élections européennes, Nathalie Loiseau donne ce samedi le coup d’envoi de la campagne de La République en marche et de ses alliés pour les européennes, lors d’un meeting à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis. Un premier test pour l’ancienne ministre des Affaires européennes qui va devoir prouver qu'elle était bien la mieux placée pour conduire cette liste, et ce malgré les critiques à son égard. Très compétente pour certains, trop technocrate pour d'autres, la diplomate et ex-directrice de l’ENA qui avait fait acte de candidature il y a dix jours, dans L’Émission politique sur France 2 face à Marine Le Pen, est depuis la cible d’attaques de tous bords. Intronisée cette semaine à la tête d’un attelage hétéroclite, l'ancienne juppéiste va désormais devoir mener une campagne ramassée, et tenter de reprendre la main, après la présentation laborieuse mardi des trente premiers noms de la liste LREM, et alors que l’écart se réduit avec le Rassemblement national dans les sondages. D’après une dernière enquête EuroTRack OpinionWay-Tilder réalisée pour les Echos et Radio Classique, les listes de LREM et du RN totaliseraient chacune 23 % des intentions de vote. Les Républicains, eux, consolideraient leur troisième position dans les intentions de vote, grâce notamment à la tête de liste François-Xavier Bellamy qui semble avoir levé les inquiétudes au sein de son parti. Viendraient ensuite la France Insoumise (7%), Europe Ecologie-les Verts (7%), le PS (6%) et Debout la France (6%). Mais ces chiffres sont contestés par les insoumis. Estimant que la liste menée par Manon Aubry est sous-estimée dans les enquêtes réalisées par les instituts classiques, les responsables de la France Insoumise vont réaliser leurs propres sondages d’après Le Figaro d’hier . Un premier sondage effectué en interne donnerait ainsi à la France insoumise un score ”à deux chiffres” pour le scrutin des europée

  • S18E198 Européennes : le bal des débutants

    • April 5, 2019
    • France 5

    A sept semaines des élections européennes, douze têtes de liste se sont retrouvées, hier soir, pour un premier débat diffusé sur France 2 et France Inter : Nathalie Loiseau (La République En Marche, Modem, Agir, Parti radical), François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Raphaël Glucksmann (Parti Socialiste et Place publique), Jordan Bardella (Rassemblement National), Manon Aubry (la France Insoumise), Ian Brossat (Parti Communiste Français), Yannick Jadot (Europe Ecologie – Les Verts), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Benoît Hamon (Génération-s), Jean-Christophe Lagarde (UDI) François Asselineau (UPR) et Florian Philippot (Les Patriotes). Douze candidats debout, derrière leur pupitre, bien décidés à se faire entendre et à sortir du lot. Mais l’exercice s’est révélé particulièrement compliqué. Pressées par le temps, les douze têtes de liste - neuf débutants et trois anciens candidats à l’élection présidentielle de 2017 - n’ont pas manqué de se couper la parole. Quand ils ne développaient pas des discussions parallèles pendant que l’un ou l’autre développait sa vision sur le Brexit, l’immigration, le budget de l’Union, ou l’interdiction du glyphosate. Trois heures donc d’échanges souvent difficiles, virant parfois à la cacophonie, qui ont mis en évidence de vrais clivages, moins sur les objectifs – sociaux et écologiques – que sur les moyens de les atteindre, et ont donné lieu à de nombreuses passes d’armes mais aussi à des débats fratricides, au sein de l’aile gauche comme chez les souverainistes. Alors que la quasi-totalité des formations politiques ont choisi de faire cavalier seul pour ce scrutin proportionnel à un seul tour, souvent marqué par une forte abstention. En 2014, seuls 42 % des électeurs français s’étaient rendus aux urnes. Suivi hier par moins de 2 millions de téléspectateurs, que faut-il retenir de ce premier débat ? Qui en sont les gagnants et les perdan

  • S18E199 Grand débat : que peut décider Macron ?

    • April 6, 2019
    • France 5

    Après plus de deux mois de discussions et de réunions, Emmanuel Macron a bouclé, hier, en Corse son "tour de France" du grand débat. Un ultime marathon qui porte à 92 heures la durée des échanges entre le président de la République et les élus ou citoyens de toutes les régions de France dans le cadre de cet épisode inédit dans l’histoire de la démocratie française. Lancé à la mi-janvier pour répondre à la crise des gilets jaunes, l’exercice est une "réussite" d’après le gouvernement, qui ne s’attendait pas à un tel "engouement". Ainsi il a suscité la rédaction de 1 932 884 contributions en ligne, 16 132 cahiers citoyens, 15 701 courriers ou e-mails et l’organisation de 10 452 réunions locales. La synthèse de ces différentes contributions sera présentée ce lundi 8 avril par les cinq garants de l'exercice, en présence d’Édouard Philippe qui prononcera un discours de clôture mardi à l’Assemblée nationale et mercredi au Sénat. Mais après ces 80 jours de grand débat, l'opinion publique s'impatiente et réclame des réponses concrètes. Le chef de l’État va donc maintenant devoir trouver rapidement des solutions fortes pour répondre aux multiples attentes formulées par les Français. Des premières mesures devraient, selon l’Élysée, être annoncées à la mi-avril. Et d’ici là, les gilets jaunes entendent bien maintenir la pression. À quelques heures de "l’acte 21", ce samedi 6 avril, des dizaines de gilets jaunes se sont rassemblés devant la villa inoccupée de Brigitte et Emmanuel Macron, au Touquet. Parallèlement, 250 délégations de gilets jaunes ont rejoint la "Maison du Peuple" à Saint-Nazaire pour participer à trois jours de débats. Au programme : groupes de travail et assemblées plénières pour discuter notamment de la "communication interne et externe", des "revendications" et de la suite à donner au mouvement. Car tous sont convaincus que la mobilisation ne va pas s’arrêter là.

  • S18E200 Grand débat : ce que veulent les Français

    • April 8, 2019
    • France 5

    Édouard Philippe a reçu ce matin, lors d’une cérémonie organisée au Grand Palais, les résultats du grand débat national. Pour cette consultation, lancée le 15 janvier par le gouvernement pour répondre à la crise des Gilets jaunes, plus de 10 000 réunions locales ont été organisées et près de deux millions de contributions ont été récoltées sur la plateforme mise en ligne pour l’occasion. Le Premier ministre a présenté les premières conclusions que le gouvernement a tiré de cette large consultation. Et il en a dégagé « quatre axes », au premier rang desquels « une immense exaspération fiscale ». Et face à ce ras-le-bol, il n’y a « qu’une direction à prendre : nous devons baisser, et baisser vite les impôts ». Dans la synthèse des résultats du grand débat, on constate que, parmi les contributions spontanées, la proposition de baisser la TVA (18 %) arrive devant la baisse de l’impôt sur le revenu (17 %). Pourtant l’idée d’une TVA à 0 % sur les produits de première nécessité a été rejetée en bloc hier par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin dans une interview accordée au Journal du Dimanche. « Une exigence de fraternité, de proximité, de lien quotidien », « une exigence démocratique » et « une exigence climatique » sont les autres axes principaux retenus par le gouvernement pour cette restitution du grand débat national. Pour répondre à l’exigence démocratique, Édouard Philippe souhaite « construire les outils d’une démocratie plus délibérative » et « participative ». Les premières mesures et « grandes orientations » issues de cette grande consultation devraient être annoncées par Emmanuel Macron mi-avril. Il reviendra ensuite « au gouvernement de travailler avec le Parlement, les partenaires sociaux, les élus locaux, et les acteurs associatifs » pour apporter de vraies réponses concrètes, a précisé le Premier ministre. Le début de l’après grand d

  • S18E201 Unknown

    • April 9, 2019
    • France 5

  • S18E202 Brexit : l’Europe va-t-elle encore céder ?

    • April 10, 2019
    • France 5

    A deux jours de l’échéance, les Vingt-Sept membres de l'Union européenne examinent ce mercredi soir à Bruxelles la demande de Theresa May qui réclame plus temps et plaide désormais pour un délai au 30 juin. Objectif : écarter le spectre d'un "no deal", après des semaines de flottement. Mais des Européens s’inquiètent de l’utilité et des risques d’un tel report. Ainsi il y a quelques jours quand la Première ministre britannique a formellement renouvelé sa demande, plusieurs Etats membres de l’Union, la France en tête, ont laissé entendre que c’était bien loin d’être gagné. Pour autant, et même si les 27 s'agacent, ils n'ont pas envie de porter le chapeau d'une sortie sans accord et d’affronter ses conséquences. D’autant que de nombreux européens sont également convaincus qu’en laissant de temps aux Britanniques, ils sortiront de cette crise politique. C’est donc bien l’idée d’un report qui serait aujourd’hui sur la table de ce sommet. Mais de quelle durée ? Pour éviter de revenir dans trois semaines à Bruxelles pour un nouveau sommet de crise, les Européens envisageraient de repousser plus longtemps l’échéance. Hier, le président du Conseil européen, Donald Tusk a plaidé pour un délai d'un an "maximum". La chancelière allemande Angela Merkel a, elle, jugé "possible" un délai "jusqu'à début 2020". Paris pourrait suivre, mais avec ses alliés, la France veut imposer ses conditions, à commencer par une échéance définitive, des perspectives crédibles côté britannique, et surtout l'engagement du Royaume-Uni de ne pas participer pleinement aux futures décisions structurantes pour l'Union européenne. Car un tel report impliquerait notamment la participation du Royaume-Uni aux élections européennes de mai prochain. Autant de questions qui devraient être au menu des discussions des Vingt-Sept ce soir alors qu’au Royaume-Uni la confusion et l’incertitude règnent toujours. Car si les discus

  • S18E203 Privatisations : la menace du référendum

    • April 11, 2019
    • France 5

    Le projet de loi Pacte a été définitivement adopté par les députés ce jeudi, validant ainsi sa mesure la plus polémique : la privatisation du groupe ADP (Aéroports de Paris). Et les débats autour de ce projet auront été une nouvelle fois tendus. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait ouvert le bal en début de matinée en accusant les députés de l’opposition à l’origine de la procédure de référendum d’initiative partagée (RIP) de faire « le jeu des populismes ». C’est la première fois que cette procédure de RIP est déclenchée depuis son instauration lors de la réforme constitutionnelle de 2008. 218 députés des différents partis d’opposition ont signé le RIP contre la privatisation d’ADP mais le parcours législatif avant que la mesure puisse être soumise au vote des Français est encore long et sinueux. Boris Vallaud, député socialiste à l’origine de la fronde, reste confiant : « Nous n'avons aucun doute d'avoir la validation du Conseil constitutionnel et l'opinion publique veut le maintien d'ADP dans le giron public » a déclaré l’élu dans l’émission les 4 Vérités. Et les arguments utilisés contre cette privatisation sont nombreux : on reproche au gouvernement de vouloir céder un actif considérable, la participation de l’État dans ADP (50,1 %) étant valorisée à 9,7 milliards d’euros. Les détracteurs de la mesure font également référence à un cas récent de privatisation présentée comme une erreur stratégique : celle des autoroutes. Lors des débats sur la loi Pacte, les parlementaires n’ont pas hésité à parler de « fiasco » et de « désastre financier » pour parler de cette mesure décidée par le gouvernement Villepin en 2005. La privatisation des autoroutes avait alors rapporté 15 milliards d’euros à l’État qui avait vendu ses parts à trois groupes : Vinci, Eiffage et Abertis. Mais depuis 2006, les sociétés d’autoroutes ont versé à leurs actionnair

  • S18E204 Brexit : l'Europe se divise, l'Angleterre s'enlise

    • April 12, 2019
    • France 5

    Les uns souhaitaient un report court avant l’installation du nouveau Parlement européen le 30 juin prochain. Les autres un report long, jusqu’au début de l’année prochaine ou mars 2020. Finalement ce sera un "report flexible" jusqu’au 31 octobre 2019 maximum, ont tranché après une longue soirée de négociations les 27 chefs d’État et de gouvernement européens, ainsi que la Première ministre Theresa May, réunis mercredi à Bruxelles. Partisan d’un report beaucoup plus court, Emmanuel Macron, qui s’est trouvé isolé lors de ce Conseil extraordinaire, a finalement déclaré qu’il s’agissait du "meilleur compromis possible" car il préserve l’"unité des 27". Reste que la situation demeure très incertaine, et à Londres ce nouveau report de six mois n'est pas de l'avis des Brexiters et des médias anglais qui y voient une "humiliation" ou un "cauchemar d’Halloween". Et pour cause : en contrepartie de cette extension, Theresa May a concédé plusieurs engagements, parmi lesquels la tenue d'élections européennes, le 23 mai, si le Royaume-Uni ne parvient pas à quitter l'UE avant cette date. La Première ministre espère toujours qu'elle parviendra à convaincre les députés britanniques de valider l'accord qu'elle a longuement négocié avec Bruxelles. Ainsi, la sortie de l'UE serait effective le 22 mai, rendant caduque la nécessité d'appeler les citoyens à élire leurs représentants à Strasbourg. Mais alors que les négociations patinent avec le Labour, le parti d'opposition, tout porte à croire que les Britanniques devront se rendre aux urnes. Et certains s’y préparent déjà. Ainsi le député britannique eurosceptique Nigel Farage, ancien patron des indépendantistes UKIP, vient de lancer un nouveau parti baptisé "Brexit Party" avec ce scrutin dans le viseur. Objectif des Brexiters : se faire élire aux élections européennes si elles ont lieu au Royaume-Uni pour siéger au Parlement européen et saboter, de l'intérie

  • S18E205 Impôts : que va décider Macron ?

    • April 13, 2019
    • France 5

    Emmanuel Macron devrait s’exprimer dans les jours qui viennent pour donner les premières orientations prises par l’exécutif suite à la réception des résultats du grand débat. Lors de cette réception, Edouard Philippe avait annoncé que son gouvernement devait baisser les impôts, et « les baisser vite », pour répondre à « l’exaspération fiscale » exprimée par les Français. La fiscalité devrait donc être au cœur des annonces effectuées par Emmanuel Macron, reste à en connaître le détail. Dans les résultats du grand débat, la TVA est citée comme l’impôt à baisser en priorité par 28% des participants, soit un score plus élevé que celui récolté par l’impôt sur le revenu (18,8%). Or le gouvernement s’est pour l’instant montré peu réceptif à l’idée d’une baisse de la TVA ou d’une TVA à 0% pour les produits de première nécessité. Une baisse de l’impôt sur le revenu est en revanche attendue, avec probablement un geste en faveur des classes moyennes. « La cohérence entre politique fiscale et politique économique pourrait nous amener à baisser en priorité l'impôt sur le revenu, c'est-à-dire l'impôt de ceux qui travaillent, en commençant par ceux qui ont les niveaux de revenus les plus modestes », a déclaré mardi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Cela pourrait notamment passer par une première tranche de l’impôt sur le revenu à 10%, au lieu de 14% actuellement. Pour financer cette baisse d’impôt, le gouvernement envisage de s’attaquer aux niches fiscales, comme l’a rappelé le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin dans une interview au Journal du Dimanche : « ce qui mine la progressivité de l'impôt sur le revenu, c'est l'optimisation fiscale que la multiplicité des niches fiscales rend possible. Or elles ne sont pas toutes utiles ni justes ». Emmanuel Macron va-t-il faire des annonces fiscales fortes ? Comment répondre au ras-le-bol fiscal des Français à l’i

  • S18E206 Macron : surprise obligatoire !

    • April 15, 2019
    • France 5

    C’est le jour J. A 20 heures, ce lundi 15 avril, Emmanuel Macron va tenter de transformer « les colères en solutions » comme il l’avait annoncé dans sa lettre aux Français publiée au moment du lancement du grand débat. Trois mois plus tard, nous y sommes. Le chef de l’État présentera ce soir depuis l’Élysée les « premières mesures concrètes » pour répondre aux attentes et aux milliers de contributions formulées par les Français, mais aussi pour tenter de relancer son quinquennat à l’arrêt depuis le début de la crise des Gilets jaunes. Et mercredi, il donnera une conférence de presse, la première en France depuis son élection, pour expliquer en détail les « trois chantiers prioritaires » des trois prochaines années. A quoi faut-il s’attendre ? Ces derniers jours, l’exécutif a placé la barre très haut. Dans son discours de restitution la semaine dernière, le Premier ministre a évoqué des « mesures puissantes et concrètes ». La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a, elle, promis que « rien ne serait comme avant ». Et le chef de l’État n’avait-il pas, lui-même, proclamé le 10 décembre dernier dans une première « adresse à la nation » marquée par le déblocage d’une enveloppe de dix milliards d’euros pour le pouvoir d'achat : « nous ne reprendrons pas le cours de nos vies ». Alors quelles mesures peut-il et devrait-il annoncer ? Si un grand secret entoure l’intervention du chef de l’Etat, dans la majorité ces derniers jours chacun y est allé de ses propositions, et quelques pistes reviennent avec insistance comme la réindexation des petites retraites sur l’inflation, l’aide aux mères isolées pour les impayés des pensions alimentaires, une entrée plus progressive dans l’impôt sur le revenu ou encore plus de fonctionnaires sur le terrain. Et sur le volet institutionnel est revenue souvent l’idée d’une dose de proportionnelle dans les élections législatives mais aussi

  • S18E207 Unknown

    • April 16, 2019
    • France 5

  • S18E208 Unknown

    • April 17, 2019
    • France 5

  • S18E209 Macron : de Notre-Dame... aux Gilets jaunes

    • April 18, 2019
    • France 5

    Le calendrier de sortie du grand débat a été chamboulé par l’incendie qui a ravagé la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Lundi soir, Emmanuel Macron devait s’adresser aux Français pour leur annoncer les grandes orientations prises par l’exécutif suite à la réception des contributions des Français, avant de répondre aux questions des journalistes mercredi. Les images de la cathédrale en flammes en ont décidé autrement et Emmanuel Macron a opté pour une allocution centrée sur la reconstruction de Notre-Dame dans les cinq prochaines années. Le président de la République est face à un véritable casse-tête car en parallèle, les mesures qu’il comptait annoncer aux Français ont fuité dans la presse. À côté de mesures assez attendues telles que la réindexation des pensions de retraite de moins de 2 000 euros sur l’inflation ou une baisse d’impôts pour les classes moyennes, une piste étonne davantage : la suppression de l’École nationale d’administration (ENA). Dans un sondage Harris Interactive-Epoka pour LCI, 63 % des Français interrogés se sont déclarés favorables à sa suppression. Accusée de creuser les inégalités ou de former une élite dans l’élite, l’ENA s’est défendue cette semaine en rappelant que 26 % des élèves étaient boursiers. Parmi les mesures qui devaient également être annoncées : la mise en place de référendums d’initiative citoyenne (RIC) au niveau local. Le RIC est une des revendications principales du mouvement des Gilets jaunes depuis le début de leur mobilisation et Emmanuel Macron pourrait l’envisager uniquement « sur certains sujets locaux ». L’acte 23 des Gilets jaunes samedi prochain pourrait donner lieu à un regain de violence et les annonces de Macron étaient donc particulièrement attendues. Comment Emmanuel Macron peut-il reprendre la main sur le calendrier politique ? Les mesures sorties dans la presse seront-elles suffisantes pour calmer la colère des

  • S18E210 Pouvoir d'achat : une année record... Mais pour qui ?

    • April 19, 2019
    • France 5

    Selon une étude de l'OFCE, le pouvoir d’achat des ménages devrait augmenter de 850 euros en moyenne cette année. Cela représente une hausse de 2,5 % du niveau de vie des Français, du jamais-vu depuis 2007, année avant le début de la crise. Prime d’activité, défiscalisation des heures supplémentaires, baisse de la CSG pour certains retraités, prime exceptionnelle défiscalisée … Les mesures d’urgence annoncées le 10 décembre par Emmanuel Macron en réponse aux gilets jaunes devraient peser pour la moitié, soit 440 euros dans ce gain de pouvoir d’achat. Un ballon d’oxygène que l’OFCE chiffre à 12 milliards d’euros. L'autre partie des 850 euros viendrait notamment des salaires. Ils devraient augmenter de 2,6 % en moyenne en 2019 contre 2 % en 2018. Autres coups de pouce : la baisse du prix du pétrole et l'inflation qui est estimée plus faible que l'an passé. Ces mesures devraient également permettre de maintenir une croissance de 1.5 % en 2019 et ainsi soutenir l’emploi. D’après une récente étude de Pôle Emploi, le nombre de projets d'embauches des entreprises devrait augmenter de près de 15 %. Mais, la moitié d’entre elles anticipent déjà des difficultés de recrutement, notamment dans le secteur du bâtiment et de l’industrie. Parmi les métiers les plus concernés, on trouve celui de carrossier automobile (86 % de recrutements difficiles) et de couvreur qualifié. Viennent ensuite les aides à domicile et aides ménagères. Néanmoins cette hausse du pouvoir d’achat de 850 euros en moyenne à de quoi surprendre en pleine crise des gilets jaunes et laisse sceptique de nombreux Français. D’après un sondage BVA réalisé fin mars, 66 % d’entre eux ont le sentiment que leur pouvoir d'achat a diminué durant les douze derniers mois. Et chez les 65 ans et plus, ce taux monte à 81 %. Des retraités qui sont de plus en plus nombreux à poursuivre ou reprendre une activité professionnelle pour augmenter leur r

  • S18E211 Unknown

    • April 20, 2019
    • France 5

  • S18E215 Élection européennes : Le Pen vire en tête

    • April 25, 2019
    • France 5

    À quasiment un mois du scrutin, la campagne des européennes peine singulièrement à prendre son élan. Il faut dire que depuis des semaines les sujets nationaux semblent détourner l’attention d’une élection qui traditionnellement est marquée par un fort taux d’abstention : mobilisations des gilets jaunes, incendie de Notre-Dame, conclusions interminables du grand débat … Dans ce contexte, la tête de liste LREM Nathalie Loiseau a dû annuler son meeting de Marseille et reporter la présentation de son programme au 9 mai prochain. L’ex-ministre des Affaires européennes s’apprête ce jeudi à reprendre la route pour tenter d’insuffler un nouveau souffle à sa campagne déstabilisée par la polémique sur sa présence sur une liste étudiante d'extrême droite. Et ce alors que dans un sondage OpinionWay pour "Les Echos" publié ce jeudi, le Rassemblement national de Marine Le Pen vire en tête des intentions de vote (24 %), devant la liste LREM (21 %). A droite, les Républicains ont également dû s’adapter à l’actualité nationale. Laurent Wauquiez et la tête de liste, François-Xavier Bellamy ont annulé leur grand meeting de lancement de campagne à Nîmes prévu initialement le lendemain de l’incendie de la cathédrale. Et c’est à Caen ce mardi qu’ils se sont lancés officiellement dans la bataille des européennes, en présence du président du Sénat Gérard Larcher et de nombreux poids lourds du parti rassurés par les dernières enquêtes. Car si beaucoup n'avaient pas caché leur scepticisme, en janvier, devant le choix d’un jeune philosophe versaillais, proche de la manif pour tous. Trois mois plus tard, les intentions de vote sont passées de 8 % à 15 % d’après une enquête IFOP. Le parti Les Républicains est désormais troisième dans les sondages. Toujours selon l’IFOP, avec 9 % des intentions de vote, la liste menée par Manon Aubry se placerait en quatrième position, devant Europe-Ecologie-Les Verts (8,5 %

  • S18E216 Macron : l'acte 2

    • April 26, 2019
    • France 5

    Emmanuel Macron était attendu au tournant. Après des heures de grand débat, le président de la République a rendu jeudi soir ses conclusions lors d’une conférence de presse à l’Élysée. Pour cet exercice qu’il effectuait pour la première fois depuis le début de son quinquennat, le chef de l’État avait choisi d’être assis derrière un bureau blanc, renouant ainsi avec le décor et les attitudes de Charles de Gaulle ou de François Mitterrand. Un changement sur la forme donc, mais qu’en est-il sur le fond ? Si Emmanuel Macron a salué les "justes revendications" portées par les "gilets jaunes" depuis des mois, pas question en revanche d’ouvrir grande la porte et d’être l’homme de la démocratie participative permanente. Ni le RIC (référendum d’initiative citoyenne) ni la reconnaissance du vote blanc, réclamés par les "gilets jaunes", n’ont donc été retenus par le chef de l’État à l’issue du grand débat. Néanmoins, il a dit vouloir "aller plus loin sur le référendum d’initiative partagé en simplifiant les règles". Il a aussi évoqué la mise en place d’une part significative (20 %) de proportionnelle aux élections législatives, une baisse du nombre de parlementaires (autour de 25 %) et une limitation du nombre de mandats dans le temps. Sur le pouvoir d’achat, le président de la République a confirmé des baisses d’impôt pour les classes moyennes à hauteur de 5 milliards d’euros ainsi que la répétition "cette année" de la prime exceptionnelle défiscalisée que peuvent verser les entreprises depuis la loi de décembre. Il a aussi garanti aux mères isolées l’aide des caisses d’allocations familiales pour "aller prélever directement" chez l’ex-conjoint "les pensions alimentaires non versées". Conscient de s’être mis à dos en moins de deux ans une grande partie des séniors, Emmanuel Macron a annoncé que les retraites "de moins de 2000 euros" seront réindexées sur l’inflation à p

  • S18E228 Européennes : Macron à quitte ou double

    • May 10, 2019
    • France 5

    C'est un record pour une élection européenne : 34 listes ont été validées par le ministère de l’Intérieur après un avis du Conseil d’État. De Lutte ouvrière au Rassemblement national, les formations politiques habituelles représentent à elles seules une petite quinzaine de listes, déjà régulièrement prises en compte par les instituts de sondage dans leurs enquêtes d'intentions de vote. Trois listes sont issues du mouvement social des gilets jaunes. Désormais, la campagne s’accélère pour les partis en quête de financement et les 2 686 candidats qui vont devoir mener campagne pour espérer convaincre les électeurs le 26 mai prochain. D’autant que le scrutin peine à intéresser les Français et que la bataille s’annonce serrée pour la première place, avec des listes LREM et RN au coude à coude dans les sondages. Alors dans cette dernière ligne droite, l’exécutif a décidé de reprendre en main la campagne, avec un premier déplacement à Caen du Premier ministre Édouard Philippe lundi et l’intervention ce jeudi du chef de l’Etat. Depuis le sommet européen de Sibiu en Roumanie, Emmanuel Macron a évoqué "un choix absolument crucial" le 26 mai prochain. Se posant en leader du camp de ceux qui "veulent encore construire l’Europe", il a promis de "mettre toute son énergie" pour empêcher le Rassemblement national d’arriver en tête du scrutin. Car a-t-il expliqué, il n’y a "pas de mystère" : "Moi je suis patriote français et européen. Ils sont nationalistes" et veulent "la déconstruction de l’Europe". Le même jour, après moult tergiversations, le programme de la liste LREM, qui consacre un volet important à l’écologie, a été présenté officiellement. Un retard à l'allumage exploité par ses adversaires. C’est le signe de "l'impréparation" du camp présidentiel a ainsi déclaré François-Xavier Bellamy, candidat des Républicains. Portée par des sondages encourageants, la tête de liste LR a réu

  • S18E233 Macron / Le Pen : on refait le match ?

    • May 16, 2019
    • France 5

    A un peu plus d’une semaine du scrutin, la campagne des élections européennes s’oriente toujours vers un affrontement entre la République en marche et le Rassemblement national, ces deux listes étant au coude-à-coude dans les sondages. Et derrière les têtes de liste Nathalie Loiseau (LREM) et Jordan Bardella (RN), c’est en creux un nouveau duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui se profile. La cheffe du Rassemblement national n’a pas hésité à monter au créneau ces derniers jours, appelant notamment les Français à « voter contre Emmanuel Macron en votant pour la liste Rassemblement national ». Marine Le Pen a ainsi tenu à répondre au président de la République qui avait déclaré vendredi lors d’un déplacement officiel en Roumanie: « je mettrai toute mon énergie pour que le Rassemblement national ne soit pas en tête.» Et Emmanuel Macron a monté d’un cran son implication dans la campagne en apparaissant sur une des affiches de la liste LREM/Modem pour les européennes. Ce nouveau duel En Marche/Rassemblement national est aussi facilité par la difficulté des autres listes à imposer une alternative audible et suffisamment forte. A gauche, l’éclatement des listes ne favorise pas l’émergence d’une force d’opposition et entre Ian Brossat (PCF), Benoît Hamon (Générations), Raphaël Glucksmann (Place publique-PS), Yannick Jadot (EELV) et Manon Aubry (La France insoumise), aucun candidat n’arrive à émerger dans les sondages. 34 listes se présentent donc aux élections. Un record. Et beaucoup d’entre elles mettent l’écologie au cœur de leur programme. L’écologie est d’ailleurs un des rares thèmes qui s’est véritablement imposé dans cette campagne. Est-ce que ces élections européennes ne sont finalement qu’un nouveau duel entre Macron et Le Pen ? Le président de la République a-t-il pris un risque en s’exposant autant dans la campagne ? Les Républicains et les partis de gauche ont-ils

  • S18E234 Économie : ça repart... Vraiment ?

    • May 17, 2019
    • France 5

    Le chômage en France est à son plus bas niveau depuis début 2009, année où les effets de la crise commençaient à apparaître. Selon les derniers chiffres provisoires de l'INSEE, le nombre de demandeurs d‘emploi s'établit désormais à 2 441 000, soit 8,7 % de la population active. "C'est le meilleur résultat qu'on ait depuis dix ans. C'est une baisse continue depuis deux ans, du chômage en général, du chômage des jeunes", a réagi le Premier ministre sur France Info. Néanmoins, plusieurs bémols sont à pointer sur ces chiffres. La baisse du chômage a ralenti au premier trimestre 2019, avec seulement -0,1 %, et surtout toutes les tranches d'âges ne sont pas concernées. Il repart notamment à la hausse chez les 15-24 ans, + 0,4 % même si sur les douze dernier mois le bilan reste positif. Quant aux seniors, la tendance est à l’augmentation (+ 0,2 point en un an). Enfin "si ce chiffre du chômage est un bon chiffre qui vient après celui des créations d'emplois du secteur marchand, de 66 000 au premier trimestre", il doit néanmoins être relativisé explique Éric Heyer de l'OFCE car il reste bien au-dessus de son niveau de 2008, avant la crise. Il y a donc, selon l’économiste, encore du chemin à faire avant d'atteindre l'objectif de 7 % d'ici à 2022 fixé par Emmanuel Macron, d’autant que ce dernier dépendra beaucoup de l’évolution de la croissance. Révisée à la hausse jeudi par l'INSEE, la croissance économique a atteint 1,7 % en 2018, et non à 1,6 %. Une bonne nouvelle pour le gouvernement, même si elle demeure inférieur à la moyenne de l’Union européenne, et que l’activité devrait ralentir cette année. Le ministère de l’Economie table en effet en 2019 sur une croissance à 1,4 %. Autre élément favorable : la France a fait cette année son entrée dans le "top 5" des pays les plus attractifs pour les investissements internationaux, selon le classement annuel du cabinet A.T. Kearney publié cette semaine. Bai

  • S18E236 Le Pen, Salvini et Bannon à l'assaut de l'Europe

    • May 20, 2019
    • France 5

    À une semaine des élections européennes, les partis nationalistes européens se sont réunis, samedi 18 mai à Milan, derrière le chef de la Ligue italienne Matteo Salvini. Ces derniers ont fustigé l'immigration, l'islam et l'oligarchie de Bruxelles, lors de cette journée, qui se voulait un moment clé de la campagne. Pour l'occasion, la présidente du Rassemblement national a même martelé son message en italien. "Le 26 mai, nous porterons ensemble la révolution dans toute l'Europe", a scandé Marine Le Pen. Mais cette grand-messe des partis d’extrême droite a toutefois été gâchée par un scandale touchant leur allié autrichien. Avant même le début de ce rassemblement, Heinz-Christian Strache, le chef du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ), a été contraint de démissionner de son poste de vice-chancelier après avoir été mis en cause par une vidéo le montrant sollicitant l’aide financière et politique d’une ressortissante russe en échange de marchés publics. Publiées vendredi par deux médias allemands, les images auraient été tournées dans une villa d’Ibiza en 2017 alors que Heinz-Christian Strache était en campagne pour les élections législatives qui aboutiront à son entrée au gouvernement. Véritable coup de théâtre dans cette campagne des européennes, cette affaire éclabousse le FPÖ, partenaire clé de l’alliance du Rassemblement national et de Ligue, et met à mal le "modèle autrichien" tant vanté par le courant nationaliste européen. Alors quel impact ce scandale peut-il avoir sur les résultats du scrutin ? Qu’est-ce qui rassemble les douze partis nationalistes qui étaient réunis à Milan ? Ensemble, que proposent-ils ? En forme dans les sondages, en cette fin de campagne, le duo Salvini-Le Pen entend à l’issue du scrutin de dimanche faire du groupe Europe des nations et des libertés (ENL), où siègent déjà la Ligue, le RN, le FPÖ autrichien ou le Vlaams Belang flamand, la troisième force d

  • S18E240 Dimanche, Macron joue gros

    • May 24, 2019
    • France 5

    Alors que les élections européennes ont débuté hier au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, en France la campagne des européennes s'achève et les candidats manifestent certaines crispations à l’approche du scrutin de dimanche marqué par l'indécision d'une partie des électeurs ainsi que par un fort risque d'abstention, notamment chez les jeunes. Selon un dernier sondage, 70 % des 18- 34 ans penseraient s'abstenir lors du scrutin de ce dimanche 26 mai. Un taux qui descend à 40 % pour les 65 ans et plus. Alors dans cette dernière ligne droite, les candidats s’efforcent de convaincre et de mobiliser les nombreux indécis ou citoyens tentés par l’abstention en multipliant les débats, les déclarations et les spots de campagne car avec cette consultation à la proportionnelle et à un tour, "chaque voix compte". Ainsi mercredi Europe Ecologie-Les Verts a publié un clip contre l'abstention des plus jeunes en mettant en scène des personnes âgées enchaînant les phrases volontairement provocatrices. Le même jour le gouvernement publiait une vidéo contre l'abstention : "Quel que soit votre avis, le 26 mai, votez !", invite le clip mis en ligne par le service d'information du gouvernement (SIG). Et Emmanuel Macron, qui a choisi de s’engager personnellement dans la campagne de LREM, a décidé de monter lui aussi au créneau. Après avoir accordé ces derniers jours plusieurs entretiens dans la presse régionale, dans lesquels il détaille notamment sa vision de l'Europe, le chef de l’Etat a prévu de répondre ce vendredi à une interview d'Hugo Travers, un Youtubeur de 22 ans, très populaire auprès des jeunes et qui décrypte l'actualité sur les réseaux sociaux. Il faut dire que rarement campagne aura semblé si flottante, si incertaine, et que le taux d’abstention annoncé ainsi que le nombre d’électeurs indécis renforcent l’incertitude sur les résultats de ce scrutin, une première élection nationale depuis 2017 écrasée depuis des se

  • S18E259 Royaume-Uni : la folle campagne anti-Europe

    • June 15, 2019
    • France 5

    La succession de Theresa May agite un Royaume-Uni toujours empêtré dans son Brexit. Depuis que la première ministre britannique a annoncé son départ, le parti conservateur, organise des élections internes pour désigner son successeur à la tête du parti et donc du gouvernement. Sur la dizaine de candidats ayant déposé leur candidature, un seul s’est détaché : Boris Johnson. L’ancien maire de Londres a obtenu 114 des 331 voix des députés conservateurs, un score près de trois fois supérieur à celui de ses deux autres principaux adversaires : Jeremy Hunt, qui l’a remplacé au ministère des Affaires étrangères du gouvernement May (43 voix) et Michael Gove, l’actuel ministre de l’Environnement (37 voix). Le processus de désignation du successeur devrait s’étendre jusqu’à la fin du mois de juillet. D’ici là, en cinq tours de vote, les députés conservateurs auront dégagé deux candidats qui seront présentés au vote des 160.000 membres du parti conservateur. Le vainqueur de ce duel deviendra le nouveau Premier ministre. Boris Johnson est donc bien parti pour arriver au moins jusqu’à ce duel final. Reste à savoir si sa personnalité excentrique et ses positions dures sur le Brexit (et sur l’Europe en général) seront un atout ou un handicap pour séduire les adhérents du parti conservateur. Si Boris Johnson a assuré qu’il ne viserait pas une sortie sans accord, il a aussi déclaré « ne pas partager le pessimisme des milieux économiques sur les conséquences d’une sortie sans accord ». Le Brexit, dont la nouvelle date est fixée au 31 octobre, pourrait tout de même avoir des répercussions importantes sur l’économie britannique, mais pas uniquement. La France pourrait ainsi être un des six pays les plus touchés par le Brexit et certains économistes vont même jusqu’à prédire une perte de 3,2 milliards d’euros d’exportations pour les entreprises françaises. Alors, le possible avènement de Boris

  • S18E265 Brigitte Macron : des confidences... Très politiques

    • June 22, 2019
    • France 5

    Discrète depuis le début du quinquennat, Brigitte Macron a multiplié les apparitions médiatiques et les prises de position en public ces dernières semaines. La Première dame de France a notamment accordé une longue interview à RTL, ce jeudi 20 juin. Durant cet entretien, Brigitte Macron est revenue sur des sujets ayant marqué l’actualité comme l’affaire Benalla, les hôpitaux ou encore les Gilets Jaunes. Elle s’est également livrée sur son couple soulignant au passage que "le temps rendra hommage à Emmanuel Macron". Par ailleurs, Brigitte Macron arpente le pays pour défendre les causes qui lui tiennent à cœur et rencontre, à chaque fois, des élus. Le 14 juin dernier, elle s’est rendue à Marseille où elle a déjeuné avec le maire LR Jean-Claude Gaudin. Quatre jours plus tard, en déplacement à Lyon, elle a rendu visite à Gérard Collomb. Ce dernier a décidé de ne pas s’afficher sous l’étiquette En Marche pour les prochaines municipales, une décision sans doute liée à sa démission fracassante de la place Beauvau début octobre 2018. Des déplacements qui interviennent alors que l’acte 2 du quinquennat de la présidence d’Emmanuel Macron a débuté et un peu moins d’un an avant les municipales de 2020. Lyon et Marseille, voilà deux grosses villes où LREM souhaite créer des alliances pour remporter la mairie. Mais Brigitte Macron, elle, se défend de faire de la politique. "Je ne fais pas de la politique, même si la politique me rattrape parfois. Moi je transmets, je suis une courroie de transmission, je ne prends aucune décision", avait-elle insisté au micro de RTL. D’Yvonne de Gaulle à Brigitte Macron, en passant par Carla Bruni et Danielle Mitterrand, neuf premières dames se sont succédées à l’Elysée sous la Ve République. Avec des styles et des prises de position plus ou moins politiques. Pour le Parisien, le rôle tenu aujourd’hui par Brigitte Macron – qui avait promis qu’elle ne serait pas un

  • S18E273 Macron / Merkel : ont-ils perdu la main ?

    • July 2, 2019
    • France 5

    Des heures de tractations et de négociations, une nuit blanche puis une matinée encore à discuter, et toujours rien. Les dirigeants des 28 se retrouvent ce mardi à Bruxelles, pour le troisième jour consécutif, afin de tenter de démêler l'un de ces casse-têtes dont l'Union européenne a le secret : trouver enfin qui occupera la présidence de la Commission, et les autres postes clés des institutions communautaires (présidences du Parlement et du Conseil, de la Banque centrale européenne, Haut représentant aux Affaires étrangères). Un troisième round après la suspension du sommet extraordinaire de dimanche et lundi qui s'est soldé, de l'aveu même d'Emmanuel Macron, par un « échec ». La candidature du social-démocrate Frans Timmermans, sur laquelle le chef de l'État et la chancelière allemande s'étaient mis d'accord à Osaka en marge du sommet du G20, avait dès le début soulever la bronca des pays de l’Est. Motifs ? Ce commissaire néerlandais a récemment lancé une procédure de sanction contre la Hongrie de Viktor Orbán. D’autre part, les principaux leaders du PPE ne peuvent admettre que la présidence de la Commission revienne à un social-démocrate alors que le PPE demeure, bien qu'affaibli, la première formation politique du Parlement européen. Dans l’exercice, au-delà des querelles d’ego et des chauvinismes nationaux, les difficultés à s'entendre tiennent au fait que l'autorité d'Angela Merkel n'est plus ce qu'elle était au sein du PPE, mais aussi beaucoup à la complexité des équilibres politiques nés du scrutin du 26 mai dernier : fini le temps des accords entre les conservateurs du PPE et les sociaux-démocrates du S & D, jusqu'alors majoritaires à eux deux. Sans parler du mode de désignation qui fait l'objet d'un âpre bras de fer entre Angela Merkel et Emmanuel Macron ou encore de la parité femmes-hommes qui doit être respectée… Au final, il s’agit d’un puzzle complexe que les 28 ne sont toujours

  • S18E274 Fraude fiscale... Et maintenant Raymond Barre !

    • July 3, 2019
    • France 5

    Après six mois de formation aux techniques d'enquête, une trentaine d'agents des finances publiques viennent de prendre leurs fonctions en tant qu'officiers fiscaux judiciaires. Ils rejoignent le tout nouveau service d'enquêtes judiciaires des finances, placé sous l'autorité du ministère des Finances, et vont travailler avec les officiers de douane judiciaire. Leurs missions ? Traquer les gros fraudeurs (personnes physiques comme entreprises) qui manœuvrent en multipliant les comptes cachés, via des sociétés écrans, ou en utilisant de fausses identités. Et pour y parvenir, ces officiers, supervisés par un magistrat, ont désormais les moyens de réaliser des enquêtes judiciaires. À l'image d'un véritable service de police, ils peuvent ainsi pratiquer des filatures, des perquisitions, des écoutes téléphoniques, des interpellations, des gardes à vue… Dans le détail, cette police fiscale est compétente pour investiguer sur les infractions au code des douanes (comme la contrebande de tabac), sur la fraude à la TVA, les infractions au code de la propriété intellectuelle et bien sûr la fraude fiscale et le blanchiment de fraude fiscale. Mais la création de ce service à Bercy suscite des interrogations, car le ministère de l'Intérieur en a déjà un qui traite des dossiers similaires: la Brigade nationale de répression de la délinquance fiscale (BNRDF). Cette ressemblance a d’ailleurs été épinglée par le Conseil d’État, qui expliquait dans un avis de mars 2018 qu’il "n’était pas convaincu de la nécessité de créer un nouveau service d’enquête et qu’il n’avait pas compris pourquoi dans un souci de bonne administration, n’était pas retenue l’option consistant à renforcer le service existant" alors que les schémas de fraude se complexifient et évoluent en permanence. Si l'évaluation des sommes qui échappent au fisc français est un exercice compliqué, le manque à gagner serait considérable pour les fina

  • S18E276 Trump s’en va en guerre ?

    • July 5, 2019
    • France 5

    Des chars d'assaut dans les rues de Washington et des avions de chasse dans le ciel. Donald Trump a donné cette année à la fête nationale américaine des airs de parade militaire. En plus des défilés et des feux d'artifice habituels, le président américain a ajouté à ce 4-Juillet une dimension militaire, avec patrouille aérienne, blindés placés en évidence. Et il s'est invité dans les festivités pour prononcer un discours « d'hommage à l'Amérique » depuis les marches du Lincoln Memorial, monument à la gloire du 16e président des États-Unis. Mais en choisissant ce jour de célébrations populaires et habituellement apolitiques, commémorant l’indépendance du pays en 1776, pour rendre un hommage à l’armée, Donald Trump lui a de fait donner une coloration particulière. Il s’est attiré les critiques des démocrates qui ont vu dans cet exercice, une tentative de récupération politique, alors que le président vient de lancer la campagne pour sa réélection, et il a suscité la gêne de certains observateurs. Jusqu’à présent « notre fierté nationale n’était pas fondée sur notre force militaire mais sur le fait que nous nous battions pour des idéaux », a ainsi rappelé dans le Washington Post Jason Dempsey, lieutenant-colonel à la retraite, professeur de sciences politiques à l’Académie militaire. L’événement, supervisé personnellement par le président, était censé s’inspirer du traditionnel défilé militaire français du 14-Juillet. Fortement impressionné par les célébrations auxquelles il avait assisté à Paris en 2017, le locataire de la Maison-Blanche – qui entretient une relation complexe avec l’armée – tenait depuis à sa « parade ». Cette volonté s’est donc matérialisée en cette journée de fête nationale au cours de laquelle le président Trump en a profité pour faire un discours solennel et moins politique que d'ordinaire. Le locataire de la Maison Blanche a ainsi loué, dans u

  • S18E277 Immobilier : acheter à tout prix ?

    • July 6, 2019
    • France 5

    Un million de transactions immobilières en 2019 ? Le cap pourrait être franchi cette année d’après les professionnels du secteur. Avec une très forte demande et des taux d’intérêt ultra bas, les ventes dans l’immobilier s’envolent. Une situation qui concerne les habitations principales bien sûr, mais aussi les investissements locatifs et même les résidences secondaires. Les taux historiquement bas incitent en effet les Français à investir dans la pierre pour se loger, mais aussi pour faire un investissement. La part des biens achetés pour être mis en location représenterait ainsi plus d’un quart des achats, selon le réseau Century 21. Et ce alors que la loi Pinel reste populaire auprès des Français. Ce dispositif - qui a été conçu pour relancer la construction de logements dans des territoires où la demande était forte - permet d’investir dans un logement neuf ou ancien dans certaines zones et de bénéficier d’une réduction d’impôts. Mais est-il vraiment intéressant ? Il a en tout cas été pointé du doigt en 2018 par la Cour des comptes qui l’avait qualifié de "couteux" et "inefficace". Les prix eux, n’en finissent pas de grimper. Ils sont très contrastés sur l’ensemble du territoire, mais à Paris, les chiffres s’envolent : le prix moyen au mètre carré y a encore augmenté de 7,2% sur un an et celui-ci pourrait dépasser les 10.000 euros dès le mois d’août, d’après les promesses de ventes signées par les notaires d’Île-de-France. De quoi alimenter le débat sur l’encadrement des loyers. Suspendu en 2017, la mesure fait son grand retour dans la capitale. Depuis le 1er juillet, les bailleurs parisiens ne peuvent plus, lorsqu’ils signent un nouveau bail, pratiquer un loyer supérieur de 20 % à un loyer de référence calculé par l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne. Le prix, exprimé par mètre carré, tient compte de quatre critères : le quartier, la date de

  • S18E281 De Rugy en pleine tempête

    • July 11, 2019
    • France 5

    C'est la nouvelle affaire qui secoue le gouvernement d’Édouard Philippe et Emmanuel Macron. Depuis hier, le ministre de la Transition écologique François de Rugy fait l'objet d'une série de révélations de Médiapart qui plonge l’ancien écologiste, désormais numéro 2 du gouvernement, dans la tourmente. Tout a commencé mercredi matin, avec un premier article de Médiapart sur une dizaine de réceptions, données par François de Rugy et son épouse à l'hôtel de Lassay, quand il était encore président de l'Assemblée nationale. Photos à l’appui, le grand public a découvert le faste de ces soirées : des homards géants servis à table, des grands crus issus de la cave de l'Assemblée nationale à plusieurs centaines d'euros. Les participants entre 10 et 30 personnes, étaient principalement des amis ou des connaissances du couple, selon le site d’information. A Mediapart, François de Rugy a indiqué qu’il s’agissait de "dîners informels liés à l’exercice de [ses] fonctions avec des personnalités issues de la société civile" pour "répondre à l’exigence de représentation liée à [sa] fonction". Mais son épouse, journaliste à Gala, n’a pas tenu le même discours au média, assurant que les invités appartenaient pour l’immense majorité à "son cercle amical". Depuis, l’affaire suscite de très nombreuses réactions piquantes et ironiques sur les réseaux sociaux. Sous pression, le gouvernement a - pour l’instant - fait corps derrière son ministre d’État. Lequel depuis vingt-quatre heures s’en est justifié à plusieurs reprises. Reconnaissant que ces images des "ors de la République" puissent interpeller les Français, l’ancien président de l’Assemblée nationale a revendiqué son bilan de réformateur au Palais-Bourbon et mis en avant le fait que dans son ministère, seul un tiers du budget réception aurait été dépensé. Se posant en chantre de la transparence, il a aussi publié cette nuit sur son

  • S18E282 De Rugy : peut-il tenir ?

    • July 12, 2019
    • France 5

    Alors que Mediapart enchaîne les révélations embarrassantes sur son train de vie, le ministre de la Transition écologique organise sa contre-attaque. Au lendemain de son entrevue avec le Premier ministre, François de Rugy est revenu, ému, ce matin au micro de RMC-BFMTV, sur les différentes affaires qui l’embarrassent, depuis quarante-huit heures, balayant une éventuelle démission. "Je n’ai absolument pas de raison de démissionner, affirme-t-il. "Quand on est attaqué matin, midi et soir, que tous les jours sortent de nouvelles choses qui sont fausses, on peut avoir envie de lâcher prise. Mais je ne le ferai pas car je suis très en colère". Ainsi le numéro 2 du gouvernement conteste avoir organisé des dîners privés à l’hôtel de Lassay quand il était président de l’Assemblée nationale. D’ailleurs, il "ne mange pas de homards" et le champagne lui "fait mal à la tête". Il a remis déjà tous les devis concernant la rénovation de son logement de fonction au ministère de l’Écologie. En ce qui concerne le logement à vocation sociale qu’il occupe depuis 2016 près de Nantes, il se dit "victime d’une tricherie du propriétaire et de l’agence immobilière". Enfin il dément avoir fait l’achat d’un sèche-cheveux de grand prix recouvert de feuilles d’or, information avancée par Le Parisien. Dénonçant un "acharnement", François de Rugy met également en cause les pratiques de Mediapart, affirmant que le média d’investigation cherchait "à mener une campagne permanente contre ceux qui gouvernent". "C’est le fantasme du coupage de têtes !" Mais "être un homme politique ne permet pas de tout faire : mensonges et attaques injustifiées", estime le ministre qui compte désormais "saisir la justice" pour tout article publié comprenant une "dénonciation calomnieuse". Officiellement, l’exécutif fait bloc derrière le ministre de la Transition écologique. Mais jusqu’à quand ? Un troisième été chaud se profile-

  • S18E301 Boris Johnson : ça se complique déjà !

    • August 3, 2019
    • France 5

    Boris Johnson a été nommé premier ministre il y a moins de deux semaines et il a déjà subi un premier revers électoral. Le Parti conservateur, dont il a pris la tête, a perdu une élection législative à Brecon et Radnorshire, au Pays-de-Galle, le 1er août. C’est Jane Dodds, la cheffe des libéraux-démocrates au Pays de Galles qui a remporté l’élection en délogeant le député conservateur sortant, Christopher Davies. Ce revers est inquiétant pour Boris Johnson car il réduit sa majorité parlementaire au strict minimum : une voix. En effet, les conservateurs n’ont plus que 310 députés auxquels s’ajoutent les dix députés du Parti unioniste démocrate (DUP) nord-irlandais. En face, les différents partis d’oppositions totalisent 319 sièges. Cette courte majorité pourrait s’avérer très problématique avec une personnalité aussi clivante que celle de Boris Johnson et surtout au vu de ses objectifs pour le pays. Le nouveau premier ministre britannique a martelé dès sa prise de fonction que son pays sortirait de l’Union Européenne au plus tard au 31 octobre, avec ou sans accord. Il a depuis déclaré attendre la réouverture des négociations avec l’Union européenne, qui ne se feront pas sur la base de l’accord que voulait faire passer Theresa May, dont les « termes sont inacceptables pour ce parlement et ce pays », a déclaré Boris Johnson lors de son discours de victoire. A moins de trois mois de la date de sortie prévue, renégocier un accord de sortie paraît très compliqué et une sortie sans accord semble donc de plus en plus probable. Et cette perspective est loin de plaire aux « autres » pays du Royaume-Uni dans lesquels Boris Johnson s’est rendu cette semaine. En Ecosse, pays qui a voté à 62% pour rester dans l’UE en 2016, un Hard Brexit pourrait donner encore plus d’ampleur aux volontés indépendantistes. La première ministre écossaise Nicola Sturgeon est elle-même favorable à l’i

  • S18E302 Trump : les tueries de trop ?

    • August 5, 2019
    • France 5

    Le samedi 3 août restera une journée noire pour les Etats-Unis. Le matin, à El Paso (Texas), un homme a tué 20 personnes et fait 26 blessés en ouvrant le feu dans un centre commercial. Dans la soirée, un autre homme a ouvert le feu à Dayton, dans l’Ohio, tuant 9 personnes et faisant 27 blessés. La journée de dimanche aura été marquée par les cérémonies de recueillement en mémoire des victimes mais ces deux attentats successifs ont aussi ravivé plusieurs débats. A El Paso, l’auteur de l’attentat est un homme de 21 ans suspecté d’être un suprémaciste blanc auteur d’un manifeste de quatre pages où il décrit son attentat comme « une réponse à l’invasion hispanique du Texas » et où il fait notamment référence à Renaud Camus et sa théorie de « grand remplacement ». Son acte visant la communauté hispanique de la ville renvoie à d’autres attentats commis par des suprémacistes blancs, celui contre la mosquée de Christchurch (Nouvelle-Zélande) en mars dernier mais également à deux attaques commis sur le sol américain : la fusillade dans une synagogue de Pittsburgh en octobre 2018 et celle visant l’église de la communauté afro-américaine de Charleston en 2015. Cette multiplication d’actes terroristes visant les différentes communautés vivant aux Etats-Unis inquiète les autorités américaines. Le FBI fait de ce terrorisme intérieur sa menace principale et a procédé à une centaine d’arrestations dans les milieux suprémacistes blancs depuis octobre dernier. Et Donald Trump est accusé d’attiser le feu de la haine par ses déclarations incendiaires et ses projets controversés : Muslim Ban, mur avec la frontière mexicaine. Le candidat à l’investiture démocrate Pete Buttigieg a, dans sa réaction à l’attentat d’El Paso, a visé Donald Trump sans le nommer : « Le nationalisme blanc incite des gens à commettre des meurtres, et il est conforté aux plus hauts échelons du gouvernement américain.

  • S18E303 Hongkong - Pékin : ça va mal finir ?

    • August 6, 2019
    • France 5

    « Ceux qui jouent avec le feu périront par le feu ». L’avertissement lancé par un haut responsable du gouvernement chinois aux manifestants hongkongais est fort. Si les mots du porte-parole du Bureau des affaires de Hong-Kong et Macao, Yang Guang, visait un « petit groupe de criminels violents et sans scrupule et les forces répugnantes qui se cachent derrière eux», ils traduisent bien la tension grandissante entre le régime communiste de Pékin et les manifestants. Le mouvement de protestation a commencé il y a deux mois par une manifestation réunissant un million de personnes, soit près d’un Hongkongais sur sept, contre un projet de loi qui devait permettre d’autoriser les extraditions vers la Chine. Depuis, le projet de loi a été suspendu mais les revendications sont désormais plus globales, avec un désir de démocratie et une dénonciation du recul des libertés dans cette région administrative spéciale de la Chine. Hongkong est un territoire régi selon le principe du « un pays, deux systèmes ». Concrètement, cela lui permet d’avoir son système légal, sa monnaie (dollar de Hong-Kong) et même son propre système politique. Ancienne colonie britannique, Hongkong s’est vu garantir une relative autonomie vis-à-vis de la Chine jusqu’en 2047, au minimum, soit 50 ans après le transfert de souveraineté. C’est actuellement la troisième place financière mondiale, Hongkong pourrait bien s’éloigner encore un peu plus de sa tutelle chinoise. Concrètement, le mouvement de protestation est passé par plusieurs grandes manifestations et de nombreuses grèves, principalement dans les transports. Hier, c’était une grande grève générale qui avait été décidée, paralysant une ville de Hong-Kong d’habitude hyperactive. De nombreuses actions coup de poings ont eu lieu un peu partout et notamment dans les transports, ainsi que de nombreux affrontements avec la police locale. Les autorités hongkongaises ont annoncé avoir

  • S18E304 Maires : le deuil et la colère

    • August 7, 2019
    • France 5

    Le maire de Signes, petite commune du Var, est mort ce lundi 5 août après avoir été renversé par un fourgon qui déversait des gravas au bord de la route. Jean-Mathieu Michel, maire de la ville depuis 1983, voulait rappeler à l’ordre les deux occupants de la camionnette pour leur dépose illégale. La mort, accidentelle selon les premiers éléments de l’enquête, de l’élu a provoqué beaucoup d’émotion mais aussi de colère et de débats. Le président de la République a "salué avec respect le dévouement inlassable" du maire de Signes et adressé une lettre de condoléances à sa famille. Un hommage va être rendu à Jean-Mathieu Michel dans sa commune jeudi. Dès la semaine prochaine, le Sénat va lancer une grande consultation des maires sur les violences auxquelles ils sont confrontés, en partenariat avec l’Association des maires de France (AMF). « Nos maires ont droit au respect de chacun de nos concitoyens et à la protection effective de la République » a rappelé Philippe Bas (LR) président de la commission des lois du Sénat. En parallèle, l’AMF a réclamé la création d’un délit de trafic de déchets et de pouvoirs accrus pour les communes afin qu’elles puissent lutter contre ce fléau qui frappe de nombreuses villes en France. Outre cette grande consultation, un projet de loi « engagement et proximité » est prévu pour la rentrée. Porté par le ministre chargé des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu, ce projet de loi a été présenté en conseil des ministres le 17 juillet dernier. Il aura pour objectif de redonner de l’attractivité à la fonction d’élu local, et de maire en particulier. Car la fonction de maire séduit de moins en moins. Selon une étude du Cévipof, un maire sur deux ne souhaiterait pas se représenter lors de la prochaine élection municipale, prévue pour 2020. Selon Thierry Barba, président de l’association des maires ruraux de la Marne, cette crise des vocations s’

  • S18E314 Hongkong : Trump agite le spectre "Tiananmen"

    • August 19, 2019
    • France 5

    La contestation ne faiblit pas à Hong Kong. Depuis plus de deux mois, cette ancienne colonie britannique et Région administrative spéciale de la République populaire de Chine, est agitée par d’immenses manifestations. Et ce dimanche 18 août n’a pas dérogé à la règle. Malgré une pluie torrentielle, quelque 1,7 million de personnes (sur une population totale de 7,4 millions) ont afflué dans et autour du parc Victoria, d’après les organisateurs de la manifestation pro-démocratie. Un chiffre contesté par la police qui dénombre, de son côté, 128 000 manifestants. A l’origine de la grogne populaire, un projet de loi qui faciliterait les extraditions vers la Chine. Concrètement, ce texte prévoit que quiconque, de manière directe ou indirecte, lié à une activité jugée criminelle par Pékin (ce qui peut inclure des ONG, des travailleurs sociaux, des journalistes, etc) résidant ou étant de passage à Hong Kong, pourra être arrêté, extradé et jugé en Chine continentale. Mais désormais, les manifestants remettent également ouvertement en cause l’influence globale de Pékin à Hong Kong et dénoncent un recul de leurs libertés. Ils réclament l’instauration d’une véritable démocratie et la démission de Carrie Lam, la dirigeante de Hong Kong pro-Pékin. En face, les autorités hongkongaises ne cèdent pas et la répression est de plus en plus violente. Bien qu’interdite, la manifestation du 18 août s’est déroulée sans heurts. Ce qui contraste avec les vives tensions et affrontements de ces dernières semaines entre d’un côté des manifestants aux méthodes plus extrêmes – qui s’appellent entre eux les « frontliners », car ils sont toujours en première ligne lors des rassemblements – et de l’autre des forces de l’ordre qui n’hésitent pas à lancer des grenades lacrymogènes en tirs tendus dans des espaces clos. « Il s’agit de jeunes [manifestants] prêts à en découdre, qui ont clairement expliqu

  • S18E319 Macron/Trump : Le bras de fer

    • August 24, 2019
    • France 5

    "Notre monde est à un moment de bascule, notre vocation c’est d’être dans la proposition". Ce samedi 24 août, jour d’ouverture du G7 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), Emmanuel Macron a pris la parole pour s’adresser aux Français et expliquer les enjeux et les objectifs de ce sommet qui réunit les dirigeants des sept pays les plus riches de la planète. Economie, climat, lutte contre le terrorisme… Les sujets épineux au menu des discussions ne manqueront pas. Et le président de la République est déterminé à se poser en médiateur dans le grand chamboulement mondial. "Nous devons obtenir des accords utiles, défendre la paix", a-t-il insisté. Mais Emmanuel Macron aura fort à faire, notamment face à un Donald Trump qui n’entend pas renoncer à son style combatif et provocateur. En quittant la Maison Blanche pour se rendre au G7, vendredi au soir, le président américain a de nouveau brandi, devant des journalistes, la menace de représailles à l’imposition d’une taxe française sur les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple), les géants américains du numérique. "Je ne veux pas que la France impose des taxes sur nos entreprises. C’est très injuste. S’ils le font, nous imposerons des tarifs douaniers sur leurs vins", a déclaré Donald Trump. Et d’ajouter : "Des tarifs douaniers comme ils n’en ont jamais vu". Mais ce n’est pas la seule sortie fracassante du président républicain. Ces derniers jours, le locataire de la Maison Blanche a également, une nouvelle fois, soufflé sur les braises de la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et la Chine, avec une série de tweets à la tonalité particulièrement agressive. Et même si Donald Trump affiche publiquement qu’il considère le G7 comme une perte de temps, il n’hésite pas faire valoir ses positions, à les marteler, ou à s’immiscer dans plusieurs dossiers comme celui sur l’Iran, l’Amazonie ou encore le Brexit. Le président américain réclame

Season 19

  • S19E01 G7 : Une réconciliation... Et un clash !

    • August 26, 2019
    • France 5

    C'est le dernier jour du G7 à Biarritz. La cité balnéaire du sud-ouest de la France, transformée le temps d’un week-end en un théâtre diplomatique ultra-sécurisé, vit ses dernières heures au rythme d’un sommet qui s'achèvera en milieu d'après-midi par une série de conférences de presse. Temps fort de ce lundi, Emmanuel Macron, le président hôte, va tenir une conférence de presse commune avec l'hôte du prochain G7, Donald Trump. Deux dirigeants qui ont montré au cours des dernières quarante-huit heures leurs approches très différentes de ce que doit être un G7. Donald Trump a tenu des réunions bilatérales et a parlé surtout d'économie et de commerce. Emmanuel Macron s’est mobilisé sur la question climatique, avec en toile de fond, les incendies géants en Amazonie, et les vives tensions entre la France et le Brésil. Avant même l’ouverture officielle du sommet samedi, Emmanuel Macron avait appelé à une "mobilisation de toutes les puissances" en faveur de l’Amazonie. "Nous sommes tous concernés. La France l’est sans doute encore plus que d’autres autour de cette table, puisque nous sommes Amazoniens" avait lancé le chef de l’État, déclenchant la colère de son homologue brésilien qui avait défendu un sujet d’ordre national. "Le feu le plus brulant est celui de notre souveraineté sur l’Amazonie" avait déclaré Jair Bolsonaro après avoir dénoncé la "mentalité colonialiste" du Français. Depuis, le président brésilien a autorisé la mobilisation de l'armée pour lutter contre les incendies, et à Biarritz où le sujet a été placé ce lundi au centre des discussions, le G7 a décidé de débloquer une aide d'urgence de 20 millions de dollars, principalement afin d'y envoyer des avions bombardiers d'eau Canadair basés dans la région. Outre cette flotte aérienne, le G7 est tombé d'accord sur un volet d'aide à moyen terme destiné à la reforestation, qui sera présenté à l'Assemblée générale de l'

  • S19E05 Pesticides, Linky, violences : maires sous pression !

    • August 30, 2019
    • France 5

    La liste des élus qui mènent la fronde contre les phytosanitaires s'allonge. Ce mardi, le maire de Val-de-Reuil Marc-Antoine Jamet a signé un arrêté contre l'épandage de pesticides à moins de 150 mètres des lieux de vie. À Parempuyre, la maire Béatrice de François vient aussi de prendre un arrêté interdisant "formellement" les produits phyto-pharmaceutiques "à moins de 100 mètres de toute habitation ou espace public". Au total, une vingtaine d’élus ont décidé d’interdire l'usage des pesticides sur une partie de leur commune, et ce malgré la suspension mardi de l’arrêté pris par le maire de la petite ville de Langouët, dans le Finistère, au motif que cette décision ne relevait pas de la compétence du maire. Une décision qui laisse "perplexe" l’élu Daniel Cueff. "On a d’un côté des annonces du président de la République et de la ministre de l’Écologie qui disent que le maire de Langouët a raison, qu’il faut prendre des arrêtés pour protéger la population des pesticides de synthèse. Et dans le même temps, ce même gouvernement saisit le tribunal administratif pour supprimer un arrêté dont on nous dit que ce sera la loi demain. On me dit donc que j’ai à la fois raison et à la fois tort, c’est un peu complexe à comprendre. Mais le fait est que l’État m’empêche aujourd’hui de protéger ma population, c’est grave" a déclaré l’édile bien décidé à faire appel de cette décision. Alors de quels pouvoirs dispose un maire ? Quelle est la situation actuelle de premier édile en France ? S’ils sont de plus en plus nombreux à monter en première ligne dans le dossier des pesticides ou à refuser la pose des compteurs Linky dans leur commune, dans nos campagnes beaucoup d’édiles sont surtout en colère et fatigués. Car tous font le même constat, le manque de moyens, l’accroissement des normes et des lois, la centralisation de la prise de décision à Paris, un transfert des compétences aux c

  • S19E18 Balkany en prison... La fin d'une époque ?

    • September 14, 2019
    • France 5

    Le jugement est tombé ce vendredi 13 septembre. Dans une salle comble, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Patrick Balkany à quatre ans de prison ferme et dix ans d’inéligibilité pour fraude fiscale. Un délit admis par le principal intéressé. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet national financier (PNF), qui avait demandé cette peine contre "un grand fraudeur fiscal" baignant dans "un océan d’argent liquide". Au total, les sommes éludées par le couple Balkany sont estimées à plus de quatre millions d’euros d’impôts sur le revenu et la fortune. Un montant contesté par la défense. Pour justifier sa décision, le tribunal a estimé que les infractions commises ont "non seulement gravement porté atteinte à l’ordre public économique (…) mais ont aggravé la déchirure désormais ancienne du pacte républicain". Une décision qui a été assortie de la délivrance d’un mandat de dépôt, c’est-à-dire de l’incarcération immédiate du condamné. Ainsi, le maire Les Républicains (LR) de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a été conduit à la prison de la Santé, dans le sud de la capitale, où il a été incarcéré dans le quartier des personnes vulnérables. Les avocats de Patrick Balkany ont dénoncé une peine "inédite" et qui "bat tous les records". Ils ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel. "Le mandat de dépôt est une humiliation totalement inutile et, pour nous, insupportable", a fustigé Me Eric Dupond-Moretti. Et de poursuivre : "Jamais personne ne peut dire sérieusement que monsieur Balkany aurait tenté de prendre la fuite. Il a été présent à tous les actes de la procédure". L’épouse de l’édile de 71 ans, Isabelle Balkany, qui est également sa première adjointe, a elle aussi été condamnée à dix ans d’inéligibilité et trois ans de prison, sans mandat de dépôt – le tribunal ayant tenu compte de son état de santé au moment du procès. Elle n’y

  • S19E29 La nostalgie des années Chirac

    • September 27, 2019
    • France 5

    Parmi les gestes forts des présidences de Jacques Chirac figure le discours vibrant qu'il avait prononcé pour rendre hommage à François Mitterrand, tout juste décédé. Le 8 janvier 1996, s’est souvenu jeudi Emmanuel Macron il avait su trouver des "mots lumineux" pour saluer la mémoire de l’homme d’État avec qui il avait cohabité pendant deux ans. C’est dire la montagne qui se dressait face au président de la République, hier soir, au moment de s’adresser aux Français. Alors d’emblée, Emmanuel Macron a choisi d’adopter le ton de son prédécesseur, allant jusqu’à le paraphraser. “C’est avec beaucoup de tristesse et d’émotion que je m’adresse à vous ce soir. Nous, Français, nous perdons un homme d’État que nous aimions autant qu’il nous aimait”, a commencé Emmanuel Macron. Une référence à la célèbre phrase de Jacques Chirac, prononcée lors de sa dernière allocution en tant que président de la République : “Cette France que j’aime autant que je vous aime”. Au-delà de cette allusion, Emmanuel Macron a placé son discours dans un champ lexical chiraquien, insistant sur l’empathie de celui “qui attirait la sympathie de l’agriculteur et du capitaine d’industrie”. Cet "amoureux de notre terre" qui "aimait profondément les gens". "Cet homme qui nous ressemblait et nous rassemblait". Ce “visage familier” qui "incarna une certaine idée de la France", présidant aux destinées de ce pays "dont il a constamment veillé à l’unité, à la cohésion, et qu’il a protégé courageusement contre les extrêmes et la haine". Le président Chirac incarnait également "une certaine idée du monde", par son engagement en faveur de l’environnement, qui l’a hissé "à la hauteur de l’histoire" : "Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs", avait-il déclaré, en 2002. Mais aussi par son opposition, à la guerre menée par les États-Unis en Irak, en 2003, représentant alors une "France indép

  • S19E57 SNCF : gare au chaos !

    • October 30, 2019
    • France 5

    Toujours pas de retour à la normale pour le trafic SNCF... Comme la veille 1 TGV sur 3 circule aujourd’hui sur l’axe Atlantique. Le service est très perturbé sur cet axe reliant Paris à la Bretagne, aux Pays-de-la-Loire et au Sud-Ouest à la suite d’un mouvement social dans un centre de maintenance des Hauts-de-Seine. Depuis le lundi 21 octobre, 200 cheminots en charge de la maintenance des TGV Atlantique ont cessé le travail. Leur grève, déclenchée spontanément et sans l’aval des syndicats, a ralenti depuis le trafic des TGV Atlantique de 70 %. En cause ? La volonté de la direction de mettre fin à un accord local qui leur octroie 12 jours de repos supplémentaires, et ce sans concertation préalable, selon les cheminots. La direction est revenue sur cette décision dès le lendemain, mais le mouvement se poursuit, témoignant d’un ras-le-bol général : "Nous ne pouvons plus accepter de travailler avec des salaires proches du SMIC et gelés depuis cinq ans, en sous-effectifs et avec des agents qui démissionnent de plus en plus", ont fait savoir les grévistes dans un communiqué. Avant de déclarer avoir "honte de voir comment la SNCF joue avec la sécurité ou encore le confort des voyageurs, pour des questions de flexibilité et de rentabilité". La pression monte avant le pont de la Toussaint alors que la direction de la SNCF entend rester fermer. Guillaume Pépy l’a affirmé ce matin sur Europe 1, il n’y aura pas de paiement des jours de grève. "Aucun client, aucun Français ne comprendrait que l’on paye les jours de grève" a expliqué le directeur de la SNCF, qui quittera ses fonctions le 1er novembre prochain. Face à cette situation de blocage, la direction de l’entreprise ferroviaire adopte une stratégie en deux temps : d’abord mettre plus de trains en circulation d’ici la fin de la semaine en réorientant des TGV d’autres lignes vers la façade Atlantique et miser sur l’exaspération des voyageurs pour faire plier

  • S19E58 Immigration, laïcité, voile : les "valeurs" de Macron

    • October 31, 2019
    • France 5

    Depuis son élection à la présidentielle de 2017, les Français attendaient les réflexions d’Emmanuel Macron sur la laïcité, le droit d’asile, l’immigration, l’islam et le communautarisme. Vendredi 25 octobre, dans le vol qui le ramenait de son déplacement à La Réunion, c’est à Valeurs actuelles que le chef de l’Etat a accordé un entretien exclusif sur ces thèmes. Une très longue interview de 12 pages, publiée ce jeudi, dans laquelle Emmanuel Macron déroule sa vision : une maman qui porte le voile en sortie scolaire ? "Ce n'est pas un problème", répète-il, "celle-là n'est pas perdue : elle a mis son enfant à l'école de la République". L'humilier, lui dire "vous n'êtes pas la bienvenue", serait "une énorme erreur". De même, il condamne la "sécession" communautariste, mais appelle à ne "pas tomber dans le piège communautarisme = islam" et juge "contre-productif" le vote par le Sénat d’une loi interdisant les signes religieux aux parents accompagnant les sorties scolaires. Sur l'immigration, le président réaffirme son crédo "d'accueillir moins pour accueillir mieux", insistant sur la nécessité de mieux lutter contre l'immigration illégale et de réduire les "abus" de l'aide médicale d'État. La question "des gens qui viennent avec un visa touristique, qui restent trois mois et ensuite se mettent à l'AME", il veut la régler "vite" : "Personne ne défendra ces cas. Ils sont indéfendables". Pas d'objectif chiffré pour les reconduites à la frontière, mais cette intention : "Sortir tous les gens qui n'ont rien à faire là". En même temps, le chef de l’Etat se dit prêt à des "quotas" économique, pour occuper des emplois non-pourvus : "Je préfère avoir des gens qui viennent de Guinée ou de Côte-d’Ivoire légaux, qui sont là et qui font ce travail, que des filières bulgares ou ukrainiennes clandestines". Mais plus que le contenu, ce qui interpelle aujourd’hui, c’est le choix de s’exprimer dans les c

  • S19E67 Défense : pourquoi Macron enterre l'OTAN ?

    • November 11, 2019
    • France 5

    Les commémorations du 11 novembre se déroulent cette année dans un climat assez tendu. Emmanuel Macron a présidé la cérémonie officielle de commémoration du 101ème anniversaire de l’Armistice de 1918 à l’Arc de Triomphe. Il doit ensuite inaugurer un monument pour les 549 militaires « morts pour la France » en opérations extérieures depuis 1963. Le dernier nom inscrit sur ce monument sera celui de Ronan Pointeau, tué au Mali le 2 novembre. Le président de la République va ensuite s’entretenir avec Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, avant de recevoir les dirigeants du monde entier pour le deuxième Forum de Paris pour la paix. Un agenda chargé donc, qui s’inscrit dans un contexte particulier. Dans une interview accordée à The Economist, Emmanuel Macron a déclaré que l’Otan était selon lui en état de « mort cérébrale », en regrettant notamment l’éloignement entre les Etats-Unis et l’Europe sur certaines positions ainsi que le comportement de la Turquie, membre de l’Alliance, en Syrie. Les propos du président de la République ont été jugés « radicaux » par la chancelière allemande Angela Merkel lors d’une conférence de presse à Berlin. « Je ne pense pas qu'un tel jugement intempestif soit nécessaire, même si nous avons des problèmes, même si nous devons nous ressaisir », a ajouté la chancelière. Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a, pour sa part, tenu à rappeler que l’Otan était « historiquement un des partenariats stratégiques les plus importants » mais aussi qu’il « court toujours le risque de devenir obsolète », reprenant ainsi les mots employés par Donald Trump en avril dernier. Le seul acteur qui se réjouit directement des propos d’Emmanuel Macron est bien évidemment la Russie, qui évoque des « paroles en or, sincères et qui reflètent l’essentiel ». Dans son interview donné à The Economist, Emmanuel Macron ne s’est pas contenté de se

  • S19E68 Unknown

    • November 12, 2019
    • France 5

  • S19E69 Unknown

    • November 13, 2019
    • France 5

  • S19E70 Unknown

    • November 14, 2019
    • France 5

  • S19E71 Unknown

    • November 15, 2019
    • France 5

  • S19E72 Unknown

    • November 16, 2019
    • France 5

  • S19E73 Unknown

    • November 18, 2019
    • France 5

  • S19E74 Unknown

    • November 19, 2019
    • France 5

  • S19E75 Unknown

    • November 20, 2019
    • France 5

  • S19E76 Unknown

    • November 21, 2019
    • France 5

  • S19E77 5 décembre : la grève qui fait peur

    • November 22, 2019
    • France 5

    Emmanuel Macron était de retour ce matin sur le site de l’ex-usine Whirlpool à Amiens, haut lieu de la campagne de 2017. C’est là, dans cette entreprise à l’époque menacée de délocalisation, que le candidat Macron et son adversaire Marine Le Pen étaient passés presque en même temps entre les deux tours de la présidentielle. Une fois élu, le président était revenu défendre un projet de reprise qui a depuis capoté. Alors pour cette nouvelle visite le décor a changé et les salariés présents étaient presque tous au chômage ou pas encore reclassés depuis que le repreneur (WN) a été mis en liquidation en août 2019. Un reproche qui a été fait au chef de l’État qui l’avait choisi : "Comment avez-vu pu être aussi naïf ? Le repreneur a menti !" "Le repreneur s’est planté mais c’est trop facile de mettre ça sur le dos de l’État", a répliqué Emmanuel Macron au milieu des salariés qui l’accusaient d’avoir été berné et de ne pas avoir su prévenir l’échec. Les échanges devant les caméras ont été longs et vifs, le président se défendant d’avoir "laissé tomber" les salariés et promettant de continuer à suivre le dossier. Le veille, c’est avec des étudiants de l'université Picardie-Jules Verne que le chef de l’État avait longuement échangé. Après avoir eu une "une pensée" pour l’étudiant lyonnais qui s’est immolé par le feu devant le Crous le 8 novembre, déclenchant, un peu partout en France, des manifestations étudiantes contre la précarité, Emmanuel Macron a estimé que « ce geste nous rappelle, sans nous les faire découvrir, les difficultés de la vie étudiante […], pour se loger, se chauffer, parfois se nourrir". Des difficultés auxquelles le gouvernement fait face a-t-il expliqué avant d’inviter l’auditoire à "comparer la France aux autres pays", et à cesser de se plaindre. "En ce moment notre pays est, je trouve, trop négatif sur lui-même", a-t-il ajouté. À l’approche de la grève du 5 décembre, Emmanuel Macron a semblé vouloir profiter de son déplacement de quarante-huit heure

  • S19E78 Elections : Boris Johnson, le Brexit... et l'"affaire russe"

    • November 23, 2019
    • France 5

    Au Royaume-Uni, la campagne des élections législatives du 12 décembre bat son plein et la question du Brexit domine les débats. Mardi soir, lors d’un premier duel télévisé, le Premier ministre britannique et le chef du parti travailliste se sont affrontés sur cette question. Boris Johnson a fait une nouvelle fois l’éloge de son "superbe deal" et promis une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en janvier prochain. Son adversaire, Jeremy Corbin, souhaite renégocier l’accord et organiser un nouveau référendum. Mais le leader du Labour ne précise pas s’il ferait campagne pour quitter l’UE ou pour y rester... Un face à face à haut risque où chacun à tenter de grapiller quelques voix avant un scrutin dont l’issue demeure très incertaine. A trois semaines du vote, les conservateurs sont donnés pour l'instant largement en tête des sondages avec 42 % des intentions de vote, devant le Labour (30%), mais les politologues soulignent que les résultats de ces élections restent imprévisibles tant la volatilité de l'électorat est grande. Et ce alors qu’une "affaire russe" fait irruption dans la campagne. Une vive polémique agite le Royaume-Uni depuis que Boris Johnson s’est vu remettre un rapport parlementaire sur de possibles ingérences russes dans la politique britannique. Ce document d’une cinquantaine de pages, rédigé par la commission parlementaire chargée des questions de sécurité et du renseignement, a examiné à la loupe les accusations d’ingérence de Moscou dans le référendum de 2016 et ses efforts pour influencer le résultat en faveur du Brexit. Il s’est notamment penché sur l’injection de fonds russes dans la politique britannique en général et au sein du parti conservateur en particulier. Ce document, déjà approuvé par les services de renseignement britanniques, devait recevoir le feu vert de Boris Johnson avant d’être publié début novembre. Mais contrairement au protocole, Downing Street temporise et reporte sa publication après le scrutin. Depuis, les a

  • S19E79 Féminicides : alors on change quoi ?

    • November 25, 2019
    • France 5

    Une quarantaine de mesures. C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre Édouard Philippe, ce lundi 25 novembre, à l’occasion de la clôture du grenelle contre les violences conjugales. Samedi, près de 50 000 personnes ont marché dans les rues à l’initiative du collectif #NousToutes, pour dénoncer l’ampleur des violences sexistes et sexuelles en France alors qu’on apprenait ce même jour le 138e féminicide depuis le début de l’année. Une quarantaine de mesures annoncées, donc, dont certaines déjà engagées comme la ligne téléphonique 39-19, dédiée aux victimes, 24 heures/24 et 7 jours sur 7. Dans les nouvelles mesures, on retrouve la création de 80 postes supplémentaires d’intervenants sociaux dans les commissariats et les brigades, la création de deux centres d’accueil par région pour les hommes violents, la prise en compte de la notion d’emprise dans le code civil et pénal ou encore l’assouplissement du secret médical qui permettrait aux personnels de santé de déclarer une situation de violence au sein du couple. Au total, c’est une enveloppe budgétaire de 361 millions d’euros allouée à la lutte contre les violences faites aux femmes, un montant jugé dérisoire pour Caroline De Haas, militante féministe et membre de #NousToutes : "Le Premier ministre annonce qu'il reconduit quasiment à l'identique pour 2020 le budget alloué aux violences en 2019. Ils ne changent pas les politiques publiques. Les chiffres des violences ne baisseront pas". Au niveau local, pourtant, certains tentent de faire bouger les choses. En Bretagne, l’hôpital de Saint-Malo a mis en place depuis 2015 un service de consultation dédié à la prise en charge des victimes de violences familiales et conjugales en collaboration avec la gendarmerie locale et plusieurs acteurs de terrain. Depuis sa création, près de 200 enfants, 350 femmes et une dizaine d’hommes ont bénéficié de cet appui. Et les violences touchent aussi tous les milieux. Deux ans après le mouvement MeToo et l’affaire Harvey Weins

  • S19E80 13 soldats tués : la France en première ligne

    • November 26, 2019
    • France 5

    C’est le plus lourd bilan humain essuyé par l’armée française sur un théâtre d’opération depuis trente-six ans : treize militaires français ont été tués lundi soir lors d'une opération de combat contre des djihadistes au Sahel. Selon les premiers éléments communiqués par le ministère des Armées, il était 19h40 dans la région de Liptako, au Mali, lorsque deux hélicoptères de l’armée de terre, présents pour appuyer des commandos au sol de la force "Barkhane" qui étaient au contact de groupes armés terroristes, se sont percutés en plein vol. À l’intérieur des deux appareils : six officiers, six sous-officiers et un caporal-chef, appartenant aux régiments de Pau, Gap, Varces et Saint-Christol. Aucun n’a survécu. Dans un communiqué publié par l’Élysée ce matin, le président de la République a fait part de sa "profonde tristesse". Il a salué "avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel". Emmanuel Macron "s’incline devant la douleur de leurs familles et de leurs proches et leur adresse ses plus sincères condoléances, en les assurant de l’indéfectible solidarité de la nation", poursuit le communiqué. La ministre des Armées a pour sa part rendu hommage en citant le nom de ces "13 militaires exceptionnels, des héros morts pour la France". "Cette terrible nouvelle endeuille nos armées, la communauté de défense et la France toute entière". Florence Parly a précisé qu’elle se rendrait rapidement sur zone et qu'une enquête est ouverte "pour déterminer les circonstances exactes de ce drame". L’accident s’est déroulé dans la région du Liptako qui est le centre des efforts de la force "Barkhane" depuis de longs mois. Le 1er novembre dernier, l’organisation État islamique au Grand Sahara (EIGS) y avait mené une attaque retentissante contre la base militaire malienne d’Indelimane, tuant 49 soldats maliens. L’EIGS avait également revendiqué la pose d’une bombe

  • S19E81 Agriculteurs / Consommateurs : le grand malaise

    • November 27, 2019
    • France 5

  • S19E82 Estelle Mouzin : l’ombre de Fourniret...

    • November 28, 2019
    • France 5

  • S19E83 Black Friday : des soldes à tout prix ?

    • November 29, 2019
    • France 5

  • S19E84 Londres frappée, l'Otan sous tension

    • November 30, 2019
    • France 5

  • S19E85 Retraites : une grève dure... qui dure ?

    • December 2, 2019
    • France 5

  • S19E86 Macron, Trump, Erdogan : ça chauffe à l'Otan !

    • December 3, 2019
    • France 5

  • S19E87 Grève : blocage maximum... et pas de service minimum !

    • December 4, 2019
    • France 5

  • S19E88 Grèves : la démonstration de force

    • December 5, 2019
    • France 5

  • S19E89 Régimes spéciaux : le gouvernement durcit le ton

    • December 6, 2019
    • France 5

  • S19E90 Social : pourquoi tant de colères ?

    • December 7, 2019
    • France 5

  • S19E91 Retraites : qui va lâcher ?

    • December 9, 2019
    • France 5

  • S19E92 Au fait, la retraite par points, comment ça marche ?

    • December 10, 2019
    • France 5

  • S19E93 Âge pivot, régimes spéciaux... Les annonces qui fâchent !

    • December 11, 2019
    • France 5

  • S19E94 Retraites : l'enlisement... jusqu'à Noël

    • December 12, 2019
    • France 5

  • S19E95 Brexit : Johnson triomphe, l'Europe s'inquiète

    • December 13, 2019
    • France 5

  • S19E96 Grèves : les usagers trinquent... l'économie aussi ?

    • December 14, 2019
    • France 5

  • S19E97 12e jour de grève... Delevoye démissionne

    • December 16, 2019
    • France 5

  • S19E98 Retraites : du monde dans la rue, ça change quoi ?

    • December 17, 2019
    • France 5

  • S19E99 Âge pivot : Macron joue l'ouverture

    • December 18, 2019
    • France 5

  • S19E100 Destitution : le vote historique, la fureur de Trump

    • December 19, 2019
    • France 5

  • S19E101 Grèves : syndicats divisés, trains annulés

    • December 20, 2019
    • France 5

  • S19E102 Boris Johnson, le Brexit et son "gouvernement du peuple"

    • December 21, 2019
    • France 5

    Les députés britanniques ont voté ce vendredi par 358 voix contre 234 l’accord de Brexit du Premier ministre Boris Johnson. Ce large soutien au Withdrawal Agreement Bill, qui transpose les modalités du divorce dans la loi, est une première étape cruciale au Parlement. Après ce premier vote, le texte doit toutefois être débattu en détail à partir du 7 janvier et adopté définitivement par les élus de la Chambre des communes le 9 janvier. Mais comme l’a tweeté Boris Johnson, grand vainqueur des législatives du 12 décembre, c’est “un pas de plus vers la réalisation de Brexit”. Après le référendum de 2016 et les trois années d’indécisions et de crises qui ont suivies, le dirigeant conservateur semble plus que jamais sur la bonne voie pour tenir sa promesse de sortie de l’Union européenne.

  • S19E103 Grève : pas de trêve et des actions coup de poing

    • December 23, 2019
    • France 5

  • S19E104 Colonialisme : "une faute de la République", selon Macron

    • December 24, 2019
    • France 5

    Le franc CFA est mort. À Abidjan, samedi 21 décembre, Emmanuel Macron et le président Alassane Ouattara ont annoncé la disparition de cette monnaie perçue comme un vestige du colonialisme. Une décision "historique" selon le chef de l’État ivoirien. Né en 1945 sous le nom de Franc des colonies françaises d’Afrique avant de devenir Franc de la Communauté financière africaine, cette monnaie cristallisait de nombreuses critiques. "Je vois votre jeunesse qui nous reproche de continuer une relation qu’elle juge postcoloniale. Donc rompons les amarres" a déclaré Emmanuel Macron. D’ici 2020, l’Eco devrait remplacer le Franc CFA dans huit pays d’Afrique de l’Ouest. Deux réformes plus techniques accompagnent ce changement : la réserve d’argent des États africains sur un compte du Trésor français est supprimée et les représentants français siégeant au sein d’instances de gouvernance se retirent. Au camp de Port-Bouët, Emmanuel Macron s’est également entretenu avec un groupe de militaires de l’opération "Barkhane", encore meurtrie par la perte de 13 hommes dans une collision d’hélicoptères au Mali, il y a moins d’un mois. Chaque année, le président fête Noël avec des soldats français déployés à l’étranger. La situation au Sahel, préoccupante, nécessite de renforcer des liens –plutôt tendus– avec la Côte d’Ivoire. À Bouaké, ex-capitale rebelle, une cérémonie de réconciliation et un hommage a été rendu aux neuf militaires tués dans un raid aérien en 2004. Emmanuel Macron s’est ensuite envolé pour Niamey, au Niger, où il s’est incliné devant les corps enterrés des 71 soldats nigériens tués lors d’une attaque djihadiste, aux côtés de son homologue, le président Issoufou. Les deux chefs d’États comptent lancer "un appel à la solidarité internationale" lors du sommet sur le Sahel du 13 janvier, à Pau. Emmanuel Macron s’est d’ailleurs montré ferme avec ses autres alliés, parfois plus ambigus : "je ne peux pas accepter d'envoyer nos soldats sur le terrain dans les pays où cette

  • S19E105 Noël et la planète : trop de jouets par milliers ?

    • December 25, 2019
    • France 5

  • S19E106 22 jours de grève : qui va craquer ?

    • December 26, 2019
    • France 5

  • S19E107 Chômage, croissance : les raisons d'y croire

    • December 27, 2019
    • France 5

    Malgré le ralentissement de l’économie, et un mouvement social qui entre dans son 23ème jour de grève, la France résiste mieux sur le front économique que ses voisins européens. L’année 2019 devrait ainsi s’achever, selon les prévisions de l’Insee et de la Banque de France, sur un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,3 %. Certes, rappelle l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), il s’agit de son rythme le plus faible depuis fin 2012, mais il est néanmoins supérieur à celui de l’ensemble de la zone euro. Les incertitudes sur le Brexit, l'escalade des sanctions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine mais aussi les changements de normes dans le secteur automobile ont entrainé cette année un retournement conjoncturel particulièrement violent, notamment en Allemagne et en Italie. La France n'échappe pas à cette dégradation, néanmoins elle dispose de plusieurs atouts dans son jeu. "L’Hexagone bénéficie d’une croissance molle, mais d’une croissance positive – les ressorts internes fonctionnent : la confiance des ménages est au plus haut, le pouvoir d’achat se redresse et les entreprises investissent" analyse Mathieu Plane, économiste à l’OFCE. D’autre part, si "les grèves compliquent la vie des gens, elles n’ont pas réellement d’effet macroéconomique". La France devrait donc être le premier pays contributeur à la croissance de la zone euro cette année. Une performance qui s’explique notamment par la bonne résistance de la demande intérieure. Les mesures prises par le gouvernement pour répondre à la crise des Gilets Jaunes (12 milliards d'euros) et le dynamisme de la masse salariale tiré par les créations d'emplois devraient permettre au pouvoir d'achat des ménages d'augmenter de 2,4 % en 2019, sa plus forte hausse depuis 2007 d’après l’OFCE. Autre ressort de la croissance, l’investissement des entreprises, qui a profité du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). La transformation, au 1er janvier, en baisse

  • S19E108 Retraites : une règle…et beaucoup d'exceptions

    • December 28, 2019
    • France 5

    Au vingt-quatrième jour de grève contre la réforme des retraites, le trafic demeure perturbé à la SNCF ainsi qu’à la RATP, et des manifestations sont organisées "partout en France" à l’appel de l'intersyndicale (CGT, FO, Solidaire, FSU). Les syndicats, CGT en tête, entendent maintenir la pression sur le gouvernement alors que les discussions doivent officiellement reprendre le 7 janvier prochain. L’opposition, elle, reproche à l’exécutif de vouloir laisser pourrir le conflit qui a désormais dépassé de deux jours celui de 1995 contre le plan Juppé. De leur côté, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ne veulent pas donner le sentiment de reculer face à une mobilisation qui s’érode lentement (le taux de grévistes chez les conducteurs de la SNCF était de 38,8 %, vendredi 27 décembre, contre 49,3 % trois jours plus tôt). Et ils maintiennent leur ligne : instaurer un système "universel" par points calculer sur l’ensemble de la carrière, le même pour tous, qui remplacerait les nombreuses situations particulières. Pourtant dans les discussions avec certaines branches, le gouvernement n’est pas toujours si inflexible. Après avoir garanti aux policiers, aux surveillants pénitentiaires, aux contrôleurs aériens et aux militaires qu’ils continueraient de pouvoir partir à la retraite à 52 ans, il a convaincu ce mercredi quatre syndicats d’hôtesses et de stewards de lever leur préavis de grève du 3 janvier contre des engagements sur l’âge de départ mais aussi sur leur régime de retraite complémentaire. Précédemment, le gouvernement avait trouvé un accord avec les cheminots de l’UNSA prévoyant que les 52 000 agents, nés après 1985, concernés par la réforme, devraient à peine voir la différence : la prise en compte des primes devrait bonifier leur pension et le calcul restera basé sur les six derniers mois d’activité. "Les cheminots auront une retraite équivalente voir améliorée", selon Didier Mathis de l’Unsa ferroviaire. Les routiers, eux, conserveront leur congé de fin d’a

  • S19E109 Martinez peut-il faire plier Macron ?

    • December 30, 2019
    • France 5

    En ce lundi 30 décembre, la grève contre la réforme des retraites entre dans sa quatrième semaine. Et cela devrait être une nouvelle semaine de bras de fer, tant les deux camps ne semblent pas sur le point de se rapprocher. Hier, le Journal du Dimanche (JDD) a mis en exergue la crispation des positions, avec d’un côté Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat aux Transports, qui reproche à la CGT de pratiquer un syndicalisme « de blocage » voire « d’intimidation ». De l’autre côté, le secrétaire général de la confédération Philippe Martinez accuse le gouvernement de jouer la carte « du pourrissement » du mouvement. La CGT est en première ligne depuis le début de ce mouvement et son secrétaire général est devenu le visage de ce conflit. Le leader syndical revient ainsi sur le devant de la scène, après avoir eu du mal à exister lors des mouvements sociaux précédents. Demain soir, Emmanuel Macron va présenter ses vœux aux Français. Et cette allocution est particulièrement attendue dans ce contexte social très tendu, avec une grève qui dure depuis près d’un mois. Quelle place va accorder le président de la République à la question des retraites dans son discours ? Et surtout, que pourrait-il annoncer pour calmer la colère de la rue ? Le gouvernement a également commencé à jouer la carte de la division dans les rangs de la contestation, en multipliant les annonces pour préserver telle ou telle catégorie professionnelle. Après les militaires et les policiers, le gouvernement a également accordé des dérogations aux pilotes et aux danseurs de l’Opéra. Quels sont les enjeux de cette nouvelle semaine de lutte contre la réforme des retraites ? Quelle stratégie va adopter le gouvernement ? Que doit-on attendre de l’allocution d’Emmanuel Macron ? Le bras de fer peut-il encore se durcir ? Philippe Martinez joue-il sa revanche avec ce mouvement ? Invités : Bruno JEUDY Rédacteur en chef du service politique de « Paris Match » Fanny GUINOCHET Jou

  • S19E110 Carlos Ghosn : la grande évasion

    • December 31, 2019
    • France 5

    Assigné à résidence à Tokyo, Carlos Ghosn s’est échappé lundi soir pour rejoindre le Liban, pays dont il possède la nationalité. Dans un communiqué publié mardi matin l’ancien PDG du groupe Renault-Nissan assume : “Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique”. Carlos Ghosn avait été arrêté en novembre 2018 par la justice japonaise puis placé en prison pendant plusieurs mois, poursuivi pour abus de confiance aggravé et de revenus non déclarés aux autorités boursières dans le cadre de ses fonctions de patron de Nissan. Assigné ensuite à résidence, l’ancien PDG avait le droit de se déplacer à l’intérieur du pays mais n’avait pas le droit de quitter le Japon et ses passeports étaient gardés par ses avocats, qui déclarent d’ailleurs toujours les avoir en leur possession. Reste donc à savoir comment Carlos Ghosn a réussi à quitter le pays... Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat à l’Economie, a déclaré ce matin sur France Inter que Carlos Ghosn bénéficiait du “soutien consulaire” qui “lui est acquis comme à tous les Français” mais que ce dernier n’était pour autant “pas plus au-dessus des lois” qu’un autre ressortissant. Les autorités libanaises ont déclaré de leur côté que Carlos Ghosn était arrivé légalement dans le pays et qu’il ne serait pas inquiété par la justice dans leur pays. Cette fuite est un nouveau rebondissement dans une affaire qui en a déjà connu plusieurs depuis plus d’un an. D’abord assez neutre, le gouvernement avait fini par lâcher l’ancien PDG de Renault lorsqu’il a décidé en début d’année 2019 de lui trouver un successeur en la personne de Jean-Dominique Senard. Les époux Ghosn sont également dans le viseur de la justice française : ils sont notamment soupçonnés d’avoir financé leur soirée de mariage au Château de Versailles en 2016 en contrepartie du mécénat de Renault envers le site historique, ce qui relèverait de l’abus de bien social. Alors que le procès de Carlos Ghosn au Ja

  • S19E111 Macron : la réforme à tout prix

    • January 1, 2020
    • France 5

    Dans la tradition des vœux de nouvel an, ceux d’Emmanuel Macron pour 2020 étaient particulièrement attendus. Alors que le pays est en partie paralysé par une grève des transports, certains espéraient un signe d’apaisement de la part du président de la république. Hier soir, depuis son bureau de l’Élysée, le président de la République a au contraire affirmé vouloir mener le projet de réforme de retraite "à son terme" et ce, en dépit de la contestation qui dure depuis près d’un mois. Le chef de l’État a également souhaité que le premier ministre "trouve rapidement la voie d’un compromis" sur ce dossier qui secoue le pays depuis le 5 décembre dernier. "Je ne céderai rien au pessimisme ou à l’immobilisme", a martelé le président de la République. Il a également insisté sur un contexte économique plus favorable et mis en avant les bons chiffres des créations d’emplois en France depuis son arrivée au pouvoir. En face, partis d’opposition et syndicats n’ont pas été convaincus par l’allocution du président. "On a l'impression que c'est un président de la République qui est enfermé dans sa bulle", a déclaré Philippe Martinez sur BFMTV qui appelle au contraire à durcir le mouvement. "On appelle tous les Français à se mobiliser, à aller en manifestation et à se mettre en grève", a ajouté le leader de la CGT. Jean-Luc Mélenchon a vu dans cette allocution une "déclaration de guerre aux millions de Français qui sont contre cette réforme". Dans ce climat, la semaine prochaine s’annonce décisive. Alors que les négociations entre le gouvernement et les syndicats doivent reprendre officiellement le 7 janvier, la CGT appelle à un blocage total des raffineries pendant 3 jours en même temps qu’une journée de mobilisation intersyndicale le 9 janvier. Comment dans ce contexte obtenir un compromis rapide ? Depuis l’organisation du grand débat à la suite de la crise des gilets jaunes, le gouvernement vante une méthode différente, plus à l’écoute. Pour l'instant seules quelques caté

  • S19E112 Iran / États-Unis : un pas de plus vers la guerre ?

    • January 2, 2020
    • France 5

    Entre l’Iran et les États-Unis, pas de trêve pour le Nouvel An. Après les représailles menées par Washington contre une milice pro-Téhéran en Irak, l'ambassade américaine, située en "zone verte", le quartier ultra-sécurisé de Bagdad, a été prise d’assaut mardi 31 décembre par des manifestants irakiens. Des pierres et des cocktails Molotov ont été lancés aux cris de "mort à l’Amérique" avant que des manifestants réussissent à forcer les check-points et à pénétrer dans l’enceinte de la représentation américaine. Repoussés par des tirs de grenades lacrymogènes tirés par des Marines arrivés en renfort par hélicoptère, les manifestants ont quitté mercredi les abords de l'ambassade des Etats-Unis. Parmi eux, des membres du Hachd al-Chaabi, cette coalition de paramilitaires dominée par des factions pro-Iran intégrée aux forces irakiennes, et qui a été la cible dimanche d’un raid américain en représailles à la mort d’un combattant, ont été tués. Initialement, la manifestation était un cortège funéraire en leur hommage. Pourtant, ces derniers mois encore, combattants du Hachd al-Chaabi et soldats américains avaient le même adversaire : les djihadistes du groupe Etat islamique. Mais, dans la région, les cartes ne cessent d’être rebattues et cette puissante faction armée est très proche de l’Iran, ennemi des Etats-Unis. L’Irak risque-t-il de redevenir un champ de batailles détournés de cet éternel conflit ? Si les affrontements ont cessé aux abords de la représentation américaine, l’escalade entre l’Iran et les États-Unis se poursuit : le président Donald Trump a menacé de faire payer le "prix fort" à l’Iran accusé d'avoir "orchestré" l'attaque. Il a nié toutefois la possibilité d'une guerre contre l'Iran. "Je ne vois pas cela se produire", a-t-il répondu à un journaliste alors que son secrétaire à la Défense a annoncé le déploiement immédiat de 750 soldats américains au Moyen-Orient "en réponse aux événements récents en Irak". De son côté, l’Iran résiste et conti

  • S19E113 Trump / Iran : la guerre est-elle déclarée ?

    • January 3, 2020
    • France 5

  • S19E114 Carlos Ghosn, le fugitif

    • January 4, 2020
    • France 5

  • S19E115 Face à Trump, jusqu'où peut aller l'Iran ?

    • January 6, 2020
    • France 5

  • S19E116 Australie : le pire est à venir ?

    • January 7, 2020
    • France 5

  • S19E117 Le show Ghosn

    • January 8, 2020
    • France 5

  • S19E118 Après le Brexit...Exit Meghan

    • January 9, 2020
    • France 5

  • S19E119 Crash du Boeing 737 : l’Iran accusé

    • January 10, 2020
    • France 5

  • S19E120 Âge pivot : le gouvernement recule

    • January 11, 2020
    • France 5

  • S19E121 Fin de l'âge pivot... et des grèves ?

    • January 13, 2020
    • France 5

  • S19E122 Sahel : la France mobilise, Daech attaque

    • January 14, 2020
    • France 5

  • S19E123 Violences policières : la fin d'un tabou

    • January 15, 2020
    • France 5

  • S19E124 Poutine : son dernier coup de force

    • January 16, 2020
    • France 5

  • S19E125 Procès en destitution : Trump intouchable ?

    • January 17, 2020
    • France 5

  • S19E126 La fin des hypers, la revanche des centres-villes !

    • January 18, 2020
    • France 5

  • S19E127 Économie : pourquoi ils choisissent encore la France ?

    • January 20, 2020
    • France 5

  • S19E128 L'accusé Trump fanfaronne à Davos !

    • January 21, 2020
    • France 5

  • S19E129 Chine : le virus qui inquiète le monde

    • January 22, 2020
    • France 5

  • S19E130 Jérusalem : commémorations sous tensions

    • January 23, 2020
    • France 5

  • S19E131 Réforme des retraites : qui perd, qui gagne ?

    • January 24, 2020
    • France 5

  • S19E132 Virus : "Situation grave" en Chine, premiers cas en France

    • January 25, 2020
    • France 5

  • S19E133 Villani s'accroche... Ça se complique en Macronie !

    • January 27, 2020
    • France 5

  • S19E134 Chômage, impôts, salaires : ça va mieux, mais pour qui ?

    • January 28, 2020
    • France 5

  • S19E135 Chine : l'empire vacille

    • January 29, 2020
    • France 5

  • S19E136 Brexit : Boris l'a fait !

    • January 30, 2020
    • France 5

  • S19E137 Brexit : le grand saut !

    • January 31, 2020
    • France 5

    Le compte à rebours est lancé. Ce vendredi 31 janvier, à 23 heures tapantes, heure de Londres – minuit, à Paris –, les Vingt-Huit ne seront plus que Vingt-Sept. Plus de trois ans et demi après le vote du Brexit en juin 2016, le Royaume-Uni rompra les amarres avec la vieille Europe, choisissant "le grand large", pour reprendre la formule de Winston Churchill à Charles de Gaulle. Jour triste pour les uns, jour de fête pour les autres, et jour historique pour tous, cette séparation clôt quarante-sept ans d’un mariage tumultueux scellé en 1973. Une "rupture pour l’Europe" selon les mots de la chancelière allemande qui ouvre pour le Royaume-Uni et l’Union européenne un nouveau chapitre de cette histoire tourmentée. Car ce 1er février va débuter l’Acte II du Brexit qui est très loin d'être fini. En effet, malgré cette rupture, les règles européennes continueront de s'appliquer sur le territoire britannique jusqu'à la fin de l'année, période de transition devant permettre à Londres de négocier les modalités de ses relations avec le bloc des Vingt-Sept. Et c'est ici que les choses vont se compliquer puisqu’il va falloir régler autant les contentieux commerciaux que la coopération en matière de sécurité et de renseignement, les standards pour l’aviation civile, l’accès aux eaux internationales pour la pêche, la participation au programme d’échange d’étudiants Erasmus, l’approvisionnement en électricité et en gaz, ou encore la réglementation des médicaments… En tout plus de 600 accords commerciaux vont devoir être négociés pied à pied. Les pays à l’Est de l’Union devraient être particulièrement attentifs aux biens industriels, le Luxembourg aux services financiers, la France à l’agriculture et au dossier de la pêche. L’Hexagone est le premier pays vers lequel le Royaume-Uni exporte les produits de sa pêche (35 à 40%) ce qui représente 500 millions d’euros par an. Dans le même temps, les pêcheurs français sont nombreux à pêcher dans les eaux territoriales britanniques pa

  • S19E138 Coronavirus, grippe : la France en alerte

    • February 1, 2020
    • France 5

  • S19E139 Le monde se barricade, le virus se propage

    • February 3, 2020
    • France 5

  • S19E140 Macronie : "couacs" en stock

    • February 4, 2020
    • France 5

  • S19E141 Trump, la rage de Nancy et la surprise de l'Iowa

    • February 5, 2020
    • France 5

  • S19E142 Violences sexuelles : la face cachée du sport ?

    • February 6, 2020
    • France 5

  • S19E143 Virus : la Chine dit-elle toute la vérité ?

    • February 7, 2020
    • France 5

  • S19E144 Délinquance, violences : ces chiffres qui inquiètent la macronie

    • February 8, 2020
    • France 5

  • S19E145 Coronavirus : pourquoi l'OMS s'inquiète

    • February 10, 2020
    • France 5

  • S19E146 Allemagne : l'après-Merkel chamboulé par l'extrême droite

    • February 11, 2020
    • France 5

  • S19E147 Macron et l'écologie : virage ou mirage ?

    • February 12, 2020
    • France 5

  • S19E148 Coronavirus : 60 000 malades, la psychose s'étend

    • February 13, 2020
    • France 5

  • S19E149 Griveaux : fin de partie à l'heure des réseaux sociaux

    • February 14, 2020
    • France 5

  • S19E150 Affaire Griveaux : la fin de la vie privée ?

    • February 15, 2020
    • France 5

  • S19E151 Affaire Griveaux : les leçons d'un scandale

    • February 17, 2020
    • France 5

  • S19E152 Affaire Griveaux : le Russe, l'étudiante et l'avocat

    • February 18, 2020
    • France 5

  • S19E153 Islam : Macron cible les "influences étrangères"

    • February 19, 2020
    • France 5

  • S19E154 Allemagne : la haine et le choc

    • February 20, 2020
    • France 5

  • S19E155 Retraites : la crise de nerfs

    • February 21, 2020
    • France 5

  • S19E156 Agriculteurs : je t'aime, moi non plus

    • February 22, 2020
    • France 5

  • S19E157 Coronavirus : et maintenant l'Italie

    • February 24, 2020
    • France 5

  • S19E158 Coronavirus : l'épidémie à nos portes

    • February 25, 2020
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  • S19E159 Le virus qui affole l'économie mondiale !

    • February 26, 2020
    • France 5

  • S19E160 Macron annonce l'arrivée de l'épidémie

    • February 27, 2020
    • France 5

  • S19E161 Macron, l'épidémie et les municipales

    • February 28, 2020
    • France 5

  • S19E162 Coronavirus : la psychose ?

    • February 29, 2020
    • France 5

  • S19E163 Le virus circule, la France passe en phase 2

    • March 2, 2020
    • France 5

  • S19E164 Syrie, migrants : les chantages d’Erdogan

    • March 3, 2020
    • France 5

  • S19E165 Face à Trump, la surprise Biden !

    • March 4, 2020
    • France 5

  • S19E166 Coronavirus : la France se prépare au stade trois

    • March 5, 2020
    • France 5

  • S19E167 Coronavirus : l'économie sous le choc

    • March 6, 2020
    • France 5

  • S19E168 Stade 3 : ça changera quoi ?

    • March 7, 2020
    • France 5

  • S19E169 Virus : et maintenant le krach boursier...

    • March 9, 2020
    • France 5

  • S19E170 Coronavirus : l'Italie confinée... et la France ?

    • March 10, 2020
    • France 5

  • S19E171 Municipales : l'épreuve du virus

    • March 11, 2020
    • France 5

  • S19E172 Coronavirus : Trump ferme ses frontières, le monde panique

    • March 12, 2020
    • France 5

  • S19E173 La mobilisation générale

    • March 13, 2020
    • France 5

  • S19E174 Médecins, soignants... en première ligne

    • March 14, 2020
    • France 5

  • S19E175 Vers un confinement général ?

    • March 16, 2020
    • France 5

  • S19E176 Le confinement général

    • March 17, 2020
    • France 5

  • S19E177 La France se confine, Buzyn jette le trouble

    • March 18, 2020
    • France 5

  • S19E178 Vaccin, traitement : c'est pour quand ?

    • March 19, 2020
    • France 5

  • S19E179 Vers un confinement plus strict ?

    • March 20, 2020
    • France 5

  • S19E180 Confinement : ces héros qui font tourner la France

    • March 21, 2020
    • France 5

  • S19E181 La vague arrive... les critiques aussi

    • March 23, 2020
    • France 5

  • S19E182 Chloroquine : faut-il suivre le professeur Raoult ?

    • March 24, 2020
    • France 5

  • S19E183 Une guerre mondiale

    • March 25, 2020
    • France 5

  • S19E184 Des hôpitaux déjà submergés

    • March 26, 2020
    • France 5

  • S19E185 Confinement : ça va durer

    • March 27, 2020
    • France 5

    Après avoir longtemps été vu comme une menace lointaine, le coronavirus est devenu un vrai motif d’inquiétude et de peur pour les Français. L’insouciance qui habitait encore de nombreuses personnes au début du confinement semble être devenue minoritaire, si l’on se fie au sondage Ifop pour Depanneo dont les résultats ont été publiés dans le journal Le Parisien-Aujourd’hui en France. 62% des Français admettent être inquiets de perdre la vie s’ils étaient contaminés par le coronavirus. "Cette crainte de mourir est plus élevée dans les centres-villes où la promiscuité est plus grande qu'ailleurs", détaille pour le quotidien François Kraus, directeur du pôle politique/actualité au département opinion de l'Ifop. Et 81 % des personnes interrogées ont peur à l'idée de voir mourir leurs proches à cause de l’épidémie. La perte d’un proche est une épreuve particulièrement difficile dans ce contexte. Le témoignage de la mère de l’adolescente de 16 ans décédée du Covid-19 à l’hôpital Necker en atteste. La famille n’a pas pu récupérer les affaires de la jeune fille, qui ont dû être brûlées, aucune cérémonie ne peut être organisée et seulement dix personnes pourront être présentes au cimetière pour l’enterrement. Les propos, ce matin, du Premier ministre ne devraient pas forcément calmer les inquiétudes des Français. La vague de l’épidémie de coronavirus qui "déferle sur la France" est "extrêmement élevée" a prévenu Edouard Philippe. "Nous nous installons dans une crise qui va durer, dans une situation sanitaire qui ne va pas s'améliorer rapidement. Il va falloir tenir", a-t-il ajouté en sortant d’une visioconférence avec l'ensemble du gouvernement. Une autre forme d'inquiétude commence à naître chez de nombreux Français, celle de voir less libertés individuelles se réduire dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. L'Élysée a annoncé mardi qu’un comité était chargé de conseiller le gouvernement sur le "backtracking", qui passe par la surveillanc

  • S19E186 Émission du 28 mars

    • March 28, 2020
    • France 5

    Sommaire.

  • S19E187 Épisode 187

    • March 30, 2020
    • France 5

  • S19E188 Épisode 188

    • March 31, 2020
    • France 5

  • S19E189 Épisode 189

    • April 1, 2020
    • France 5

  • S19E190 Épisode 190

    • April 2, 2020
    • France 5

  • S19E191 Épisode 191

    • April 3, 2020
    • France 5

  • S19E192 Épisode 192

    • April 4, 2020
    • France 5

  • S19E193 Épisode 193

    • April 6, 2020
    • France 5

  • S19E194 Épisode 194

    • France 5

  • S19E195 Épisode 195

    • France 5

  • S19E196 Épisode 196

    • France 5

  • S19E197 Épisode 197

    • France 5

  • S19E198 Épisode 198

    • France 5

  • S19E199 Épisode 199

    • April 13, 2020
    • France 5

  • S19E200 Épisode 200

    • April 14, 2020
    • France 5

  • S19E201 Épisode 201

    • France 5

  • S19E202 Épisode 202

    • France 5

  • S19E203 Épisode 203

    • France 5

  • S19E204 Épisode 204

    • France 5

  • S19E205 Épisode 205

    • April 20, 2020
    • France 5

  • S19E206 Épisode 206

    • France 5

  • S19E207 Épisode 207

    • France 5

  • S19E208 Épisode 208

    • France 5

  • S19E209 Épisode 209

    • France 5

  • S19E210 Épisode 210

    • France 5

  • S19E211 Épisode 211

    • April 27, 2020
    • France 5

  • S19E212 Épisode 212

    • France 5

  • S19E213 Épisode 213

    • France 5

  • S19E214 Épisode 214

    • France 5

  • S19E215 Épisode 215

    • France 5

  • S19E216 Épisode 216

    • France 5

  • S19E217 Épisode 217

    • May 4, 2020
    • France 5

  • S19E218 Épisode 218

    • France 5

  • S19E219 Épisode 219

    • France 5

  • S19E220 Épisode 220

    • France 5

  • S19E221 Épisode 221

    • France 5

  • S19E222 Épisode 222

    • France 5

  • S19E223 Épisode 223

    • France 5

  • S19E224 Épisode 224

    • May 12, 2020
    • France 5

  • S19E225 Épisode 225

    • France 5

  • S19E226 Épisode 226

    • France 5

  • S19E227 Épisode 227

    • France 5

  • S19E228 Épisode 228

    • France 5

  • S19E229 Épisode 229

    • May 18, 2020
    • France 5

  • S19E230 Épisode 230

    • May 19, 2020
    • France 5

  • S19E231 Épisode 231

    • France 5

  • S19E232 Épisode 232

    • France 5

  • S19E233 Épisode 233

    • France 5

  • S19E234 Épisode 234

    • France 5

  • S19E235 Épisode 235

    • May 25, 2020
    • France 5

  • S19E236 Épisode 236

    • France 5

  • S19E237 Épisode 237

    • France 5

  • S19E238 Épisode 238

    • France 5

  • S19E239 Épisode 239

    • France 5

  • S19E240 Épisode 240

    • France 5

  • S19E241 Épisode 241

    • June 1, 2020
    • France 5

  • S19E242 Épisode 242

    • June 2, 2020
    • France 5

  • S19E243 Épisode 243

    • France 5

  • S19E244 Épisode 244

    • France 5

  • S19E245 Épisode 245

    • France 5

  • S19E246 Épisode 246

    • France 5

  • S19E247 Épisode 247

    • June 8, 2020
    • France 5

  • S19E248 Épisode 248

    • France 5

  • S19E249 Épisode 249

    • France 5

  • S19E250 Épisode 250

    • France 5

  • S19E251 Épisode 251

    • France 5

  • S19E252 Épisode 252

    • France 5

  • S19E253 Épisode 253

    • June 15, 2020
    • France 5

  • S19E254 Épisode 254

    • France 5

  • S19E255 Épisode 255

    • France 5

  • S19E256 Épisode 256

    • France 5

  • S19E257 Épisode 257

    • France 5

  • S19E258 Épisode 258

    • France 5

  • S19E259 Épisode 259

    • June 22, 2020
    • France 5

  • S19E260 Épisode 260

    • France 5

  • S19E261 Épisode 261

    • France 5

  • S19E262 Épisode 262

    • France 5

  • S19E263 Épisode 263

    • France 5

  • S19E264 Épisode 264

    • France 5

  • S19E265 Les écolos raflent la mise, Macron passe au vert

    • June 29, 2020
    • France 5

    Les écologistes, la nouvelle force politique ? Ce dimanche 28 juin a eu lieu le second tour des élections municipales dans près de 5.000 communes françaises, trois mois après un premier tour bouleversé par la crise du coronavirus. Et trois principaux enseignements sont à retenir de ce scrutin. L’abstention (59%), d’abord, moins d’un électeur sur deux s’est déplacé pour aller voter dimanche. Un record alors que le 15 mars dernier ce taux s’élevait déjà à 44.3%. Une vague verte aussi avec de nombreuses villes qui sont tombées entre les mains des écologistes : Lyon, Strasbourg, Besançon, Bordeaux, Poitiers ou encore Tours. "C’est un tournant politique pour notre pays. Le paysage se recompose autour de l’écologie, d’un projet riche", s’est réjoui Yannick Jadot. Urgence climatique, politique plus locale, défiance vis-à-vis du pouvoir en place… EELV a su séduire les Français dans un contexte de crise sanitaire et économique sans précédent. Autre élément à noter : l’échec cuisant de LREM qui n’a pas su convaincre. "Ce soir, nous éprouvons une déception", a réagi Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement. À Marseille, l’union de la gauche a réussi sa percée. Michèle Rubirola et le Printemps marseillais ont largement remporté l’élection en voix sur l’ensemble de la ville. En revanche, ils n’ont pas décroché la majorité absolue en sièges. Elle dispose de 42 sièges contre 39 pour sa rivale Martine Vassal (LR). Comme à Paris et à Lyon, une fois les conseils et les maires de secteurs élus (8 au total), un troisième tour prendra place pour élire la maire de la cité phocéenne. Au Havre, le Premier ministre Édouard Philippe redonne un peu de baume au coeur à la majorité en remportant une nouvelle fois sa ville de coeur avec près de 59% des voix contre son rival communiste Jean-Paul Lecoq (41%). Alors qu’il doit rencontrer le président dans les prochains jours, dans un contexte de remaniement ministériel, cette victoire le conforte auprès de la population.

  • S19E266 Édouard Philippe, l’homme qui fait rêver la droite

    • June 30, 2020
    • France 5

    Il s'est fait réélire avec 58,8% des voix contre 41,2% pour son adversaire, le député communiste Jean-Paul Lecoq. Le premier ministre a commenté sa victoire électorale au Havre en ces termes : "les résultats sont nets. C’est un acte de confiance et de responsabilité exceptionnel qu’il faut prendre très au sérieux." En première ligne durant la crise sanitaire, Edouard Philippe jouit d'une vraie popularité au-delà de la cité portuaire : une majorité de Français lui font confiance pour "réinventer la France" selon un sondage Ifop paru ce lundi. Et dimanche soir, une autre étude indiquait que 55% de la population souhaitaient le voir rester à Matignon... Quelle sera sa place dans le "monde d'après" ? Avec la perspective du remaniement, le sort du premier ministre tient en haleine. Lundi matin, il était en tête-à-tête avec le président de la République. Ce dernier peut-il vraiment se séparer d'Edouard Philippe après son succès dans les urnes ? Qu'il soit l'homme fort du moment n'échappe pas à la droite. On retrouve parmi ses soutiens une large partie d'électeurs de centre droit et chez les Républicains, certains rêvent d'une telle figure pour redonner de la vitalité au parti... jusqu'à en faire un éventuel recours présidentiel s’il devait quitter Matignon ? Sauf que pour leur chef de file, Christian Jacob, Edouard Philippe a trahi en rejoignant les rangs de la République en marche. Pour le moment, c'est la stupéfaction qui règne côté Républicains. La condamnation en première instance de François Fillon à cinq ans de prison dont deux ferme, ainsi qu'à dix ans d'inéligibilité, a secoué le groupe. L'ancien premier ministre a été reconnu coupable de détournement de fonds publics. Certains estiment le jugement trop lourd, trop sévère quand d'autres essayent déjà de tourner la page. Avec ces élections municipales, beaucoup de nouveaux visages apparaissent sur la scène politique. Des personnes issues de la société civile, plutôt jeunes, beaucoup de femmes. T

  • S19E267 Hong Kong : Pékin passe en force

    • July 1, 2020
    • France 5

    Au moins 180 manifestants ont été arrêtés à Hong-Kong aujourd'hui pour rassemblement illégal. La police hongkongaise a fait usage de canon à eau et de gaz poivré pour disperser la foule réunie pour la traditionnelle marche en faveur de la démocratie, interdite cette année par les autorités. La veille, la loi sur la sécurité nationale était adoptée à l'unanimité par le comité permanent de l’Assemblée nationale populaire chinoise (ANP). Ce texte permet de réprimer quatre types de crimes contre la sécurité de l'État : les activités subversives, la sécession, le terrorisme et la collusion avec des forces étrangères. Sept personnes ont été arrêtées pour violation présumée de cette loi. Face à la Chine, l'Europe change de ton. Le covid-19 a accentué la méfiance. Le 22 juin, les dirigeants de l'Union européenne, Ursula Van Der Leyen et Charles Michel, ont voulu rappeler à la Chine ses promesses, dont celle d'ouvrir davantage son économie aux investissements européens. Cet échange virtuel sur des "sujets difficiles" avec le président chinois avait aussi permis d'aborder la question des droits humains, du climat et la gestion de la crise sanitaire. "La Chine est un partenaire commercial, un concurrent économique et un rival systémique", a rappelé la présidente de la Commission européenne. Une étude relayée le 29 juin par Associated Press accuse la Chine de mener une politique de répression de la natalité sur cette population musulmane. Selon ce document, des femmes sont forcées à l'avortement ou à la stérilisation. Les Etats-Unis ont immédiatement réagi et ont appelé à "cesser immédiatement" ces "abus déshumanisants ». Au moins un million de ces musulmans sunnites seraient internés dans des camps dans le nord-ouest de la Chine. La persécution de la minorité Ouïghours, déjà pointée du doigt, prend un nouveau tournant. Est-ce la fin définitive de la doctrine "un pays, deux systèmes" à Hong Kong ? Dans quelle mesure l'Europe doit-elle redéfinir ses relations avec Pék

  • S19E268 Remaniement : le casse-tête !

    • July 2, 2020
    • France 5

    Toutes dernières consultations avant le remaniement du gouvernement. Quelle sera la ligne politique de cette fin de quinquennat et qui pour la mener ? La réponse devrait survenir avant le mercredi 8 juillet. Aujourd'hui, Emmanuel Macron accorde une interview à la presse quotidienne régionale et reçoit, à 17h30, les présidents du Sénat, de l'Assemblée nationale et du Conseil économique, social et environnemental. L'interview paraîtra demain, vendredi 3 juillet. Si jamais le président de la République remercie Edouard Philippe, qui pour le remplacer ? Le nom de Florence Parly, actuelle ministre des Armées, circule beaucoup. Marlène Schiappa, elle, voudrait "porter d'autres chantiers, d'autres dossiers". Gérald Darmanin assure vouloir "peser davantage" tandis que Bruno Le Maire s'est déjà dit "pas intéressé". Plus de vert au gouvernement ? Un écologiste à Matignon, "ça aurait de la gueule" a déclaré Nicolas Hulot. Il plaide aussi pour une nouvelle architecture gouvernementale - un changement auquel semble réfléchir Emmanuel Macron - dans laquelle l'agriculture serait sous la tutelle du ministère de l'écologie. Mais la démission de ce dernier en 2018 a renforcé l'idée d'un poste impossible, soumis aux pressions et à l'isolement. La restructuration, que certains souhaitent profonde, peut-t-elle mettre un terme à la valse des ministres de l'environnement ? Un remaniement implique de scruter le patrimoine et les déclarations d'impôt des principaux intéressés. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), crée après le scandale Cahuzac, va passer au crible leurs activités afin d'éviter tout conflit d'intérêt ou problèmes avec le fisc. En décembre dernier, la déclaration non conforme de Jean-Paul Delevoye l'avait conduit à démissionner. Elisabeth Borne, l'actuelle ministre de la transition écologique, est aussi dans le viseur de cette instance indépendante pour avoir omis de mentionner certains mandats. Comment Emmanuel Macron va-t-il "

  • S19E269 Remaniement : exit Philippe, Castex s’installe

    • July 3, 2020
    • France 5

    On le surnommait "monsieur déconfinement". Jean Castex, natif du Gers, Républicain, élu local et haut fonctionnaire proche de Nicolas Sarkozy, auréolé de la bonne gestion de la sortie de crise sanitaire, entre à Matignon. Cette annonce a suivi de près celle de la démission d'Edouard Philippe du gouvernement. La nouvelle ligne politique esquissée par Emmanuel Macron dans son interview à la presse régionale de ce vendredi matin s'apprête donc à être portée par cet homme de droite, qui devrait nommer ses ministres en début de semaine prochaine. Le président affirme vouloir "se réinventer" sans "se renier" : nommer Jean Castex l'illustre-t-il ? Clap de fin pour le couple Edouard Philippe/Emmanuel Macron. "Depuis trois ans à mes côtés, il mène avec les gouvernements successifs un travail remarquable et nous avons conduit des réformes importantes, historiques, dans des circonstances souvent très difficiles" a rappelé le président de la République. Il avait créé la surprise en nommant ce juppéiste à la tête de l'Etat en 2017. Leur relation paraissait équilibrée, renforcée par la loyauté et la constance d'Edouard Philippe. Puis la crise du coronavirus a révélé des dissensions... Quelle est la vision du président sur la France d'après Covid-19 ? Il dit vouloir du dialogue entre tous les territoires et le gouvernement. Pour affronter la crise sociale et économique et tirer les leçons des gilets jaunes et du coronavirus, "il faut qu'on associe tous les élus qui sont prêts à l'effort de reconstruction" a déclaré Emmanuel Macron. Cet été, une conférence des territoires est planifiée. La perte de services publics, de maternité, de commissariat, de centre de soin inquiètent certaines villes et régions. Est-ce que cette France mise à l'écart sera mieux considérée durant la fin du quinquennat ? Qu'implique la nomination de Jean Castex ? Quelles sont les priorités d'Emmanuel Macron pour relancer le pays ? Invités - Yves Thréard, éditorialiste et directeur adj

  • S19E270 Macron / Castex : un nouveau logiciel... Vraiment ?

    • July 4, 2020
    • France 5

    Nommé Premier ministre ce vendredi 3 juillet, Jean Castex a la lourde tâche de composer un nouveau gouvernement et de relever le pays embourbé dans une crise économique sans précédent. Surnommé monsieur déconfinement pendant ces 2 derniers mois, il est presque inconnu du grand public. Âgé de 55 ans, situé à droite sur l’échiquier politique et qualifié de « gaulliste social », c’est un spécialiste de la santé, ancien collaborateur de Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy. Il est aussi loué, même par la gauche, pour ses capacités de dialogue. À l’Elysée, on le présente comme « l’homme de la synthèse entre la haute fonction publique et les élus locaux », et comme « un bon connaisseur de la réalité des territoires ». Il est maire de Prades, commune de 6 000 habitants dans les Pyrénées-Orientales, depuis 2008. « Il comprend le langage des technocrates, des ministres mais en tant qu'élu local enraciné, à l'accent du Gers, il comprend aussi celui des élus locaux et des citoyens de base. C'est un homme-charnière », vante Jean-Luc Moudenc, maire (LR) de Toulouse, dans Les Échos. Choisi par Emmanuel Macron pour incarner le nouveau gouvernement, dans la lignée de l’Acte 3 de son quinquennat, il va devoir agir vite. « Je suis ici pour chercher des résultats (...), faire face à la crise économique qui s'annonce et (...) en sortir plus forts et plus solidaires », a-t-il déclaré sur TF1, quelques heures après la passation de pouvoirs avec Édouard Philippe. En quoi consiste l’Acte 3 ? Plan de relance économique, dialogue avec les territoires, réforme des retraites… La tâche sera ardue pour le Premier ministre. Dans tous les cas, il assure vouloir dialoguer : « Avant de donner des solutions, je souhaite que l'on en discute avec la nation, les partenaires sociaux dans les territoires. Nous les associerons le plus possible à la recherche de solutions pour un nouveau pacte social », a-t-il expliqué. Trois ans se sont déjà écoulés depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron et diff

  • S19E271 Castex : premiers pas, premiers choix

    • July 6, 2020
    • France 5

    Emmanuel Macron souhaite tracer "un nouveau chemin". Pour cela, il a choisi Jean Castex, l'homme qui a organisé le déconfinement. Un homme de droite proche de Nicolas Sarkozy. Jusqu'alors maire de Prades dans les Pyrénées-Orientales, cet énarque de formation ne se voit pas comme le "collaborateur" du Président. Pour sa première visite officielle, Jean Castex s'est rendu dans une entreprise de Corbeil-Essonnes pour discuter économie avec dirigeants et salariés. "J'ai tenu à faire mon premier déplacement dans une entreprise très symbolique de la situation actuelle et de nos objectifs", a-t-il expliqué. D'ici la fin de la journée, le Premier ministre dévoilera sa nouvelle équipe. Faut-il s'attendre à un nouveau visage place Beauvau ? Une partie des forces de l'ordre reproche à Christophe Castaner son manque de soutien face aux accusations de racisme et de violences. Lors d'une visite dans un commissariat de police de La Courneuve, Jean Castex s'est voulu rassurant. Il a aussi lâché qu'il reviendrait devant eux "plus tard avec le ministre de l'Intérieur qui sera nommé sur [sa] proposition." Parmi les noms évoqués pour remplacer le "premier flic de France" : Frédéric Péchenard, ancien directeur général de la police ou encore Jean-Michel Blanquer. Emmanuel Macron l’a annoncé dans la presse : la réforme des retraites est de nouveau sur la table. Agacement chez les partenaires sociaux qui ne veulent pas se relancer dans les négociations durant l'été. Laurent Berger, patron de la CFDT, a vivement réagi : "on ne va pas se remettre à se foutre sur la gueule sur la question des retraites dans cette période !" Jean Castex souhaite quant à lui conclure le Ségur de la santé "la semaine prochaine" et régler "à court terme" le dossier des retraites. Le Premier ministre a toutefois prévenu : "je ne crois pas au consensus mou. Le temps est à l’action." Faut-il relancer le débat sur les retraites à la veille d'une crise économique et sociale majeure ? Christophe Castaner pe

  • S19E272 Remaniement : place aux ténors !

    • July 7, 2020
    • France 5

    La composition du nouveau gouvernement de Jean Castex a été présentée hier soir sur le perron de l'Elysée. "Pas de gros changements" a reconnu lui-même le Premier ministre. Mêmes visages aux portefeuilles les plus stratégiques : Bruno Le Maire à l’Economie, Jean-Yves Le Drian aux Affaires étrangères, Florence Parly aux Armées, Olivier Véran à la Santé. Une promotion notable : celle de Gérald Darmanin. Il abandonne les comptes publics pour la Place Beauvau. Parmi les nominations les plus surprenantes, on note celle de l'ancienne ministre de la Santé Roselyne Bachelot : elle prend la tête du ministère de la Culture. L’avocat trublion, Eric Dupond-Moretti est nommé à la justice. Outre ces deux personnalités médiatiques, d'autres personnalités moins connues font leur entrée : Barbara Pompili, ancienne membre d’EELV et ralliée à la Macronie depuis 2017, devient ministre de la Transition écologique. Un ancien chauffeur de taxi, Alain Griset, hérite du ministère des PME. Elisabeth Moreno, une chef d’entreprise, hérite du ministère à l’Egalité femmes- hommes. Parmi les recalés, Christophe Castaner et Sibeth Ndiaye. Ils sont, avec Nicole Belloubet et Didier Guillaume, les figures sortantes de ce remaniement. Sa nomination irrite les juges. L'avocat pénaliste Eric Dupond-Moretti, surnommé "Acquitator", devient garde des Sceaux. Le ténor du barreau ne fait pas l'unanimité : "nommer une personnalité aussi clivante et qui méprise à ce point les magistrats, c'est une déclaration de guerre à la magistrature", a déclaré Céline Parisot, présidente de l’Union syndicale des magistrats. L'intéressé a réagi aujourd'hui lors de la passation de pouvoir en affirmant "ne faire de guerre à personne." L'heure est avant tout à la relance. Après la pandémie, l’heure de la crise économique a sonné : à la rentrée, 700 000 jeunes entreront sur le marché du travail. Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques, le taux de chômage en France pourrait atteindre 12,3 %

  • S19E273 Macron, Castex et...Sarkozy

    • July 8, 2020
    • France 5

    Ce mercredi 8 juillet, la nouvelle équipe gouvernementale est réunie au complet devant l'hémicycle de l’Assemblée nationale. Dans une interview télévisée ce matin sur RMC et BFMTV, Jean Castex a annoncé les chantiers prioritaires à venir : rouvrir les négociations sur la réforme des retraites et réunir les partenaires sociaux avant le 20 juillet. Une rallonge de 1,1 milliards d'euros pour les salaires des personnels soignants a aussi été promise dans le cadre du Ségur de la Santé. Le Premier ministre s'envolera dimanche pour la Guyane, un territoire ultramarin où le coronavirus circule activement. Démonstrations de colère suite à la nomination de Gérald Darmanin à l'Intérieur, notamment dans les rangs des féministes : elles ont scandé "Darmanin démission" devant le ministère lors de la passation de pouvoir. Le premier flic de France est accusé par une ancienne militante UMP au passé sulfureux (cf article le JDD) de viol et de harcèlement sexuel. L'enquête est toujours en cours. "J’assume totalement cette désignation" a tranché Jean Castex. Le Premier ministre a aussi dû défendre son garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. L’avocat a critiqué à plusieurs reprises le mouvement #MeToo. L'ombre de Sarkozy plane-t-elle sur le remaniement ? Tout le monde l'a rappelé, Jean Castex était son conseiller social à l'Elysée. La promotion de l'ambitieux Gérald Darmanin, un autre proche de l'ancien président de la République, renforce cette impression. Emmanuel Macron consulte d’ailleurs Nicolas Sarkozy très régulièrement. Ce dernier murmure-t-il à l'oreille de l'actuel président ? Une foule inquiète pour son avenir défile dans les rues de Paris : une suppression de 1200 postes menace les salariés de Nokia. La situation est pire dans l'aéronautique, avec plusieurs milliers de postes en sursis. Les secteurs du prêt-à-porter, de l'automobile et de l'industrie sont eux-aussi impactés. C'est bien une seconde vague qui touche la France : celle des plans sociaux. "La rentrée

  • S19E274 Covid : les médecins sonnent l'alerte

    • July 9, 2020
    • France 5

    "Il y a une perte des mesures barrières" alerte Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, ce jeudi 9 juillet. Il n'écarte pas le risque d'une deuxième vague de l'épidémie à l'automne. Hier, le Premier ministre lui-même affirmait avoir préparé un plan de reconfinement éventuel tout en précisant qu'il ne s'appliquerait pas sur l'ensemble du territoire. Nouveaux foyers de contamination dans le pays et notamment en Mayenne où un accroissement anormal du nombre de cas a conduit les autorités locales à tester les habitants : 30 000 personnes devraient être concernées. Ces dernières 24 heures, on dénombre plus de 600 nouveaux cas de malades du coronavirus. En Catalogne, il est de nouveau interdit de sortir sans masque. Est-ce aussi possible en France ? De plus, les preuves s'accumulent : le virus pourrait se transmettre par l’air. Une lettre ouverte de 293 scientifiques dans le New-York Times a sonné l'alerte. Actuellement, la France réalise près de 150 000 tests virologiques par semaine. En Ile-de-France, un dépistage massif est prévu : 1,3 million de personnes dans une trentaine de communes, sélectionnées sur des critères économiques et sociaux. Les personnes concernées vont recevoir des bons pour aller se faire tester gratuitement et sans ordonnance. L'objectif ? Identifier les éventuels clusters dormants. "Il est important d'aller vers les Français qui ont besoin de se faire tester au lieu d'attendre qu'ils se déplacent auprès de leurs médecins traitants" a résumé le ministre de la Santé. "La pandémie s'accélère", a mis en garde l'OMS. Le coronavirus a fait au moins 545 414 morts dans le monde depuis fin décembre, selon l’AFP. Aux États-Unis, le cap des trois millions de cas a été franchi. Dans l'Oklahoma, après un meeting de campagne organisé par Donald Trump à Tulsa, le nombre de cas de Covid-19 s'est envolé selon les autorités locales. Le virus est aussi très actif en Amérique latine où le bilan des contaminations dépasse désorm

  • S19E275 Crise : s'en sortir... à quel prix ?

    • July 10, 2020
    • France 5

    Elle assombrit la période estivale. La crise engendrée par la pandémie de coronavirus risque de durer "des années" a affirmé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire mercredi. Selon le patron de Bercy, "la France affronte sa plus grave crise économique depuis 1929". Les plans sociaux à l'œuvre chez Nokia à Lannion ou Airbus ne font que le confirmer. D'après le ministère du Travail, près de 200 entreprises ont sollicité un plan de sauvegarde de l'emploi. Soit deux fois plus que l'année précédente... L'Institut national des statistiques a toutefois révélé une prévision de croissance un peu moins pessimiste que prévu : le recul du PIB sur l'année 2020 devrait être limité à 9%. La reprise de l'activité paraît plutôt rapide, constate également l'INSEE. Ce jeudi 9 juillet, l'Assemblée nationale a adopté un budget rectificatif de 45 milliards d'euros supplémentaires pour secourir les secteurs du tourisme, de l'automobile ou de l'aéronautique. En contrepartie des aides octroyées, les entreprises ont des obligations écologiques et environnementales. Il ne s'agit pas seulement de publier des rapports mais de développer, par exemple, un avion "zéro émission" d'ici à 2035. La "relance verte" est dans toutes les bouches, celle du ministre de l'Économie incluse. Il souhaite que l'économie française soit "la première économie décarbonée d'Europe". Comment ? Le président de la République avait déjà annoncé une enveloppe de 15 milliards sur deux ans. Barbara Pompili, la nouvelle ministre de l'Environnement, a assuré qu'il y aurait "plus d'argent" pour la rénovation énergétique des bâtiments et que des feuilles de routes pour chaque ministère sont en train d'être rédigées. Un rapport du WWF évalue le potentiel d'une relance sous le signe de la transition écologique : un million d'emplois créés d'ici 2022. Sauf que pour ça, il faut doubler le montant à investir estime l'ONG. La Commission européenne veut miser sur l'hydrogène propre. Cette source d'énergie prometteuse doit

  • S19E276 Covid, crise… La chute de Trump ?

    • July 12, 2020
    • France 5

    Donald Trump reporte un meeting de campagne dans le New Hampshire, officiellement à cause d'une "tempête tropicale". N'essaye-t-il pas plutôt d'éviter une nouvelle polémique ? A Tulsa, le 20 juin dernier, il a fait un meeting devant plusieurs milliers de partisans. Il ne portait pas de masque. Son public aussi d’ailleurs. Résultat : deux semaines après sa venue, le nombre de cas de coronavirus a doublé dans la ville ! En 24 heures, le pays a enregistré plus de 65 000 cas supplémentaires. Pourtant, le président américain persiste à dire que cette augmentation est due à un meilleur dépistage. Les Américains sont de plus en plus critiques : 33% de la population seulement approuve sa gestion de la crise sanitaire. Sur la corde raide pour novembre ? Son adversaire démocrate Joe Biden est, en tout cas, donné favori. Et d'autres difficultés attendent Donald Trump : la Cour suprême a jugé que le procureur qui enquête sur le financement de sa campagne électorale en 2016 pouvait avoir accès à ses déclarations d'impôts. Celles-ci ne devraient néanmoins pas être dévoilées avant l’élection présidentielle. En revanche, impossible pour lui d'empêcher la parution du livre de sa nièce, Mary Trump, qui sort dans quelques jours. Déjà best-seller, ce portrait explosif porte un titre explicite : "Trop et jamais assez : comment ma famille a créé l'homme le plus dangereux au monde". Dans son propre camp, l'actuel président est désavoué. Des vidéos visionnées des millions de fois discréditent son bilan et ses décisions. Derrière celles-ci, un petit groupe de stratèges républicains appelé « The Lincoln Project ». Ils se présentent comme "modérés" et veulent empêcher à tout prix sa réélection. Même s'il affectionne les réseaux sociaux, Donald Trump y est régulièrement tourné en ridicule. Sur le réseau Tik Tok, une comédienne appelée Sarah Cooper s'est rendue célèbre grâce à lui et au doublage de ses discours. En reprenant ses déclarations les plus polémiques ou péremptoires, elle en montre

  • S19E277 Épidémie : les signaux qui inquiètent

    • July 13, 2020
    • France 5

    La France a dépassé le seuil des 30 000 morts du coronavirus, vendredi 10 juillet. Ce week-end, à Nice, un concert donné sur la promenade des Anglais a créé la polémique sur les réseaux sociaux. 5 000 personnes étaient rassemblées sans distanciation sociale ni masque. « Nous regrettons que ces consignes n'aient pas été suffisamment respectées et demandons à l'État de revoir le décret qui régit les grands événements afin d'imposer le port du masque même à l’extérieur », a indiqué Christian Estrosi, le maire de Nice. L’imbroglio autour des masques est donc relancé. Faut-il les rendre obligatoires dans les espaces publics comme dans les transports ? Des raves-party clandestines se sont également déroulées, près d’Arcachon et près de Nevers, suscitant l’inquiétude des autorités sanitaires. Dans une tribune, dévoilée par Le Parisien samedi 11 juillet, des médecins appellent à rendre le port du masque obligatoire dans les lieux clos. « Beaucoup d’entre nous ont relâché leurs efforts depuis quelques jours ou semaines, nous voulons leur dire et leur redire, pour éviter un nouveau confinement : #MasquésMaisEnLiberté ! », pouvait-on lire. Car les signaux d’une reprise de l’épidémie sont bel et bien là. « Les consultations pour suspicion de Covid-19 augmentent depuis une dizaine de jours », a précisé Serge Smadja, secrétaire général de SOS-Médecins France, interrogé par Le Monde. +41 % dans la semaine du 29 juin au 5 juillet, soit 1 523 dans la semaine (environ 220 par jour). En déplacement en Guyane, le Premier ministre Jean Castex a déclaré que « la question de développer le port du masque est à l’étude », notamment pour les lieux clos. En Mayenne, sept clusters ont été identifiés par l’ARS depuis le début du mois de juillet, dont quatre à Laval. Le département a été désigné comme étant « en situation de vulnérabilité modérée » par Santé publique France, rejoignant ainsi la Guyane et Mayotte. Une campagne massive de dépistage a été lancée ce lundi pour éviter un eff

  • S19E278 Nouveau chemin, nouveau Macron ?

    • July 14, 2020
    • France 5

    Débrief de l'interview présidentielle du 14 juillet.

  • S19E279 Relance, territoires, sécurité... La France de Castex

    • July 15, 2020
    • France 5

    Emmanuel Macron a fixé le cap, au Premier ministre d’en détailler le chemin. Jean Castex a prononcé ce mercredi devant les députés sa déclaration de politique générale. Un premier grand oral, très attendu sur du concret, vingt-quatre heures après l’intervention du président de la République qui a laissé l’opposition sur sa faim. Masque obligatoire dans les lieux clos à partir du 1er août, relance économique, priorités aux jeunes, réforme des retraites, territoires : en renouant mardi avec l'interview télévisée du 14-Juillet, le chef de l’État a évoqué plusieurs mesures, mais souvent sans rentrer dans le détail. Place à Jean Castex pour décliner la feuille de route du gouvernement pour les deux années à venir, avec "une priorité absolue : l’emploi", et préciser les intentions de l'Exécutif sur plusieurs dossiers, à commencer par le plan de relance "industriel, écologique, local, culturel et éducatif" de 100 milliards d’euros. Autres sujets sur la table du Premier ministre : la restauration d’un haut-commissariat au plan, la mise en œuvre d’une nouvelle étape de décentralisation et une "évolution profonde de l'organisation interne de l’État", l’aménagement de l’Assurance chômage et l’explosive réforme des retraites, suspendue "sine die" mi-mars après son vote en première lecture à l’Assemblée nationale, via la procédure du 49–3. Mardi, le chef de l’État a considéré que la France ne pourrait pas faire "l’économie d’une réforme" de son système de retraites, tout en reconnaissant que le projet du gouvernement ne pourrait pas être maintenu tel qu’il était prévu avant la crise sanitaire. Alors quels sont les scénarios envisagés par l'Exécutif ? Le chef du gouvernement qui recevra vendredi les partenaires sociaux a indiqué ce mercredi qu’il entendait proposer une reprise de la concertation sur la réforme du système des retraites avec en toile de fond "la fin des régimes spéciaux", et "en la distinguant de toutes mesures financières". Avec ce premier exercice, le

  • S19E280 L'épidémie accélère, le masque s'impose

    • July 16, 2020
    • France 5

    Les experts parlent de "signaux d'attention particulière", de "légère reprise" ou de "rebond" de l'épidémie en France. Dans son interview du 14-Juillet le président de la République a évoqué "certains indicateurs qui remontent" en France, avec "des signes que ça repart un peu". Parmi ces signes, il y a la hausse des interventions de SOS médecins et du SAMU pour des suspicions de Covid-19. Dans ce contexte, le Premier ministre a annoncé aujourd’hui devant les sénateurs, que le décret rendant obligatoire le port du masque dans les lieux clos recevant du public entrera finalement en vigueur "la semaine prochaine". "Nous envisagions l’entrée en vigueur de ces mesures le 1er août. “J’ai entendu et compris que cette échéance apparaissait tardive” a expliqué Jean Castex, avant de préciser : "dans les locaux dits professionnels, cela suppose une évolution des protocoles sanitaires régissant les activités concernées". Par ailleurs dans certains départements, comme en Mayenne où la situation est jugée "problématique" ou dans la ville de Saint-Ouen-sur-Seine en Seine-Saint-Denis où plusieurs cas ont été détectés dans des écoles, il a déjà été rendu obligatoire par décisions préfectorales. De son côté, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué ce jeudi suivre "les batteries d'indicateurs" et a parlé "de signaux faibles de reprise épidémique" dans "certains hôpitaux parisiens". L’agence régionale de santé (ARS) a évoqué également une "évolution inquiétante" en Nouvelle-Aquitaine et a appelé les habitants à "se ressaisir et appliquer rigoureusement les gestes barrières". Mais d'autres territoires comme la région PACA et la Bretagne où l’épidémie repart à la hausse sont observés à la loupe par les scientifiques. Nouveaux clusters, nombre de contaminations…Quelle est la situation actuellement en France ? Pourquoi faut-il porter un masque dans les lieux publics clos ? En Catalogne, le port du masque est désormais obligatoire dans tous les lieux publics, à l'intéri

  • S19E281 Retraites, impôts, dettes : le casse-tête de Castex !

    • July 17, 2020
    • France 5

    Le Premier ministre a reçu ce vendredi les partenaires sociaux pour aborder les réformes programmées pour la suite du quinquennat. Au menu : l’emploi des jeunes, l’assurance chômage, le plan de relance post-coronavirus de 100 milliards d’euros et le dossier sensible des retraites. Une première étape délicate. Le chef du gouvernement va devoir prouver qu’il est bien l’homme de la concertation comme il l’affirme depuis sa nomination à Matignon au moment où la France s’inquiète d’une accélération de l’épidémie sur son sol, et qu’un rapport de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale pointe "une dégradation des finances publiques sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale". Le choc économique, induit par la crise sanitaire, est en effet estimé "à ce stade" à environ 22 points de produit intérieur brut. La dette publique pourrait ainsi approcher les 120 % du PIB en fin d’année soit 2.650 milliards d'euros. Une dette astronomique qui interroge sur sa soutenabilité et dont on ne sait pas encore vraiment comment elle va être remboursée. Alors qui va payer la dette ? Il n’y aura pas d’augmentation des impôts a affirmé l’exécutif qui a esquissé une nouvelle méthode de calcul de l’endettement français : la distinction entre la dette Covid-19 (celle utilisée pour financer les mesures de relance et de reconversion industrielle) et, de l’autre, ce qui relève de la dégradation des comptes sociaux (le déficit de la sécurité sociale devrait approcher les 50 milliards d’euros en fin d’année). Cette idée est sous-jacente dans le plan franco-allemand de relance de 750 milliards d’euros qui est débattu à partir de ce vendredi à Bruxelles lors du sommet européen. La proposition d’émission d’une dette commune de 500 milliards d’euros au nom de l’Union européenne, remboursée par le budget européen, devant servir à des dépenses d’infrastructures dans les différents pays bénéficiaires. Sur la base actuelle de répartition, la France recevrait 39 milliards d’euros

  • S19E282 Reconfinement : "nous devons être prêts"

    • July 18, 2020
    • France 5

    L’été sera donc masqué ! Il devient obligatoire partout en France dans les lieux publics clos dès lundi et il l’est dès maintenant dans plusieurs communes de Mayenne, de Seine-Saint-Denis qui vient de franchir le seuil de vigilance mais aussi sur les îles et les marchés du Finistère. Voilà qui déboussole un peu les habitants et les vacanciers, et qui incite les autorités à muscler les dispositifs sanitaires en cette période de départ en vacances. "Il faut être vigilant. (Nous ne sommes pas) dans une situation grave, mais c'est une situation qui appelle plus de vigilance", a expliqué hier soir le chef du gouvernement, alors que le taux de reproduction du virus est en hausse dans plusieurs régions, notamment en Bretagne, en Provence Alpes-Provence-Côte d’Azur et en Nouvelle-Aquitaine. Jean Castex a, en outre, indiqué que les tests salivaires étaient en cours de développement, alors que les tests virologiques ne se font actuellement que par prélèvement nasal, et que "les dispositifs dans les ports et les aéroports" étaient en train d’être "renforcés". Le gouvernement souhaite aussi accélérer les dépistages alors que dans certains départements comme en Île-de-France les laboratoires d’analyses croulent sous les demandes. Vendredi, le ministre de la santé, Olivier Véran, les a appelé à "augmenter encore leur mobilisation", pour que l’accès aux tests de dépistage et aux résultats soit "le plus fluide possible". Avec 534 contaminations détectées en vingt-quatre heures et 18 décès, le virus continue à circuler dans l’Hexagone. Mais il est également présent en Europe où la recrudescence des cas de contamination pousse les autorités de plusieurs pays à durcir les mesures anti-Covid. Ainsi en Espagne les habitants de Barcelone sont appelés, depuis hier, par le gouvernement régional catalan à "rester chez eux" sauf pour des raisons de première nécessité, en raison de la hausse des cas de Covid-19. Face au rebond des contagions, de nombreuses régions espagnoles ont également

  • S19E283 Masque obligatoire... jusqu'à quand ?

    • July 20, 2020
    • France 5

    Depuis plusieurs jours, les signes d’une reprise de l’épidémie dans plusieurs régions du pays amènent les autorités à durcir les mesures anti-Covid. Ainsi, le port du masque devient obligatoire ce lundi partout en France dans les établissements clos recevant du public à savoir les magasins, les centres commerciaux, les administrations, les banques et les marchés couverts. Les salles de réunions et de spectacle, cinémas, restaurants, hôtels, salles de jeux, établissements d’enseignement, centre de vacances, bibliothèques, lieux de culte, établissements sportifs couverts, musées, gares et aéroports étaient eux déjà concernés, "parfois avec des règles spécifiques". L’objectif ? Se protéger et protéger les autres pour ne pas transmettre la maladie en respirant ou parlant à fortiori dans un lieu fermé. Sur la base de nombreuses études de cas, plus de 200 scientifiques du monde entier ont alerté ces dernières semaines sur l'importance de la transmission aéroportée du Covid-19. L’air ambiant pouvant être contaminé car la particule virale continue de flotter dans l’atmosphère. L’OMS a reconnu le 7 juillet dernier que des "preuves émergeaient" sur la transmission par l'air du Covid-19. Une certaine inquiétude s’en est suivie qui a poussé sans doute les autorités à imposer ce port du masque dans les lieux clos. Appliquée en Belgique depuis le 11 juillet, la mesure est plutôt bien respectée par la population. Mais les Français vont-ils comme leurs voisins belges la respecter ? En Belgique en cas de non-respect du port du masque l'amende est de 150 euros. Les commerçants, eux, risquent une amende de 750 euros. En France, les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros, comme c’était déjà le cas dans les transports. Parallèlement, les autorités appellent les Français à la vigilance et à la "responsabilité individuelle" après avoir constaté un relâchement des comportements et une augmentation du nombre de cas de Covid-19 sur le territoire, en particulier en M

  • S19E284 "Jour historique pour l'Europe" ?

    • July 21, 2020
    • France 5

    Au terme d’un marathon de négociations très tendues, les chefs d’Etat et de gouvernement des "Vingt-Sept" ont donné leur feu vert sur un gigantesque plan de relance économique : 750 milliards d’euros qui ont déchaîné les passions. Pendant quatre jours, presque un record, ce sommet a mis les esprits à rude épreuve par sa dramaturgie. Le président du Conseil européen Charles Michel a multiplié les réunions avec les pays dits "frugaux" et les pays du Sud. Les noms d’oiseaux ont volé. Emmanuel Macron et Angela Merkel ont tapé du poing sur la table. Les portes ont claqué, certains ont menacé de quitter le sommet, mais finalement tout le monde est resté, et au petit matin de ce quatrième jour, ils sont parvenus à un accord. "Nous l’avons fait ! L’Europe est forte, l’Europe est unie", a lancé, ce mardi à 6 h du matin, Charles Michel en conférence de presse. "Il s’agit d’une étape majeure. Le plan de relance fondé sur cette solidarité européenne, c’est un changement historique de notre Europe et de notre zone euro", a déclaré de son côté le président de la République lors d’une conférence de presse en visioconférence aux côtés de la chancelière allemande. Mais que contient cet accord ? Pourquoi est-il considéré comme historique ? Si les montants mobilisés pour le plan de relance sont colossaux, l’importance de l’accord n’est pas tant dans son ampleur que dans son principe, qui instaure une forme de solidarité financière inédite entre les Etats membres. Ainsi sur les 750 milliards d’euros empruntés et remboursés par les 27, 390 milliards seront versés aux États les plus touchés par la pandémie sous forme de subventions. La répartition de ces dernières n'est pas encore précisément connue. Mais on sait déjà que l'Italie, l'Espagne et la France, les trois pays les plus touchés par le Covid-19 pourraient, pour les deux premiers, recevoir 60 milliards d'euros de subventions, et 40 milliards d'euros pour l'Hexagone. Outre ces subventions, 360 milliards d'euros sero

  • S19E285 Masques, hôpitaux : sommes-nous prêts pour une deuxième vague ?

    • July 22, 2020
    • France 5

    Alors que le port du masque est depuis lundi obligatoire dans les lieux publics clos et que certaines villes, comme La Rochelle ou le Grau-du-Roi, vont encore plus loin en le rendant obligatoire dans une partie de l’espace public extérieur, une question agite le paysage politique : faut-il rendre le masque gratuit pour tous ? "L’État - et le contribuable français - n’a pas vocation à payer des masques […] pour tout le monde, tout le temps. Donc je pense que ça doit rester une politique sociale", a déclaré hier sur TF1 le président de la République. Portant depuis l'annonce du décret entérinant leur port, beaucoup de Français s’en inquiètent et des voix s'élèvent pour dénoncer le poids qu'induisent ces masques dans les budgets. À l'image du chef des urgences de l'hôpital Pompidou à Paris, Philippe Juvin, qui réclame que le masque soit mis en vente à bas prix, voire qu'il soit gratuit. Un point de vue également partagé par le président de la Fédération des médecins de France. Estimant "le prix maximal encadré par le gouvernement à 95 centimes trop élevé" Jean-Paul Hamon rappelle que "le masque avant la crise, était autour de 5 centimes. Donc ce serait bien que des efforts soient faits et qu'il soit au prix coûtant si on ne veut pas que les Français soient freinés dans un tel contexte sanitaire". Pour éviter un telle situation, la région Ile-de-France a décidé de distribuer des masques gratuits pour les lycéens. De son côté, le ministre de la santé a promis hier de "réenclencher la distribution de masques gratuits" à destination des plus vulnérables, à savoir les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, qui remplace depuis la fin de 2019 la couverture-maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS), ainsi que les "deux millions de Français porteurs de fragilités" qui "peuvent se faire rembourser les masques chirurgicaux sur prescription en pharmacie". Olivier Véran a dévoilé par ailleurs hier les

  • S19E286 La 5G de Huawei, indésirable en France

    • July 23, 2020
    • France 5

    Un chiffre, une lettre et beaucoup d’interrogations. La France, comme d’autres pays en Europe, prépare le déploiement de la 5G, le réseau mobile du futur, auquel on pourra s’abonner dans quelques mois et qui ouvrira la voie à une vie connectée à toute vitesse. Mais la prochaine génération de technologie mobile suscite aussi des inquiétudes, notamment sur son impact sur l’environnement, la biodiversité, la santé, et même sur les risques d’espionnage par la Chine. Depuis plusieurs mois, les États-Unis soupçonnent Huawei d’utiliser ses équipements à des fins d’espionnage - ce que le groupe et Pékin démentent - et pressent leurs alliés d’interdire le fabricant. La semaine dernière le Royaume-Uni a fait machine arrière et a claqué la porte à l’industriel chinois. “Suite aux sanctions américaines contre Huawei et aux conseils techniques actualisés de nos cyber-experts, le gouvernement a décidé qu’il était nécessaire d’interdire Huawei de nos réseaux 5G ”, a asséné Oliver Dowden, secrétaire d’État au Numérique, à la Culture et aux Médias le 14 juillet. D’autres pays avaient déjà décidé de tourner le dos à l’équipementier chinois. C’est notamment le cas de Singapour, de l’Italie ou encore l’Australie. Dans ces pays, les opérateurs doivent choisir les technologies de Nokia ou Ericsson. En France, Bruno Le Maire affirme qu’il n’est pas question de bannir Huawei du marché français de la 5G, mais il évoque également les mesures prises par le directeur de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) pour protéger “nos intérêts de sécurité nationale”. A en croire les informations obtenues par Reuters et d’autres médias, Paris aurait bien l’intention à long terme d’écarter l’équipementier chinois de l’ultra haut débit mobile, en ne renouvelant tout simplement pas les autorisations accordées aux opérateurs. Celles-ci pouvant aller jusqu'à huit ans, l'exclusion de Huawei serait donc effective à la fin de la décennie 2020. Ces annonces surviennent

  • S19E287 Covid-19 : contrôles aux frontières renforcés

    • July 24, 2020
    • France 5

  • S19E288 Sarkozy : un livre... et un retour ?

    • July 25, 2020
    • France 5

    Un an après la publication du best-seller "Passions" - il s'est vendu à plus de 200 000 exemplaires - Nicolas Sarkozy revient sur le devant de la scène médiatique en publiant "Le Temps des Tempêtes". Un livre de 523 pages, écrit pendant le confinement, dans lequel il raconte ses deux premières années à Élysée, de 2007 à 2009 marquées par des tempêtes personnelles et surtout politiques. Un ouvrage rédigé pendant une crise qui en évoque d’autres : les mouvements sociaux, le conflit entre la Géorgie et la Russie, la libération des otages ou encore le cataclysme financier de septembre 2008. Nicolas Sarkozy, dans cette leçon de gouvernance face aux crises, assume quasiment tout de son quinquennat même les épisodes les plus polémiques. Sur l’altercation notamment avec un marin-pêcheur à Guilvinec dans le Finistère en novembre 2007 il explique avoir "voulu montrer que je n’étais pas en cire, que je ne jouais pas un rôle". L’ex-chef de l’État revient également sur l’humeur "changeante" des Français, dépeint une France irréformable et dresse le portrait de nombreuses personnalités. En particulier ceux de certains de ses rivaux politiques, au vitriol. Un récit donc au fil des tempêtes qui s’il n’augure pas un retour en politique promet l’ancien chef de l’État, qui doit être jugé en octobre prochain pour corruption, soulève des interrogations et fait dire à certain qu’il n’en a pas tout à fait fini avec la vie politique. Et ce alors que dans les états-majors, la présidentielle de 2022 est déjà dans toutes les têtes. A droite, Les Républicains se divisent sur l'organisation d'une primaire et certaines têtes d'affiche sortent du bois, tandis qu’à gauche les tentatives de recomposition et de rassemblement se multiplient. Élus pour certains le 28 juin dernier, une vingtaine de maires de gauche et écologistes se sont réunis ce mardi à Tours autour des édiles de Paris Anne Hidalgo et de Grenoble Eric Piolle. Alors de quoi est-il question dans le livre de Nicolas Sarkozy ? Faut-i

  • S19E289 Reprise de l'épidémie : la jeunesse accusée

    • July 27, 2020
    • France 5

    L’épidémie regagne du terrain. À Quiberon, dans le Morbihan, 54 cas de coronavirus ont été détectés. À l’origine de ces contaminations, des soirées dans un bar-discothèque de la station balnéaire. L’établissement a été fermé deux mois par la préfecture. Ce dimanche 26 juillet, la commune a aussi décidé de fermer toutes ses plages et ses parcs de 21h à 7h du matin. "Ce que nous constatons, c'est que tous les cas positifs sur la commune sont des jeunes de 18 à 25 ans", a expliqué Gildas Quendo, premier adjoint au maire de Quiberon. "Ils sont liés à des regroupements de plus de dix personnes qui se rejoignent tardivement la nuit sur la grande plage. Nous sommes contraints de devoir interdire ces regroupements", a-t-il poursuivi. Dans le même temps, dans le Gard, à Bellegarde, plusieurs personnes ont été contaminées après une fête d’anniversaire. Ce lundi, une campagne de dépistage a été lancée dans la petite ville de 7000 habitants. En Espagne, et notamment en Catalogne, la situation est tendue. Le Premier ministre Jean Castex a recommandé aux Français de ne pas s’y rendre pour les vacances. Pour éviter une deuxième vague, la région a fermé ses discothèques et ses salles de concert. Elle a aussi imposé un couvre-feu à minuit pour ses bars. Au total, le nombre de clusters a triplé dans le pays : plus de 280 foyers en deux semaines. Les autorités britanniques ont décidé d’imposer une quarantaine à tout voyageur revenant d’Espagne. "La situation est sous contrôle", a pourtant assuré le ministère espagnol des Affaires étrangères. Une autre information a également mis le gouvernement espagnol dans l’embarras : le quotidien El Pais a affirmé que le Covid avait fait 44 868 décès, contre 28 432 d’après les chiffres officiels. Si ce chiffre est confirmé, il placerait l’Espagne en deuxième position des pays européens les plus endeuillés, derrière le Royaume-Uni mais devant l’Italie. Les jeunes respectent moins les gestes barrières et la question des rassembl

  • S19E290 J-100 : Trump peut-il encore gagner ?

    • July 28, 2020
    • France 5

    À cent jours de l’élection présidentielle, les difficultés s’accumulent pour Donald Trump. La courbe de son impopularité suit depuis plusieurs semaines l’envolée des cas de Covid-19 aux États-Unis, pays le plus endeuillé au monde avec 146 460 morts et 4,28 millions de contaminés, dont 57.000 nouveaux cas confirmés ces dernières 24 heures. Et la Maison-Blanche n’est une nouvelle fois pas épargnée. Le conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale, Robert O'Brien, a été testé positif au Covid-19 a indiqué lundi l'exécutif américain. Alors aux grands maux les grands remèdes, Donald Trump, critiqué jusque dans son camp pour sa gestion de la crise sanitaire, contesté dans des États clés (Texas, Floride, Michigan ou Caroline du Nord), a décidé de changer de stratégie. Lui qui méprisait le port du masque en est presque devenu un fervent adepte et appelle désormais "tout le monde" à faire de même. Depuis sa conférence de presse du 21 juillet, le républicain a reconnu les proportions "inquiétantes" de l’épidémie. Mais plutôt que d’envisager un reconfinement, Donald Trump a décidé de parier sur la découverte rapide d'un vaccin et de nouveaux traitements pour contenir la pandémie de Covid-19. Il l'a démontré en se rendant hier sur le site de production d’un vaccin expérimental développé par l'une des nombreuses sociétés dans laquelle son gouvernement a investi, Novavax, une biotech qui n'a jamais commercialisé de vaccin de son existence mais a reçu 1,6 milliard de dollars. Au total, Washington a dépensé 6,3 milliards depuis mars pour financer différents laboratoires dans cette course aux vaccins. Washington a aussi accordé des milliards supplémentaires pour financer des traitements thérapeutiques, des sites de production, la fabrication de seringues, de flacons, etc. Parallèlement, Donald Trump manie une autre recette pour rattraper son retard face au candidat démocrate Joe Biden. Il se présente en défenseur de "la loi et l’ordre" face à "l’anarchie". Depuis le dé

  • S19E291 "Tolérance zéro" : le virage sécuritaire de Macron

    • July 29, 2020
    • France 5

    Emmanuel Macron a décidé de placer au cœur de sa fin de mandat, les questions régaliennes et la sécurité. Lundi dans la soirée, on a ainsi vu le président de la République rendre une visite nocturne très symbolique aux policiers dans le XVIIe et le XVIIIe arrondissements de Paris. Accompagné des ministres Marlène Schiappa et Gérald Darmanin, et du préfet de police Didier Lallement, le chef de l’Etat s’est enquis du moral des troupes mais il a surtout annoncé une prime pour les "nuiteux". Dix millions d’euros vont être débloqués pour les indemnités des effectifs de police nationale mobilisés la nuit. La semaine précédente, son nouveau Premier ministre, qui veut faire du "régalien" un axe fort de sa politique, s'était lui rendu à Nice pour monter au créneau sur le thème de l'insécurité. Accueilli par le maire LR, Christian Estrosi, Jean Castex a promis l’envoi de renforts de policiers et le lancement d’une expérimentation sur "l’extension des compétences de la police municipale". Il a également annoncé la généralisation de la forfaitisation des délits de stupéfiants. Ce dispositif aidera les forces de l’ordre à "appliquer une sanction sans délai" et devrait se montrer efficace "contre les points de revente qui gangrènent les quartiers", a affirmé le chef du gouvernement. A cela vient s’ajouter la vingtaine de déplacements de Gérald Darmanin depuis son arrivée place Beauvau. Comme son mentor Nicolas Sarkozy, le nouveau locataire de la place Beauvau multiplie les sorties sur le terrain, les déclarations musclées et les polémiques. Malgré les remous dans la majorité, l’exécutif met les bouchées doubles pour répondre aux attaques formulées par l'opposition de droite sur ces sujets. "Macron est faible sur le régalien", assène-t-on sans relâche du côté des Républicains. Un procès que le président a lui-même relancé en parlant "d'incivilités" au sujet de la mort d'un chauffeur de bus à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et de l'agression par balle d'un pompier en région par

  • S19E292 Masque obligatoire... même à l'extérieur !

    • July 30, 2020
    • France 5

    Selon le dernier bilan de la Direction générale de la santé (DGS), 30 238 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie de coronavirus. Ces dernières 24 heures, près de 1400 nouveaux cas ont été détectés, la plus forte hausse depuis un mois. 22 nouveaux «clusters» ont été identifiés en France. « Les indicateurs de suivi de la pandémie COVID-19 montrent une augmentation de la circulation virale », détaille la DGS dans son bilan. Ce mercredi, le ministre de la Santé Olivier Véran a d’ailleurs recommandé le port du masque en extérieur dans certains cas. En déplacement dans les Yvelines, il a rappelé que « l’activité virale était en augmentation dans certains endroits de notre pays ». Certains Ehpad ont même été reconfinés après la découverte de nouveaux clusters. « Un signal préoccupant qui doit être suivi avec la plus grande attention », a déclaré l’agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SpF) après l’augmentation du nombre de cas positifs au Covid-19 chez les personnes de plus de 75 ans (+ 24 % depuis la semaine du 13 juillet). En Belgique, la situation est plus préoccupante. De nouvelles restrictions ont été mises en place pour éviter un nouveau confinement. À Anvers, ville la plus touchée, la mairie a imposé un couvre feu entre 23h et 6h et le masque est désormais obligatoire dans les lieux publics. Le télétravail est aussi requis. Les événements ont été interdits et les salles de fêtes et les salles de sport fermées. Le pays met aussi en garde ses ressortissants en voyage en France. Les touristes belges de retour des Pays de la Loire et d’Ile -de-France sont invités à se faire dépister et à observer une période de quarantaine. La Belgique est le pays qui compte le plus grand nombre de morts par rapport à sa population avec 85 décès pour 100.000 habitants. Dans le même temps, la recherche d’un vaccin avance. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recense 25 "candidats vaccins" évalués dans des essais cliniques sur l'homme à trave

  • S19E293 Canicule, sécheresse, covid... une planète hostile ?

    • July 31, 2020
    • France 5

    Hier soir, un incendie a détruit près de 100 hectares de pinèdes dans la forêt de Chiberta, à Anglet (Pyrénées-Atlantiques). Favorisé par la sécheresse et un fort pic de chaleur, l’incendie a contraint de nombreux habitants du quartier de quitter leur domicile. La vague de chaleur qui frappe la France depuis hier, avec des pointes au-delà des 40°c dans de nombreuses régions, n’est donc pas sans lien avec l’incendie et pourrait avoir d’autres conséquences dramatiques. La multiplication des périodes de fortes chaleurs et de sécheresse ces dernières années met notamment en péril l’activité d’un grand nombre d’agriculteurs et d’éleveurs. Et ces épisodes de sont amenés à se multiplier dans les prochaines années, à cause du réchauffement climatique. Si le confinement d’une grande partie de la population mondiale a permis à la planète de respirer un peu mieux ces derniers mois, le monde entier est toujours en surchauffe. La Sibérie connaît notamment une vague de chaleur sans précédent avec des températures moyennes supérieures de 6 degrés à la normale. La crise sanitaire et économique née de la pandémie de coronavirus a malheureusement fait passer l'urgence climatique au second plan. Selon le Haut Conseil pour le Climat, la France “n'est pas la hauteur” et s'éloigne de son objectif de neutralité carbone. La baisse des émissions de gaz à effet de serre doit tripler d'ici à cinq ans. Pour y arriver, l'organisme indépendant exhorte le gouvernement à un plan de relance orienté vers la transition bas carbone. Lundi, le premier ministre Jean Castex a justement présenté les lignes d’un plan de soutien au fret ferroviaire, qui fera partie du futur grand plan de relance promis par le gouvernement. Jean Castex a annoncé deux principales mesures pour le fret ferroviaire : la gratuité des péages ferroviaires jusqu’à la fin de l’année 2020 - dont le prix sera ensuite divisé par deux à partir de 2021 - et l’ouverture d’autoroutes ferroviaires. Deux lignes, Sète-Calais et B

  • S19E294 Industrie, croissance : la chute

    • August 1, 2020
    • France 5

    Le plongeon était attendu, mais il n’en demeure pas moins impressionnant. Le PIB français a enregistré une baisse historique de 13,8% au deuxième trimestre 2020, soit la plus forte récession trimestrielle depuis la seconde guerre mondiale. Les deux mois de confinement et la reprise très progressive de l’activité économique dans le pays auront donc eu un impact considérable sur le PIB national et nombreux sont les secteurs d’activité à avoir été lourdement touché. Cette semaine, plusieurs grandes entreprises françaises ont publié leurs résultats pour le premier semestre de l’année. Et dire qu’ils ne sont pas bons relève de l’euphémisme. L’alliance Renault-Nissan a annoncé une perte nette de 7,3 milliards d’euros pour le premier semestre. Pour Air France, la perte est évaluée à 4,4 milliards d’euros pour la même période, avec un trafic qui a chuté de 62% par rapport au premier semestre 2019. La SNCF souffre de mêmes maux que l’avionneur, avec un perte de chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros due à une fréquentation des TGV en baisse de 55% sur la période. Les secteurs des transports et de l’industrie ne sont évidemment pas les seuls à avoir été impactés. Le tourisme, si important pour l’économie de notre pays, est lui-aussi lourdement touché. La Bretagne était partie sur de bonnes bases saisonnières début juillet, profitant d’un tourisme essentiellement intérieur. Mais l’apparition de nouveaux clusters dans la région et en particulier à Quiberon risque de faire chuter la fréquentation des établissements touristiques au mois d’août. Dans les régions traditionnellement dépendantes des touristes étrangers, la saison est encore plus compliquée. C’est le cas pour le sud de la France mais aussi pour Paris, où la fréquentation des hôtels en juillet 2020 est inférieure de 53% à celle de juillet 2019. Pour relancer l’économie du pays, l’espoir est peut-être à chercher du côté de l’épargne des Français. Pendant le confinement, les épargnants français ont mis de côté 75

  • S19E295 En août, masque obligatoire ?

    • August 3, 2020
    • France 5

    Face aux chiffres de nouvelles contaminations, de plus en plus préoccupants, le recours au masque obligatoire dans tous les lieux publics, intérieurs comme extérieurs, est une solution qui se répand dans toute la France. Plusieurs communes telles que Orléans, Dax et Saint-Malo ont rendu le masque obligatoire dès la semaine dernière. Et ce lundi 3 août, nombreuses sont les villes qui ont rejoint le mouvement avec notamment 69 communes de Mayenne ainsi que Biarritz et Bayonne, qui ont aussi fermé leurs plages la nuit pour lutter contre la propagation du virus, à l’instar de Quiberon. La Mayenne fait d’ailleurs partie des régions qui viennent d’être placées sur “liste rouge” par la Belgique, avec la Catalogne, Navarre et Aragon en Espagne ainsi qu’une partie de la Suisse (cantons de Vaud, Valais, Genève). La situation épidémiologique de ces régions a poussé le gouvernement belge à y interdire les voyages “non essentiels” de ses ressortissants. La Belgique est confrontée ces derniers jours à une nette augmentation des contaminations au nouveau coronavirus, avec un nombre moyen cas quotidiens en hausse de 71%. Bien qu’essentiel à la non propagation du virus, le port du masque obligatoire est critiqué avec véhémence par certains. Ainsi, à Berlin, ce sont près de 20.000 personnes qui se sont réunies pour demander l’abrogation des gestes de distanciation sociale et du port du masque. Cette manifestation de “coronasceptiques” réunissait un large panel de personnes, allant des militants antivaccins aux sympathisants d’extrême droite, en passant (évidemment) par les complotistes. Risque-t-on de voir se multiplier les manifestations de coronasceptiques dans toute l’Europe ? Faut-il généraliser le port du masque dans tous les lieux publics, intérieurs comme extérieurs ? Le masque et la distanciation sociale suffiront-ils à éviter un nouveau confinement ? Invités : - Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital de la Pitié-Salp

  • S19E296 Macron-Castex : été bouillonnant, rentrée brûlante ?

    • August 4, 2020
    • France 5

    Le gouvernement Castex, nommé le 3 juillet 2020, vient tout juste de fêter son premier mois d'existence. Le Premier ministre a très rapidement imposé sa patte en multipliant les déplacements sur le terrain. En quelques semaines, Jean Castex est, entre autres, allé à Nice pour parler de lutte contre l'insécurité, à Dijon pour rencontrer les policiers, dans les Pyrénées-Orientales pour y présenter les premières lignes du plan gouvernemental pour le fret ferroviaire et il est même allé jusqu’en Guyane, un territoire fortement frappé par l’épidémie de coronavirus. Hier, le premier ministre était en déplacement à Lille, une des communes qui ont pris la décision d’imposer le port du masque dans l’espace public. Jean Castex se veut donc avant tout comme un premier ministre “de terrain”, en se démarquant ainsi de son prédécesseur Edouard Philippe. Et Jean Castex emporte souvent un ou plusieurs de ses ministres dans ses bagages. Gérald Darmanin a ainsi été de plusieurs déplacements du premier ministre, ce qui semble convenir à celui qui paraît apprécier son costume de premier flic de France. Sa présence à ce poste est pourtant toujours critiquée, principalement à cause d’une affaire dans laquelle il a fait l’objet d’une plainte pour viol et harcèlement sexuel. De nombreuses voix se sont élevées pour protester contre sa nomination, parmi les associations de défense du droit des femmes mais également dans l’opposition. Rachida Dati avait notamment déploré le fait que de telles accusations ne puissent pas être considérées comme “un obstacle à diriger le pays” alors que Valérie Pécresse avait pour sa part dénoncé “une marque de mépris pour toutes les victimes”. Dans une tribune publiée dans Le Monde le 15 juillet, un collectif de 91 femmes issues d’une trentaine de pays différents avaient condamné “le virage politique anti-féministe” entrepris par le gouvernement. Cette tribune visait également la nomination d’Eric Dupond-Moretti au ministère de la Justice, qui avait n

  • S19E297 Beyrouth dévastée, le Liban à l'agonie

    • August 5, 2020
    • France 5

    Hier en fin de journée, une double explosion a frappé Beyrouth, la capitale du Liban, provoquant au moins 100 morts et 4.000 blessés, selon un bilan provisoire établi par la Croix-Rouge libanaise. Cette double explosion a eu lieu dans un bâtiment, situé sur le port de Beyrouth, qui contenait une cargaison de 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium. Suite à cette tragédie, une journée de deuil national a été décrétée ce mercredi et de nombreux pays ont proposé leur aide au Liban, comme l’Allemagne, le Canada ou encore le Royaume-Uni. La France, qui a déclaré être “aux côtés du Liban” a déjà prévu l’envoi d’une aide matérielle, avec plusieurs tonnes de matériel sanitaire, et humaine, avec un détachement de la sécurité civile de 55 personnes. Emmanuel Macron a prévu de se rendre en personne à Beyrouth dès demain. Dans ce concert d’aides internationales, la seule fausse note est l’oeuvre de Donald Trump qui, après avoir offert son soutien au Liban pour qu’il puisse “se remettre de cette horrible tragédie”, a commencé à parler “d’une attaque” et non d’un accident. Si le gouvernement libanais a bien confirmé la piste de l’accident industriel, le président américain a persisté : “J’ai rencontré des généraux et il semble que ce n’était pas un accident industriel. Il semble, selon eux, que c’était un attentat, c’était une bombe”, a déclaré Donald Trump. Ce terrible accident arrive alors que le Liban est confronté à une profonde crise économique et sociale depuis près d’un an. Cette crise a commencé à l’automne dernier par des pénuries d’essence et d'électricité ayant entraîné des manifestations contre un pouvoir accusé de corruption. En mars dernier, tout s’emballe quand le Liban annonce qu’il ne peut pas rembourser une partie de sa dette (une tranche de 1,2 milliard de dollars), qui s’élève alors à 92 milliards de dollars, soit 170% de son PIB. Dans la foulée, la livre libanaise s’effondre face au dollar et la banque centrale libanaise ne peut plus faire face. Cette crise a

  • S19E298 Macron dans le chaos libanais

    • August 6, 2020
    • France 5

    Emmanuel Macron est arrivé à Beyrouth aujourd’hui pour rencontrer les responsables politiques libanais, moins de deux jours après la terrible explosion qui a frappé la capitale. Le président de la République est le premier chef d’Etat à se rendre au Liban après le drame, qui a fait selon un bilan provisoire 137 morts et 5.000 blessés. 300.000 personnes se retrouvent sans logement à cause des dégâts causés par l’explosion. Accueilli par le président libanais Michel Aoun, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place de “soutiens supplémentaires au niveau français, au niveau européen”, ajoutant qu’il souhaitait “organiser la coopération européenne, et plus largement la coopération internationale”. La France veut donc être en première ligne dans l’aide apportée au Liban, s’inscrivant ainsi dans la longue relation particulière qui unit les deux pays. “Parce que c’est le Liban, parce que c’est la France”, a déclaré Emmanuel Macron à son arrivée. Pendant près d’un quart de siècle, la France a administré sous mandat le Liban devenu indépendant en 1946. Beaucoup de libanais parlent toujours français. L’ancien président Jacques Chirac entretenait des relations très fortes avec Rafic Hariri, tué dans un attentat en 2005. Le président français a aussi annoncé qu’il voulait “lancer une nouvelle initiative politique” au Liban et il souhaite également demander aux dirigeants et forces politiques du pays “de procéder à des réformes, de changer le système, d’arrêter la division du Liban, de lutter contre la corruption”. Ces déclarations ont fait immédiatement réagir Jean-Luc Mélenchon sur Twitter : “je mets en garde contre une ingérence dans la vie politique du Liban. Elle ne sera pas acceptée. Le Liban n’est pas un protectorat français” a écrit le député de la France Insoumise. Cette volonté de s’impliquer directement dans les réformes du Liban marque un changement de position par rapport à celle qui avait adoptée par le ministère des Affaires étrangères il y a à peine un

  • S19E299 Covid : comment éviter une deuxième vague ?

    • August 7, 2020
    • France 5

    L’épidémie de coronavirus progresse, à nouveau, en France. Le nombre de personnes diagnostiquées positives au virus a augmenté de 30% en une semaine, selon le bilan transmis par Santé publique France jeudi soir. 7.565 personnes ont été testées positives au coronavirus du 27 juillet au 2 août, soit 33% de plus que la semaine précédente, au cours de laquelle 5.695 personnes avaient été diagnostiquées positives. Un chiffre qui représentait déjà une hausse de 57% par rapport à la semaine qui précédait. Le nombres de personnes positives augmente donc plus vite que le nombre de tests réalisés et les pouvoirs publics s’organisent pour contrer cette progression du virus. Emmanuel Macron a annoncé la tenue d’un nouveau conseil de Défense sur le Covid-19 la semaine prochaine. “Je crois qu’il faut prendre l’habitude de porter ce masque”, a prévenu le président de la République. Le port du masque est obligatoire dans tous les lieux publics fermés depuis le 20 juillet et de plus en plus de communes l’imposent désormais également dans la rue. C’est notamment le cas dans le centre-ville de Lille, mais aussi à Orléans, Dax, Saint-Malo ou encore Biarritz. Paris devrait suivre prochainement et l’imposer dans les rues très fréquentées de la capitale. En Mayenne, ce sont 69 communes qui ont rendu le masque obligatoire dans l’espace public. Le département a été confronté à un rebond important de l’épidémie dès le début de l’été. 1.200 cas de personnes positives au coronavirus ont été diagnostiqués en Mayenne depuis le 13 mai dernier, alors que le département compte 300.000 habitants. La Mayenne a d’ailleurs été le seul département français, hors Ile-de-France, à être placé sur liste rouge par la Belgique. Les autorités locales ont réagi rapidement, avec le port du masque donc, mais aussi par la multiplication des tests de dépistage. Et une accalmie semble enfin arriver, avec un taux d’incidence du virus, soit le nombre de nouvelles contaminations pour 100.000 hab

  • S19E300 Canicule, sécheresse : comment faire ?

    • August 8, 2020
    • France 5

    C’est un triste record : le mois de juillet 2020 a été le plus sec depuis 60 ans, selon Météo France. Cette période de sécheresse qui s’annonce historique pousse les pouvoirs publics à prendre des mesures drastiques. 72 départements sont désormais concernés par des arrêtés préfectoraux de restrictions d’eau. Il existe quatre niveaux d’alertes pour les particuliers et les professionnels : de la vigilance simple au seuil de crise. Dans certains départements, comme le Doubs et la Mayenne, il faut diminuer de 50% l’usage de l’eau, soit l’équivalent de trois jours d’arrosage supprimés pour les professionnels. D’autres départements sont de leur côté soumis à des restrictions totales, c’est notamment le cas de la Saône-et-Loire et de la Haute-Vienne. Ces périodes de sécheresse risquent d’être de plus en plus fréquentes, de plus en plus longues et de plus en plus intense dans les années à venir. Cela pourrait provoquer une diminution du débit des rivières de 10 à 40% dans les vingt prochaines années. Et ces intenses sécheresses font de l’eau un véritable or bleu, sujet de toutes les convoitises. La création de retenues d’eau paraît donc indispensable pour satisfaire les besoins des différents secteurs ayant une forte consommation d’eau en été, et l’agriculture en premier lieu. Le ministre de l’Agriculture a promis la semaine dernière sur Europe 1 de simplifier les procédures pour en construire. Mais ces retenues d’eau ne sont pas du goût des associations de défense de l’environnement, qui ont multiplié ces dernières années les procédures judiciaires . Comme le rapporte un article du Journal du dimanche, 21 des 34 projets de retenue d’eau du bassin Loire-Bretagne ont été attaqués en justice. A cette sécheresse généralisée s’ajoute une canicule annoncée pour plusieurs jours sur l’ensemble de la France et des incendies qui se multiplient dans le sud, le sud-ouest mais aussi maintenant dans le nord de la France. L’Ile-de-France n’est pas épargnée par ce phénomène - avec no

  • S19E301 Liban : la colère monte, le pouvoir craque

    • August 10, 2020
    • France 5

  • S19E302 Niger : massacre humanitaire, impasse militaire ?

    • August 11, 2020
    • France 5

    Ce dimanche 9 août, huit personnes ont perdu la vie au cours d’une terrible attaque perpétrée au coeur de la réserve naturelle de Kouré, au Niger. Parmi eux six humanitaires français, membres de l’ONG Acted. Ils étaient accompagnés de deux ressortissants nigériens, l’un était aussi salarié d’Acted et l’autre était le président de l'association des Guides de la réserve. Selon les premiers éléments de l’enquête, le groupe aurait été attaqué par 4 personnes se déplaçant à moto. L’attaque, qui n’a pour l’instant toujours pas été revendiquée, mais “la signature est celle d’un groupe djihadistes”, selon Vincent Hugueux, grand reporter à l’Express. D’après un responsable d’Acted interrogé par le journal Le Parisien, “ce n'est sans doute pas Acted qui était visée, mais les premiers visiteurs occidentaux de ce dimanche”. Lors d’une conférence de presse organisée hier, Frédéric Roussel, cofondateur d’Acted a pour sa part dénoncé “la contradiction qu'il y a entre nous demander de soutenir ces populations qui vivent de façon dramatique et nous laisser seuls confrontés à une violence où nous sommes devenus les cibles les plus faciles”. Emmanuel Macron a présidé ce mardi 11 août un Conseil de défense en visioconférence depuis le fort de Brégançon (Var). A l'issue de la réunion, il a annoncé avoir "décidé de renforcer les mesures de sécurité pour nos ressortissants dans la région". Il faut “faire le point sur la situation au Niger, les éléments qui sont en notre possession, les avancées de l'enquête, les démarches diplomatiques qu'on doit effectuer, évidemment les conséquences militaires qu'on doit en tirer, les conséquences sur l'ensemble de nos dispositifs dans la région" a ajouté le président de la République. Le Niger, sixième pays le plus pauvre du monde, est dans une situation dramatique au niveau économique mais aussi sécuritaire. Il doit en effet faire face à d’innombrables attaques armées, avec notamment une forte présence du groupe terroriste Boko Haram. La Fr

  • S19E303 Élections US : Trump peut-il encore s'en sortir ?

    • August 12, 2020
    • France 5

    “En route pour la victoire”, a tweeté dans la soirée du 11 août Joe Biden, pour accompagner une photo où il est accompagné de Kamala Harris, qu’il vient de choisir comme colistière pour l’élection présidentielle américaine. La sénatrice de Californie, devient ainsi la première femme d’origine afro-américaine et également la première femme d’origine indienne à entrer dans un ticket présidentiel aux États-Unis. Le choix de Joe Biden pour sa future “VP” en cas de victoire était crucial. Confronté à plusieurs polémiques ces derniers mois, notamment une phrase maladroite lors d’une interview accordée à une radio new-yorkaise quelques jours après l’assassinat de George Floyd, le candidat démocrate avait besoin d’un nouveau souffle dans sa campagne et le choix de Kamala Harris apparaît hautement stratégique. Biden garde toutefois une bonne avance sur Donald Trump dans les sondages. L’actuel président américain est en difficulté dans les enquêtes d’opinion, avec seulement 38% d’Américains se déclarant satisfaits de sa politique. Les États-Unis sont empêtrés dans une crise sanitaire de plus en plus dramatique, avec plus de cinq millions de cas de coronavirus recensé et 164.462 décès, selon le dernier bilan en date. Ce qui signifie qu’un mort sur cinq du Covid-19 dans le monde est américain... Critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire, le président américain ne peut plus se reposer sur l’argument économique, qu’il a beaucoup utilisé depuis le début de son mandat. Donald Trump met régulièrement en avant les créations d’emplois et la baisse du chômage lors de ses prises de parole. Il insiste beaucoup moins sur le fort ralentissement de l’économie américaine depuis le début de la crise du covid. Avec un taux de chômage qui a atteint 10,2% en juillet, contre 3,5% en février, beaucoup d’Américains sont durement frappés par la crise. Et dans certaines régions, la crise du logement s’ajoute à la crise sanitaire. En Californie, le prix des loyers s’est envolé e

  • S19E304 Le virus se répand, Poutine dégaine son vaccin

    • August 13, 2020
    • France 5

    La mi-août marque un tournant dans l’évolution de l’épidémie de coronavirus. En seulement 24h, 2 500 contaminations ont été enregistrées en France, selon le bilan quotidien de la Direction générale de la Santé (DGS) ce mercredi 12 août. Et en une semaine, plus de 11 000 personnes ont été testées positives au Covid-19. Et les jeunes sont très touchés par ce regain. En un mois, le nombre de nouveaux cas a augmenté de 45% chez les 15-44 ans. Le premier ministre Jean Castex était à Montpellier en ce début de semaine où il a déploré la dégradation de la situation sanitaire. Il a annoncé de nouvelles mesures visant à ralentir la circulation du virus comme la prolongation de l’interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes jusqu’au 30 octobre ou encore l’extension de l’obligation du port du masque à l’extérieur avec l’aide des préfets. Le ministre de la Santé Olivier Véran était, quant à lui, l’invité du 20h de France 2, hier, où il a rappelé l’importance du port du masque là où la situation l’exige. En Espagne, la situation devient inquiétante avec plus de 5 000 contaminations par jour. C’est 4 fois plus qu’en France et 50 fois plus qu’en Italie. Ce dernier fait figure de miraculé et ne connaît, pour l’heure, aucun rebond de l’épidémie. Mardi, le président russe Vladimir Poutine s’est félicité d’avoir développé le premier vaccin. « Ce matin, pour la première fois au monde, un vaccin contre le nouveau coronavirus a été enregistré. (…) Je sais qu’il est assez efficace, qu’il donne une immunité durable », a t-il déclaré depuis sa résidence en banlieue de Moscou. Cette sortie médiatique relève surtout d’une opération de com’ qui, loin d’avoir séduit la communauté scientifique, a eu le mérite de relancer la compétition acharnée entre les différents pays. Car le vaccin russe Spoutnik V vient tout juste de commencer la phase 3 des essais, dernier stade avant un lancement sur le marché. Un stade déjà atteint par de nombreux pays. Au total, 6 candidats se trouv

  • S19E305 Erdogan défie la Grèce, Macron s'en mêle

    • August 14, 2020
    • France 5

    Dans l’est de la Méditerranée, les tensions se font de plus en plus fortes. La Turquie a déployé son navire de recherche sismique dans les eaux grecques afin d’y chercher des hydrocarbures. La Grèce a répliqué en renvoyant sa flotte et elle a demandé à l’Union européenne, dont les ministres des Affaires étrangères se réunissent aujourd’hui, de la soutenir. Emmanuel Macron a déjà répondu à l’appel et a envoyé deux navires de la Marine nationale dans la zone de tensions. Cette réponse française n’a pas été du goût du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui s’en est pris directement à son homologue français. Erdogan a attaqué Macron son sur son voyage à Beyrouth, l’accusant de vouloir “coloniser le Liban”. Mevlüt Cavusoglu, chef de la diplomatie turque, a de son côté recommandé à la France de “cesser de prendre des mesures qui accentuent les tensions”. “Ils n’obtiendront rien en se comportant comme des caïds”, a ajouté Cavusoglu. Erdogan compte jouer sur la faiblesse de l’Union européenne, qui peine à faire preuve d’unité sur un bon nombre de sujets chauds. Et le président turc compte se servir des migrants pour mettre la pression sur l’Europe. En 2016, la Turquie avait passé un accord avec l’Union européenne, convenant qu’en échange d’une aide financière européenne, les migrants devaient rester en Turquie. Un accord qu’avait fait vaciller Erdogan en mars dernier, lorsqu’il avait laissé passer des migrants vers le continent européen. Le président turc est adepte des provocations vis-à-vis de ses voisins européens. En juillet, il a par exemple fait en sorte que la basilique Sainte-Sophie soit reconvertie en mosquée. En 1934, la basilique avait été “offerte à l’Humanité” et n’était donc depuis plus un lieu de culte mais un musée. La décision d’Erdogan d’en faire à nouveau une mosquée lui permet d’affirmer la place de la Turquie dans le monde musulman, tout en titillant son voisin grec, orthodoxe. Faut-il craindre une escalade des tensions entre la Grèce

  • S19E306 Été 2020 : entre Covid et nouveau tourisme

    • August 15, 2020
    • France 5

    Jeudi soir, le Royaume-Uni a annoncé qu’à partir de ce samedi, chaque personne provenant de France arrivant sur le territoire britannique serait soumise à une quarantaine de deux semaines. Cette décision, qui concerne les voyageurs provenant de France mais aussi d’autres pays tels que les Pays-Bas ou Malte, est justifié par la forte hausse des chiffres de propagation du virus dans ces endroits là. Clément Beaune, le secrétaire d’Etat aux Affaires européenne, a réagi en parlant d’une “décision britannique que nous regrettons et qui entraînera une mesure de réciprocité”. Cette situation a placé de nombreux touristes britanniques et français dans l’embarras et elle démontre à quel point cet été 2020 aura été particulier pour le tourisme, en France comme en Europe. Face à la difficulté de se rendre dans de nombreux pays européens, les Français ont très majoritairement opté pour un tourisme intérieur. Certains départements français ont profité de l’aubaine, alors qu’ils n’étaient pas forcément les plus prisés des Français en temps normal. Dans les dix départements dont la cote a explosé sur Airbnb, selon les chiffres fournis par la plateforme, on retrouve des départements habituellement touristiques tels que le Var, les Bouches-du-Rhône ou encore les Cotes d’Armor. Mais on retrouve également des départements montagneux tels que l’Ardèche, les Alpes de Haute-Provence, le Jura ou encore les Vosges. Les Gorges du Verdon, plus grand canyon d’Europe, passant par les départements du Var et des Alpes de Haute Provence a ainsi été particulièrement prisé des touristes cette année. Les grandes villes ont, en revanche, souffert de l’absence de touristes étrangers cet été. Paris est ainsi à 33% de taux d’occupation cet été. A Bordeaux, “on n’est qu’à 43% de notre activité touristique habituelle en cette période”, comme le rapporte Olivier Occelli, directeur général de l’office de tourisme Bordeaux-Métropole, à l’AFP. Dans les parcs d’attraction, on pouvait craindre le pire face

  • S19E307 Covid : ce rebond qui complique la rentrée

    • August 17, 2020
    • France 5

    Pour la deuxième journée consécutive, la France dénombrait plus de 3 000 nouvelles contaminations en 24h, dimanche 16 août, selon les chiffres de Santé publique France. Un niveau jamais atteint depuis mai dernier. À deux semaines de la rentrée, le pays se prépare donc à une reprise compliquée alors que le port du masque se généralise un peu partout dans l’Hexagone. En entreprise, quelles vont être les recommandations pour éviter un reconfinement ? Télétravail, port du masque dans les salles de réunion et les espaces de circulation… Interrogée dans les colonnes du Journal du Dimanche, la ministre du Travail Élisabeth Borne a annoncé que “le port obligatoire du masque” sera préconisé. Cette dernière doit rencontrer les partenaires sociaux ce mardi 18 août. Une rencontre attendue entre syndicats et patronat pour renforcer les mesures sanitaires au travail avec, à la clé, un nouveau protocole qui devrait entrer en vigueur fin août. Idem pour la rentrée des classes où le flou persiste : le protocole sanitaire pourrait lui aussi être adapté localement, a indiqué le ministère de l’Éducation nationale. L’épidémie redémarre donc, Paris et les Bouches-du-Rhône ont d’ailleurs été placés en zone active de circulation du coronavirus, et les tests de dépistage, eux, montent en puissance. “Nous faisons aujourd'hui environ 100 000 tests par jour, plus de 600 000 par semaine”, a indiqué le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, le 14 août dernier, sur France Inter. Et pourtant, cela semble toujours aussi difficile de se faire tester. À Paris, c’est parfois jusqu’à trois heures d’attente pour un simple dépistage, sans compter les tensions qui s’accumulent dans les files d’attente. Certains cabinets médicaux ont même dû faire appel à des agents de sécurité. Et alors que les Français reprennent peu à peu la route du bureau, que faire si l’on a un cas contact dans son entreprise ? L’employeur peut-il obliger son salarié à se faire tester ? Cette crise n’épargne pers

  • S19E308 La chute de la dernière dictature d'Europe ?

    • August 18, 2020
    • France 5

    Lors des élections organisées le 9 août, en Biélorussie, c’est le président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, qui a été à nouveau proclamé vainqueur avec plus de 80% des voix contre 10,1% pour son opposante Svetlana Tikhanovskaïa. Des résultats, sur fond de fraude, immédiatement contestés par l’opposition et la communauté internationale. Depuis, des manifestations sans précédent ont eu lieu toute la semaine dernière à Minsk. Les Biélorusses se sont mobilisés et ont battu le pavé pour demander au président de partir, jugeant l’élection truquée. Et les manifestants ont été rapidement confrontés à une forte répression policière : gaz lacrymogène, grenades, tirs à balles réelles… Provoquant de nombreux blessés et des arrestations en cascade. Plusieurs manifestants ont été emprisonnés sans que l’on sache où exactement et deux décès ont été recensés depuis le début des heurts. Son opposante a déposé plainte auprès de la Commission électorale pour fraudes électorales avant de se réfugier en Lituanie. Le week-end dernier, elle a d’ailleurs appelé à des rassemblements pacifiques dans la capitale. Le mouvement contestataire ne faiblit pas, donc, et certains membres des forces armées ont même fait défection pour montrer leur opposition face aux violences policières. Dans les administrations, de plus en plus de fonctionnaire s’élèvent aussi contre le gouvernement en place. Lundi 17 août, les Biélorusses ont pu assister à un face à face inédit entre Loukachenko et des ouvriers en grève. Venu leur parler pour tenter d’apaiser les tensions, il s’est fait conspuer par la foule. "Va-t-en", lui ont crié les ouvriers. Et la communauté internationale n’a pas manqué de réagir. Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo, en visite en Europe, a appelé au respect "des libertés désirées" par les Biélorusses. Emmanuel Macron, lui, a profité d'un échange téléphonique avec Vladimir Poutine pour faire savoir sa "très grande préoccupation" face à la situation. La Lettonie,

  • S19E309 Coup d'État : le Mali dans l'inconnu, la France aussi

    • August 19, 2020
    • France 5

    Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali depuis 2013, a annoncé sa démission dans la nuit de mardi à mercredi. “Si aujourd'hui, certains éléments de nos forces armées veulent que cela prenne fin via leur intervention, ai-je vraiment le choix ?", a déclaré celui qu’on surnomme IBK lors d’une allocution télévisée. La démission du président malien, arrêté hier par les militaires à l’origine d’un coup d’État, a donc été une décision prise sous la contrainte. Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas été le seul membre du pouvoir à être destitué par les militaires. Sa démission entraîne également celle du gouvernement - le Premier ministre Boubou Cissé a lui-aussi été arrêté mardi - et de l'Assemblée nationale. Les militaires maliens ont annoncé ce mercredi matin qu’ils souhaitaient organiser des élections dans un “délai raisonnable”. Ils ont également annoncé la création d’un Comité national pour le salut du peuple. La prise de pouvoir par les militaires fait suite à un mouvement de contestation qui aura duré plusieurs mois et qui réclamait le départ d’un président accusé de mauvaise gestion et de corruption. Mardi matin, les militaires sont entrés en rébellion dans un camp situé près de la capitale Bamako, avant de rejoindre les manifestants réunis dans la capitale et d’arrêter donc le président malien et son premier ministre. La communauté internationale a majoritairement condamné les évènements qui se sont déroulés au Mali ces dernières 24 heures. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à la "libération immédiate et sans conditions" du président malien. Le conseil général des Nations Unies doit se réunir en urgence aujourd’hui à la demande du Niger et de la France. Emmanuel Macron a également apporté son soutien à la médiation tentée par plusieurs pays voisins du Mali. La France présente militairement au Mali depuis sept ans devrait suivre de très près les conséquences de ce coup d’État. La France avait décidé, sous François Hollande, d’interve

  • S19E310 Covid : ces chiffres qui inquiètent l'Europe

    • August 20, 2020
    • France 5

    Les chiffres de propagation du coronavirus en Europe sont de plus en plus inquiétants et font craindre la concrétisation imminente d’une seconde vague épidémique. Selon les chiffres du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), entre 10.000 et 15.000 cas sont détectés chaque jour dans l'Union européenne, ce qui reste largement inférieur aux 30.000 cas quotidiens au début du mois d’avril mais bien au-dessus de la barre des 5.000 cas quotidiens observés entre mi-mai et mi-juillet. Dans le détail, la France a connu 3.776 nouveaux cas de contaminations au Covid-19 et 21 nouveaux clusters ont été détectés entre mardi soir et mercredi soir. La transmission du virus est également très préoccupante en dehors des clusters. Au total, près d’un tiers des départements français ont un taux de transmission supérieur à 10 pour 100.000 habitants. A Paris et dans les Bouches-du-Rhône, le taux d’incidence dépasse même le seuil d’alerte (50 pour 100.000). Les autres pays européens ne s’en sortent pas beaucoup mieux. En Allemagne, 1.510 nouveaux cas ont été enregistrés hier par les autorités, ce qui porte le total de personnes contaminées à 226.914, pour 9.243 morts. L’Espagne a de son côté enregistré plus de 6.700 nouveaux cas quotidiens, portant le total de contaminations depuis le début de l’épidémie à plus de 370.000, pour 28.797 morts. L'Italie a recensé moins de cas que les trois premiers pays cités : 642 au cours des dernières 24 heures, d'après les chiffres fournis par le ministère de la Santé. Mais le bilan italien reste très lourd, avec 35.412 décès et 255.278 infections depuis le début de l’épidémie. Alors que la quasi-totalité des pays européens ont adopté, et adoptent encore, des mesures drastiques pour faire face à la crise sanitaire, un pays fait figure d'exception : la Suède. Le pays avait choisi, au printemps, de ne pas confiner sa population et avait même laissé les écoles ouvertes, en fermant toutefois les lycées et les universités

  • S19E311 Incivilités : le ras-le-bol des maires

    • August 21, 2020
    • France 5

    Depuis le début de l’année, 233 agressions de maires ont eu lieu en France, selon les chiffres communiqués par l’AMF (Association des maires de France). Violences, insultes, intimidations, nombreux sont les élus locaux à être rudement confrontés à leurs administrés. Et un cas récent est assez symptomatique de la situation dénoncée par les édiles. Jeudi dernier, à Portbail, dans la Manche, le maire Francis D’Hulst a été agressé par trois campeurs qu’il venait de rappeler à l’ordre alors qu’ils avaient installé leur tente sur le parking de la plage, ce qui est interdit par un arrêté municipal. L’élu, âgé de 70 ans, a été d’abord insulté puis menacé par les campeurs avant d’être frappé à la nuque et dans le dos par l’un d’entre eux. Mais, comme il le rapporte à l’AFP, c’est “le coup porté le lendemain par le parquet qui fait le plus mal”. Son agresseur n’a eu en effet pour réprimande qu’un simple rappel à la loi, une décision que l’élu de Portbail considère comme “dramatique pour tous les maires”. Jean Castex, nommé Premier ministre par Emmanuel Macron en grande partie pour rapprocher l’exécutif de ses territoires, et son gouvernement sont attendus au tournant par des maires qui se sentent esseulés face à ces actes. Si le Premier ministre a dénoncé des “faits et des violences inadmissibles”, les élus locaux souhaitent avant tout qu’une réponse pénale soit apportée immédiatement après l’agression de l’un d’entre eux. Par exemple, les auteurs présumés de l’agression ayant provoqué la mort du maire de Signes, l’été dernier, n’ont toujours pas été traduits devant un tribunal. “C’est à la fois scandaleux pour les proches de la victime, mais aussi incompréhensible pour l’auteur des faits. L’immédiateté est nécessaire pour que la sanction soit comprise”, a réclamé Agnès Le Brun, vice-présidente de l’AMF, sur Public Sénat. Le rôle de maire, de plus en plus difficile, est en train d’être découvert par un bon nombre de nouveaux élus depuis les dernières élections

  • S19E312 Estelle Mouzin : l'ADN accuse Fourniret

    • August 22, 2020
    • France 5

    L’affaire Estelle Mouzin, fillette de 9 ans disparue en 2003 en Seine-et-Marne, est donc bel et bien une nouvelle affaire Fourniret. Hier soir, le journal Le Parisien a révélé que des traces partielles de l’ADN d’Estelle MOuzin ont été retrouvées dans une maison située à Ville-sur-Lumes, sur un matelas appartenant à Michel Fourniret. Et son ex-femme Monique Olivier vient d’avouer, depuis la prison dans laquelle elle est incarcérée, que Michel Fourniret avait enlevé la jeune fille de 9 ans puis l'aurait transportée jusqu'au domicile de sa sœur à Ville-sur-Lumes, où il l'aurait violée et étranglée. L’implication de Michel Fourniret dans l’affaire Mouzin était plus qu’envisagée depuis ses aveux, même s’ils étaient imprécis et peu détaillés. Le père de la fillette disparue avait alors déclaré n’avoir “aucune confiance en Michel Fourniret”. “Je ne sais pas s'il dit la vérité ou occupe juste le terrain (...) mais j'ai confiance en la juge et les enquêteurs pour aboutir à la vérité” avait ajouté Eric Mouzin. Estelle Mouzin, qui avait disparu il y a dix-sept ans sur le trajet entre son école et sa maison, serait donc une nouvelle victime de Michel Fourniret. Le tueur en série a déjà été condamnés à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine, pour 7 meurtres en France et en Belgique. Le couple qu’il forme avec Monique Olivier est un véritable pacte meurtrier, qui a fait passer Michel Fourniret de prédateur sexuel à tueurs en série. L’histoire d’Estelle Mouzin, dont le visage avait été placardé partout après sa disparition, peut être mise en parallèle avec une autre affaire d’enlèvement : celle de la petite Maddie. Cette britannique âgée d’à peine 3 ans, avait disparu au Portugal alors qu’elle était en vacances avec ses parents. L’enquête s’est récemment accélérée et la piste d’un criminel et pédophile allemand, qui était sur les lieux à la même période, est privilégiée. Cependant, comme pour Estelle Mouzin, son corps n’a pas été retrouvé. Le mystère va-t

  • S19E313 Delete please

    • France 5

    Delete please.

Season 20

  • S20E01 Épidémie : c'est la rentrée... et ça repart

    • August 24, 2020
    • France 5

    Entreprises, écoles… Le gouvernement est sur tous les fronts. Alors que plus de 4 500 contaminations ont été signalées ces dernières 24h, un record depuis mai, l’exécutif se mobilise pour préparer la reprise et ainsi éviter une seconde vague. Comment le gouvernement anticipe-t-il la rentrée ? Les annonces de l’exécutif rassurent-elles les Français ? Quelles sont les nouvelles techniques de dépistage du coronavirus ? Invités : - Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Louis à Paris - Vincent Marechal, professeur de virologie à Sorbonne Université à Paris - Agnès Ricard-Hibon, urgentiste et présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence - Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match

  • S20E01 delete

  • S20E02 Le clan Trump y croit encore

    • August 25, 2020
    • France 5

    Sans surprise, Donald Trump défendra les couleurs républicaines lors de l'élection présidentielle du 3 novembre. C'est officiel depuis hier, lundi 24 août : les représentants du Grand Old Party l'ont désigné comme candidat. Devant les délégués de cette convention républicaine en bonne partie virtuelle, le président sortant s'est fendu d'un discours corrosif et décousu dans lequel il a évoqué la "mort du rêve américain" si Joe Biden est élu tout en vantant son bilan. Des membres de sa famille et des fidèles ont aussi prévu de s'exprimer cette semaine. C'est dans un contexte sérieusement tendu que l'actuel président s'efforce de galvaniser ses électeurs, entre la pandémie et la colère qui éclate au Wisconsin après que la police ait tiré sur un homme noir à sept reprises, de dos, ce dimanche. Joe Biden cavale en tête dans tous les sondages du pays. Le camp démocrate affiche un front uni derrière l'ancien vice-président. "Si vous me confiez la présidence, je ferai appel au meilleur d'entre nous, et non au pire. Je serai l'allié de la lumière, pas des ténèbres" a-t-il ainsi promis. Sa colistière Kamala Harris rassemble un électorat plus à gauche et incarne tout ce que Joe Biden n'est pas : une femme, jeune, noire. Leur propre convention, achevée la semaine dernière et intégralement virtuelle, a aussi été marquée par la charge frontale de Barack Obama contre son successeur. "Donald Trump ne s'est pas élevé au niveau de la fonction car il ne le peut pas. Les conséquences de cet échec sont graves" a-t-il déclaré. Le vote par correspondance, pour éviter de s'exposer au coronavirus, cristallise l'opposition. Les démocrates veulent l'étendre tandis que Donald Trump le fustige. Selon lui, "la seule façon dont ils peuvent nous priver de la victoire est si l'élection est truquée". Non seulement l'actuel président accuse le parti adverse "d'utiliser le Covid pour voler l'élection" mais il se dit prêt à contester les résultats. Un tel mode de scrutin par courrier post

  • S20E03 Covid, relance, violences : Castex à l'épreuve

    • August 26, 2020
    • France 5

    Plus de 3 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en France au cours des dernières 24 heures, selon les chiffres publiés mardi par Santé publique France. "Une reprise de la circulation virale partout en Europe" mais "pas de quoi s'affoler" a déclaré aujourd'hui le Premier ministre. Au micro de France Inter, Jean Castex a néanmoins appelé les Français à "l'esprit de responsabilité" au sujet du port du masque. Il en a profité pour écarter la possibilité d'une distribution gratuite dans les écoles, où il sera obligatoire, assurant qu'aucun pays au monde n'avait pris une telle mesure. Au théâtre comme au cinéma, le port du masque doit être désormais "systématique". Les autorités préfectorales ne pourront plus déroger à la règle des moins de 5000 personnes lors d'un rassemblement dans les départements rouges a-t-il également fait savoir. Le plan de relance, qui aurait dû être annoncé, sera finalement dévoilé le 3 septembre. Parmi ces 100 milliards d'euros destinés à relever l'économie française, deux seront consacrés à la culture. Et “il n'y aura pas de hausse d'impôts” assure-t-il. Jean Castex a également rencontré le Medef cet après-midi. La crainte de la faillite persiste. Deux mesures ont été précisées par Bruno le Maire pour aider les entreprises, la mise en place de prêts de très long terme et l'extension des délais de remboursement des actuels prêts garantis. Selon le ministre de l'Économie, en 2022, la France devrait avoir retrouvé le même niveau économique qu'avant la crise. Après la défaite du PSG en final de la Ligue des champions, des faits de violence ont émaillé la soirée de dimanche soir du côté des Champs-Élysées. Gérald Darmanin a immédiatement dénoncé "la sauvagerie de certains délinquants". Jean Castex veut présenter un plan d'action pour améliorer le dispositif policier sur ce type de situation. L'opposition s'est empressée de cibler le gouvernement. De façon plus générale, le Premier ministre a estimé que le service public

  • S20E04 Insécurité, délinquance : Castex sommé d'agir

    • August 27, 2020
    • France 5

    Hier soir, à Grenoble, une grosse opération de police a eu lieu dans un quartier réputé pour être une plaque tournante du trafic de drogue dans la ville. Cette intervention policière fait suite à la publication d’une vidéo, devenue virale, où l'on voit sept hommes cagoulés, et armés pour certains, se mettant en scène autour de ce qui s'apparente à un point de deal. Cette opération policière n’a pas été du goût du maire de Grenoble, Éric Piolle, qui a dénoncé ce jeudi sur BFMTV un coup de communication de la part du gouvernement. “Rentrer dans cette logique de guerre de provocations avec les dealers, c’est malsain”, a ajouté Éric Piolle. L’aspect “communication” de l’opération de police a été assumé par le préfet de l’Isère, Lionel Beffre. “Qu’aurait-on dit si l’État n’avait pas montré qu’il n’appartient lui-même pas à quelques-uns ? On aurait parlé d’inaction de l’État. Il s’agissait de réaffirmer sa place.” a déclaré le préfet à l’AFP. Grenoble est touchée par une flambée de violence depuis la fin du mois de juin avec six fusillades et règlements de compte qui ont fait, à ce jour, trois morts et trois blessés graves. Et ce n’est pas la seule ville de France concernée par ce regain de violences. Des violences sur les Champs-Élysées suite à la finale de la Ligue des champions à la multiplication des attaques par arme blanche à Bordeaux, en passant par les agressions dont ont été victimes certains maires, l’été 2020 aura été chaud. A Bordeaux, Marseille ou Lyon, les nouveaux maires écologistes doivent donc désormais intégrer les questions de sécurité dans les premières mesures qu’ils prévoient pour leur ville. L'embauche de policiers municipaux supplémentaires est notamment la principale piste envisagée par ces nouveaux édiles. L’apparition du thème de la sécurité dans l’actualité est une aubaine pour l’opposition, et notamment pour le parti Les Républicains. Interrogé ce matin par Jean-Jacques Bourdin, Xavier Bertrand s’est prononcé pour la mise en pla

  • S20E05 Masque obligatoire : la bonne solution ?

    • August 28, 2020
    • France 5

    Paris et les Bouches-du-Rhône ne sont plus les seuls départements à être en zone rouge. Le gouvernement a placé hier 19 nouveaux départements en zone rouge, qui correspond à une circulation active du virus - avec plus de 50 cas pour 100.000 habitants - comme l’a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d’une conférence de presse. Parmi les nouveaux départements, on retrouve les sept autres départements d’Île-de-France, le Var, les Alpes-Maritimes, le Rhône ou encore la Gironde et la Sarthe. Chez les DOM, la Guadeloupe et la Martinique entrent également en zone rouge, alors que Mayotte et la Guyane étaient déjà en urgence sanitaire, soit un stade de vigilance plus élevé. Dans sa conférence de presse, Jean Castex évoque une “recrudescence incontestable de l'épidémie” sur tout le territoire, avec un taux d’incidence désormais à 39 cas positifs pour 100.000 habitants, soit “quatre fois plus qu’il y a un mois”, rappelle le Premier ministre. “L'épidémie regagne du terrain, et c'est maintenant qu'il faut intervenir”, a ajouté le chef du gouvernement. Les chiffres de propagation de l'épidémie en France sont en effet de plus en plus inquiétants, avec notamment une augmentation importante du nombre de personnes avec des symptômes (+74%) par rapport à la semaine dernière. Une hausse des nouvelles hospitalisations et des personnes en réanimations est également constatée. De mercredi soir à jeudi soir, 6.111 nouveaux cas de coronavirus ont été constatés en France, soit le deuxième plus haut total journalier depuis le début de l’épidémie. Pour faire face à cette progression toujours plus rapide du virus, le port du masque obligatoire, même en extérieur, continue de se généraliser. Dès ce vendredi 28 août, le port du masque est désormais imposé dans l’espace public à Paris et dans trois départements de la petite couronne : la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. A Marseille, le port du masque a été rendu obligatoire dans sept arrondis

  • S20E06 Canicules, glaciers, incendies : le point de non-retour ?

    • August 29, 2020
    • France 5

    Incendies géants en Californie, ouragan Laura en Louisiane, canicule et sécheresse en France… Les catastrophes naturelles se sont encore multipliées cet été à cause du réchauffement climatique. Mais est-il déjà trop tard pour agir ? 14 morts aux États-Unis, 31 à Haiti, 4 en République dominicaine… Jeudi, l’ouragan Laura, qui s’est abattu dans le sud des États-Unis, est l’un des plus puissants depuis plus d'un siècle et demi. Arbres et lignes électriques à terre, bâtiments détruits, toits arrachés, rues inondées ou couvertes de débris… Des scènes de chaos qui sont amenées à se répéter à l’avenir. Cette année, le Centre national des ouragans américain, installé en Floride, s’attend à 25 phénomènes cycloniques, soit quasiment le record de 2005, qui avait enregistré 28 tempêtes et ouragans. Et avec le réchauffement climatique, ces phénomènes tendent à s’intensifier, voire à devenir plus violents. Plus tôt dans le mois, une étude publiée dans « Nature Communications Earth and Environnement » indiquait que la calotte glaciaire du Groenland avait dépassé son point de non-retour, et que les glaciers allaient disparaître inévitablement, cela même en cas d’arrêt net du réchauffement climatique. Et ce changement climatique accélère également la prolifération de tiques, à l’origine de la maladie de Lyme, une malade infectieuse transmise par morsure. Une hausse de 2°C des températures devrait augmenter de 20 % le nombre de cas de Lyme aux États-Unis au milieu de ce siècle, selon l'université de Carnegie Mellon et le Mayo Clinic College of Medicine and Science. Cela représenterait 8,6 cas supplémentaires pour 100.000 habitants, chaque année. Le cycle de vie des tiques dépend des facteurs climatiques comme l'humidité et la température de l’environnement. Quand les températures sont plus clémentes, les tiques sont alors plus nombreuses. Quelles solutions pour limiter la casse ? Avec déjà un quart de leur territoire sous le niveau de la mer, les Pays-Bas innovent tout azimut pour

  • S20E07 Tous masqués... Tous protégés ?

    • August 31, 2020
    • France 5

    Les vacances touchent à leur fin et le retour au travail s'annonce compliqué. Demain, porter un masque devient obligatoire en entreprise dès lors qu'on se trouve en présence de collègues. Des dérogations ont cependant été évoquées par la ministre du travail Élisabeth Borne ce dimanche, admettant qu'il existe des "activités qui, par nature, sont difficilement compatibles avec le port du masque". Le protocole sanitaire, encore flou, devrait être adapté en fonction de l'espace, de la ventilation, des protections en plexiglas... L'épidémie conduit aussi à trépigner jusqu'à cinq heures devant les laboratoires d'analyses médicales, débordés par les demandes de tests de dépistages. La France a en effet franchi cette semaine "la barre historique" des 900.000 tests Covid hebdomadaires, a expliqué le porte-parole du gouvernement.

  • S20E08 Liban : le pari risqué de Macron

    • September 1, 2020
    • France 5

    mmanuel Macron est arrivé à Beyrouth lundi soir, pour la seconde fois en moins d'un mois au Liban. Il a dans la foulée appelé à la mise en place d'un "gouvernement de mission" au "plus vite" au moment où le pays et sa capitale sont plongés dans une nouvelle crise existentielle, qui touche tous les secteurs, humanitaire, économique, politique, social, moral. En premier ligne dans ce dossier, le président de la République plaide pour la mise en place rapide de réformes et l’ouverture d’une nouvelle ère politique dans le pays, après la gigantesque explosion du 4 août dernier, qui a causé la mort de 188 personnes, fait plus de 6 500 blessés et près de 300 000 habitants sans domicile.

  • S20E09 Rentrée politique : le début des grandes manœuvres !

    • September 2, 2020
    • France 5

  • S20E10 100 milliards... et ça repart ?

    • September 3, 2020
    • France 5

    Annoncé mi-juillet, mais repoussé à la dernière minute fin août, le plan de relance du gouvernement pour doper l’économie et préparer la France de 2030 a enfin été dévoilé ce jeudi par le Premier ministre. On sait donc un peu plus comment seront répartis les 100 milliards d’euros promis tout l’été par l’exécutif pour sortir la France de la récession historique qu’elle subit et lui permettre de retrouver dès 2022 le niveau d’activité d’avant la crise sanitaire. Dans l'enveloppe du plan, 30 milliards seront ainsi consacrés à la transition énergétique, en priorité dans les secteurs d'activité les plus polluants (transports, industrie, agriculture, etc.). Au sein de ce budget, dix milliards seront destinés à renforcer les transports propres (le ferroviaire, véhicules à hydrogène, vélo). Près de sept milliards d'euros seront par ailleurs dédiés à la rénovation énergétique des bâtiments, un peu moins de cinq milliards allant aux bâtiments publics (mairies, écoles, universités, Ehpad, etc.) et deux milliards aux bâtiments privés. La prime pour la rénovation énergétique, pour l'instant attribuée sur conditions de ressources, sera ouverte à tous les particuliers à partir du 1er janvier 2021. En outre, 1,2 milliards d’euros seront consacrés à l'agro-environnement et l'agriculture biologique. Autre volet de ce plan : l’aide aux entreprises afin qu’elles s’engagent "fortement pour l’emploi". Alors que les plans sociaux se multiplient et que l’on s’attend à 800 000 suppressions d’emplois cette année, le Premier ministre a dit espérer "que le plan de relance créera 160 000 emplois en 2021. Pour cela, l’exécutif prévoit de baisser les impôts de production de dix milliards d'euros en 2021 puis en 2022, une mesure massive appelée à être pérennisée. Ces baisses d'impôt devraient bénéficier pour 32 % aux très petites, petites et moyennes entreprises, pour 42 % aux entreprises de taille intermédiaire et pour 26 % aux grandes entreprises explique Matignon. Une enveloppe de t

  • S20E11 Violences, racisme, élection : l'Amérique à vif

    • September 4, 2020
    • France 5

    C’est l’article dont tout le monde parle depuis ce matin aux États-Unis. Il faut dire qu’à deux mois de l’élection présidentielle, l’enquête publiée par The Atlantic, un mensuel respecté outre-Atlantique, fait quelques révélations tonitruantes sur les rapports du président américain avec l'armée, notamment sur son aversion à l’égard des blessés de guerre et les cimetières militaires. Un mépris présidentiel qui va très loin, selon le rédacteur en chef du magazine, qui raconte, après avoir recoupé plusieurs témoignages, une anecdote survenue il y a deux ans à Paris. A l’époque, en 2018, Donald Trump était en France pour commémorer le centenaire de la fin de la Grande Guerre, et il avait annulé au dernier moment une visite au cimetière américain de Château-Thierry dans l'Aisne, officiellement à cause de la pluie qui empêchait l'hélicoptère présidentiel de voler. C'était un faux prétexte d’après The Atlantic : Trump aurait annulé à la dernière minute parce que, première raison, il ne supportait pas l'idée d'être décoiffé par la pluie, et deuxième raison parce qu'il ne voyait pas l'intérêt de rendre hommage aux soldats tombés en 14-18, avec cette phrase prononcée par le président : "les cimetières sont remplis de perdants". Toujours selon The Atlantic, Donald Trump aurait également qualifié les 1541 soldats américains morts pendant la bataille du bois Belleau de “crétin”, avant de demander “qui étaient les gentils” pendant ce conflit. La Maison-Blanche a vigoureusement démenti. Mais ces propos peu respectueux des soldats sont crédibilisés par une saillie de 2016 de Donald Trump. Pendant la campagne présidentielle il s'en était publiquement pris au statut de héros de la guerre du Vietnam du très respecté sénateur républicain John McCain : "C'est un héros parce qu'il a été capturé. J'aime les gens qui ne sont pas capturés". Par la suite, le président des États-Unis a exploité sans relâche la puissance symbolique de l'armée des États-Unis mais son attitude depui

  • S20E12 Poutine, l'opposant et le poison

    • September 5, 2020
    • France 5

    Après l’invasion de la Crimée en 2014 et son appui au séparatisme pro-russe en Ukraine, la Russie est à nouveau dans le viseur des Occidentaux qui la soupçonnent d’être derrière l’empoisonnement d’Alexeï Navalny, le principal opposant à Vladimir Poutine, exfiltré à Berlin et toujours dans le coma à l’hôpital de la Charité, après un malaise le 20 août, dans un avion qui le ramenait de Sibérie. Mercredi la chancelière allemande Angela Merkel a ainsi pressé Moscou de s’expliquer après la publication d’analyses en Allemagne montrant que l’avocat russe, auteur sur les réseaux sociaux de nombreuses publications dénonçant la corruption des élites russes, avait été empoisonné par un agent neurotoxique "de type Novitchok". Elle a également demandé à ce que les responsables "soient traduits en justice" pour répondre de leurs actes. A la suite de ces déclarations d’une rare fermeté pour une chancelière aux prises à des positions d’ordinaire mesurées, l'Union Européenne, l'Otan, Paris et Londres ont mis la pression sur Moscou. L'Otan a notamment pressé vendredi, au lendemain des menaces de nouvelles sanctions de l'UE, Moscou de tout révéler de son programme Novitchok, ce poison à l'histoire sulfureuse. Mais face aux "preuves sans équivoque" que met en avant le gouvernement allemand, Moscou oppose son "scepticisme", nie toute implication et demande des preuves à l’Allemagne. Alors qu'est-ce que le novitchok ? Il s'agit d'un groupe d'agents neurotoxiques particulièrement dangereux, ajouté à la liste des substances illicites de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques en novembre 2019. Mis au point par les Soviétiques dans les années 1970 pour contourner le traité sur les armes chimiques, son existence n'a été révélée qu'au début des années 1990 par un chimiste russe qui vit aujourd'hui aux États-Unis. La Russie est censée achever, sans aide extérieure, la destruction totale de tout son arsenal d'ici à décembre 2020. Mais plusieurs personnalités russes ont été vict

  • S20E13 Sécurité, délinquance : les politiques à l'offensive

    • September 7, 2020
    • France 5

    La France est-elle "malade de son insécurité" ? C'est en tout cas l'avis du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui s'est déjà illustré par l'emploi du polémique qualificatif "ensauvagement" durant l'été. Ce terme pour décrire les violences de notre société serait toutefois justifié pour 70% des Français, selon un récent sondage Ifop. Et les politiques ne manquent pas d'exploiter ce ressenti pour en faire leur nouvelle rengaine de rentrée. "La barbarie s’installe" a asséné Marine Le Pen ce dimanche, lors de l'université d'été du parti tandis que Christian Jacob, le patron des Républicains, dénonçait il y a quelques jours "l’ultraviolence partout sur le territoire". Et même du côté des Verts, on affiche désormais son inquiétude : Yannick Jadot a accusé Emmanuel Macron d'être incapable de restaurer "le respect de la règle commune". L'exécutif, déterminé à se montrer ferme, assure faire de ce sujet sa priorité : un séminaire gouvernemental sur la sécurité a lieu ce mercredi. En attendant, Gérald Darmanin et Marlène Schiappa annoncent vouloir tenir un point presse mensuel où ils communiqueront les chiffres de leur ministère. Une insistance particulière a été faite sur le trafic de stupéfiant. Au Port-Marly ce week-end, la question sécuritaire a alimenté les débats des Républicains, tout comme l'appel du maire de Nice, Christian Estrosi, à passer un accord avec Emmanuel Macron en vue de 2022. Une proposition loin de faire l'unanimité ! Parmi les personnalités de droite présentes, on compte Valérie Pécresse, Aurélien Pradié ou encore Bruno Retailleau. Décrit comme "le rendez-vous de la jeunesse LR", ces deux jours d'échanges semblaient accaparés par une question brûlante : François Baroin sera-t-il candidat à l'élection présidentielle de 2022 ? Le maire de Troyes a éludé la question, pourtant frontale, renvoyant sa réponse définitive à l'automne. "La drogue, c'est de la merde, ça finance le crime organisé, ça tue la vie de milliers de personnes" a dit Gé

  • S20E14 Covid, Brexit : les provocations de Boris

    • September 8, 2020
    • France 5

    A quoi joue Boris Johnson ? Alors que le Brexit approche, un nouveau cycle de négociation s'ouvre ce mardi 8 septembre entre Londres et Bruxelles, mais les négociations se tendent à moins de quatre mois de l'échéance. Le Premier ministre britannique menace de claquer la porte des discussions si un accord de libre-échange n’est pas trouvé à la mi-octobre, ravivant le spectre d’un "no deal". Parallèlement le Financial Times a révélé lundi que son gouvernement préparerait deux projets de loi qui contredisent certains engagements contenus dans l’accord sur le divorce qu’il a lui-même signé en janvier avec les Vingt-Sept, notamment dans le domaine des subventions de l’État et des douanes en Irlande du Nord. En effet, l’accord de retrait signé en début d’année prévoit que la frontière entre le Royaume-Uni et l'Union européenne passe à travers l'Irlande, l'Irlande du sud restant dans l'Union européenne. Pour ne pas raviver des tensions entre Irlandais, il a été décidé que les contrôles douaniers auraient lieu à Belfast pour tous les produits entrant au Royaume-Uni et pas physiquement sur cette fameuse ligne qui traverse la campagne irlandaise. Mais aujourd'hui les Britanniques semblent vouloir revenir sur le protocole. Hier, la présidente de la Commission Ursula Von Der Leyen a averti, tout ce qui a été signé dans le passé doit être respecté. De son côté, Michel Barnier, le chef des négociateurs européens, a rappelé que "la confiance pour l’avenir" passe par le respect de "tout ce qui a été signé dans le passé". Le Royaume-Uni a officiellement quitté l’Union européenne le 31 janvier dernier mais reste soumis aux règles communautaires pendant une période de transition fixée au 31 décembre 2020. Aucun accord ne régit pour l’heure les relations entre les deux parties après cette date et les négociations coincent, en particulier sur la question des aides publiques. Alors que va-t-il se passer le 1er janvier prochain ? La semaine dernière, devant les entrepreneur

  • S20E15 Covid : le retour des "décisions difficiles"

    • September 9, 2020
    • France 5

    Si la pente est moins raide qu'en Espagne, premier pays d’Europe à avoir franchi la barre des 500 000 contaminations, il ne fait plus de doutes qu'en France aussi l’épidémie gagne du terrain en cette rentrée. Le virus "circule de plus en plus rapidement", a expliqué hier le ministre de la Santé, Olivier Véran sur France Inter alors que Santé publique France évoque une hausse "préoccupante" du nombre de cas de coronavirus. 6504 cas positifs à la Covid-19 ont ainsi été révélés hier, dont le patron du Tour de France, et un cas contact au sommet de l’État : le Premier ministre Jean Castex, à l’isolement au moins jusqu’au week-end. Dans le même temps, le nombre des hospitalisations est lui aussi en hausse : plus de 2 000 en une semaine, 350 en réanimation. Dans les Bouches-du-Rhône, face à l'afflux de patients, les services de réanimation commencent à y être sous tension, avec autour de 70 patients actuellement en réanimation, soit la quasi-totalité des lits dédiés au coronavirus dans le département. "Il n'y a pas d'affolement général, on gère la situation. Mais on est sur une ligne de crête et si on dépasse un certain seuil, on sait qu'il faudra déprogrammer des malades non-Covid, pour remplir avec des Covid et c'est ce que nous voulons éviter parce qu'il y a des gens qui ont besoin d'être soignés," a expliqué le professeur Dominique Rossi, chef de service d’urologie, président de la commission médicale d'établissement de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM). Le directeur médical de crise aux hôpitaux universitaires de Marseille (AP-HM), Hervé Chambost, appelle lui aussi à la prudence. "Les personnes à risque présentent de nouveau des formes graves et se retrouvent actuellement en réanimation", explique-t-il dans un message relayé par Tweet de l'AP-HM. Pour l’heure si les hôpitaux du département ayant des lits de réanimation Covid-19 (La Timone, Hôpital Nord, Martigues, Aubagne...) accueillent de plus en plus de malades, entrainant une réorgan

  • S20E16 Erdogan/Macron : duel en mer

    • September 10, 2020
    • France 5

    Quelle réponse apporter à l'activisme agressif de la Turquie en Méditerranée ? Les dirigeants des sept pays méditerranéens de l'Union européenne se retrouvent ce jeudi à Porticcio, dans la baie d'Ajaccio, à l'invitation d'Emmanuel Macron, pour tenter de répondre à cette question brûlante et complexe. Paris espère que la réunion débouchera sur une position commune du “Med 7” pour porter une “voix plus claire” lors du sommet européen des 24-25 septembre qui sera largement consacré au "dossier turc". "Nous, Européens, devons être clairs et fermes avec le gouvernement du président Erdogan qui, aujourd’hui, a des comportements inadmissibles" et qui doit "clarifier ses intentions", a ainsi affirmé depuis Ajaccio le chef de l’État. Ce dernier estime que “la Turquie n’est plus un partenaire dans cette région”, tout en soulignant son “souhait profond” de ”réengager un dialogue fécond avec la Turquie, un allié de l’Otan”. Depuis des mois, les tensions sont très vives en Méditerranée orientale où la Grèce et Chypre sont en première ligne face à la Turquie, qui mène une politique expansionniste et revendique le droit d’exploiter des gisements d’hydrocarbures dans une zone maritime qu’Athènes estime relever de sa souveraineté. La France a été jusqu’ici un des soutiens européens les plus fermes de la Grèce, allant jusqu’à déployer des moyens militaires dans les zones sous tension. Mais la situation devient particulièrement "volatile et inquiétante" d’après le président chypriote Nicos Anastasiades. Des navires de guerre grecs et turcs, auxquels se sont joints quelques autres bâtiments de guerre, notamment occidentaux, cerclent en effet au large de Chypre, à proximité des côtes grecques ou en mer de Libye depuis le début du mois d'août, alimentant une tension que se renforce de jour en jour. Et désormais chacun montre ses muscles, joue l'intimidation. Le président Erdogan a ainsi menacé ce samedi la Grèce lors d’une allocution télévisée : "Ils vont comprendre, so

  • S20E17 Covid : l'heure des choix

    • September 11, 2020
    • France 5

    50 000 nouveaux cas de Covid-19 en une semaine, des hospitalisations et des entrées en réanimation qui repartent à la hausse dans les hôpitaux du pays… Face à la dégradation de la situation sanitaire, l'exécutif va devoir prendre des décisions "sans céder à quelque panique que ce soit" a promis hier le président de la République. Ainsi, ce vendredi, Emmanuel Macron réunit un nouveau Conseil de défense et de nouvelles restrictions vont être annoncées pour freiner l'avancée de l'épidémie. Selon les données rendues publiques jeudi soir, près de 10 000 nouveaux cas ont été confirmés en vingt-quatre heures, un record depuis le début de la pandémie et le lancement des tests à grande échelle. Mais c’est surtout la saturation des services hospitaliers (et notamment des services de réanimation) qui est scrutée de toute part. En Occitanie, selon le dernier bilan fourni, 201 personnes sont hospitalisées et 39 sont admises en réanimation, soit quatre fois plus qu'il y a un mois. En Nouvelle-Aquitaine, l'Agence régionale de Santé met également en garde contre une évolution "très préoccupante" de l'épidémie dans la région. L'organisme explique que le nombre de patients qui ont été hospitalisés pour cause de Covid-19 a presque doublé en l'espace de dix jours (85 malades le 31 août à 147 le 8 septembre) et qu’au CHU de Bordeaux on déprogramme déjà des soins pour d’autres maladies que la Covid-19. Invité vendredi matin sur Europe 1, le professeur Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, a réclamé un sursaut. Il faut que "le politique se réengage très fortement dans les messages qu'il peut donner" notamment en rappelant l’importance de la distanciation physique et des tests. "Nous sommes dans un choix qui doit concilier vivre avec ce virus, et il faut qu'on apprenne à vivre avec, que les écoles se reprennent, que l'économie reparte, et d'un autre côté éviter que la multiplication du virus entraîne des conséquences sanitaires trop importante", a précisé le

  • S20E18 Qui s'en prend aux chevaux ?

    • September 12, 2020
    • France 5

    Le mystère est absolu. Depuis le début de l’année, des dizaines de mutilations de chevaux ont été recensées dans plusieurs départements français. Des équidés éventrés, aux parties génitales entaillées, à l’oeil tuméfié et, pour la majorité, une oreille sectionnée et emportée par les tortionnaires. Une série macabre qui plonge les gendarmes dans un profond désarroi. « Il y a aujourd’hui 153 enquêtes ouvertes en France dans plus de la moitié des départements », recensait le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le 7 septembre dernier. Faute d’indices, les enquêteurs sont dépassés et les propriétaires préfèrent se rassembler et s’organiser entre eux pour contrer ces attaques. Toutes les pistes sont évoquées : rite satanique, challenge entre plusieurs individus, frustration sexuelle ou encore dérive sectaire. Le gouvernement a mis en place un numéro vert pour rassurer les éleveurs et tenter de calmer ceux qui voudraient faire justice eux-mêmes. « J'entends la crainte, la peur, parfois le désarroi des propriétaires de chevaux (...) qui se demandent les bons gestes, les mesures de précaution à prendre, quels sont les actes qui peuvent être faits pour protéger leurs chevaux ou leurs poney », a déclaré le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, à l’origine de ce numéro. Car la cause animale est un sujet qui devient important pour bon nombre de Français. Pour preuve, le référendum d’initiative partagée sur la condition animale, lancé le 2 juillet dernier, et qui rassemble déjà plus de 680 000 inscrits. Ce RIP propose 6 mesures fortes sur le bien-être animal et permettrait de soumettre une proposition de loi au référendum si elle est soutenue par au moins 185 parlementaires et 10% des personnes inscrites sur les listes électorales (soit 4,7 millions). Régulièrement, des associations comme L214 publient des vidéos choc sur la maltraitance animale, relayées en grande pompe sur les réseaux sociaux. En réponse, début septembre, la ministre de la Transition écologique,

  • S20E19 Erdogan menace, la France arme la Grèce

    • September 14, 2020
    • France 5

    "Excellente nouvelle pour l'industrie aéronautique française" a tweeté la ministre des Armées Florence Parly. Ce samedi 12 septembre, la Grèce a annoncé vouloir acquérir 18 avions de combat Rafale dans un contexte de tensions en Méditerranée orientale. L'Oruç Reis est rentré au port. Ce navire turc de recherche sismique escorté par l'armée était déployé dans une zone riche en gaz naturel et revendiquée par Athènes. Malgré ce "premier pas positif", comme l'a salué le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, le pays de 80 millions d'habitants ne renonce pas à ses droits. Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a répliqué "qu'il y aura des allers-retours". La France soutient clairement la Grèce face aux appétits d'Ankara. Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan s'invectivent tour à tour. "Ne cherchez pas querelle au peuple turc" a encore averti ce dernier samedi. Alors que ses membres se déchirent, l'Otan réagit trop tièdement au goût de la France. Pour Emmanuel Macron, la Turquie "n'est plus un partenaire". De fait, Emmanuel Macron s'est tourné vers les pays du sud de l'Union européenne, réunis ce week-end à Ajaccio. Il appelle Erdogan "à clarifier ses intentions". Côté américain, on a vécu comme un affront que la Turquie achète des armes à la Russie. En visite à Chypre, le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a commenté la situation : "l'aggravation des tensions militaires n'aide personne d'autre que les adversaires qui souhaiteraient voir l'unité transatlantique se fissurer". En toile de fond, la question de la candidature turque à l'adhésion européenne, en négociation depuis des années. Le vaste pays ne remplit pas les conditions, notamment en matière de droits humains. Et en janvier 2018, Emmanuel Macron avait d'ailleurs clairement écarté cette possibilité, proposant plutôt un partenariat. Aujourd'hui, agiter le spectre des sanctions économiques pourrait pousser Ankara à créer un nouveau flux de réfugiés vers l'UE, malgré l'accord passé en 20

  • S20E20 Covid : la France change de stratégie

    • September 15, 2020
    • France 5

    Pas plus de dix personnes rassemblées dans les parcs, sur les quais ou les plages, plus de soirées dansantes dans les bars, journées du patrimoine ou Foire de Marseille annulées, sorties scolaires suspendues, restriction des visites dans les Ehpad, appels à limiter les rassemblements dans la sphère privée… Les préfets de Gironde et des Bouches-du-Rhône ont annoncé lundi, à deux heures d’intervalles, une série de mesures quasi similaires pour lutter contre la recrudescence de l’épidémie de Covid-19. Les deux départements, et en particulier Bordeaux et Marseille, avaient été mis en avant vendredi dernier par le Premier ministre dans un discours, au cours duquel il avait sommé les préfets concernés de prendre des mesures locales contraignantes pour faire face à "une évolution préoccupante des contaminations" dans ces territoires. Au total, la France a enregistré plus de 6.000 nouveaux cas de Covid-19 et 34 personnes sont décédées à l'hôpital en 24 heures, selon les données de Santé publique France. Le nombre de malades entrant en réanimation a encore augmenté, avec 448 nouveaux patients ces sept derniers jours, soit 21 de plus en 24 heures. Mais c’est à Bordeaux et Marseille où les indicateurs se dégradent de jour en jour que la situation est particulièrement scrutée. Dans la cité phocéenne, le taux d'incidence atteint le record de 312 nouveaux cas pour 100 000 habitants et il flambe à 400 chez les 20-40 ans. Désormais, plus de 10 % des Marseillais qui se font tester sont positifs (10,6 %). "Et les jeunes ne sont pas les seuls touchés. Ce que nous redoutions s'est produit : des populations plus âgées, plus fragiles sont désormais contaminées" a expliqué le directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS). Résultat : "Depuis dix jours, nous constatons une hausse rapide des hospitalisations et des admissions en réanimation qui nous inquiète énormément", a insisté Philippe De Mester. Les "très fortes tensions sur les réanimations" s'intensifient : "Nous

  • S20E21 Macron, les "Amish"... et les écolos

    • September 16, 2020
    • France 5

    Fini, le président au-dessus de la mêlée, concentré sur la "guerre" contre la Covid-19 et les questions internationales. Lundi soir, devant un parterre d’entrepreneurs et d’investisseurs, Emmanuel Macron est parti en croisade contre ces incurables écolos qui prétendent "relever la complexité des problèmes contemporains en revenant à la lampe à huile !" "Oui, la France va prendre le tournant de la 5G", a-t-il lancé, opposant ainsi une fin de non-recevoir à la Convention citoyenne et aux 70 élus de gauche et écologistes, dont Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, qui dans un tribune alertent sur les dangers de la 5G et demandent un moratoire sur son déploiement dans le pays. Bronzé et décontracté, le chef de l’État s’est dit ravi de retrouver les représentants de la "French Tech" qui attendent avec impatience la mise en œuvre d’une technologie qui permettra le déploiement des véhicules autonomes, de la "smart city" et de toute sorte d’objets connectés. L'attribution des fréquences de cette technologie mobile doit en effet débuter à la fin du mois en France. L’objectif de ce rendez-vous était donc cette année pour Emmanuel Macron de les rassurer. Mais c’était aussi, à l’évidence, l’occasion pour le chef de l’État d’engager un bras de fer politique contre la gauche écolo, celle qui se sent pousser des ailes électorales après les municipales et les conquêtes de Lyon, Marseille et plusieurs autres grandes villes. Ainsi le président de la République, se réclamant du pays "des Lumières" et de "l’innovation", s’est fait fort de "tordre le cou à toutes les fausses idées" dans un "débat éclairé" qui permettra de répondre à ces "peurs" qu’il faut "regarder en face". "Je ne crois pas que le modèle Amish permette de régler les défis de l'écologie contemporaine", s'est même moqué le chef de l'État, en référence à cette communauté religieuse américaine hostile à la technologie et qui vit comme au XVIIIe siècle. A deux ans de l’élection présidentielle, et alors que le

  • S20E22 Bridgestone : que peut encore l'Etat ?

    • September 17, 2020
    • France 5

    La décision fait l'effet d'un coup de tonnerre. Le fabricant de pneus japonais Bridgestone a annoncé mercredi matin le projet de fermeture de son usine de Béthune, dans le Pas-de-Calais, à horizon de l'année 2021, invoquant une surcapacité de production en Europe et la concurrence des marques asiatiques à bas coûts. Ouverte en 1961, l’usine de Béthune emploie 863 salariés, sans compter les intérimaires. L'annonce de la fermeture est "une trahison de la confiance que l’État et la région Hauts-de-France ont placée" dans Bridgestone, a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Dans un communiqué commun, le gouvernement et le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertand ont dénoncé la "brutalité" de cette annonce et ont demandé "à l'entreprise que soient ouverts et analysés en détail l'ensemble des scénarios alternatifs à la fermeture du site". De son côté le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est élevé contre "une décision révoltante" et a assuré que le gouvernement allait se "battre" pour trouver une solution. Mais sur le terrain c'est la douche froide. "Ça fait 5.000 familles qui vont être impactées" avec les sous-traitants, s'est ainsi alarmé Jean-Luc Ruckebush, délégué CGT. "On importe 151 % de pneumatiques en France. On pourrait les fabriquer dans le pays. La concurrence est faite par notre propre groupe, par nos usines sœurs !" Cette décision de Bridgestone intervient près d'un an après celle du groupe Michelin de fermer l’usine de pneus de La Roche-sur-Yon (Vendée) qui employait 619 salariés et son site de Bamberg (858 salariés) dans le sud de l'Allemagne. Et comme son concurrent français l'an dernier, le fabricant japonais invoque la concurrence accrue sur les pneus à bas coût produits en Chine et en Corée du Sud, dont les parts de marché ont grimpé en flèche, notamment en Europe, depuis le début des années 2000. Alors que peut faire le gouvernement ? Pourquoi a-t-il décidé de miser sur l’hydrogène "vert" afin de r

  • S20E23 La guerre des droites

    • September 18, 2020
    • France 5

    Dans la famille Le Pen l’heure n’est plus aux échanges d’amabilité. Après l'éviction du Rassemblement national de personnalités proches de Marion Maréchal cet été, la nièce en retrait de mandats électifs, et jusque-là discrète, multiplie en cette rentrée les entretiens médiatiques et les critiques contre sa tante. "Le drame du RN, c'est sa difficulté à parler aux orphelins de la droite", a-t-elle lâché dans Le Parisien. "Je déplore le fait que les courants dans le parti ne soient pas représentés, pas sûr que ces signaux soient positifs." La riposte de Marine Le Pen ne s'est pas faite attendre : "Que Marion revienne travailler avec nous. Elle verra le travail que nous avons fait. On accueille tous ceux qui ont envie de travailler", a-t-elle répliqué sur LCI à celle qui a quitté la politique électorale depuis l'échec de la présidentielle en 2017 pour diriger une école qui peine à recruter des élèves. Cette nouvelle crise familiale cache une divergence de fond entre la tante et la nièce sur la stratégie électorale. La présidente du RN est attachée à un positionnement "social-populiste" qui entend rallier des électeurs à droite et à gauche. L'ancienne élue du Vaucluse critique cette stratégie "ni droite, ni gauche", défend une ligne de droite ultra-traditionnaliste, réactionnaire, teintée de libéralisme économique et prône "l'union des droites". Car pour l’ex-députée, sa tante ne peut "pas gagner seule" la présidentielle. Et si elle assure qu'elle n'a pas "envie du tout" de se lancer dans la course à l'Élysée, elle explique également qu’elle ne "compte pas (se) mettre au service d'un candidat" pour 2022 et juge "impossible de prédire l'affiche du second tour ", alors que Marine Le Pen est donnée au second tour, selon de récents sondages. Un point de vue partagé par le maire de Bézier Robert Ménard qui en juin dernier affirmait déjà que Marine Le Pen n'avait aucune chance de l'emporter face à Emmanuel Macron en cas de duel en 2022. A deux ans de la présidentielle, ce

  • S20E24 Trump / Biden : cette mort qui pourrait tout changer

    • September 19, 2020
    • France 5

    Le sprint final est lancé. A quarante-cinq jours de la présidentielle du 3 novembre aux États-Unis, Donald Trump et Joe Biden se rendent coup pour coup. Dans une campagne qui continue de vivre au rythme de la crise sanitaire et des manifestations contre le racisme et les violences policières, les deux candidats concentrent leurs efforts sur une demi-douzaine de " swing states" où tout devrait se jouer. Joe Biden, qui conserve 6 points d’avance sur le candidat républicain au niveau national –– a enregistré cette semaine une série de bons sondages au Midwest. Mais rien n’est perdu pour Donald Trump, qui refait son retard en Floride et multiplie déplacements et déclarations fracassantes. Le président américain a ainsi promis mercredi un début de distribution au public d’un vaccin à partir d’octobre malgré les avis contraires des experts sanitaires et les attaques de son adversaire démocrate qui le juge "disqualifié" pour gérer la pandémie. Et l’activisme du locataire de la Maison-Blanche ne se limite pas aux discours. Ces derniers jours Donald Trump a partagé à plusieurs reprises sur son compte twitter des vidéos truquées pour fragiliser Joe Biden. Ainsi à deux reprises dans la semaine, il a partagé sur son compte un montage qui laissait croire que l’ancien vice-président avait fait jouer sur son téléphone le titre de rap "Fuck the police" au cours d’une rencontre en Floride avec la communauté portoricaine alors qu’il s’agissait du succès de 2017 Despacito. C’est dans ce contexte déjà très tendu que les Américains ont appris la mort de Ruth Bader Ginsburg, doyenne de la Cour suprême américaine, à l’âge de 87 ans, des suites d’un cancer du pancréas. Le décès de cette juge progressiste, championne de la cause des femmes, des minorités ou de l’environnement, laisse vacant un poste doté de grands pouvoirs, ce qui augure d’une intense bataille politique avant l’élection du 3 novembre. Clé de voûte des institutions américaines en tant que sommet du pouvoir judiciaire, la

  • S20E25 Hidalgo, Bertrand, Jadot... qui fait peur à Macron ?

    • September 21, 2020
    • France 5

    2022. La prochaine élection présidentielle paraît encore loin et pourtant les stratégies se mettent en place. Dans une interview accordée au Parisien, samedi 19 septembre, Xavier Bertrand se dit "plus déterminé que jamais" pour la présidentielle de 2022. Sur BFMTV, Marine Le Pen a confirmé à nouveau sa volonté de se présenter à l'élection et dit vouloir rassembler "tous les Français". Dans une interview au Point, même son de cloche pour la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui se dit prête à prendre "toute sa part" dans la "bataille" pour une "démocratie vivante". L’élue socialiste déplore "l'émiettement à gauche" et les " querelles d’ego" et prône "une offre sociale-démocrate, écologiste, citoyenne" en 2022. Du côté des écologistes, Yannick Jadot est attendu au tournant alors qu’Éric Piolle, le maire de Grenoble, est aussi dans la compétition. Ce dimanche, le parti EELV a d’ailleurs décidé que la préparation de la campagne pour la prochaine présidentielle de 2022 commencerait après les élections régionales (de mars 2021), contre l'avis de Yannick Jadot. Un Xavier Bertrand dans les starting-blocks. Depuis qu’il a quitté le parti Les Républicains en 2017, l’ancien ministre a fait de sa région des Hauts-de-France un laboratoire. Son pari ? Incarner les territoires sans disparaître du paysage national. Dans son interview au Parisien, ce dernier a écorché Emmanuel Macron qui "n’est pas celui qui réussira à réconcilier les Français, ni celui qui protégera le pays". Il reproche également au président de ne pas être suffisamment à l’aise sur les fonctions régaliennes. Son attitude d’opposition face au président montre qu’il est déjà bel et bien dans la bataille pour 2022. Pendant ce temps-là, à LREM, la situation se dégrade. Le numéro 2 du parti a décidé de claquer la porte. Dans un entretien au Monde, Pierre Person reproche au parti présidentiel de ne plus produire "d’idées nouvelles", de se replier sur lui-même et espère amener une prise de consc

  • S20E26 Cour Suprême : l'arme fatale de Trump

    • September 22, 2020
    • France 5

    La bataille pour la Cour suprême est lancée. Donald Trump a annoncé, lundi 21 septembre, qu'il désignerait en fin de semaine une nouvelle juge afin de succéder à Ruth Bader Ginsburg, icône féministe et de la gauche américaine, décédée vendredi dernier à 87 ans des suites d'un cancer. En s'envolant pour l'Ohio, il a réaffirmé qu'il prendrait sa "décision samedi, peut-être vendredi". Ce qui sonnera le coup de départ du processus de confirmation. Balayant les cris d'indignation des démocrates, le président des États-Unis a estimé que le Sénat, à majorité républicaine, avait "largement le temps" de confirmer la nomination d'une nouvelle magistrate avant le scrutin du 3 novembre qui l'opposera à Joe Biden. "Je préférerais de loin qu'il y ait un vote avant l'élection", a-t-il affirmé, avant d’indiquer qu’il avait cinq noms en tête. Parmi les favorites figurent Amy Coney Barrett, une catholique de 48 ans, juge de la Cour d'appel de Chicago et une magistrate de 52 ans, Barbara Lagoa. Cette dernière est la première femme hispanique à siéger à la Cour suprême de Floride et a été nommée l'an dernier par le président à la Cour d'appel d'Atlanta. Toutes les deux sont conservatrices et anti-avortement. Cette nomination express est vivement critiquée par son rival Joe Biden et les démocrates, écœurés à l’idée que la Cour suprême qui tranche de nombreux dossiers sociétaux explosifs comme l’avortement, le droit de porter des armes, les droits des homosexuels ou l’Obamacare, pourrait ainsi basculer dans le camp conservateur avec 6 juges sur 9 pour au moins trente ans, les membres étant nommés à vie. Par ailleurs la Cour suprême pourrait avoir un rôle à jouer en cas d’élection serrée pour départager Trump de Biden, comme elle le fit en 2000 en arrêtant le recomptage des voix en Floride, ce qui permit à George W. Bush d’être élu au détriment d’Al Gore. Mettant en avant notamment le fait qu’en 2016, les Républicains avaient obtenu de Barack Obama qu’il ne remplace pas le j

  • S20E27 Chine/États-Unis : la guerre de la 5G

    • September 23, 2020
    • France 5

    Si le déploiement de la 5G fait débat en France et dans plusieurs pays d’Europe, la compétition pour l'installation du réseau de cette nouvelle technologie mobile s'intensifie dans le monde. C'est même devenu un enjeu géopolitique majeur entre la Chine et les États-Unis. En effet depuis plusieurs mois le gouvernement américain accuse l'équipementier télécoms Huawei, le numéro un mondial du secteur, de vouloir espionner le monde pour le compte de l’État chinois. Si bien qu’à partir du printemps 2019 les administrations américaines et la Silicon Valley ont été contraintes de l’exclure de leurs appels d’offre et Washington fait pression sur ses alliés pour qu'ils se détournent de la technologie chinoise. En 2019, l’Australie a refusé tout composant chinois dans son dispositif 5G. Et c’est le rival finlandais Nokia qui a remporté le contrat du principal opérateur téléphonique australien. En juillet 2020 le gouvernement de Boris Johnson a fait machine arrière et exclu Huawei de son nouveau réseau en raison, là encore, d’un risque pour la sécurité. Quand en France, si le gouvernement ne semble pas vouloir bannir officiellement Huawei du réseau 5G dans l'Hexagone, il a également demandé à l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) de mettre en place des mesures pour protéger "nos intérêts de sécurité nationale". Et cette guerre sino-américaine autour de la 5G est encore montée d’un cran ces dernières semaines. L’administration américaine vient ainsi d’annoncer de nouvelles sanctions contre Huawei, les troisièmes en un an, et de lancer un projet politique plus large baptisé Clean Network qui vise à interdire les entreprises chinoises de toutes les infrastructures critiques des États-Unis. De son côté, Pékin - qui dément toutes les accusations américaines - a décidé de contre-attaquer en lançant une "initiative" sur la sécurité des données et d’en faire la promotion auprès de plusieurs pays, comme la Russie ou l'Iran. Alors qu’est-ce que la 5G

  • S20E28 Covid : le début de la fronde !

    • September 24, 2020
    • France 5

    "La situation continue globalement de se dégrader et la circulation du virus atteint dans certains territoires, des niveaux tels que les conséquences sanitaires et en particulier le niveau de tension hospitalière […] exigent que nous prenions des mesures supplémentaires". À l’issue d’un nouveau conseil de Défense, le ministre de la Santé Olivier Véran a présenté hier soir une nouvelle carte de circulation du virus et a annoncé de nouvelles mesures pour ralentir la progression de l’épidémie alors que les hospitalisations sont en nette augmentation en France depuis plusieurs jours. Ainsi les départements où le virus circule activement sont désormais classés en trois zones : la zone "d'alerte", la zone "d'alerte renforcée" avec huit grandes villes supplémentaires, dont Paris, où les bars fermeront au plus tard à 22 heures à partir de lundi. Mais les mesures les plus strictes concernent la métropole d'Aix-Marseille et la Guadeloupe, placées pour quinze jours en "alerte maximale" face au Covid-19. Tous les bars et restaurants de ces deux territoires devront en conséquence fermer à partir de ce samedi. Les rassemblements de plus de 10 personnes (parcs, plages) sont désormais interdits et les salles de sports resteront fermées également dans ces zones "écarlates". Ce niveau est le dernier avant l'état d'urgence sanitaire, et un éventuel confinement. D’ailleurs le ministre l’a dit : “si la situation s’aggrave encore, Marseille pourrait basculer en état d’urgence sanitaire et donc être reconfinée”. Pour éviter un tel scénario, Olivier Véran a appelé les Français à limiter toutes les interactions sociales, privées comme publiques, et les entreprises à favoriser le plus largement possible le télétravail. Mais ces annonces ont fait l’effet d’une bombe en particulier dans la seconde ville de France, déclenchant une colère unanime des élus de tous bords et des professionnels. "Décisions politiques que personne ne peut comprendre", pour la maire EELV de Marseille, Michèl

  • S20E29 Attaque terroriste : qui sont les auteurs ?

    • September 25, 2020
    • France 5

    De mauvais souvenirs qui ressurgissent. Ce vendredi 25 septembre, une attaque à l’arme blanche a été commise à Paris, près des anciens bureaux de Charlie Hebdo. Deux personnes ont été blessés. Le secteur a été immédiatement bouclé et des milliers d’élèves ont été confinés dans le XIe, IIIe et IVe arrondissement de la capitale. Pour l’heure, deux individus ont été interpellés et le parquet national antiterroriste a été saisi pour “tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste criminelle”. Les deux victimes sont des collaborateurs de la société de production Premières lignes, installée dans l’ancien immeuble de Charlie Hebdo. Leur pronostic vital n’est pas engagé. Le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre se sont rendus sur place avec le procureur de Paris qui a annoncé que l‘auteur principal avait été arrêté. Cette attaque intervient cinq ans après les attentats de Charlie Hebdo, qui ont fait 12 morts, en janvier 2015. Et l’émotion est aussi palpable dans la classe politique. Le patron du PS Olivier Faure a adressé ses pensées aux victimes et aux policiers mobilisés. “Soutien aux secours et à nos forces de l'ordre mobilisées pour sécuriser le quartier et interpeller les coupables de cet acte infâme”, a-t-il tweeté. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, s’est dite “extrêmement choquée”. "J'apporte tout mon soutien aux forces de l’ordre”, a-t-elle ajouté. Le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Julien Bayou, s’est dit “solidaire avec les victimes” d'une “horreur”. Enfin, la maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, a adressé “tout son soutien aux victimes, à leurs familles et aux forces de l'ordre mobilisées sur le terrain”. En août dernier, lors d’un déplacement à Levallois-Perret, le ministre de l’Intérieur avait déclaré que la menace terroriste en France se situait encore “à un niveau extrêmement élevé”, rappelant que 61 projets d

  • S20E30 Terrorisme : qui menace la France ?

    • September 26, 2020
    • France 5

    5 ans après les attentats de janvier 2015, et en plein milieu du procès de Charlie Hebdo, une attaque à l’arme blanche a été perpétrée ce vendredi 25 septembre, plongeant à nouveau la France dans l’horreur. Un peu avant midi, dans la rue Nicolas-Appert, dans le 11e arrondissement de Paris, un homme a agressé violemment, au hachoir, deux personnes appartenant à l’agence de presse Premières Lignes, installée dans le même immeuble que les anciens locaux du journal Charlie Hebdo. Immédiatement, le quartier a été bouclé et les écoles avoisinantes confinées. Un suspect a rapidement été interpellé près de l’opéra Bastille, le visage couvert de sang. Ce dernier, âgé de 18 ans, a assumé son acte et dit avoir agi en réaction à la republication des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo. Il n’était pas fiché S mais avait écopé d'un rappel à la loi « il y a un mois » pour port d’arme. Originaire du Pakistan, il est arrivé en France il y a 3 ans et se trouve en situation irrégulière. Un second suspect a été interpellé puis relâché après avoir été « mis hors de cause ». Ce samedi, 7 gardes à vue sont toujours en cours, dont un individu interpellé à Cergy et 5 autres arrêtés à Pantin. Ce sont des colocataires ou anciens colocataires du principal suspect. Le parquet national antiterroriste a été saisi pour « tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Mais que reste-t-il de la menace terroriste ? Le 31 août, Gérald Darmanin déclarait que la menace terroriste en France se situait encore « à un niveau extrêmement élevé ». Jean-François Ricard, qui dirige le Parquet national antiterroriste, avait par ailleurs déclaré qu'« au moins une demi-douzaine d’attentats » avaient été déjoués ces derniers mois en France. Selon lui, dans une interview donnée à franceinfo à la fin du mois d’août, 250 Français, hommes et femmes adultes, se trouvaient en détention dans la zone irako-syrienne, ainsi qu'environ 300 enfants.

  • S20E31 Deuxième vague : l'économie peut-elle tenir ?

    • September 28, 2020
    • France 5

    De nouvelles restrictions, liées à l’évolution de la pandémie, qui risquent de coûter cher. Ce lundi, une salve de mesures prend effet dans plusieurs villes de France afin d’endiguer la propagation du virus. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé, mercredi 23 septembre, de nouvelles mesures de restrictions sanitaires pour lutter contre le Covid-19. En Guadeloupe, à Marseille ou à Aix-en-Provence, placées en“alerte maximale“, les bars et restaurants ont donc dû fermer ce dimanche soir pour deux semaines. Les établissements recevant du public doivent aussi fermer leurs portes. Paris et la petite couronne, ainsi que les métropoles de Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Rennes, Rouen, Grenoble et Montpellier ont été placées en zone d’“alerte renforcée“, rejoignant ainsi Bordeaux, Lyon et Nice qui s’y trouvaient déjà. À partir de ce lundi, donc, les rassemblements de plus de dix personnes sont prohibés et les bars doivent fermer au plus tard à 22 heures. La jauge des rassemblements est ramenée à 1 000 personnes et les grands événements déclarés, comme les fêtes locales ou les fêtes étudiantes, seront interdits. Les salles de sport sont elles aussi concernées par ces mesures. Des restrictions strictes, donc, qui risquent de plomber davantage l’économie du pays, déjà bien affaiblie ces derniers mois. Dimanche 27 septembre, dans une tribune publiée au Monde, les économistes et prix Nobel d’Économie Esther Duflo et Abhijit Banerjee ont recommandé la mise en place d’un confinement de tout le territoire du 1er au 20 décembre pour permettre aux Français de se retrouver plus sereinement pendant les fêtes. Une proposition qui provoque une levée de boucliers, aussi bien auprès des commerçants et restaurateurs qu’au sein du gouvernement. Le ministre de la Santé a écarté cette idée de reconfinement national “préventif“. “Je me projette au jour le jour avec mes batteries de chiffres (...), les retours de terrain, afin de proposer aux Français le chemin le

  • S20E32 Covid, insécurité : Macron peut-il rebondir ?

    • September 29, 2020
    • France 5

    On a vu Emmanuel Macron sur le port de Beyrouth, moins de 48 heures après la tragique explosion qui a détruit la capitale libanaise. On l’a vu condamner l’élection d’Alexandre Loukachenko en Biélorussie ou les combats à la frontière arménienne. Mais rien sur les récentes mesures sanitaires pour ralentir la progression de l’épidémie de Covid-19, ni sur l’attaque terroriste qui a frappé deux journalistes à Paris la semaine dernière. Très présent sur la scène internationale, le chef de l’État laisse son gouvernement en première ligne sur les questions de politique intérieure. Mais ce silence commence à susciter des interrogations alors que sur le front intérieur le gouvernement doit affronter une pluie de critiques. Ainsi l’annonce de la fermeture des bars et restaurants à Aix-Marseille et en Guadeloupe a sidéré les élus locaux et les professionnels qui se sont aussitôt levés contre cette "punition" décidée, selon eux, de "façon unilatérale" par le ministre de la santé. Mais la grogne s’étend aux élus locaux et professionnels d’autres villes, où l’exécutif a, là aussi, imposé des mesures restrictives. Les propriétaires de nombreuses salles de sport, fermées depuis lundi dans les principales métropoles françaises, dénoncent une situation "incompréhensible" et se mettent en ordre de bataille pour exiger leur réouverture. Référés en justice, appels à rester ouvert malgré tout... À Bordeaux comme à Paris, de nombreuses salles refusent la décision du l’exécutif. Jusqu’où ira la fronde ? Déjà en butte aux mouvements des "anti-masques", l’action du gouvernement pour lutter contre la pandémie passe de plus en plus mal auprès des professionnels mais aussi de la population. Parallèlement, après l’attentat devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, le gouvernement tente de reprendre la main. Mais les critiques pleuvent sur le manque de protection de cet immeuble si symbolique. Le ministre de l'Intérieur a déclaré avoir demandé au préfet de police de Paris Didier L

  • S20E33 Trump / Biden : le "fight club"

    • September 30, 2020
    • France 5

    A cinq semaines de l’élection présidentielle américaine, le candidat républicain, Donald Trump, et son adversaire démocrate, Joe Biden, se sont retrouvés, mardi soir, dans l’Ohio, pour un premier débat avant l’élection du 3 novembre. Mais difficile de qualifier le spectacle auquel des millions de téléspectateurs américains ont assisté car très rapidement le ton est monté entre les deux hommes et le journaliste Chris Wallace, de Fox News, a eu le plus grand mal à arbitrer les échanges, houleux et tendus, entre les deux rivaux. Ainsi pendant une heure trente, Donald Trump, en retard dans les sondages, s’est montré très agressif et n’a cessé d’interrompre Joe Biden, qui lui-même a eu du mal à résister et à ne pas tomber dans l'invective. "Tout le monde sait que c’est un menteur", a lancé l’ancien vice-président de Barack Obama au sujet de son adversaire, le qualifiant de "clown", de "caniche de Poutine", de "pire président" de l’histoire des États-Unis et lui demandant après une énième interruption : "Tu veux bien la fermer ?". "Il n’y a rien d’intelligent en vous", a répliqué le milliardaire républicain, accusant son adversaire d’être la marionnette de "la gauche radicale". Mais les moments les plus marquants de cet affrontement chaotique et violent entre les deux candidats septuagénaires n’auront pas été les échanges de noms d’oiseaux et autres attaques personnelles. Ce que l’on retiendra surtout de ce débat c’est l’impossibilité d’aborder les questions de fond et l’avertissement lancé à la fin par Donald Trump sur le scrutin du 3 novembre : "Cela ne va pas bien se terminer". Le président sortant sème depuis quelques semaines le doute sur la validité des votes par correspondance, attendus nombreux en raison de la pandémie de la Covid-19, évoquant la probabilité de fraudes qui pourraient fausser les résultats du scrutin. Une crainte démentie au sein même du camp républicain. Mais le chef de l'État est encore revenu sur le sujet hier soir. Il a également à

  • S20E34 Covid : en fait-on trop... ou pas assez ?

    • October 1, 2020
    • France 5

    Alors que les indicateurs de l’épidémie de la Covid-19 continuent de se dégrader, notamment à Paris, le ministre de la Santé Olivier Véran doit prendre la parole ce jeudi à 18h pour faire un nouveau point sur la situation sanitaire dans le pays. Au cours de la matinée, le Premier ministre, Jean Castex, a lui reçu les maires et présidents de métropole de Paris, Lyon, Lille et Grenoble pour discuter d’éventuelles adaptations des mesures sanitaires. Objectif pour l’exécutif est de montrer qu’il consulte avant de prendre des décisions. Le gouvernement veut éviter à tout prix la levée de bouclier des élus locaux et des professionnels à Marseille. D’autant que ces mesures de restriction sont de plus en plus contestées. Partout en France des gérants de bars, restaurants et salles de sport saisissent la justice contre la fermeture administrative de leurs établissements. Certains obtiennent gain de cause, comme à Rennes, où une requête a été suivie par le tribunal administratif ce jeudi. D’autres essuient des revers, comme à Bordeaux et Nice hier. A Paris, déjà placée en zone d’alerte renforcée, synonyme de fermeture des bars à partir de 22 heures et d’interdiction de certaines activités sportives, les chiffres ne sont pas bons. Dans la capitale, le taux d’incidence dépassait mardi la barre des 250 pour 100 000 habitants et l’Île-de-France comptait hier soir 384 personnes hospitalisées en soins critiques, soit plus de 32 % du nombre total de patients en réanimation, au-delà du seuil de 30 % obligeant les hôpitaux à organiser des déprogrammations d’intervention. Une situation qui inquiète particulièrement le corps médical. Des médecins pointent le manque de lits en réanimation. En juillet, Olivier Véran avait annoncé qu'au moins 12 000 lits pourraient être mobilisables à l'automne, contre 5000 lors de la “première vague”. Or le compte n’y est pas. Pire, selon certains, l’objectif fixé par le gouvernement ne serait tout simplement pas atteignable et ce à ca

  • S20E35 "Séparatisme islamiste" : l'offensive de Macron

    • October 2, 2020
    • France 5

    Il se savait attendu sur le sujet. Après des mois de préparation et d'hésitations, un discours reporté à plusieurs reprises, Emmanuel Macron a présenté, ce vendredi matin aux Mureaux, son plan d’action contre le séparatisme religieux, principalement celui de l'islamisme radical. Le problème auquel est confrontée la société française n'est pas celui de la "laïcité" a expliqué le chef de l’État. "Ce à quoi nous devons nous attaquer, c'est le séparatisme islamiste", "un projet conscient, théorisé, politico-religieux, qui se concrétise par des écarts répétés avec les valeurs de la République, qui se traduit souvent par la constitution d'une contre-société", a développé Emmanuel Macron. Mais "ne nous laissons pas tomber dans le piège de l’amalgame tendu par les polémistes et les extrêmes qui consisterait à stigmatiser tous les musulmans", a aussi exhorté le président de République. Faisant le constat que "l’islam est une religion qui vit une crise aujourd’hui partout dans le monde (…) une crise profonde liée à des tensions entre des fondamentalismes, des projets religieux et politiques qui (…) conduisent à un durcissement très fort", Emmanuel Macron a aussi appelé à libérer "l’islam en France des influences étrangères". Pour ce faire, le 9 décembre prochain sera présenté en Conseil des ministres un projet de texte de loi pour renforcer la laïcité et renforcer les principes républicains. Parmi les annonces notamment évoquées, on retrouve la fin du système de formation à l’étranger des imams de France qui devront être certifiés par le CFCM, le renforcement du contrôle du financement des mosquées, des associations qui devront signer une charte de la laïcité mais aussi des écoles hors contrat. Le projet de loi prévoit également que l'obligation de neutralité applicable aux agents publics dans le cadre de leur action soit étendue aux salariés des entreprises délégataires comme par exemple dans les transports. Surtout l'instruction scolaire à domicile sera désormais

  • S20E36 Seniors, jeunes... Les sacrifiés du Covid

    • October 3, 2020
    • France 5

    La France a enregistré hier pas moins de 12 148 cas supplémentaires de Covid-19 et 136 décès, un bilan très lourd, accentué par l’état des lieux des Ehpad – 89 morts – actualisé deux fois par semaine. La veille, le ministre de la Santé Olivier Véran a détaillé de nouvelles mesures lors de son point presse hebdomadaire. A Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Etienne la situation reste très préoccupante selon le ministre. Quant à Paris et la petite couronne, elles pourraient être placées en "zone d'alerte maximale" dès lundi. Les critères nécessaires au passage à l'alerte maximale ont été dépassés. Cette décision sur l'avenir de la capitale sera prise demain. Une semaine après un tour de vis contesté dans certaines villes pour lutter contre la progression de la Covid-19, le gouvernement temporise. L'heure est à la concertation avec les élus locaux. Plusieurs maires ont été reçus par Jean Castex ce jeudi 1er octobre. La colère des restaurateurs est, elle aussi, suivie de près. Ceux-ci ont eu le sentiment, jeudi, à l’écoute d’Olivier Véran, de "commencer à être entendus". L'Umih, principale organisation patronale du secteur, a en effet jugé que le gouvernement "s'est montré sensible à la proposition de la profession de renforcer le protocole sanitaire" pour maintenir ouverts leurs établissements. S'il est validé, ce protocole permettrait aux établissements de rester "tout ou partie" ouverts, même dans les zones d'"alerte maximale", a indiqué M. Véran. Trois mesures sont mises en avant : la prise de température des clients à l'entrée des établissements, le recueil de leurs coordonnées sur un cahier afin de les prévenir en cas de potentielle contamination, et la limitation des groupes de convives à 8, contre 10 actuellement. Avec le triste bilan de 10781 morts dans les EMS (établissements médico-sociaux) et les Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) depuis le début de l’épidémie, soit un tiers du total, les seniors ont été la popula

  • S20E37 Covid : serrer la vis... jusqu'où ?

    • October 5, 2020
    • France 5

    Paris et sa petite couronne désormais en "zone d'alerte maximale". Face à la progression de l'épidémie, de nouvelles restrictions sont tombées : bars fermés et restaurants soumis à un protocole sanitaire plus strict à partir de mardi 6 octobre. Même s'il doit encore être précisé, ce protocole devrait limiter les convives à six personnes, rendre le paiement à table systématique et éventuellement préconiser de lister les clients pour les recontacter en cas de contamination. Dans une conférence de presse ce lundi, la maire de Paris et le préfet de police ont détaillé les mesures à respecter pendant au moins quinze jours. Les universités comme les centres commerciaux sont limités à 50% de leur capacité d'accueil. Le télétravail est encouragé à nouveau. Les gymnases, clubs de sport et piscines restent fermés (sauf pour les mineurs) tandis que les visites dans les Ehpad sont possibles uniquement sur rendez-vous. "J'interdis explicitement les soirées étudiantes et tout type de rassemblements familiaux dans les établissements recevant du public" a déclaré Didier Lallement. La vente à emporter d'alcool est également prohibée. Anne Hidalgo assure de son côté qu'elle prendra "toutes les mesures pour éviter les licenciements". Notre voisin belge semble prendre un chemin à rebours du nôtre. Malgré l'augmentation des contaminations et des hospitalisations dans le pays, les autorités gouvernementales ont décidé d'assouplir les règles sanitaires. Leur raisonnement ? Mieux vaut des mesures moins contraignantes mais acceptées par tous que des mesures sévères respectées par une minorité. Ainsi, depuis le 1er octobre, les Belges ne sont plus obligés de porter le masque à l'extérieur. Les mariages et fêtes privées peuvent de nouveau être organisés. Est-ce aussi une façon de soulager certains secteurs ? Car les répercussions économiques et financières pèsent très lourdement sur l'avenir. "Depuis le Covid, la dette publique a augmenté de 6500 euros par Français" a alerté Pie

  • S20E38 Trump : plus fort que le virus ?

    • October 6, 2020
    • France 5

    La scène était digne d’un film hollywoodien. Après trois jours de suspense autour de l'état de santé du président américain, atteint de la Covid-19, Donald Trump a franchi hier soir les portes de l'hôpital militaire Walter Reed où il était hospitalisé, a levé le pouce et s'est engouffré dans un 4x4 noir qui l’a mené à son hélicoptère. Dix minutes plus tard, de retour à la Maison-Blanche, le président a grimpé les marches jusqu'au balcon de la Blue Room et a enlevé son masque de manière théâtrale. Le poids d’une image en pleine épidémie… mais des mots aussi : toujours infecté par la Covid-19, le président des États-Unis a appelé les Américains à ne pas se laisser dominer par le nouveau coronavirus. "N'en ayez pas peur", a déclaré Donald Trump. "Nous retournons au travail. Nous retournons en première ligne (...) Ne le laissez pas dominer vos vies. Sortez, soyez prudents" a-t-il souligné alors que l'épidémie a causé plus de 209.000 décès aux États-Unis, soit le plus lourd bilan au monde. Confiant et dynamique, c’était bien le message que Donald Trump voulait renvoyer, au sortir de trois nuits d’hospitalisation, par cette mise en scène savamment orchestrée. Pourtant sur d’autres vidéos filmées par les journalistes présents sur place, le milliardaire républicain apparaît grimaçant et essoufflé, bien loin de l’image triomphale diffusée par son équipe de communication. Alors l’Amérique se demande toujours comment se porte réellement son président. Car si Donald Trump, de nouveau très actif sur Twitter, promet de retourner sur le terrain pour faire campagne, l'équipe médicale qui le suit a bien souligné qu'une sortie de l'hôpital n'était pas synonyme d'un retour à la normale. On sait qu’au cours de son hospitalisation le septuagénaire aurait été mis sous oxygène quelques heures. D’autre part le cocktail de médicaments qui lui est prescrit laisse supposer que son cas est loin d'être bénin. Le médecin du président, le Dr. Sean Conley, a refusé de donner des infor

  • S20E39 Véolia/sSuez : qui va payer la facture ?

    • October 7, 2020
    • France 5

  • S20E40 Erdogan défie le monde... Et Poutine

    • October 8, 2020
    • France 5

    Imprévisible sur la scène internationale, le président turc Recep Tayyip Erdogan défie mois après mois un peu plus ses alliés de l’OTAN mais aussi le Kremlin. Ainsi les tensions en mer Méditerranée orientale entre l’Union européenne et la Turquie n’ont pas eu le temps de retomber qu’Ankara s’est projeté sur un autre terrain militaire, cette fois-ci dans le sud du Caucase, "zone d’influence" traditionnelle de la Russie. Le réveil brutal le 27 septembre dernier du conflit opposant depuis 1988 l’Arménie à l’Azerbaïdjan pour le contrôle du Haut-Karabakh a en effet été l’occasion pour le pouvoir turc de se positionner une fois de plus, contre l’éternel ennemi arménien, aux côtés du "petit frère" azéri. "La Turquie continuera à être du côté de son frère et ami l’Azerbaïdjan avec tous ses moyens et son cœur", a ainsi déclaré le Président Erdogan fin septembre, assurant que la paix reviendrait dans la région une fois que l’Arménie "évacuerait les terres azerbaïdjanaises qu’elle occupe". Depuis, les combats déclenchés par l’Azerbaïdjan s’intensifient. Stepanakert, la "capitale" du Haut-Karabakh, enclave à majorité arménienne en territoire azéri, est chaque jour bombardée par les forces de Bakou. Et l’implication d’Ankara, dans cette nouvelle escalade militaire, est plus importante que par le passé. Les armées turque et azérie ont mené de vastes manœuvres militaires conjointes en août, et des sources citées par plusieurs médias dont The Guardian et Reuters, mentionnent le recrutement et l’envoi sur le front karabatsi de miliciens syriens. Lundi, les chefs de la diplomatie américaine, russe et française, représentant les pays coprésidents du Groupe de Minsk censé faciliter la résolution du conflit, ont condamné "avec la plus grande fermeté l’escalade de violence inédite et dangereuse survenue dans et en dehors de la zone de conflit du Haut-Karabakh". L’Union européenne a dit craindre une "internationalisation du conflit". De son côté, la Russie, arbitre depuis vi

  • S20E41 Covid : la grande cacophonie !

    • October 9, 2020
    • France 5

    77 décès supplémentaires dus à la Covid-19 en 24 heures, plus de 18.000 nouveaux cas pour le deuxième jour consécutif et une situation qui "s’est dégradée dans plusieurs métropoles". Trois jours après le basculement de Paris et de la petite couronne en zone d'alerte maximale, et l'entrée en vigueur de la fermeture des bars et d'un nouveau protocole dans les restaurants, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a fait hier le point sur la situation sanitaire en France et a annoncé que d'autres grandes villes vont connaître le même sort.

  • S20E42 Inondations dans les Alpes-Maritimes : le défi de la reconstruction

    • October 10, 2020

    Ce mercredi, le président Emmanuel Macron s’est rendu dans plusieurs communes des Alpes-Maritimes fortement touchées par la tempête Alex le 3 octobre dernier. Le chef de l’Etat a notamment confirmé l’état de catastrophe naturelle et a apporté tout son soutien aux habitants sinistrés.

  • S20E43 Violences, insécurités... Castex en première ligne

    • October 12, 2020

    Une semaine marquée par des violences à l’égard des policiers. Ce dimanche, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est rendu à Champigny-sur-Marne où un commissariat s’est fait attaquer la veille par une quarantaine d’individus.

  • S20E44 Couvre-feu, confinement... qu'est-ce qui nous attend ?

    • October 13, 2020

    La situation sanitaire ne cesse de se dégrader dans le pays. 97 personnes sont décédées de la Covid-19 sur la seule journée d’hier, près de 1500 sont hospitalisées en réanimation et le cap des 20.000 nouveaux cas quotidiens a été franchi en fin de semaine dernière alors que la situation dans les hôpitaux, déjà éprouvés par la première vague, est de plus en plus tendue.

  • S20E45 Trump dynamite la fin de la campagne !

    • October 14, 2020

    Une semaine après sa sortie de l’hôpital où il avait été conduit après avoir été contaminé par le nouveau coronavirus, Donald Trump s’est lancé dans un marathon de meetings. Il a fait son retour devant ses partisans dès samedi 10 octobre à la Maison-Blanche puis lundi soir en Floride, État clé pour décrocher la victoire le 3 novembre. A vingt jours du scrutin, le président espère ainsi inverser une tendance défavorable en matière d’intentions de vote.

  • S20E46 Couvre-feu, colères et perquisitions

    • October 15, 2020

    Plus de balades dans les rues ou de sorties le soir au restaurant, au cinéma, au théâtre et chez des amis. Rideau de 21h à 6h du matin. Voilà ce qui attend 20 millions de Français à partir de samedi et pour au moins quatre semaines. Le couvre-feu a été décrété par Emmanuel Macron hier soir lors de son intervention télévisée dans la région Ile-de-France et dans les métropoles de Lille, Rouen, Saint-Étienne, Toulouse, Lyon, Grenoble, Aix-Marseille et Montpellier. Les déplacements y seront donc interdits entre 21h et 6 h sauf pour se rendre ou pour revenir du travail et pour les urgences. Les contrevenants s'exposeront à des amendes de 135 euros.

  • S20E47 La France à l'heure du "chacun chez soi"

    • October 16, 2020

    Un tiers de la population française s’apprête à vivre sous couvre-feu à partir de ce soir minuit. Dans huit métropoles dont l’Île-de-France, les bars, restaurants, théâtres, cinémas et commerces de nuit vont baisser le rideau tous les soirs de 21 h à 6 h du matin, et ce pour au moins quatre semaines. Depuis la déclaration du président de la République mercredi soir, les secteurs concernés sont vents debout contre ces nouvelles restrictions qu’ils jugent injustes. Le milieu culturel notamment réclame des aménagements comme la possibilité de montrer les tickets de cinéma et de spectacles comme laissez-passer aux forces de l’ordre. Mais leurs espoirs ont été douchés ce matin par le ministre de l’Économie qui s’est dit contre toutes exceptions.

  • S20E48 Le terrorisme frappe l'école

    • October 17, 2020

  • S20E49 Le professeur victime d'une "fatwa" ?

    • October 19, 2020

    Partout en France, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées en hommage à Samuel Paty, victime du terrorisme islamiste, ce dimanche 18 octobre. "La peur va changer de camp" a martelé Emmanuel Macron le soir même au cours d’un Conseil de défense à l’Elysée. Jean Caste, Jean-Michel Blanquer, Marlène Schiappa et la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo s’étaient joints au cortège parisien. Des représentants de la gauche comme Jean-Luc Mélenchon ou Olivier Faure également. De son côté, le président du groupe Les Républicains Bruno Retailleau réclame "des armes et non des larmes". Un recours à la "force" voulu aussi par la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen. Frapper fort, c’est ce que le ministre de l’Intérieur a assuré faire ce lundi matin : des opérations de police visent en ce moment des "dizaines d’individus" de la mouvance islamiste a-t-il annoncé sur Europe 1. "80 requêtes ont été ouvertes contre la haine en ligne, contre tous ceux qui de façon apologique ont expliqué d'une façon ou d'une autre que ce professeur l'a bien cherché." Gérald Darmanin souhaite aussi la dissolution de certaines associations telles que le CCIF.

  • S20E50 Terrorisme : sommes-nous désarmés ?

    • October 20, 2020

    "Les islamistes ne doivent pas pouvoir dormir tranquilles dans notre pays. La peur va changer de camp". Après l’assassinat du professeur Samuel Paty dans les Yvelines vendredi, Emmanuel Macron durcit le ton.

  • S20E51 Terrorisme : "la guerre" est déclarée ?

    • October 21, 2020

    Cinq jours après l’assassinat terroriste du professeur Samuel Paty, près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine, un hommage national va lui être rendu ce mercredi soir à la Sorbonne à Paris. La cérémonie présidée par le chef de l’État, en présence de 400 invités dont une centaine d'élèves d'établissements d'Ile-de-France, débutera ce soir à 19h30. Des rassemblements et des hommages sont également prévus toute la journée partout en France, alors que les investigations se poursuivent et que l’enquête progresse.

  • S20E52 Couvre-feu pour 46 millions de Français

    • October 22, 2020

    La situation sanitaire continue de se dégrader dans le pays, les projections sont mauvaises et les courbes s'accélèrent : 26.676 nouveaux cas de Covid-19 ont ainsi été confirmés dans les dernières 24 heures, contre un peu plus de 20.000 la veille. 284 nouvelles personnes ont été hospitalisées en réanimation soit 2.239 personnes au total pour une capacité nationale de 5.800 lits dans les hôpitaux publics. Et 166 personnes sont mortes, faisant passer la barre des 34.000 décès en France depuis le début de la pandémie.

  • S20E53 Trump : à quitte ou double

    • October 23, 2020

    C'était la dernière fois qu'ils se faisaient face, avant le scrutin du 3 novembre. Donald Trump et Joe Biden ont livré leur ultime débat présidentiel dans la nuit de jeudi à vendredi à Nashville dans le Tennessee. Mais cette fois ni invectives ni de cacophonie comme lors du premier round, fin septembre, les échanges menés par la journaliste de NBC, Kristen Welker, ont été bien plus audibles. La technique du micro coupé entre les temps de parole de chacun a porté ses fruits. Les citoyens Américains ont pu entendre deux candidats que presque tout oppose exposer leurs idées, leur vision des États-Unis, mais aussi leurs critiques de leur adversaire.

  • S20E54 Islam radical : une France sous influence ?

    • October 24, 2020

    Du lundi au samedi, "C dans l'air" donne les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Plusieurs reportages illustrent le sujet et des spécialistes, sur le plateau, l'éclairent de leurs réflexions.

  • S20E55 Une deuxième vague, pire que la première ?

    • October 26, 2020

    L’épidémie s’accélère. Hier soir, la France a enregistré plus de 52 000 cas de contaminations en 24h, soit son plus haut record. La veille, le pays avait observé plus de 45 000 nouveaux cas, et franchi vendredi le cap du million de cas confirmés depuis le début de l’épidémie.

  • S20E56 Erdogan / Macron : l'affrontement, jusqu'où ?

    • October 27, 2020

    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, n’en finit pas d’attaquer d’Emmanuel Macron. Par deux fois ce week-end, le président turc a mis en cause la « santé mentale » du président français, dénonçant ses positions jugées « islamophobes » à l’égard des musulmans. Suite à ses déclarations, la France a rappelé son ambassadeur à Ankara pour consultation et Emmanuel Macron a réitéré sa position dimanche soir sur Twitter : « Rien ne nous fera reculer, jamais ».

  • S20E57 Reconfinement : verdict à 20 heures

    • October 28, 2020

    C’est donc ce soir à 20h qu’Emmanuel Macron dira quel sera son choix pour faire face à la seconde vague de la Covid-19. Devant l'aggravation accélérée de la crise sanitaire, l'exécutif travaille depuis quarante-huit heures sur des mesures de grande ampleur. L'hypothèse d'un reconfinement national de quatre semaines, un peu plus souple qu’au printemps, tenait la corde hier soir, à la veille d'un nouveau Conseil de défense qui s’est tenu ce mercredi matin à l'Elysée, le second de la semaine. Mais une chose semble acquise : les mesures restrictives qui seront prises concerneront l'ensemble du territoire français et non plus les seules régions où le virus circule le plus activement, comme cela a été le cas au moment de l'instauration du couvre-feu, puis de son extension la semaine dernière.

  • S20E58 La France attaquée, les catholiques menacés

    • October 29, 2020

    Il était un peu plus de 9 heures ce matin quand des coups de feu ont été entendus aux abords de la basilique Notre-Dame de l'Assomption, en plein centre de Nice. La police venait de blesser et d’arrêter l’auteur présumé d’une attaque au couteau menée quelques minutes plus tôt au sein de l’église. Trois personnes, deux femmes et le gardien de l'église, y ont été assassinées. Grièvement blessé, l’assaillant présumé a été hospitalisé. Quel est son profil ? A-t-il agi seul ? Les enquêteurs tentent actuellement de le déterminer. Une enquête pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" a été ouverte par le parquet antiterroriste.

  • S20E59 Un reconfinement... mais beaucoup d'exceptions !

    • October 30, 2020

    C'est une nouvelle page qui s’ouvre en ce qui concerne la crise sanitaire en France : le confinement est entré en vigueur cette nuit pour la seconde fois, et pour au moins un mois. L'objectif : enrayer la propagation de la Covid-19 en limitant le nombre de contaminations et de personnes admises dans les services de réanimation. Et pour cause, "si nous ne donnons pas aujourd'hui, un coup de frein brutal aux contaminations, nos hôpitaux seront très vite saturés sans que nous ayons, cette fois, la possibilité de transférer beaucoup de patients d'une région à une autre parce que le virus est partout" a justifié mercredi soir Emmanuel Macron. La situation est effectivement critique dans les hôpitaux : "Nous savons que quoi que nous fassions, près de 9000 patients seront en réanimation à la mi-novembre" a reconnu le président, soit plus que les 7 000 malades atteints au pic de la première vague épidémique, en avril.

  • S20E60 J-3 : Trump peut-il refaire mentir les sondages ?

    • October 31, 2020

    À quelques jours à peine de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre, Joe Biden et Donald Trump continuent leur campagnes à un rythme effréné. Donald Trump sera aujourd’hui en Pennsylvanie tandis que Joe Biden recevra le soutien de Barack Obama lors d’un meeting dans le Michigan. Deux styles, deux stratégies. Avec près de 8 points de retard derrière son rival, Trump ne lâche rien et cherche à occuper le terrain médiatique en multipliant les meetings. Il mise notamment sur la situation économique du pays qui a connu une belle embellie ces derniers mois. Le PIB a augmenté de 33,1% sur la période juillet-septembre, une croissance sans précédent depuis le début de cette statistique en 1947. « Aucun pays n'a de chiffres comme ceux-là », a-t-il martelé à Tampa, en Floride, louant une « croissance économique explosive » et promettant une année 2021 de tous les records. Mais ce chiffre, aussi spectaculaire soit-il, intervient après un plongeon tout aussi historique de 31,4% au printemps. Joe Biden, qui n’a pratiquement pas fait campagne, sillonne lui aussi les « swing states », les Etats clés pour l'élection. Il se veut le candidat de la raison et promet le retour au calme et l’apaisement des tensions. Il met en avant la nécessité de donner l'exemple face à la pandémie meurtrière du coronavirus. Car les États-Unis connaissent une recrudescence du nombre de cas : le pays a enregistré plus de 90.000 nouveaux cas entre mercredi et jeudi, un nouveau record, selon un comptage de l'université Johns Hopkins. En 2016, Donald Trump avait réussi à l’emporter dans des Etats traditionnellement démocrates, comme le Michigan. Peut-il de nouveau réussir son pari ? Qui sont ces démocrates qui votent Trump ? Dans le Minnesota, 6 maires démocrates ont décidé de soutenir le milliardaire américain. Ils déplorent des milliers d’emplois perdus dans la région tandis que certains ont préféré partir pour assurer à leurs familles des emplois bien mieux rémunérés ailleurs. « En imposant d

  • S20E61 Virus, crise, terrorisme : ça finit quand ?

    • November 2, 2020

    "Vous tenez en vos mains l'intelligence et l'âme des enfants", a écrit Jean Jaurès en ouverture de sa lettre. Des mots lus par les enseignants de France ce lundi matin pour rendre hommage à Samuel Paty. Le Premier ministre et le ministre de l'Education nationale ont assisté à la minute de silence dans une école de Conflans-Sainte-Honorine, la commune où le professeur d'histoire a été assassiné. Un retour en classe tristement singulier, marqué non seulement par le recueillement mais aussi par les craintes liées au coronavirus. Après un vote en urgence à l'Assemblée Nationale, le port du masque est désormais obligatoire aux enfants du primaire, dès l'âge de six ans. "Il y a devant nous de nombreux mois avec une situation extrêmement difficile", a prévenu le conseil scientifique ce week-end. Des projections pour le moins pessimistes laissent à penser que cette seconde vague pourrait être plus haute que la première. Avec plus de 3 500 malades du Covid-19 hospitalisés dans des services de réanimation ce dimanche, il faut croire en la capacité du reconfinement à freiner les contaminations. Comment arbitrer correctement en situation de crise ? Face à la polémique et pour répondre au sentiment d'injustice des petits commerçants contraints de baisser le rideau, le gouvernement a dû faire marche arrière. Jean Castex a annoncé hier soir sur TF1 qu'à partir de mardi les produits qui ne pourront pas être vendus dans les petits commerces ne le seront pas non plus dans les rayons des grandes surfaces (fleurs, parfums, jouets, vêtements, etc.). Une décision qui a été contestée par les acteurs de la grande distribution, estimant que cela "compliquerait la vie des Français". Le Premier ministre en a aussi profité pour condamner les initiatives des maires ayant signé des arrêtés pour autoriser des commerces de proximité non essentiels à ouvrir. Au moins quarante maires de villes de toute taille – dont Perpignan et Montpellier – sont concernés. Amazon p

  • S20E62 Le vote qui fait trembler l'Amérique

    • November 3, 2020

    C’est l’élection que tout le monde regarde. Donald Trump ou Joe Biden ? Des dizaines de millions d'Américains sont appelés, ce mardi 3 novembre, à se rendre aux urnes pour choisir qui du président sortant ou de l'ancien vice-président démocrate passera les quatre prochaines années à la Maison Blanche. Deux lignes et deux styles radicalement opposés s'affrontent lors de cette élection présidentielle hors norme qui devrait marquer durablement le pays. Les premiers bureaux de vote ont ouvert à 6 heures locales sur la côte Est, soit midi en France. C’est donc désormais l’heure du choix pour les Américains, ou plus exactement la fin du choix tant la participation est déjà énorme.

  • S20E63 Biden y croit, Trump dénonce les fraudes

    • November 4, 2020

    Un terrible bras de fer débute aux États-Unis. Alors que le scrutin est très serré après une longue nuit d’attente et que le dépouillement se poursuit dans de nombreuses circonscriptions, Donald Trump, dans une courte allocution, a revendiqué la victoire à la présidentielle de mardi. Dénonçant une "fraude" des démocrates sans apporter la moindre preuve, le président sortant a annoncé son intention de saisir la Cour suprême pour faire arrêter le décompte des voix.

  • S20E64 Biden favori, jusqu'ici...

    • November 5, 2020

    Ce jeudi, il est toujours impossible de dire qui sera le nouveau président des États-Unis mais Joe Biden se rapproche un peu plus de la Maison-Blanche. Le candidat démocrate a remporté cette nuit deux nouveaux États-clés, le Wisconsin et le Michigan. Il dispose désormais de 264 grands électeurs selon plusieurs médias américains sur les 270 nécessaires pour l’emporter. Victorieux en Floride, au Texas, et dans la quasi-totalité des États traditionnellement républicains, Donald Trump en compte, lui, 214. Mais le décompte des votes se poursuit dans plusieurs États décisifs, notamment en Caroline du Nord, en Pennsylvanie et en Géorgie.

  • S20E65 Biden au finish, que va faire Trump ?

    • November 6, 2020

    Trois jours après l’élection présidentielle, on ne connaît toujours pas le nom du prochain président des États-Unis mais le dénouement électoral approche. Le dépouillement des bulletins de vote se poursuit dans cinq États-clés, les écarts sont infimes, mais les calculs sont pour l’instant favorables à Joe Biden. Surtout depuis que le candidat démocrate a pris la tête de la course en Géorgie. Hier encore, Donald Trump était en avance de 14 700 voix dans cet État, mais au fil des heures Joe Biden l’a rattrapé et même dépassé ce matin. Des derniers résultats que conteste le président sortant. Dans un discours prononcé depuis la Maison-Blanche, Donald Trump a crié une nouvelle fois à la fraude, sans apporter aucun élément de preuve. "Si vous comptez les votes légaux, je gagne facilement. Si vous comptez les votes illégaux, ils peuvent essayer de nous voler l'élection", a-t-il lancé dans une tirade souvent confuse, truffée de contre-vérités sur les décomptes en cours.

  • S20E66 Virus : faut-il sacrifier Noël ?

    • November 7, 2020

  • S20E67 Qui peut faire partir Trump ?

    • November 9, 2020

    "Je m’engage à être un président d’union, et pas de division" a affirmé Joe Biden dans son discours de victoire samedi 7 novembre, depuis Wilmington dans le Delaware. Le démocrate veut tourner au plus vite la page Trump et a appelé à ne plus traiter les "opposants comme des ennemis" et à "panser les plaies" du pays. La vice-présidente Kamala Harris, vêtue d'une tenue blanche symbolisant le mouvement des suffragettes, a rendu hommage à toutes "ces femmes qui ont pavé la route qui mène à ce moment".

  • S20E68 Un vaccin... déjà ?

    • November 10, 2020

  • S20E69 Mais que prépare Trump ?

    • November 11, 2020

    Le clan Trump n'est pas prêt à renoncer. Une semaine après la présidentielle du 3 novembre, le président sortant, qui n'a pas concédé sa défaite, est toujours en mode "campagne" : son agenda présidentiel reste vide, tandis que ses proches organisent la riposte, tant sur le front juridique que politique. Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a ainsi appuyé mardi la position du milliardaire républicain, refusant lui aussi de reconnaître la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle, et promettant une "transition en douceur" vers un "second" mandat... de Donald Trump ! "Nous allons compter toutes les voix", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse alors que le ministre de la Justice a donné le même jour son feu vert à l’ouverture d’enquêtes sur d’éventuelles irrégularités lors du scrutin.

  • S20E70 Covid : Castex est-il dépassé ?

    • November 12, 2020

    "Nous devons, quoiqu’il arrive, rester unis et solidaires, et ne pas céder au poison de la division", affirmait Emmanuel Macron, le 28 octobre dernier, lors de l’annonce d’un nouveau confinement pour freiner la progression de l’épidémie. Depuis, les chiffres montrent que l'on se rapproche du pic d'avril, où 32 300 patients Covid-19 étaient hospitalisés, et l’exécutif multiplie les appels à l’unité nationale pour affronter la crise sanitaire et économique qui s’abat sur le pays. Mais sans succès.

  • S20E71 Commerces, vie familiale : tenir… jusqu’à Noël ?

    • November 13, 2020

    Ça va durer. Après quinze jours de reconfinement, le Premier ministre a fait un point, hier, sur la situation sanitaire en France et a prévenu que le confinement restait "inchangé" au moins jusqu'à début décembre. "Notre stratégie (...) semble produire les premiers effets attendus", avec un ralentissement des nouvelles contaminations "depuis une semaine", mais "cette tendance est récente, donc fragile" a expliqué Jean Castex. La France ne connaît pas encore une baisse des hospitalisations - une "toutes les 30 secondes", ni des admissions en réanimation - une "toutes les trois minutes". "Le pic du mois d'avril" en nombre d'hospitalisations vient d’être dépassé. Selon les chiffres publiés jeudi soir par Santé publique France, 32 654 malades de la Covid-19 sont désormais hospitalisés en France, dont 4889 en réanimation, et 418 personnes sont décédées du coronavirus à l'hôpital ces dernières 24 heures.

  • S20E72 Brexit, Covid, Trump : Boris Johnson dans la tourmente

    • November 14, 2020

    Boris Johnson en mauvaise passe. Quinze mois après son arrivée à Downing Street, l’excentrique Premier ministre britannique chute dans les sondages d’opinion. 59 % des Britanniques interrogés estiment à présent qu’il dirige « mal » le pays. Le chef du gouvernement paie sa mauvaise gestion de l’épidémie de coronavirus qui a fait de la Grande-Bretagne le pays le plus gravement touché en Europe, avec plus de 50 000 morts à ce jour. Mais c’est également sur le front des négociations post-Brexit que la mécanique s’enraille, car Londres peine toujours à finaliser un accord avec Bruxelles. La semaine prochaine sera décisive, les discussions continueront mais il n’y a toujours aucune entente en vue, et la mi-novembre apparaissait pourtant comme la date limite pour ratifier un accord entrant en vigueur le 1er janvier 2021. Plus de quatre ans après la demande de divorce des britanniques, tout laisse craindre que la désunion se fera sans accord. Les négociations se clôtureront le 31 décembre prochain, après une période de transition semée d’échecs dans les pourparlers.

  • S20E73 Covid : "serrer les dents", jusqu'à quand ?

    • November 16, 2020

    “Nous reprenons le contrôle”, a affirmé le ministre de la Santé Olivier Véran dans un entretien accordé aux journaux régionaux du groupe Ebra, dimanche 15 novembre. “Tout porte à croire que nous avons passé un pic épidémique”, a-t-il poursuivi. Un vent d’optimisme se dessine alors que les Français acceptent de moins en moins les restrictions liées à la pandémie. En témoigne cette fête clandestine organisée dans la nuit de vendredi à samedi, dans un pavillon de Joinville-le-Pont, et réunissant plus de 300 personnes dont au moins une positive au Covid. Ce week-end, des catholiques ont aussi manifesté dans plusieurs villes de France pour réclamer le rétablissement de la messe le dimanche. Ce lundi, des représentants des cultes doivent rencontrer le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour “faire le point sur les restrictions de cérémonies religieuses liées à la crise sanitaire”. Dans cet entretien, le ministre de la Santé a rapidement tempéré ses propos : “Nous n'avons pas encore vaincu le virus. […] Clairement, il est trop tôt pour crier victoire et relâcher nos efforts”. Depuis le début de l’épidémie, la France approche des deux millions de cas positifs au coronavirus.

  • S20E74 Vaccins : la course... sans les Français ?

    • November 17, 2020

    Et de trois. Après le géant pharmaceutique américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech, puis l’institut de recherche russe Gamaleya la semaine dernière, c’est au tour de la biotech américaine Moderna de publier, lundi 16 novembre, des résultats intermédiaires sur l’efficacité de son candidat-vaccin, qui s’administre en deux injections. Avec des chiffres une fois encore impressionnants : Moderne annonce une efficacité à 94,5 % pour réduire le risque de contracter la Covid-19.

  • S20E75 Trump : jusqu'au bout...

    • November 18, 2020

    Deux semaines après l'élection du 3 novembre, Donald Trump affirme toujours qu’il a gagné et fait état, sans preuves, d'irrégularités lors du scrutin. Il est contredit sur ce point par ses propres agences, qui ont déclaré que la présidentielle avait été "la plus sûre de l'histoire des États-Unis". Chris Krebs, le directeur de l'agence chargée de la sécurité des élections (CISA), a rejeté ces derniers jours les accusations de fraude électorale de grande ampleur formulées par le camp Trump. Dans un communiqué, la CISA a notamment indiqué qu’il n’y avait "aucune preuve d'un système de vote ayant effacé, perdu ou changé des bulletins, ou ayant été piraté de quelque façon que ce soit".

  • S20E76 Jonathann Daval : ses derniers secrets

    • November 19, 2020

  • S20E77 Déconfiner : mission impossible ?

    • November 20, 2020

  • S20E78 La Chine plus forte que le Covid... Et que Trump !

    • November 21, 2020

    Premier pays touché par le Covid-19, la Chine semble épargnée par une deuxième vague épidémique. Le 20 novembre, seulement 16 nouveaux cas étaient recensés au cours des dernières 24 heures. L’économie chinoise a même bondi de 4,9 % au troisième trimestre.

  • S20E79 Macron face au ras-le-bol des Français

    • November 23, 2020

  • S20E80 Trump : voilà, c'est fini...

    • November 24, 2020

    Ne pas perdre la face mais se résoudre à l’après... Trois semaines après l’élection du 3 novembre, Donald Trump a donné enfin son feu vert au transfert du pouvoir à Joe Biden. Sur Twitter, si le président sortant ne reconnait pas sa défaite dans ses messages, disant même croire au "succès du juste combat qui se poursuit", il explique néanmoins avoir demandé à l’administration des services généraux (GSA) de lancer officiellement la transition.

  • S20E81 Noël en famille si...

    • November 25, 2020

  • S20E82 Darmanin : coup de pression

    • November 26, 2020

    Le très critiqué ministre de l'Intérieur n'en finit plus de faire parler de lui, au point de susciter un malaise au sein de la majorité. Selon le Figaro, des proches du chef de l'État commenceraient d’ailleurs à le mettre en garde. "Darmanin devient un problème". "Fais attention à ce que la loi ‘sécurité globale’ et l’article 24 ne deviennent pas ta déchéance de nationalité", l'auraient alerté des collaborateurs, cités par le quotidien.

  • S20E83 Virus : l'Allemagne s'inquiète, Merkel veille

    • November 27, 2020

  • S20E84 Les commerces rouvrent, les clients reviennent ?

    • November 28, 2020

  • S20E85 L'État de crise permanent

    • November 30, 2020

    Macron face à la colère des Français. Ce samedi, des manifestations contre la loi “sécurité globale” étaient organisées un peu partout dans le pays. À Rennes, Lyon, Paris ou encore Strasbourg, ils étaient 133 000 manifestants à battre le pavé selon l’Intérieur, 500 000 selon les organisateurs.

  • S20E86 Qui a éliminé le cerveau du nucléaire iranien ?

    • December 1, 2020

    C'est une mort qui pourrait dégrader un peu plus les relations entre l'Iran et Israël et entraîner une nouvelle escalade des tensions dans la région. L'un des principaux responsables du programme nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh, a succombé à ses blessures après une attaque au véhicule piégé, suivie d'une fusillade contre sa voiture, vendredi 27 novembre. Le ministère de la Défense iranien a annoncé la nouvelle, en précisant que la victime était le chef de son département recherche et innovation, chargé notamment de la "défense antiatomique". Le jour même, Téhéran a accusé le Mossad, les services secrets israéliens, d'être derrière cet assassinat et a promis des représailles.

  • S20E87 Vaccins : les Anglais y vont...Et nous ?

    • December 2, 2020

  • S20E88 Europe : du rêve de VGE... au Brexit

    • December 3, 2020

  • S20E89 Noël : 6 à table... sans les enfants !

    • December 4, 2020

  • S20E90 Brexit, vaccin... Le parti de Boris Johnson

    • December 5, 2020

    Mercredi 2 décembre, le Royaume-Uni a annoncé avoir autorisé le vaccin Pfizer/BioNTech contre le coronavirus, une première mondiale pour le pays européen le plus endeuillé par la crise sanitaire. Les vaccins doivent être administrés dès la semaine prochaine et les personnes âgées dans les maisons de retraite seront les premières concernées par cette campagne de vaccination. « Une nouvelle fantastique », a salué le Premier ministre britannique Boris Johnson. Une rapidité rendue possible « grâce au Brexit », selon le secrétaire d’Etat britannique à la Santé, Matt Hancock. Et de nombreux politiciens britanniques pensent la même chose, à l’image de Jacob Rees-Mogg, leader conservateur de la Chambre des communes : « Nous n’avons pu approuver ce vaccin si rapidement que parce que nous avons quitté l’Union européenne ». De leur côté, Européens et Américains attendent ce mois-ci la réponse de leurs agences sanitaires respectives sur l’approbation du vaccin de Pfizer-BioNTech. Dans le même temps, les négociations entourant le Brexit patinent toujours. « Les conditions d’un accord ne sont pas réunies, en raison de divergences importantes », ont expliqué dans des communiqués similaires le négociateur de l’Union européenne, Michel Barnier, et son homologue britannique, David Frost. Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doivent se rencontrer aujourd’hui pour débloquer la situation.

  • S20E91 Noël : la menace d'une troisième vague ?

    • December 7, 2020

  • S20E92 Un vaccin, des doutes et des questions

    • December 8, 2020

  • S20E93 Brexit : Alors Boris, tu veux ou tu veux pas ?

    • December 9, 2020

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se retrouvent ce mercredi à Bruxelles pour tenter de débloquer les négociations post-Brexit. Cette rencontre au sommet intervient à trois semaines de la rupture définitive entre Londres et l'Union européenne après des mois de pourparlers sur les sujets qui fâchent et la menace accrue d'un no-deal avec des conséquences économiques importantes pour les deux parties. Car si depuis mars les discussions ont avancé sur plusieurs points, Britanniques et Européens achoppent toujours sur les trois mêmes sujets : l’accès aux eaux britanniques que les Européens souhaitent garder, la manière de régler les différends dans le futur accord et les garanties exigées par l'UE (que Londres refuse) en matière de concurrence en échange d'un accès sans droits de douanes ni quotas au marché du continent.

  • S20E94 Erdogan/Macron : l'escalade et les sanctions

    • December 10, 2020

    Basilique Sainte-Sophie transformée en mosquée, interventions en Syrie et en Libye, manœuvres dans la zone maritime de la Grèce, envoie des miliciens syriens pour épauler l’Azerbaïdjan, achat d'armes russes … Le président turc Recep Tayyip Erdogan multiplie depuis 2016 coups d’éclat et actes expansionnistes, galvanisé par ses ambitions nationalistes sur fond de nostalgie de la grandeur ottomane et encouragé par la mollesse des réactions de l’Occident. Mais le vent serait-il en train de tourner ?

  • S20E95 Noël sauvé, Nouvel An sacrifié

    • December 11, 2020

  • S20E96 Vaccins : la France en retard... Ou prudente ?

    • December 12, 2020

  • S20E97 Dette Covid : on efface tout ?

    • December 14, 2020

  • S20E98 Macron, Jadot, Hidalgo... À moi les verts !

    • December 15, 2020

  • S20E99 Vaccination : "dans les tout prochains jours"

    • December 16, 2020

  • S20E100 Macron contaminé, cluster à l'Élysée

    • December 17, 2020

  • S20E101 Biden : relancer l'Amérique... et faire oublier Trump ?

    • December 18, 2020

    Un pas de plus pour Joe Biden en direction de la Maison-Blanche. Sans surprise, les grands électeurs ont confirmé lundi 14 décembre la victoire du candidat démocrate à la présidence des États-Unis, par 306 voix contre 232 pour le président sortant, Donald Trump. "Notre démocratie, bousculée, mise à l’épreuve, menacée, s’est révélée résiliente, authentique et forte", s’est félicité le 46ème président des États-Unis. "L’intégrité de nos élections a été préservée. Maintenant, il est temps de tourner la page, de nous rassembler", a-t-il dit en s’adressant à un pays profondément divisé. Mais que souhaite-t-il faire pour y parvenir ? Quelles seront ses priorités une fois investi à la Maison-Blanche le 20 janvier prochain ?

  • S20E102 Royaume-Uni : "le pire début d'année possible"

    • December 19, 2020

    Plus de 137 000 personnes dites prioritaires ont déjà reçu leur première dose du vaccin Pfizer-BioNTech. Le 8 décembre, le Royaume-Uni est devenu le premier pays à donner le feu vert à ce vaccin. Devant les députés, le Premier ministre Boris Johnson a salué un "bon départ" pour la campagne de vaccination alors que côté européen, on attend encore les conclusions de l’Agence européenne des médicaments (EMA), qui devrait se prononcer le 21 décembre. Cette avance, le gouvernement britannique s’en félicite, voire l’impute au Brexit alors que les États membres peuvent en réalité prendre ce genre de décision au niveau national. En tout cas, la phase finale du divorce entre Londres et Bruxelles se dessine de plus en plus nettement. Sommes-nous prêts ?

  • S20E103 Coronavirus mutant : l'Europe se barricade

    • December 21, 2020

  • S20E104 Vaccinés... et bientôt reconfinés ?

    • December 22, 2020

  • S20E105 Après le Covid, la Chine encore plus forte ?

    • December 23, 2020

  • S20E106 Noël, quand même !

    • December 24, 2020

    Alors que le gouvernement continue de lutter contre le virus, la population s'adapte et improvise pour passer un bon moment en famille tout en jonglant avec les recommandations des autorités. Limiter les convives (pas plus de six adultes à table), éviter les embrassades, porter le masque au maximum… L’organisation de Noël par temps de Covid-19 se révèle être un vrai casse-tête. Car pour beaucoup, pas question de transiger avec le risque sanitaire. Plan de table réfléchi, protocole envoyé préalablement aux invités, voire même ouverture des cadeaux en appel visio… Ces fêtes de fin d’année ne seront décidément pas comme les autres.

  • S20E107 Brexit : pari réussi ?

    • December 25, 2020

    « The deal is done ! » L'Union européenne et le Royaume-Uni ont conclu hier un accord in extremis sur leurs futures relations commerciales, éloignant par là même la perspective d'un divorce chaotique. Les droits de pêche, notamment, ont été au cœur des ultimes tractations et une entente sur cette question a été un grand pas. Les négociations ont été très intenses et ce jusqu’à la dernière minute, dans un contexte particulier où d’interminables files de camions s’étirent à Douvres, où la frontière reste fermée à de nombreux routiers pour raisons sanitaires.

  • S20E108 Les vaccins arrivent, la variante anglaise aussi !

    • December 26, 2020

  • S20E109 Reconfinement : peut-on encore y échapper ?

    • December 28, 2020

    La campagne vaccinale a démarré dans toute l'Europe. Ce dimanche, Mauricette M., 78 ans, a été la première Française vaccinée contre le coronavirus. Le lancement symbolique a eu lieu dans deux Ehpad, l'un en Seine-Saint-Denis et l'autre en Bourgogne-Franche-Comté. En tout, une vingtaine de personnes âgées et des soignants se sont vu administrer une première dose du vaccin Pfizer-BioNtech. Alors que nous avons choisi de cibler les plus âgés, certains pays membres ont plutôt donné la priorité au personnel soignant, et en République tchèque, c'est le Premier ministre Andrej Babis lui-même qui se l'ait fait injecter en premier. "Nous avons une nouvelle arme contre le virus : le vaccin. Tenir ensemble, encore", a réagi Emmanuel Macron dans un message publié sur Twitter ce week-end.

  • S20E110 Terrorisme : encore trois soldats tués au Sahel...

    • December 29, 2020

  • S20E111 Brexit : qui a gagné ?

    • December 30, 2020

    Enfin ! Les Britanniques et les Européens voient le bout du chemin sur la question du Brexit. Après quatre années d’intenses négociations, de coups de mentons et de rodomontades, un accord a été trouvé la semaine dernière sur les termes du divorce, écartant l’hypothèse d’une rupture chaotique crainte par les entreprises.

  • S20E112 Vaccination : Macron dans la seringue

    • December 31, 2020

    Cette année se termine sur le discours du chef de l’État. Emmanuel Macron prendra la parole ce soir à 20h pour adresser aux Français ses vœux pour l’année à venir. Un exercice traditionnel mais qui aura, ce soir, une charge politique forte, au sortir d’une année difficile pour le pays.

  • S20E113 Macron : l'espoir... Quoi qu'il arrive ?

    • January 1, 2021

  • S20E114 Couvre-feu, vaccin... la course contre la montre

    • January 2, 2021

  • S20E115 516 vaccinés... On accélère ?

    • January 4, 2020

  • S20E116 Virus : pourquoi le mutant inquiète ?

    • January 5, 2021

  • S20E117 Trump : ses dernières cartouches

    • January 6, 2021

  • S20E118 Ils ont marché sur le capitole...

    • January 7, 2021

    Quatre morts et une cinquantaine de personnes arrêtées, à Washington, dans la soirée du mercredi 6 janvier, après l’intrusion violente de plusieurs centaines de militants pro-Trump au siège du Congrès américain.

  • S20E119 Variant anglais : vite, le vaccin !

    • January 8, 2021

  • S20E120 Comment le virus a changé nos vies

    • January 9, 2021

  • S20E121 Variant anglais : peut-on encore l'arrêter ?

    • January 11, 2021

  • S20E122 Vaccins : y en aura-t-il pour tout le monde ?

    • January 12, 2021

  • S20E123 Trump : 7 jours qui font trembler l'Amérique

    • January 13, 2021

    Une fin de mandat chaotique pour Trump. Accusé d'avoir incité ses partisans à l'insurrection lors de l'assaut contre le Capitole, le président des États-Unis affrontera, ce mercredi 13 janvier, une deuxième procédure historique d'"impeachment". Une semaine après les violences du 6 janvier, qui ont fait cinq morts à Washington, un vote est prévu vers 15 heures (21 heures à Paris) sur son acte d'accusation à la Chambre des représentants. Soutenu par un grand nombre de démocrates, qui contrôlent la chambre basse, et avec l'appui notable de plusieurs républicains, il devrait être facilement adopté. Le 45e président américain devrait ainsi devenir le premier de l'histoire du pays à être deux fois mis en accusation au Congrès dans une procédure de destitution.

  • S20E124 Affaire Duhamel : "tout le monde savait"

    • January 14, 2021

  • S20E125 Couvre-feu à 18h : ça change quoi ?

    • January 15, 2021

  • S20E126 Qui va succéder à la patronne Merkel ?

    • January 16, 2021

    La course à la succession d'Angela Merkel est officiellement lancée en Allemagne. Après avoir été deux fois repoussée, l'élection du nouveau président de l'Union chrétienne démocrate (CDU) a eu lieu ce samedi matin lors d'un « congrès digital ». Un scrutin clé à neuf mois des élections législatives. Avec 52,8% des voix lors du second tour face au libéral Fredrich Merz, c'est le centriste Armin Laschet qui a finalement été élu. Parmi les trois hommes en lice, Laschet incarnait la continuité avec Merkel. À mots couverts, la chancelière exprimait d'ailleurs sa préférence pour le président de la Rhénanie du Nord-Westphalie.

  • S20E127 Vaccins : où sont les doses ?

    • January 18, 2021

  • S20E128 Covid : les mutants s'installent

    • January 19, 2021

  • S20E129 Trump/Biden : Good bye and good luck

    • January 20, 2021

    Il va prêter serment pour devenir le 46ème président des États-Unis. Joe Biden va prendre les rênes d’un pays divisé, inquiet, meurtri ce mercredi 20 janvier, midi heure de Washington, 18 heures en France. Une date et une heure immuables depuis près de 90 ans mais pas la fête qui accompagne traditionnellement la cérémonie. En lieu et place du public invité à regarder Joe Biden prêter serment depuis chez lui, 190 000 drapeaux ornent aujourd’hui l’esplanade devant le Capitole, bunkérisé depuis plusieurs jours pour éviter que les partisans les plus ultras de Donald Trump ne viennent perturber la cérémonie, comme le 6 janvier dernier. Des images impressionnantes d’une investiture hors du commun pour des raisons de pandémie et de sécurité à laquelle ne participera pas le président sortant, fait sans précédent depuis 150 ans.

  • S20E130 Vaccin français : un échec et des questions

    • January 21, 2021

  • S20E131 Variants : un reconfinement en février ?

    • January 22, 2021

  • S20E132 Variant anglais plus mortel : les frontières se ferment !

    • January 23, 2021

  • S20E133 Variants, reconfinement : l'alerte des scientifiques

    • January 25, 2021

  • S20E134 Confinement : pourquoi le gouvernement hésite...

    • January 26, 2021

  • S20E135 Retards, contrats...les labos jouent-ils le jeu ?

    • January 27, 2021

  • S20E136 Poutine / Navalny : espion, poison et corruption

    • January 28, 2021

  • S20E137 Reconfinement : ça s'accélère !

    • January 29, 2021

  • S20E138 Ne pas reconfiner... Un pari très risqué ?

    • January 30, 2021

  • S20E139 Pas de reconfinement... jusqu'aux vacances ?

    • February 1, 2021

  • S20E140 Allô Bruxelles... Où sont les vaccins ?

    • February 2, 2021

  • S20E141 Navalny peut-il faire tomber Poutine ?

    • February 3, 2021

  • S20E142 Face au Covid... Le choc des générations

    • February 4, 2021

  • S20E143 Vacances, oui... Mais où ? Et comment ?

    • February 5, 2021

  • S20E144 Inondations, climat : la nouvelle carte de France

    • February 6, 2021

  • S20E145 Annuler la dette... c'est vraiment possible ?

    • February 8, 2021

  • S20E146 Variant sud-africain : la mauvaise surprise

    • February 9, 2021

  • S20E147 Poutine met l'Europe à cran

    • February 10, 2021
  • S20E148 Macron / Le Pen : qui peut troubler le duel ?

    • February 11, 2021

  • S20E149 Covid : la Moselle inquiète la France

    • February 12, 2021

  • S20E150 Grand froid : gare à la facture d'électricité !

    • February 13, 2021

    -10, -12, -16°... Les températures glaciales ressenties depuis quelques jours dans le nord de la France ont pris tout le monde de court. Une vague de froid exceptionnelle, la pire depuis celle de 2012, et pourtant ces périodes sont de plus en plus fréquentes... Avec des telles températures, les chauffages carburent et la consommation en électricité s'envole : +42% depuis le début de la semaine. Les centrales électriques, de leur côté, tournent à plein régime, mais pour l'instant le réseau tient : pas de black-out, pas de coupures, même localisées. Pourtant, avec le bouleversement du planning de maintenance dû à l'épidémie de Covid-19, onze réacteurs sont actuellement à l'arrêt sur 56. La vague de froid arrive donc dans une période où le réseau est particulièrement vulnérable.

  • S20E151 Variants : Dunkerque, Metz... et après ?

    • February 15, 2021

  • S20E152 Entreprises : quand les aides s'arrêteront...

    • February 16, 2021

  • S20E153 Turquie, OTAN, Sahel : le retour du shérif américain ?

    • February 17, 2021

  • S20E154 Vote anticipé : la surprise de Macron réveille l'opposition

    • February 18, 2021

    À peine acté le report des élections départementales et régionales pour cause de pandémie, l’exécutif se penche sur la présidentielle et veut faire adopter une petite révolution avant le scrutin. Jusqu’à présent, en France, le vote est une véritable cérémonie républicaine qui se déroule le dimanche, et si on ne peut pas y aller, on donne procuration à une personne qui se déplacera le jour dit dans l’isoloir. Mais pour 2022, le gouvernement veut permettre aux citoyens de voter par anticipation quelques jours avant, les mardis, mercredis ou jeudis précédents le premier et second tour, depuis le chef-lieu de leur département sur une machine électronique. Et il a déposé un amendement surprise dans ce sens mardi au Sénat.

  • S20E155 Covid : du mieux, vraiment ?

    • February 19, 2021

  • S20E156 Hôpitaux, particuliers : les cyberpirates à l'attaque

    • February 20, 2021

  • S20E157 Reconfinement : l'alerte niçoise

    • February 22, 2021

  • S20E158 USA, Chine, Émirats : la ruée vers Mars

    • February 23, 2021

  • S20E159 14 ans… dans l’engrenage de la violence

    • February 24, 2021

  • S20E160 Vaccins, reconfinement : à qui le tour ?

    • February 25, 2021

  • S20E161 Reconfinement : la France sur un fil

    • February 26, 2021

  • S20E162 Dette, épargne, impôts : qui va payer la nôte ?

    • February 27, 2021

  • S20E163 Confinement : les scientifiques alertent... Macron persiste

    • March 1, 2021

  • S20E164 Sarkozy : une condamnation et des questions

    • March 2, 2021

  • S20E165 Vaccination : accélérer... ou confiner

    • March 3, 2021

  • S20E166 Présidentielle : qui a peur de Marine Le Pen ?

    • March 4, 2021

  • S20E167 Vaccins à tour de bras : bientôt la vie (presque) normale ?

    • March 5, 2021

  • S20E168 Harry, Meghan : règlements de comptes à Buckingham !

    • March 6, 2021
  • S20E169 Harry et Meghan : shocking !

    • March 8, 2021

    Des révélations accablantes. Dans une interview accordée à la célèbre animatrice américaine Oprah Winfrey, diffusée sur la chaîne américaine CBS dans la nuit du 7 au 8 mars, Meghan Markle et le Prince Harry ont tout révélé. Racisme de la part de la famille royale, campagne de dénigrement et pensées suicidaires de Meghan, harcèlement des tabloïds britanniques… Le couple s’est exprimé sur les raisons de leur retrait de la famille royale britannique et leur éloignement à Montecito, en Californie. Un déballage médiatique qui était autant attendu que redouté par Buckingham. Et cette interview-confession n’a pas manqué de tenir ses promesses. Dans ce contexte sulfureux, Buckingham Palace a d’ailleurs ouvert une enquête après que le Times a publié des témoignages d’anciens conseillers qui accusent l’actrice américaine de harcèlement envers le personnel royal. Affaire à suivre… Malgré tout, la reine Elizabeth II reste très populaire auprès des Britanniques. Même si son entourage ne lui facilite pas les choses : après les différentes mises en accusation dans l’affaire Epstein, le Prince Andrew a dû renoncer à ses engagements publics, une décision humiliante et rarissime pour un membre de la famille royale. La diffusion de la série The Crown a elle aussi créé quelques remous : la saison 4 y dépeint une famille royale froide et distante, prête à tout pour préserver la monarchie. Et l’état de santé du prince Philipp est loin d’arranger les affaires de la Couronne d’Angleterre. L’époux de la reine Elizabeth II est hospitalisé depuis de longues semaines après une opération pour un problème cardiaque. Ça ne va pas fort donc… Mais la reine tient bon ! Plus de deux mois après l’entrée en vigueur du Brexit, le Royaume-Uni fait face à un risque d’implosion. En Écosse, le parti indépendantiste SNP, favori des élections de mai 2021, compte bien organiser un référendum sur l'indépendance de la province. L’Irlande du Nord, province britannique, ne valide pas le nouveau statut

  • S20E170 1900 milliards... le pari risqué de Biden

    • March 9, 2021

    Après des heures de débats, de négociations et un vote marathon sur de nombreux amendements, le Sénat américain a approuvé samedi le plan de 1 900 milliards de dollars voulu par Joe Biden pour relancer la première économie mondiale, frappée par la pandémie de Covid-19. "Nous avons fait un pas de géant pour venir en aide aux Américains", s’est félicité, depuis la Maison-Blanche, le président des Etats-Unis, qui avait fait de ce plan de soutien massif l’une de ses promesses de campagne. Adopté grâce aux seules voix des sénateurs démocrates, le texte doit être examiné à partir de ce mardi à la Chambre des représentants où les démocrates, majoritaires, devraient l’approuver rapidement pour que Joe Biden puisse le promulguer d’ici le 14 mars et éviter la suspension du versement d’allocations-chômage. "Cette loi va accorder plus d’aides à plus de gens que tout ce que le gouvernement fédéral a fait pendant des décennies", s’est félicité le chef des démocrates, Chuck Schumer, juste avant le vote final. Jamais auparavant le Congrès n’avait dépensé autant d’argent "de façon aussi incohérente ou après un processus aussi peu rigoureux", a rétorqué le chef de la minorité républicaine, Mitch McConnell. Dans le détail, le plan Biden prévoit plusieurs dizaines de milliards de dollars pour l’accélération du rythme des vaccinations et le déploiement de tests, mais aussi 130 milliards de dollars pour aider les écoles et lycées à rouvrir malgré la pandémie. De nouveaux chèques d’aide d’un montant de 1 400 dollars devraient être envoyés aux Américains, selon leur niveau de revenus, ainsi que 350 milliards de dollars d’aide aux États et aux collectivités locales. Le versement des allocations-chômage sera lui prolongé jusqu’au 30 septembre 2021. En revanche, la hausse du salaire minimum à 15 euros par heure, souhaitée par le président des Etats-Unis, n’en fait pas partie, ayant été retoquée au sénat. L’idée du plan Biden est d’inonder l'économie américaine de liquidités da

  • S20E171 Violences : l'autre urgence de Macron

    • March 10, 2021

  • S20E172 Covid : chacun cherche son vaccin

    • March 11, 2021

  • S20E173 Île-de-France : vers un reconfinement strict ?

    • March 12, 2021

  • S20E174 Confinement : l'an 1

    • March 13, 2021

  • S20E175 France, Allemagne, Italie...AstraZeneca suspendu

    • March 15, 2021

  • S20E176 AstraZeneca : on en fait trop ?

    • March 16, 2021

  • S20E177 Macron face à la 3ème vague

    • March 17, 2021

  • S20E178 Pourquoi Macron hésite ?

    • March 18, 2021

  • S20E179 Reconfinés... et en même temps dehors !

    • March 19, 2021

  • S20E180 Chine - Russie : Biden montre les crocs !

    • March 20, 2021

    Ils avaient promis de tout se dire... et ont tenu promesse. La première rencontre entre les délégations américaines et chinoises depuis l'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche a donné lieu à de vifs échanges jeudi dernier en Alaska. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a rencontré ses homologues chinois et, comme prévu, les sujets qui fâchent n'ont pas été mis de côté.

  • S20E181 Le confinement... à la française !

    • March 22, 2021

  • S20E182 3e vague : la déferlante

    • March 23, 2021

  • S20E183 Chine/Europe : le torchon brûle

    • March 24, 2021

  • S20E184 Covid : droit dans le mur ?

    • March 25, 2021

  • S20E185 Vaccins : l'Europe se rebiffe !

    • March 26, 2021

  • S20E186 Course à la présidentielle : Xavier Bertrand tente l'échappée

    • March 27, 2021

  • S20E187 Confinement : Macron a-t-il encore le choix ?

    • March 29, 2021

  • S20E188 Covid : Londres libérée... Et nous ?

    • March 30, 2021

  • S20E189 Macron face aux Français... l'heure des comptes

    • March 31, 2021

  • S20E190 Macron reconfine, le débat s'enflamme !

    • April 1, 2021

  • S20E191 Confinement : la grande fatigue

    • April 2, 2021

  • S20E192 Covid : comment s'en sortent nos voisins ?

    • April 3, 2021

  • S20E193 É. Philippe / Macron : alliés ou rivaux ?

    • April 5, 2021

  • S20E194 Poutine s'offre le Kremlin... jusqu'en 2036 !

    • April 6, 2021

    Le président russe montre une fois de plus sa détermination à ne pas lâcher le pouvoir. Vladimir Poutine, 68 ans, a signé, lundi 5 avril, la loi lui permettant de se présenter pour deux nouveaux mandats présidentiels. Un acte ouvrant la voie à son maintien au Kremlin jusqu’en 2036. Cette loi, publiée sur le portail officiel russe, avait été définitivement adoptée par le Parlement en mars, après un référendum constitutionnel organisé à l’été 2020.

  • S20E195 AstraZeneca : la mauvaise réputation

    • April 7, 2021

  • S20E196 Pourquoi Macron veut sacrifier l'ENA ?

    • April 8, 2021

  • S20E197 La vaccination accélère, un déconfinement mi-mai ?

    • April 9, 2021

  • S20E198 Monarchie endeuillée, Royaume-Uni fragilisé ?

    • April 10, 2021

  • S20E199 Régionales et grandes manœuvres

    • April 12, 2021

  • S20E200 Variant brésilien : ce qui inquiète la France

    • April 13, 2021

  • S20E201 "La plus grande catastrophe du siècle"

    • April 14, 2021

  • S20E202 15 mai : peut-on y croire ?

    • April 15, 2021

  • S20E203 Dettes, pénuries : peut-on rebondir ?

    • April 16, 2021

  • S20E204 Notre-Dame : le chantier de tous les défis

    • April 17, 2021

  • S20E205 Sécurité : Macron lance sa campagne

    • April 19, 2021

  • S20E206 Inde : le cauchemar et le variant

    • April 20, 2021

  • S20E207 Navalny, Ukraine... Poutine intraitable

    • April 21, 2021

  • S20E208 Elizabeth II, 95 ans... et après ?

    • April 22, 2021

  • S20E209 Le déconfinement approche... le variant indien aussi

    • April 23, 2021

  • S20E210 Terrorisme : quelle réponse face à la menace ?

    • April 24, 2021

  • S20E211 Terrorisme, sécurité... Macron à l'épreuve

    • April 26, 2021

  • S20E212 Inde : la bombe à retardement ?

    • April 27, 2021

  • S20E213 Covid, impôts... la surprise Biden !

    • April 28, 2021

  • S20E214 Déconfinement : Macron dévoile son calendrier

    • April 29, 2021

  • S20E215 Nouvelles libertés... mais nouveaux variants !

    • April 30, 2021

  • S20E216 Confinement : ce qui a changé dans nos vies

    • May 1, 2021

  • S20E217 3 mai : on ouvre… est-ce bien raisonnable ?

    • May 3, 2021

  • S20E218 Macron manœuvre, la droite panique

    • May 4, 2021

  • S20E219 B. Johnson : l'affaire des rideaux, scandale de trop ?

    • May 5, 2021

    C’est une période particulièrement mouvementée par le Premier ministre britannique. Alors que vont se tenir ce jeudi des élections locales outre-Manche, les premières post-pandémie et post-Brexit, la côte de popularité de Boris Johnson ne cesse de baisser. La semaine dernière, selon une enquête Ipsos Mori, 59 % des Britanniques déclaraient même "ne pas lui faire confiance". Si le mois dernier le succès de la vaccination anti-Covid a fait son heure de gloire, le chef du gouvernement conservateur est aujourd’hui empêtré dans plusieurs affaires embarrassantes, dans une ambiance de règlement de comptes avec son ancien conseiller Dominic Cummings. Dans un billet au vitriol, l'ex-artisan de la victoire du "Leave" au référendum de 2016 sur le Brexit, qui a quitté le gouvernement dans des conditions houleuses mi-novembre, l’a accusé d’avoir fait financer la rénovation de ses appartements privés du 11 Downing Street ainsi que les honoraires de la "nanny" de son fils par un généreux donateur du Parti conservateur. S'ajoutent des contrats de lutte contre la pandémie qui auraient été offerts à des personnalités proches du chef de la droite sans appel d'offres public au prétexte de l'urgence. Selon d’autres fuites, à l’automne 2020, Boris Johnson aurait dit qu’il préférait voir "les corps s’empiler par milliers" plutôt que de décréter "un nouveau putain de confinement". Enfin les médias britanniques ont rapporté que son numéro de téléphone personnel, inchangé depuis 15 ans, était accessible à tous sur Internet. Une sacrée brèche dans la sécurité. Et la bourde de trop ? Face à ces révélations, Boris Johnson dément tout en bloc mais les demandes d'enquêtes et les critiques pleuvent de toute part notamment de l'opposition travailliste, qui l’accuse de "corruption" et espère rattraper ses 10 points de retard dans les sondages sur les "Tories". Ces élections locales vont donc être un vrai test pour Boris Johnson et les conservateurs mais aussi pour l’unité du Royaume-Uni al

  • S20E220 Vaccins : les labos vont-ils lâcher leurs brevets ?

    • May 6, 2021

  • S20E221 Vaccins : chacun cherche sa dose

    • May 7, 2021

  • S20E222 On fait quoi pour les vacances ?

    • May 8, 2021

  • S20E223 Militaires : les tribunes et les manœuvres

    • May 10, 2021

  • S20E224 Pass sanitaire : le prix de la liberté

    • May 11, 2021

  • S20E225 Jérusalem s'embrase, Biden sous pression

    • May 12, 2021

    La violence se poursuit au Proche-Orient. Plus de 1 000 roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël, a annoncé ce mercredi l’armée israélienne qui a rétorqué par de nouveaux raids meurtriers. Depuis plusieurs jours, de violents affrontements ont lieu entre Palestiniens et policiers israéliens à Jérusalem-Est. Tout a commencé le week-end dernier lorsque de nombreux Palestiniens se sont réunis après la rupture du jeûne à Jérusalem : ils n’ont pas pu avoir accès à la place de la porte de Damas, lieu particulièrement fréquenté lors des nuits du mois sacré, générant ainsi des heurts. Autre élément de discorde : la possible éviction de familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, au profit de colons juifs. Une audience de la Cour suprême israélienne dans cette affaire prévue ce lundi a été reportée sine die. Depuis, la tension monte crescendo et les attaques entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes s’enchaînent. Et le bilan s’alourdit : ce mercredi, on dénombre au moins 40 morts et des centaines de blessés dans les deux camps. De son côté, Israël, par le biais de son ministre de la Défense, Benny Gantz, a prévenu mardi soir que les frappes israéliennes sur la bande de Gaza n'étaient "que le début" et qu'il y avait "encore beaucoup de cibles dans le viseur". Le Hamas s’est dit prêt à répliquer. Et la communauté internationale s’en inquiète: "Cessez immédiatement les tirs. Cette escalade se dirige vers une guerre à grande échelle", a réagi sur Twitter l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient. "Les chefs de tous les camps doivent s'engager vers une désescalade. Une guerre à Gaza serait dévastatrice et ce sont les gens ordinaires qui en paieraient le prix", a-t-il poursuivi. Un conflit insoluble ? Cette guerre dure depuis des décennies et nombreuses ont été les tentatives pour trouver une résolution au conflit israélo-palestinien. Les États-Unis ont tenté, en vain, de jouer le médiateur : les accords d’Oslo en

  • S20E226 Israël : vers une guerre totale ?

    • May 13, 2021

    L’escalade des tensions se poursuit au Proche-Orient. Après une nouvelle nuit de violences, l’armée israélienne continue de frapper la bande de Gaza, micro-territoire palestinien peuplé de deux millions d'habitants, et cible le mouvement islamiste Hamas qui y détient le pouvoir. Ce jeudi, le dernier bilan du Hamas fait d’ailleurs état de 83 morts depuis lundi, dont 17 enfants, alors que 7 personnes sont mortes côté israélien. Des centaines de blessés sont à déplorer. En Israël, des scènes de violences inédites ont été rapportées par les médias dont le lynchage d’un homme, présumé arabe, sorti de force de sa voiture, mercredi soir à Tel-Aviv, puis roué de coups par une dizaine de militants d’extrême-droite israéliens, avant d'être laissé pour mort. Les affrontements entre les deux camps ont recommencé le week-end dernier après des manifestations contre des restrictions d'accès imposées par Israël à certains secteurs durant le ramadan et la possible éviction de Palestiniens du quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, au profit de colons israéliens. La communauté internationale s’inquiète et en appelle au calme. Le président américain s'est entretenu mercredi par téléphone avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou: « Mon espoir est que la situation soit résolue aussi rapidement que possible, mais Israël a le droit de se défendre quand des milliers de roquettes sont tirées vers son territoire », a déclaré Joe Biden à l'issue de cet entretien. Washington a par ailleurs annoncé l'envoi d'un émissaire en Israël et dans les Territoires palestiniens pour exhorter à la « désescalade ». En représailles aux frappes israéliennes menées depuis plusieurs jours, le mouvement islamiste Hamas a tiré près de 1 500 roquettes depuis la bande de Gaza, réussissant à percer le bouclier antiroquettes conçu par l’État hébreu. Une démonstration de force qui a pris de vitesse l’armée israélienne. Durant toute la guerre de 2014, qui avait duré une cinquantaine de jours, 4 500

  • S20E227 L'Amérique tombe le masque... Et nous ?

    • May 14, 2021

  • S20E228 Succession, épargne... Comment réduire les inégalités ?

    • May 15, 2021

  • S20E229 Le virus échappé du labo chinois... et si c'était vrai ?

    • May 17, 2021

  • S20E230 TF1 s'offre M6... un géant français face à Netflix ?

    • May 18, 2021

    Rivaux hier, alliés demain ? TF1 et M6, les deux premiers groupes de télévision privés français, ont annoncé lundi soir être entrés en négociations exclusives avec l’ambition pure et simple de fusionner. Le groupe Bouygues, maison mère de TF1, veut racheter 30 % du groupe M6. Bertelsmann-RTL Group, lui, en conserverait 16 % et c’est le patron de M6, Nicolas de Tavernost qui prendrait la tête de cette nouvelle entité. Un véritable séisme dans le monde de l’audiovisuel qui soulève beaucoup d’interrogations. Pourquoi ces rivaux historiques du PAF veulent-ils désormais s’allier ? En unissant leurs forces, les deux groupes ont la perspective de juteuses synergies. Mais surtout, le duo espère ainsi mieux résister à l’assaut de géants américains comme YouTube, Disney et surtout Netflix qui vient de franchir la barre des 208 millions d’abonnés dont un quart des foyers français. Inimaginable il y a encore six mois, ce mariage des deux poids lourds de l’audiovisuel devrait créer un mastodonte fort d’un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros et d’un résultat opérationnel de 461 millions d’euros. Ensemble, TF1 (avec TMC, TFX, TF1 séries films, LCI) et M6 (W9, 6Ter, Gulli) représentent plus de 40 % de part d'audience et 70 % de la pub télévisée. Une situation jamais vue dans le paysage audiovisuel français qui inquiète le monde de la publicité et de la production, qui craignent la constitution d'un groupe ultra-puissant capable d'imposer ses conditions. Alors cette union va-t-elle engendrer un groupe trop gros ? Le dossier de fusion va être soumis à l’approbation de l’autorité de la concurrence. Sachant qu’en France, il est interdit de posséder plus de sept canaux de la TNT et que le nouvel ensemble en détiendrait dix, il pourrait donc lui être demandé d’en vendre trois. L’opération, si elle se concrétise, devrait prendre entre dix-huit et vingt-quatre mois. Parallèlement un autre secteur connait lui aussi un tournant historique : le cinéma. L’industrie du film n’a jama

  • S20E231 Sécurité : quand les politiques... manifestent !

    • May 19, 2021

  • S20E232 Inflation, dette, krach... Une réponse à haut risque

    • May 20, 2021

  • S20E233 Vaccin pour tous, épidémie vaincue ?

    • May 21, 2021

  • S20E234 Retraites : attention aux erreurs et aux arnaques

    • May 22, 2021

  • S20E235 Quand l'ami de Poutine pirate un avion de ligne...

    • May 24, 2021

    Une scène inédite. Un opposant du président biélorusse a été interpellé dimanche 23 mai à l'aéroport de Minsk, après un atterrissage forcé de son vol en provenance d'Athènes (Grèce) vers Vilnius (Lituanie). Il s’agit du militant Roman Protassevitch, ancien rédacteur en chef de la chaîne d'opposition biélorusse Nexta. Il avait été placé l'an dernier sur la liste des "individus impliqués dans des activités terroristes" par le régime d'Alexandre Loukachenko. Le Boeing 737 de la compagnie Ryanair a été dévié de sa trajectoire après une "alerte à la bombe". Il a été escorté par un avion de chasse biélorusse jusqu'à l'aéroport de Minsk, où les fouilles n'ont pas permis de détecter la présence d'engin explosif. La compagnie aérienne Ryanair a condamné les "actions illégales" des autorités biélorusses. Même son de cloche du côté de la communauté internationale: "C'est un acte de piraterie d'Etat qui ne peut pas rester impuni", a insisté le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes Clément Beaune. L'Allemagne a réclamé une "explication immédiate" et le président lituanien Gitanas Nauseda a de son côté condamné un "évènement sans précédent" et accusé le régime biélorusse d'être derrière cette "action odieuse". Une réunion du Conseil européen, ce lundi, discute de "possibles sanctions" contre le régime biélorusse, qui a reçu le soutien de Moscou. S’il y a bien un point commun qui réunit les États baltes, c’est la crainte de la Russie. En 2004, Estonie, Lettonie et Lituanie ont fait leur entrée dans l’UE mais également dans l’OTAN, 13 ans après leur retour à l’indépendance. Et la Russie, qui a déjà envahi ces pays au cours du siècle dernier, ne voit pas d’un bon oeil ce rapprochement avec l’Europe et les États-Unis. En Lituanie, par exemple, le gouvernement se tient préparé face à l’éventualité d’une agression russe et les Lituaniens luttent sans relâche contre la propagande de Poutine. Qui sont ces chefs d’États soutenus par Poutine ? En Biélorussie, il y a

  • S20E236 Avion détourné : l'Europe peut-elle "recadrer" Poutine ?

    • May 25, 2021

  • S20E237 Bidenmania... ça se complique ?

    • May 26, 2021

    Après un début de mandat sans accroc, l'équation se complique pour Joe Biden et son administration vient de reconnaître un important revers sur la question de la fiscalité internationale. La semaine dernière, Washington avait pourtant déjà fait un pas en arrière dans ce dossier, indiquant qu’il acceptait un taux plancher de taxation des multinationales à 15 %. Un objectif moins ambitieux que celui de 21 % présenté en avril dernier, sur lequel néanmoins un consensus commençait à se dessiner au sein du G7. Mais c’était sans compter sur l’Irlande qui hier a jeté un froid en rejetant la proposition américaine. Car si le pays ne fait pas partie du G7, avec un taux d’imposition à 12,5 %, il attire de nombreuses grandes entreprises du monde entier, et est un acteur-clé dans les négociations qui se déroulent actuellement sous l'égide de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). Parallèlement le conflit israélo-palestinien est venu bousculer la stratégie du président américain qui voulait concentrer ses forces sur la principale menace, la Chine, et se tenir prudemment en retrait des dossiers sur lesquels butent les États-Unis depuis des années : Afghanistan, dénucléarisation de la Corée du Nord, résolution du conflit israélo-palestinien. Mais, suite à la montée dramatique des violences entre l'Etat hébreu et le Hamas, qui contrôle Gaza, ces dernières semaines, Joe Biden est pressé par l’aile progressiste du parti démocrate de revoir la politique traditionnelle de soutien des États-Unis à Israël pour prendre plus en considération la cause palestinienne. Sur le front intérieur, face à l’opposition du camp républicain, le président américain a également dû lâcher du lest et présenter un plan d’infrastructures raboté de 600 milliards de dollars pour rallier des sénateurs républicains à sa cause. Néanmoins le nouveau locataire de la Maison-Blanche jouit toujours d’une excellente popularité, en hausse de 2 % par rapport à fin mars, à 63 %. Par

  • S20E238 "Quoi qu'il en coûte", c'est fini ?

    • May 27, 2021

  • S20E239 Covid : déjà le grand relâchement ?

    • May 28, 2021

  • S20E240 Macron se dévoile et entre en campagne

    • May 29, 2021

  • S20E241 Forcenés : ces français qui "pètent les plombs"

    • May 31, 2021

  • S20E242 Mali : l'ultimatum de Macron

    • June 1, 2021

  • S20E243 Linky : embrouilles au compteur

    • June 2, 2021

  • S20E244 Macron, le candidat et les "décisions difficiles"

    • June 3, 2021

  • S20E245 Numéro d'urgence : quand l'État ne répond plus

    • June 4, 2021

  • S20E246 Autos, crit'air : la prochaine colère ?

    • June 5, 2021

  • S20E247 Mélenchon balance, Zemmour s'avance

    • June 7, 2021

    Éric Zemmour sera-t-il, oui ou non, candidat à l’élection présidentielle de 2022 ? Dans une longue interview diffusée hier soir sur la chaine YouTube “Ligne Noire”, il a déclaré : “peut-être qu'il faut passer à l'action”. Il a souligné qu’en intervenant “tous les soirs” en tant qu’éditorialiste sur la chaîne de télévision CNews, il fait “de plus en plus” de propositions. “Je pense de plus en plus à comment mettre en application ce que je dis”, explique l'éditorialiste dans cet entretien. “Je réfléchis à la suite, aux mesures éventuelles qu'on pourrait prendre à partir de mon diagnostic”. Éric Zemmour file la comparaison avec le journaliste monarchiste et nationaliste de l'Action française, Jacques Bainville, qui disait à la fin de sa vie “avoir toujours eu le tort de ne pas viser assez haut”.

  • S20E248 Et maintenant, le président giflé...

    • June 8, 2021

  • S20E249 Macron giflé... les politiques sonnés

    • June 9, 2021

  • S20E250 Régionales : jusqu'où ira le RN ?

    • June 10, 2021

  • S20E251 Mali : pourquoi la France s'en va ?

    • June 11, 2021

  • S20E252 Brexit : Boris Johnson menace l'Europe

    • June 12, 2021

    Jusqu’où iront les tensions en Irlande du Nord ? La tension ne cesse de monter entre Européens et Britanniques… Le Brexit et ses conséquences continuent en effet de peser sur les relations des Britanniques à leurs partenaires européenns. Ces derniers sont fâchés d’observer que le « protocole nord-irlandais », négocié dans le cadre du Brexit, et relatif aux contrôles douaniers entre l’Irlande du Nord britannique et la République d’Irlande, membre de l’Union Européenne (UE), n’est pas respecté. C’est notamment autour des viandes réfrigérées que se cristallisent les tensions. D’où les pronostics de la presse britannique sur une « Sausage war », une « guerre de la saucisse », à venir. « Si le protocole continue d'être appliqué de cette manière, nous n'hésiterons pas à invoquer l'article 16 » de l'accord sur l'Irlande du Nord, qui permet de passer outre certaines dispositions, a déclaré cet après-midi Boris Johnson. Une réponse claire à l’UE, qui avait prévenu ce mercredi qu’elle n’hésiterait pas à adopter une réponse « ferme » et « rapide » si le gouvernement britannique refusait de mettre en œuvre les dispositions spécifiques post-Brexit. Le bras de fer est d’ores et déjà bien engagé. Ces tensions ont lieu alors que le Royaume-Uni accueille jusqu’à dimanche, à Carbis Bay, en Cornouailles, au sud-ouest de l’Angleterre, la réunion des grandes puissances membres du G7. Le sommet est notamment marqué par les premiers pas en Europe du président américain Joe Biden. Ce dernier tient à se démarquer ostensiblement de son prédécesseur Donald Trump, à qui tout le monde semble soulagé de ne plus avoir affaire. L’objectif affiché à cette occasion est de repartir de l’avant après plus d’un an de pandémie. Le premier ministre britannique Boris Johnson compte, de son côté, profiter de la réunion en cours pour rappeler le nouveau président américain aux bons souvenirs de la relation spéciale qui lie leur deux pays. Objectif : trouver une échappatoire à la situation d’isolement que v

  • S20E253 OTAN : Biden cible la Chine, l'Europe sous pression

    • June 14, 2021

  • S20E254 Variant Delta : l'alerte anglaise

    • June 15, 2021

  • S20E255 Biden se frotte au "tueur" Poutine

    • June 16, 2021

    Ambiance guerre froide à Genève. Après des mois d’escalade verbale et de tensions entre la Russie et les États-Unis, Vladimir Poutine et Joe Biden se rencontrent cet après-midi en terrain neutre. Mais les deux chefs d’État s’apprécient peu et les sujets de discorde sont nombreux. Ukraine, Bélarus, sort de l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, projet Nord Stream 2, armement stratégique, cyberattaques… Sur tous ces dossiers, les discussions s’annoncent âpres et difficiles entre deux hommes adeptes du franc-parler et des formules cinglantes. Ainsi dans un entretien au New Yorker, Joe Biden a révélé qu’au cours de leur premier face-à-face en 2011, lorsqu’il était vice-président de Barack Obama, il a déclaré au Premier ministre de l’époque : "Je vous regarde dans les yeux et je ne pense pas que vous ayez une âme." Ce à quoi Vladimir Poutine a répondu : "Nous nous comprenons". Ou encore, plus récemment, quand le président des États-Unis a répondu sans hésiter à une question d’un journaliste : "Poutine est-il un tueur ?""Oui je le pense et vous verrez bientôt le prix qu’il va payer". Là encore, la réponse du chef du Kremlin ne s’est pas fait attendre. Le lendemain, Vladimir Poutine s’est invité à la télévision et a affirmé : "C’est celui qui le dit qui l’est". Pour autant, après six mois d’échanges mordants par médias interposés, ces dernières semaines des deux côtés on a semblé vouloir renouer le dialogue. "Le moment de la désescalade est venu" a estimé le mois dernier Joe Biden. "Les relations russo-américaines sont actuellement dans l'impasse, la situation est proche d'être critique. Il faut faire quelque chose", a affirmé hier Iouri Ouchakov, proche conseiller de Vladimir Poutine. C’est donc armés de meilleurs intentions que les deux hommes se retrouvent pendant quatre heures aujourd’hui pour évoquer les sujets qui fâchent et les "lignes rouges" à ne pas franchir. Pas de grandes annonces néanmoins à attendre. Aucune conférence de presse commune n’es

  • S20E256 Fin du masque : le dernier pari de Macron

    • June 17, 2021

  • S20E257 Éoliennes : ça tourne à l'orage !

    • June 18, 2021

  • S20E258 Affaire Jubillar : rebondissements et mystères

    • June 19, 2021

  • S20E259 Macron, Le Pen... c'est pas gagné

    • June 21, 2021

  • S20E260 Le choc de l'abstention, le dernier défi de Macron

    • June 22, 2021

  • S20E261 17 ans, emporté par les flots

    • June 23, 2021

  • S20E262 Régionales : tensions et crises de nerfs

    • June 24, 2021

  • S20E263 Le variant Delta décolle, la vaccination plafonne

    • June 25, 2021

  • S20E264 Soldes, sport : qui peut encore dire non à Amazon ?

    • June 26, 2021

  • S20E265 La revanche du vieux monde

    • June 28, 2021

    Statu quo, ou presque. Au lendemain du second tour des Régionales, la carte de France est inchangée dans l'Hexagone. En métropole, les douze présidents sortants ont gardé leur siège, cinq régions restent donc à gauche, et sept à droite.

  • S20E266 Delta, Delta plus : ces pays qui reconfinent...

    • June 29, 2021

    Si la France reprend doucement goût à la "vie d’avant", et la situation sanitaire continue de s’améliorer, avec 1 304 patients en soins critiques, le variant Delta progresse dans l’Hexagone et dans le reste du monde. Identifié pour la première fois en Inde en avril dernier, il est désormais présent dans au moins 85 pays, selon l'OMS, et son essor inquiète. Il est ainsi responsable d’une augmentation des cas en Israël, pays qui a longtemps fait figure d'exemple, où plus de la moitié de la population est vaccinée, et a contraint le gouvernement à prendre à nouveau des mesures d'urgences. Le port du masque y est de nouveau obligatoire dans les lieux clos, la réouverture aux touristes étrangers est reportée d'un mois et la vaccination des moins de 16 ans va être accélérée. Responsable aussi d’une reprise de l’épidémie au Royaume-Uni où il est dominant, le variant Delta est également majoritaire au Portugal, qui a décidé de resserrer ses restrictions dans les villes les plus touchées, dont Lisbonne. En Russie, frappée de plein fouet par ce variant plus contagieux, Moscou et Saint-Pétersbourg ont enregistré respectivement 124 et 110 morts au cours des dernières vingt-quatre dernières heures. Et ce malgré l’introduction de restrictions comme le retour du télétravail obligatoire pour une partie des employés et la vaccination obligatoire des salariés du secteur des services. En Australie, qui est dans une stratégie zéro Covid et a jusqu’à présent plutôt bien contenu la propagation du coronavirus, la principale métropole du pays, Sydney, s’est réveillée confinée dimanche pour deux semaines. La Malaisie a décidé de prolonger pour environ un mois son confinement général imposé au début de juin. Le Bangladesh, confronté à une augmentation "dangereuse et alarmante" du nombre de contaminations par le variant Delta, a décrété un nouveau confinement sévère depuis lundi et de nouvelles restrictions ont également été décidées en Afrique du Sud, pays le plus touché du continent,

  • S20E267 Dans l'enfer du

    • June 30, 2021

    L'Ouest du Canada et des États-Unis ont battu hier encore des records "historiques" de températures. Plus de 49 degrés ont été relevés du côté de Vancouver. Un nouveau record historique dans cette région où les températures avoisinent habituellement les 20 degrés à cette période de l’année. Mais depuis vendredi le mercure ne cesse de grimper, et au moins 134 personnes sont mortes subitement de cette canicule, selon les autorités qui appellent à la vigilance.

  • S20E268 L'économie s'emballe, les prix s'envolent

    • July 1, 2021

    Avec la reprise économique et la hausse de la demande mondiale, les matières premières flambent. Du bois au sucre en passant par les céréales ou le pétrole, les prix connaissent des hausses exponentielles depuis plusieurs mois et à l’approche des vacances ça continue de grimper. Ainsi ce 1er juillet, le tarif réglementé du gaz augmente de près de 10 %, soit un troisième mois de hausse consécutif. Ce sont donc 10,7 millions d'abonnés qui vont avoir une facture plus salée ce mois-ci. Mais ils ne sont pas les seuls.

  • S20E269 Le variant Delta avance, la vaccination obligatoire aussi...

    • July 2, 2021

    Depuis quelques jours, les contaminations en France semblent buter sur un palier, le taux d’incidence ne diminue plus et le variant Delta gagne du terrain. Il représente désormais “environ 20 %” des nouveaux cas, a indiqué Olivier Véran mardi sur France Info. Et il pourrait devenir largement majoritaire en France d’ici la fin de l’été, estiment de nombreux épidémiologistes. Actuellement, le territoire le plus touché est les Landes avec plus de 80 % de tests criblés arborant la mutation L452R. Le taux d'incidence y est également le plus haut de France avec 77 cas pour 100.000 habitants. Alors pour tenter de ralentir la progression de ce variant très contagieux, les autorités ont décidé de maintenir les restrictions du confinement jusqu’au 6 juillet, et de lancer des campagnes de tests et de vaccination. Mais le variant Delta est déjà bien installé dans le pays et il progresse partout dans l’Hexagone. Une situation qui est suivie de près par les autorités et les scientifiques qui évoquent le caractère quasiment inéluctable d’une quatrième vague et la nécessité de redonner de l’élan à la campagne de vaccination. “La crise sanitaire n’est pas terminée”, a ainsi alerté le Premier ministre, Jean Castex, mardi 29 juin, à la veille de la fin des jauges dans les commerces et les restaurants. La possible quatrième vague devrait être “beaucoup plus nuancée que les trois premières parce qu’on a un niveau de vaccination qui n’est pas du tout le même”, a estimé de son côté Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, sur France Inter le 30 juin. Mais “on doit se souvenir de l’été dernier. On était à des chiffres à peu près comparables fin juin 2020, et on a vu la deuxième vague arriver à partir du mois de septembre” a-t-il expliqué. De son côté, le ministre de la Santé a estimé ce vendredi que la “menace potentielle de reprise” pourrait survenir “dès cet été” et que “la menace du variant Delta pourrait venir gâcher nos vacances”. Car les conséquence

  • S20E270 Le Pen dans les cordes, Zemmour en embuscade ?

    • July 3, 2021

    Le Rassemblement National trouvera-t-il un nouveau souffle ce week-end ? Ces 3 et 4 juillet se tient à Perpignan le 17e congrès du parti. La ville des Pyrénées-Orientales n’a pas été choisie au hasard. Conquise en 2020 en duel face à LR par Louis Aliot, elle symbolise la victoire et le plafond de verre brisé. C’est pourtant bien fragilisée que Marine Le Pen, la présidente du parti, apparaît dans cette réunion politique, une semaine seulement après la gifle subie par sa formation lors des élections départementales et régionales, lors de laquelle le parti a perdu 30% de ses conseillers par rapport à 2015. Au sein du parti, plusieurs membres, opposés à la ligne de normalisation imposée par leur cheffe, ont claqué la porte. C’est notamment le cas dans les Deux-Sèvres, où le délégué et la totalité du bureau départemental restreint du Rassemblement national ont démissionné le 24 juin dernier, en désaccord total avec la stratégie du parti lors de ce scrutin. Le patriarche Jean-Marie Le Pen réclame pour sa part un retour aux fondamentaux. Selon le fondateur du Front national, cet échec est "imputable à une certaine erreur de ligne". Il en appelle désormais à une "virilisation" du RN. Or, ce retour à une ligne dure ne semble pas être l’option choisie puisqu’à l’occasion du congrès du parti d’extrême droite qui s’ouvre ce samedi, une modification des statuts va entraîner une petite révolution : la possibilité pour Marine Le Pen de se mettre en retrait de la présidence du parti le temps de la campagne présidentielle. Un changement symbolique, puisqu’il est question par cette manœuvre de souligner que la députée du Pas-de-Calais ne fera pas campagne en qualité de présidente du RN, mais en tant que représentante d’une aspiration plus large. Cela semble plus proche de vouloir achever le processus de “normalisation”. Si ce retrait est acté, un président par intérim devra être désigné. Deux profils tiennent la corde : Louis Aliot et Jordan Bardella. La déroute du RN aux régiona

  • S20E271 Delta : l'épidémie "redémarre"

    • July 5, 2021

    Les soignants seront-ils prochainement dans l’obligation de se faire vacciner ? Pour l’heure, le gouvernement marche sur des œufs. Face à la progression du variant Delta et à la menace d'une quatrième vague, le débat sur la vaccination obligatoire des soignants contre la Covid-19 s’est poursuivi tout le week-end. Alors que l'exécutif travaille à un projet de loi en ce sens, dans la classe politique la vaccination obligatoire des soignants ne fait pas l'unanimité. À la France Insoumise, Éric Coquerel plaide pour "un effort pédagogique supplémentaire pour convaincre". Le maire RN de Perpignan Louis Aliot veut, lui, croire "au principe de responsabilité et faire confiance aux soignants". Le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan refuse pour sa part de voir les soignants comme des "boucs-émissaires". Les responsables syndicaux se sont également prononcés. Si la CFDT et le Medef ont pris position en faveur de l'obligation vaccinale pour les soignants, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a indiqué lundi sur LCI qu'il n'y était "pas favorable". Le chef du premier syndicat dans la fonction publique hospitalière pense "qu'il vaut mieux convaincre plutôt que contraindre". Le week-end dernier, lors du festival Solidays, réservé cette année aux soignants, le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran s’est lui exprimé devant le personnel de santé et a évoqué la responsabilité de se faire vacciner. Alors que le débat sur la vaccination obligatoire des soignants bat son plein en France, de l’autre côté des Alpes, en Italie, cette mesure est obligatoire depuis avril 2021. Dans ce pays, près de 97% des soignants sont vaccinés contre la Covid-19. Mais parmi les 45 000 professionnels de santé réfractaires, un groupe de 300 soignants a décidé de faire appel au tribunal administratif de Lombardie. Le 14 juillet, les juges devront trancher : l'obligation vaccinale des soignants crée-t-elle une inégalité entre les médecins et le reste

  • S20E272 Le retour des primaires... Sans Xavier Bertrand ?

    • July 6, 2021

    Les grandes manœuvres ont commencé à droite. Après que le numéro 2 de LR Guillaume Peltier a appelé dans les colonnes du Parisien lundi à ce que son parti se range derrière le favori des sondages Xavier Bertrand pour la présidentielle, la présidente d’Île-de-France Valérie Pécresse, d’Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, de Normandie Hervé Morin et le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau ont défendu lundi soir dans une tribune publiée sur le site du Figaro l’idée d’une organisation d’une primaire ouverte à droite. Et ils ont décidé de se rendre ce mardi à 17 heures au bureau politique de LR.

  • S20E273 Delta : le scénario catastrophe ?

    • July 7, 2021

    Le monde n'en a pas fini avec le coronavirus. Loin de là. Le variant Delta s’étend et l’épidémie accélère dans toutes les régions de la planète, sauf en Amérique latine. Identifiée pour la première fois en février en Inde, cette nouvelle souche plus contagieuse et plus virulente frappe actuellement de plein fouet la Russie, qui a annoncé dimanche avoir recensé 25 142 nouvelles contaminations en 24 heures et 697 décès. En Asie, l'Indonésie a imposé le week-end dernier pour deux semaines un confinement partiel dans la capitale Jakarta, sur l'île principale de Java, et à Bali, pour faire face à une vague sans précédent d'infections qui place le système de santé au bord de l'asphyxie. De son côté l'Afrique du Sud est entrée fin juin dans une nouvelle période de confinement, pour au moins deux semaines. Le nombre de nouveaux cas a flambé dans le pays et le gouvernement a été contraint de mettre en place les restrictions les plus strictes depuis le début la pandémie. En Australie également, des confinements ont été décidés dans plusieurs grandes agglomérations en raison d'un regain épidémique.

  • S20E274 Amazon tout puissant... jusqu'à quand ?

    • July 8, 2021

    Une page se tourne pour la société Amazon. Son fondateur Jeff Bezos a cédé, lundi 5 juillet, son poste de PDG du conglomérat leader de l’e-commerce. Il reste président du conseil d’administration, mais passe les rênes à un fidèle lieutenant, Andy Jassy. Une prise de recul bien orchestrée par Jeff Bezos qui survient au moment où l’entreprise est plus puissante et diversifiée que jamais. La pandémie de Covid-19 n’a pas freiné l’essor d’Amazon en 2020, bien au contraire. Les ventes en ligne ont explosé et le chiffre d’affaires de la firme de Seattle a bondi de 38 %, à 386 milliards de dollars (325 milliards d’euros). L’entreprise est valorisée 1 770 milliards de dollars, et avec 1,3 million d’employés, elle est en passe de devenir le premier employeur privé du monde, après avoir recruté 500 000 personnes en 2020, soit 1 369 par jour. Des chiffres vertigineux pour une société qui a commencé il y a vingt-sept ans ses activités dans le garage de la maison de son fondateur. Crée en 1994, le groupe est devenu le champion incontesté de la vente à domicile et a investi également d’autres terrains comme l’informatique dématérialisée, l’épicerie, l’intelligence artificielle, la production de films et le sport. Ces dernières semaines, la société a ainsi frappé les esprits en rachetant le studio hollywoodien MGM, puis en mettant la main sur le championnat de football français de Ligue 1, après avoir déjà acquis les droits exclusifs pour plusieurs matchs de Roland Garros. D’autre part, depuis que le Pentagone a indiqué, mardi, qu'il annulait un contrat de cloud computing avec son rival Microsoft, l’entreprise peut désormais espérer décrocher un contrat géant pour le cloud du Pentagone. Une annonce qui a fait bondir l'action Amazon en Bourse et la fortune de Jeff Bezos, désormais estimée à 211 milliards de dollars. Une success story pour un groupe néanmoins aujourd’hui scruté et dont la place dans l’économie mondiale interroge. Car si Jeff Bezos passe les rênes d’Amazon

  • S20E275 Crise : les multinationales vont-elles payer ?

    • July 9, 2021

    Après des années de discussions, tensions et revirements, 130 pays se sont engagés à taxer de manière plus équitable les multinationales. Cet accord fiscal international, qualifié du "plus important conclu depuis un siècle" par Bruno Le Maire, attend désormais l'aval des grands argentiers des pays du G20, qui se réunissent ce vendredi et samedi à Venise. A priori, le feu vert des dix-neuf pays les plus riches du monde et de l'Union européenne semble acquis : ils ont tous déjà adhéré au cadre général de la réforme, initiée par Joe Biden et négociée le 1er juillet dernier sous l'égide de l'Organisation de développement et de coopération économique (OCDE), y compris la Chine et l'Inde. Mais les tractations continuent en coulisses pour rallier les pays récalcitrants, comme l'Irlande paradis fiscal européen, qui refusent d’appliquer un taux d'impôt minimal mondial sur les sociétés "d'au moins 15%" prévu par l'accord. Un autre volet de la réforme prévoit également que les entreprises, et notamment les géants de l’Internet, payent des impôts dans les pays "où leurs biens et services sont vendus, même s’ils n’y ont pas de présence physique". Avec cet accord, les Etats entendent éviter le dumping fiscal mais aussi que les multinationales et surtout les GAFA (les géants Google, Amazon, Facebook et Apple), qui ont largement profité de la pandémie de la Covid-19 et des confinements, paient des impôts dérisoires au regard de leurs revenus. Cette décision marque un coût d’arrêt à la tendance, depuis les années 80, d’alléger l’impôt sur les sociétés global. Il faut savoir qu’en quarante ans, celui-ci est passé de 46 à 26 % en moyenne, entamant largement les ressources des États. Ce nouveau système fiscal mis en place pourrait générer 150 milliards d’euros de revenus supplémentaires par an dès 2023, dont près de 6 milliards d’euros à la France. Selon le Conseil d'analyse économique, les entreprises tricolores transfèrent au total 34 milliards d'euros de profits vers les

  • S20E276 Vacances : la menace du variant Delta

    • July 10, 2021

    Alors qu’elle a tout juste retrouvé la liberté, la France s’apprête à vivre un été sous la pression du variant Delta. Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé hier que ce dernier serait « probablement » majoritaire dès ce week-end dans le pays. Après un reflux spectaculaire en mai et en juin, l’épidémie de Covid-19 montre ainsi à nouveau des signes de frémissement. « Les signaux d’alerte se multiplient », a prévenu mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, martelant que « le risque d’une quatrième vague rapide est là ». Pour y faire face, il y a urgence à anticiper. C’est ce qu’indique le dernier rapport du Conseil scientifique sur l’épidémie de Covid-19, rendu public hier, intitulé « réagir maintenant pour limiter la nouvelle vague associée au variant Delta ». Parmi les nombreuses pistes évoquées, l’élargissement du champ du passe sanitaire est actuellement envisagé par l'exécutif. Pour parvenir à une plus grande couverture vaccinale, le Conseil scientifique va même plus loin et émet l'hypothèse de mettre en place un « passe vaccinal à visée individuelle pour pouvoir accéder à certains 'espaces de libertés' tels que les restaurants, activités culturelles et sportives ». L’idée serait de « limiter les restrictions sanitaires » au moment où cette vague adviendrait. Pour les personnes non-vaccinées, si un tel passe était adopté, il faudrait alors présenter « un test antigénique ou un test PCR réalisé 1 ou 2 fois par semaine », sachant que « la gratuité de ces tests pourrait prendre fin à l'automne ». Dans un communiqué, l'Académie nationale de médecine et l'Académie nationale de pharmacie préconisent, elles, l'obligation vaccinale pour la population âgée de 12 ans et plus. « L'obligation vaccinale contre le Covid-19 constitue la seule option réaliste en termes de responsabilisation personnelle et d'engagement solidaire permettant de préserver sa santé, celle des autres et de parvenir à l'immunité collective », écrivent ces deux institutions. C'e

  • S20E277 Macron : quelles armes face au Delta ?

    • July 12, 2021

  • S20E278 Macron : la pression maximale

    • July 13, 2021

    Le président n’avait pas fini de parler que des millions de Français se sont précipités sur les plateformes en ligne pour trouver un créneaux de vaccination. Plus d’1 million de rendez-vous ont ainsi été pris dès hier soir pour des premières doses sur le site Doctolib et Vite ma dose, et la dynamique se poursuit ce mardi. Il faut dire que pour convaincre (ou contraindre) les plus récalcitrants, Emmanuel Macron a annoncé dans son allocution la fin de la gratuité des tests PCR à partir du mois d’octobre (sans prescription médicale) et l’extension du pass sanitaire dès le 21 juillet. À partir de cette date, toute personne âgée de plus de 12 ans devra être munie d’un document prouvant sa vaccination ou sa négativité pour se rendre dans les "lieux de loisirs et de culture" de plus de 50 personnes. Il sera donc exigé dans les cinémas, les parcs d’attraction dès la semaine prochaine puis dans les bars, restaurants, centres commerciaux, trains, avions, autocars, salles de sport et établissements médicaux à partir du mois d’août. La mesure s'appliquera aux clients, mais aussi aux salariés. Et elle pourra "en fonction de l'évolution de la situation sanitaire" être "étendue à d'autres activités", a insisté le chef de l’État. Dans cette optique, le parlement sera convoqué "en session extraordinaire" à partir du 21 juillet "pour l'examen d'un projet de loi". Les personnes travaillant auprès des plus fragiles n’auront elles plus le choix. Les soignants et non-soignants (hôpitaux, cliniques, Ehpad, professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, sapeurs-pompiers, ambulanciers…) devront avoir reçu leur deuxième dose de vaccin le 15 septembre sinon "ils ne pourront plus travailler et ne seront plus payés", a précisé le ministre de la Santé Olivier Véran. Obligation vaccinale pour les soignants, passe sanitaire étendu, tests PCR payants mais aussi état d’urgence sanitaire déclaré en Martinique et à La Réunion. Face à la reprise de l’épidémie et la progression du vari

  • S20E279 Pass sanitaire : la France sur la ligne dure

    • July 14, 2021

    Après les annonces d’Emmanuel Macron sur l’extension du pass sanitaire dans les restaurants, dans les trains, les centres commerciaux, beaucoup d’inquiétudes et d’incertitudes s’expriment parmi les Français. Le ministre de la Santé, Olivier Véran a tenté de rassurer, ce mardi dans le JT de France 2.

  • S20E280 Taxe carbone, voiture... le plan choc de l'Europe

    • July 15, 2021

    La bataille européenne pour le climat est lancée. Mercredi, la Commission européenne a dévoilé son plan "fit for 55" ("Paré pour 55"). "Un paquet climat" ambitieux composé de douze directives et règlements visant à transformer en profondeur notre système économique dans un but clair : atteindre la neutralité carbone en 2050, objectif validé l'an passé par les 27 États de l'Union, pour lutter contre le réchauffement climatique.

  • S20E281 Inondations : la tragédie allemande

    • July 16, 2021

    Arbres arrachés, routes inondées, maisons détruites… De violentes intempéries ont frappé l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ce jeudi 15 juillet. Du jamais vu depuis 20 ans.

  • S20E282 Dupond-Moretti, pass sanitaire... L'été brûlant de Macron

    • July 17, 2021

    Plusieurs dizaines d’appels à la mobilisation partout en France. C'est ce que l'on constate sur les réseaux sociaux depuis les annonces d'Emmanuel Macron lundi dernier. Etendue du pass sanitaire et déremboursement des tests PCR de confort, les nouvelles mesures prises par le chef de l'Etat ne passent pas auprès de certains. Ce mercredi 14 juillet, près de 20 000 personnes avaient déjà profité du jour férié pour crier leur mécontentement dans plus de cinquante villes de l'Hexagone.

  • S20E283 Pass sanitaire : le sprint face à l'épidémiee

    • July 19, 2021

    Le projet de loi qui doit permettre l'extension du pass sanitaire en France, et l’obligation de la vaccination pour les soignants, est présenté ce lundi en Conseil des ministres. Ces derniers sont notamment chargés de préciser les conditions d’application de ce précieux sésame. Il sera ensuite présenté au Parlement à partir du mercredi 21 juillet : les députés puis les sénateurs devront se positionner en faveur ou contre ce projet de loi.

  • S20E284 Jeff Bezos, Chine : la ruée vers l'espace

    • July 20, 2021

    C’est le nouveau terrain de jeu des milliardaires : l’espace. Neuf jours après Richard Bronson, c’est au tour du fondateur d’Amazon Jeff Bezos de s’élancer ce mardi à bord de sa fusée, créée par son entreprise de tourisme spatial, Blue Origin. Car c’est bien cela l’objectif : ouvrir la voie à un tourisme d’un nouveau genre, et à terme, dit-il, bâtir des colonies spatiales flottantes où des millions de personnes pourraient travailler et vivre.

  • S20E285 Tous surveillés... Même à l'Élysée ?

    • July 21, 2021

    On a appris hier soir qu’une grande partie de la classe politique française, y compris le chef de l’État, figure dans la liste du logiciel Pegasus qui espionne les téléphones à distance. Israël vend ce « mouchard » à des États, officiellement pour lutter contre le terrorisme. Mais, une enquête de médias du monde entier et d’Amnesty international a révélé ces derniers jours que 50.000 numéros avaient été visés par Pegasus. Et qu’un service de sécurité marocain aurait ciblé un des numéros de téléphone du président de la République mais aussi celui d’Édouard Philippe, de quatorze ministres, de députés, de conseillers du président et de journalistes. Près d’un millier de Français sont en effet sur cette liste ciblée par Pegasus.

  • S20E286 4ème vague : peut-on encore l'arrêter ?

    • July 22, 2021

    Plus de 21 000 cas positifs en 24 heures. L’épidémie de Covid-19, poussée par le variant Delta plus contagieux, montre depuis plusieurs jours des signes inquiétants de reprise, avec dans plusieurs départements, notamment ceux prisés par les vacanciers, des indicateurs qui se dégradent très rapidement. Dans les Pyrénées-Orientales et la Haute-Corse, le nombre de cas pour 100 000 habitants atteint déjà respectivement 375,8 et 317,7. Dans les autres départements du pourtour méditerranéen mais aussi côté Atlantique, le taux d’incidence a progressé de 150 % à 200 % en une semaine seulement, quand en Charente-Maritime il a explosé : + 600 % en une semaine. "La quatrième vague est là, nous devons réagir" a affirmé hier le Premier ministre.

  • S20E287 JO de Tokyo : l'impasse de la stratégie zéro Covid ?

    • July 23, 2021

    Malgré les restrictions sanitaires, l’absence de public, les tests quotidiens, les athlètes répartis en 206 délégations ont défilé ce vendredi à Tokyo pour la traditionnelle cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Une cérémonie voulue plus simple et plus sobre que les éditions précédentes en présence de quelques 950 invités triés sur le volet, dont Emmanuel Macron. La fin pour le Japon d’une véritable course d’obstacles depuis l’obtention des JO en 2013.

  • S20E288 Boris Johnson dépassé par le Covid... et le Brexit !

    • July 24, 2021

    La reprise économique au Royaume-Uni peut-elle se gripper malgré la levée des restrictions sanitaires intervenue lundi dernier lors du « Freedom Day » ? C’est ce que beaucoup craignent dans le pays. Le retour au fonctionnement normal de l’activité y est en effet mis à mal par l'obligation de s’isoler pendant 10 jours en cas d'exposition au Covid-19. L’application mobile de la NHS (le système de santé publique) alertent les personnes via une notification. Des centaines de milliers de Britanniques ont reçu ce « ping » depuis le début du mois. Ainsi, dans la seule semaine du 7 au 15 juillet, plus d’un demi-million de personnes se sont mises en quarantaine, ce qui affecte déjà le fonctionnement des bars et les restaurants, où un cinquième du personnel est actuellement manquant. Compte tenu de cette situation, plusieurs ont même dû fermer boutique, suscitant l'inquiétude du patronat britannique. « Alors que davantage de commerces rouvrent leurs portes, les pénuries de personnel se font sentir dans différents domaines, en particulier dans l'hôtellerie et les activités de loisirs », alerte la Confederation of British Industry (l'équivalent du Medef dans le pays).

  • S20E289 Passe sanitaire : une colère sous surveillance ?

    • July 26, 2021

    Dans la nuit de dimanche à lundi, le projet de loi sanitaire a été finalement adopté après une semaine de débats parlementaires tendus. Ce dernier rend la vaccination obligatoire pour les soignants et élargit l’application du pass sanitaire. Le Conseil constitutionnel doit rendre son avis le 5 août.

  • S20E290 Inondations, canicules : le monde entier frappé

    • July 27, 2021

    Incendies aux États-Unis, vague de chaleur au Canada, inondations en Europe et en Chine… L’été 2021 est marqué par des catastrophes naturelles en cascade. "Depuis des années, nous avions prévenu que c'était possible, que tout ça allait arriver", a déploré, lundi 26 juillet, la responsable climat de l'ONU, Patricia Espinosa. Et pendant que les phénomènes climatiques ravagent le monde, le dernier rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) est dans la dernière ligne droite avant sa publication, le 9 août prochain : les représentants de 195 pays vont plancher sur les principaux aspects de ce pré-rapport pendant 15 jours. Hausse de la température mondiale, augmentation du niveau des océans, intensification des événements extrêmes… Ce rapport devrait conforter les appels à agir plus vite et plus fort contre le changement climatique. "La réalité est que nous ne sommes pas en bonne voie pour respecter l'objectif de l'accord de Paris de limiter le réchauffement à +1,5°C d'ici la fin du siècle. En fait nous sommes sur le chemin opposé, nous nous dirigeons vers plus de +3°C. Nous devons changer de direction de façon urgente avant qu'il ne soit trop tard", a poursuivi Patricia Espinosa. Et l’enjeu de ce rapport est de taille : c’est en fonction de celui-ci que les décisions en matière de lutte contre le dérèglement climatique seront prises lors de la COP26, prévue en novembre prochain à Glasgow, en Écosse.

  • S20E291 Covid : pic en vue ?

    • July 28, 2021

    Le variant Delta flambe en France… Ces dernières 24h, 26 871 nouveaux cas ont été détectés. 7 137 patients sont actuellement hospitalisés dont 978 occupent les services de soins critiques. Dans le même temps, plus de 50% des Français ont désormais un schéma vaccinal complet. Et 60,4% de la population française a reçu au moins une première dose.

  • S20E292 Gaz, électricité, bois : pourquoi les prix flambent ?

    • July 29, 2021

    Ce ne serait que le début... Ce 1er août, les tarifs d'électricité augmenteront de 0,48% et ceux du gaz de 5,3% (après une hausse de 10% en juillet), des flambées qui en annonceraient d'autres... Depuis le 1er janvier, les factures d'énergie des Français auraient déjç augmenter de 50 euros par ménage, en moyenne, sur l'année. En cause notamment, une hausse du tarif d’utilisation du réseau public d’électricité (RTE) et des investissements sur son réseau de transport. Des coûts qui devraient avoir un impact d'une quinzaine d'euros par an sur les factures des particuliers à partir de 2024.

  • S20E293 Pécresse - Bertrand : l'été meurtrier

    • July 30, 2021

    Elle n'a finalement pas attendu la rentrée. Avant que Xavier Bertrand ne prenne trop d'avance dans les sondages, Valérie Pécresse s'est lancée à son tour dans la course à l'Élysée, en officialisant le 22 juillet dernier sa candidature à la primaire de la droite et du centre. À peine réélus à la tête de leur région respective, les deux candidats s'apprêtent donc à s'affronter pour représenter leur camp aux élections d'avril prochain.

  • S20E294 Vacances : à nous la France !

    • July 31, 2021

    La belle saison, après des mois de confinements. Cet été 2021 a une saveur particulière après plus de quinze mois de crise, comme un sentiment de libération malgré les restrictions, le pass sanitaire et le variant Delta. Mois des grandes vacances, juillet et août sont surtout ceux du tourisme : cette année, deux tiers des Français ont prévu de partir. Mais la pandémie a rebattu les cartes des destinations estivales, plus de la moitié des vacanciers resteront sur le territoire français et les professionnels du secteur s'adaptent donc en conséquence.

  • S20E295 Les anti-passe grondent, Macron cherche la parade

    • August 2, 2021

    "Dramatique". C'est l'adjectif utilisé jeudi dernier par Jean Castex pour décrire la situation sanitaire dans les territoires ultramarins. Avec un taux d'incidence dépassant les 1000 en Martinique, l'île aux fleurs se voit reconfinée depuis vendredi pour au moins trois semaines. Une catastrophe pour le secteur du tourisme en pleine saison estivale. En cause : une très faible couverture vaccinale avec seuls 16% des Martiniquais totalement vaccinés. La situation a généré ce week-end des affrontements à Fort-de- France entre des manifestants et les forces de l’ordre, un vaccinodrome ainsi qu'une pharmacie ont notamment été incendiés.

  • S20E296 Liban : crise infernale, France impuissante

    • August 3, 2021

  • S20E297 Covid : petite accalmie et grosse inquiétude

    • August 4, 2021

    Une histoire sans fin. Un an et demi après l'apparition du Coronavirus en Chine, cette maladie qui a déjà fait plus de quatre millions de morts ne cesse de ressurgir de part et autre du globe. À Wuhan, ville berceau de l'épidémie, trois nouveaux cas ont été confirmés cette semaine, amenant à une réaction drastique des autorités chinoises : le dépistage immédiat des onze millions d'habitants de la métropole.

  • S20E298 Croissance, dette : qui gagne ? Qui paie ?

    • August 5, 2021

    C'est un record auquel on ne s'attendait pas en pleine crise sanitaire. En dépit des inquiétudes liées à la propagation du variant Delta, le CAC 40 s'est hissé hier à son plus haut niveau depuis septembre 2000, et n'est plus qu'à 2,5% de son record historique. Résultat d'une saison de haut vol pour les grands groupes français, notamment dans le secteur du luxe avec les chiffres olympiques de Hermès, Kering, L’Oréal et LVMH, tout comme ceux de certaines banques comme la Société Générale, aujourd'hui un des principaux moteurs du CAC 40.

  • S20E299 Pass validé : le plus dur commerce ?

    • August 6, 2021

    La décision était scrutée de toute part. Hier après-midi, le Conseil constitutionnel a donné son feu vert à l'extension du pass sanitaire en France dès ce 9 août. En validant dans sa quasi totalité les différentes mesures impliquées, la décision a ainsi conforté la stratégie gouvernementale. Seule la rupture anticipée du contrat de travail pour les salariés non vaccinés a été retoquée, tout comme l'isolement obligatoire des malades.

  • S20E300 Feux, inondations : l'été déréglé

    • August 7, 2021

    Une véritable poudrière. Depuis une dizaine de jours, les forêts flambent en Grèce, forçant l'évacuation de milliers d'habitants et de touristes dans les régions touchées. Au moins 1450 pompiers luttent contre cinq incendies majeurs au nord d’Athènes, sur l’île d’Eubée, et sur la péninsule du Péloponnèse. Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a qualifié la situation d'"extrêmement critique". Une catastrophe due à des températures caniculaires, les "pires" relevées depuis trois décennies en Grèce.

  • S20E301 4ème vague, anti-passe : la ligne dure de Macron

    • August 9, 2021

    Une première semaine de "rodage". C'est le qualificatif utilisé par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal concernant l'extension du passe sanitaire dans les bars, restaurants, hôpitaux et transports à partir d'aujourd'hui, quel que soit la jauge. Car si le passe est à présent jugé constitutionnel par les Sages, c'est maintenant son application sur le terrain qui va être observée de près. Et l'extension est large, englobant aussi certains centres commerciaux sur décision préfectorale, ceux d’une superficie d’au moins 20 000m².

  • S20E302 Climat : et maintenant on fait quoi ?

    • August 10, 2021

    "L'influence humaine a réchauffé le climat à un niveau sans précédent depuis au moins 2 000 ans". En quelques mots, le sixième rapport du Groupe international d'experts sur le climat (GIEC) pose un constat alarmant sur l'évolution du climat dans le monde. Hausse de la température mondiale, intensification des événements extrêmes, responsabilité des activités humaines... Le ton a changé depuis le premier rapport, paru en 1990, qui estimait que le changement climatique n’était pas encore clairement perceptible. Cette fois-ci, l'organe de l'ONU sonne l'alerte rouge.

  • S20E303 Afghanistan : les talibans ont-ils gagné ?

    • August 11, 2021

    Jour après jour, ville après ville, elle se poursuit. L'avancée des Talibans semble inexorable en Afghanistan alors que les dernières troupes américaines partiront le 11 septembre prochain. Les insurgés sont aujourd'hui à la tête de neuf des 34 capitales provinciales du pays.

  • S20E304 Delta : des Antilles à la Chine, l'inquiétude monte

    • August 12, 2021

    Taux d’incidence record, saturation des hôpitaux… Après la Martinique, un confinement strict va être mis en place en Guadeloupe à compter de ce vendredi et jusqu’au 1er septembre.

  • S20E305 Politique : les gagnants et les perdants de l'été

    • August 13, 2021

    À 8 mois de la présidentielle, la bataille fait rage. Chez les écologistes, le duel qui fait le plus parler concerne Yannick Jadot et Éric Piolle. Le premier, député européen, se positionne comme un social-démocrate tenant d’une ligne écolo-réaliste favorable à l’économie de marché. Le second, maire de Grenoble, se veut plus à gauche, prônant un "arc humaniste". Il laboure le terrain pour se faire connaitre du grand public. Les deux hommes s’affronteront lors de la primaire verte prévue à la fin du mois de septembre, aux côtés de l’ex numéro 2 du parti Sandrine Rousseau et Delphine Batho, ancienne ministre de l’Ecologie de François Hollande. Chez LR, le match oppose Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. Ce dernier a confirmé début juillet qu’il ne participerait pas à une primaire de la droite. Le président de la région des Hauts-de-France préfère faire cavalier seul. Valérie Pécresse, de son côté, multiplie les déplacements cet été : elle ne veut pas laisser le champ libre à son rival qui la devance dans les sondages. Mais, un autre duel est dans toutes les têtes : celui qui oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen. D’après les derniers sondages, le scénario de 2017 pourrait bien se répéter en 2022.

  • S20E306 Covid : des bouleversements, pour longtemps

    • August 14, 2021

    En France, l’épidémie de Covid progresse. Les hôpitaux comptaient 9 546 patients ce vendredi, contre 9 465 jeudi, un chiffre au plus haut depuis la fin juin. Les services de soins critiques, qui soignent les cas les plus graves, totalisent 1 831 malades, contre 1 807 jeudi.

  • S20E307 Afghanistan : sauve qui peut

    • August 16, 2021

    L’Afghanistan se trouve, ce lundi, entre les mains des talibans, après l’effondrement des forces gouvernementales et la fuite à l’étranger du président, Ashraf Ghani. Hier, les talibans ont célébré leur triomphe en investissant le palais présidentiel à Kaboul. Alors qu'ils s’installent progressivement dans la capitale afghane, les autorités occidentales se mobilisent pour évacuer leurs ressortissants et leurs diplomates. Emmanuel Macron doit d'ailleurs évoquer la situation ce soir, lors d'une allocution prévue à 20 heures. Mais de nombreux Afghans tentent également de fuir. Des milliers d’entre eux se sont précipité désespérément sur le tarmac de l’aéroport de Kaboul, seule porte de sortie du pays, pour tenter de fuir le nouveau régime que le mouvement islamiste radical promet de mettre en place. Une marée humaine. Des scènes de panique. Un chaos total.

  • S20E308 Victoire des talibans : retour du terrorisme ?

    • August 17, 2021

    Des scènes de chaos dans les rues de la capitale afghane… Dimanche 15 août, les Talibans ont envahi Kaboul et le palais présidentiel. Le président Ashraf Ghani avait fui le pays un peu plus tôt. "Les Talibans ont gagné", avait-il reconnu dans un message sur Facebook.

  • S20E309 Feux : et maintenant la France

    • August 18, 2021

    C’est le plus gros incendie de l’été en France… Dans le Var, un feu de forêt ravage l’arrière-pays de Saint-Tropez, dans le massif des Maures. Ce dernier, qui a démarré lundi près d'une aire d'autoroute, a parcouru 6 675 hectares et en a brûlé 5 000 dans cette région connue pour ses forêts et ses vignobles, selon le dernier bilan. Plus de 1 100 pompiers ont été mobilisés et d'importants moyens aériens vont être mis en œuvre pour tenter d’éteindre l’incendie. A ce stade, deux personnes sont décédées et 24 personnes blessées, détaille ce mercredi le dernier point de situation de la préfecture du Var. Les évacuations d’habitants se multiplient : pas moins de 7 000 personnes ont passé la nuit dans les 15 centres d'accueil mis en place et une douzaine de campings ont été préventivement évacués. D’autres départements sont aussi touchés : c’est le cas de l’Aude et du Vaucluse.

  • S20E310 Les talibans en opération séduction, méfiance de l'Occident

    • August 19, 2021

    Les talibans, de retour à la tête de l’Afghanistan. Dimanche 15 août, ils ont pris la capitale afghane, Kaboul. Ils sont désormais installés au palais présidentiel et devraient bientôt former un nouveau gouvernement. Mardi dernier, lors d’une conférence de presse, leur porte-parole Zabihullah Mujahid a affirmé que, cette fois-ci, les choses seraient différentes. Il a annoncé la création d’un "gouvernement islamique fort et inclusif" et la fin des hostilités avec "tous ceux qui se sont opposés à l’Afghanistan". Il a précisé que les femmes devraient toutes porter le voile, mais pas la burqa. Elles auront le droit de travailler, comme les hommes, mais devront respecter la loi de la charia. Les jeunes filles, quant à elles, auront le droit d’accéder à l’éducation, a-t-il détaillé. Concernant les étrangers présents sur le sol afghan, "aucun mal ne leur sera causé", a expliqué Zabihullah Mujahid. Difficile à croire, pourtant, aussi bien pour les afghans que pour la communauté internationale. Sous leurs précédents régimes, en 1996 et 2001, la politique, la musique, les jeux et la télévision étaient interdits. Les femmes avaient l’interdiction de sortir et les petites filles ne pouvaient pas s’instruire. Au sein même du gouvernement français, la communication des talibans fait polémique. Mardi, au micro de franceinfo, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a recommandé que les talibans forment en Afghanistan "un gouvernement qui soit vraiment inclusif et représentatif". De nombreux élus y ont vu de la naïveté. Dans le même temps, pour venir en aide à la population afghane qui tente de fuir le pays, des maires PS et EELV de grandes villes françaises ont annoncé leur volonté d’accueillir des réfugiés. Qui sont les alliés des talibans ? Plusieurs pays comme la Chine et la Russie reconnaissent désormais le gouvernement taliban comme le gouvernement officiel. Soucieux de protéger leurs intérêts régionaux, ils espèrent nouer des relations solides avec les n

  • S20E311 Afghanistan : quand l'Amérique ne répond

    • August 20, 2021

    Kaboul, tombée aux mains des talibans. Depuis le 15 août dernier, l’Afghanistan est désormais dirigé par le groupe armé. Et le président américain, Joe Biden, est attaqué de tous les côtés pour le catastrophique retrait américain du pays.

  • S20E312 Covid : la rentrée menacée par le variant Delta

    • August 21, 2021

    e variant Delta continue d’inquiéter le monde. Une forte recrudescence de l’épidémie est constatée sur le continent asiatique. Dans les Antilles françaises également, l’épidémie continue de sévir alors que la vaccination patine. Les hôpitaux y sont en surcharge. Cette quatrième vague frappe la Martinique et la Guadeloupe avec une ampleur inédite.

Season 21

Season 22

  • S22E200 Harry, le prince qui fait trembler le Royaume-Uni

    • January 7, 2023

    Séisme au Royaume-Uni. L'autobiographie du prince Harry fait déjà l'effet d'une bombe, et ce, avant même sa publication officielle, prévue le mardi 10 janvier prochain. Plusieurs médias ont en effet réussi à obtenir une copie de l'ouvrage après que des libraires espagnoles l'ont mis par erreur en vente jeudi dernier. Les extraits les plus chocs n'ont pas manqué de faire rapidement la Une de la presse en Grande-Bretagne. Au menu de cet ouvrage : des révélations fracassantes et en nombre sur l'engagement militaire de Harry en Afghanistan, sa jeunesse compliquée par les drogues et l'alcool ainsi que son rapport plus que tendu avec son frère William, le prince héritier, et la famille royale. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le cadet de Charles III et de la princesse Diana n'est pas près d'enterrer la hache de guerre. Alors que son père doit être couronné le 6 mai prochain, Harry n'hésite pas à dénoncer les fractures de la Maison Windsor, déjà largement décrite dans la série "T

  • S22E201 2023 : l'année de toutes les crises ?

    • January 8, 2023

    Pour la France, l'année 2023 s'ouvre sur un monde qui a basculé. Les Français apprennent à vivre avec une hausse des prix qui balaye leur pouvoir d'achat et une crise immobilière qui guette. Le pays doit également trouver sa place dans un nouvel ordre économique mondial alors que la Chine et les Etats-Unis se livrent une guerre commerciale. Dans le contexte de tensions entre les grands blocs, la France doit trouver des alliés. Pendant cette soirée spéciale, Caroline Roux, entourée d'experts et d'invités, analyse et décrypte les principaux enjeux de 2023 pour la France.

  • S22E202 Brésil : chaos, violence...la démocratie attaquée

    • January 9, 2023

    Un dimanche noir pour la démocratie brésilienne. Hier, des milliers de partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro, ont attaqué des lieux de pouvoir de la capitale une semaine après l'investiture du président de gauche Lula dont ils refusent l'élection. Brasilia s'est ainsi retrouvée plongée pendant plusieurs heures dans le chaos après qu’une marée humaine de manifestants vêtus de jaune et vert ai pris d'assaut et saccagé le Congrès brésilien, le palais présidentiel et la Cour suprême, situés sur la place des Trois pouvoir au cœur de la ville, débordant complètement les policiers présents sur place. Vitres cassées, mobiliers vandalisés, œuvres d’art dégradées…Beaucoup de manifestants se sont filmés dans les bâtiments et ont diffusé les images en direct sur les réseaux sociaux. Ils y hurlent notamment à la fraude électorale et appellent à l’"intervention militaire". Après quelques heures, tous ont été finalement évacués et près de 200 manifestants ont été arrêtés. Le pr

  • S22E203 Retraites : une réforme à l'épreuve de la rue ?

    • January 10, 2023

    La réforme des retraites enfin dévoilée. La Première ministre Elisabeth Borne en détaillera les contours en fin d’après-midi lors d'une conférence de presse. Elle sera ensuite l'invitée du 20 Heures de France 2, puis de la chaîne franceinfo, où elle répondra aux questions d'internautes et de téléspectateurs. Mais on sait déjà qu’il faudra, avec cette sixième réforme des retraites en trente ans, travailler plus longtemps, sans doute jusqu’à 64 ans au lieu de 62 actuellement et que certains, qui ont commencé à travailler tôt ou ont des métiers pénibles, pourraient faire valoir leur droit avant. D’autre part, ce report devrait également être associé à une accélération de l'allongement de la durée de cotisation, qui passerait à 43 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein, bien avant donc l’année 2035 fixée par la précédente réforme Touraine. L'exécutif espère ainsi réduire les dépenses à l'horizon 2030. Opposés à cette réforme des retraites, tous les syndicats ont déjà prévu de se

  • S22E204 Réforme : retraités, actifs… Qui perd ? Qui gagne ?

    • January 11, 2023

    Tous leaders syndicaux alignés dans la grande salle de la Bourse du travail. Quelques heures après la présentation par la Première ministre de la réforme des retraites, dont la mesure phare est le recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, les huit principaux syndicats étaient réunis hier soir pour organiser la riposte. Et c’est Laurent Berger, le patron de la CFDT, qui a lu leur déclaration commune et a annoncé une première journée de mobilisation le 19 janvier prochain. "Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Le système de retraites par répartition n'est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale", estiment-ils dans le communiqué commun. Un front syndical inédit depuis douze ans dont la soli

  • S22E205 Soledar : le Verdun de Poutine ?

    • January 12, 2023

    C'est la bataille la plus sanglante depuis le début du conflit. À Soledar, petite ville de l'est de l'Ukraine, les combats sont acharnés entre les militaires ukrainiens et l'armée russe. Celle-ci tente inlassablement de conquérir cette commune complètement détruite en espérant ainsi renverser le cours de la guerre. Des milliers de soldats serviraient ainsi de chair à canon côté russe pour percer les lignes ukrainiennes. Mercredi dernier, le chef du groupe paramilitaire Wagner a même revendiqué que ses hommes contrôlaient la ville, avant d'être rapidement contredit par le ministère russe de la Défense comme par Kiev. Dans cette bataille, Vladimir Poutine y perdrait même ses nerfs. Alors qu'il vient de changer une nouvelle fois de chef militaire, une séquence inhabituelle l'a montré hier s'emportant contre son vice-Premier ministre. Celui-ci s'est vu traiter "d'imbécile" lors d'une réunion devant permettre la renégociation des contrats d'armements avec des entreprises russes. Le symptô

  • S22E206 Social : la bataille est engagée

    • January 13, 2023

    Les marchés du gaz et de l’électricité se détendent. Depuis la fin du mois de décembre, les prix de gros ont retrouvé leur niveau d’avant-guerre en Ukraine. Le mégawattheure de gaz, par exemple, s’échange aujourd'hui autour de 70 euros, quatre à cinq fois moins qu'en août dernier. La hausse des températures et la diminution de la consommation expliquent ce repli. De son côté, le risque de pénurie d'électricité s'éloigne aussi. Des bonnes nouvelles en apparence mais qui ne se concrétisent pas dans le portefeuille des Français. En effet, l'énergie utilisée actuellement est celle qui a été mise en stock cet été, celle donc qui a été achetée cher. Le prix du marché du gaz, même à 70 euros, reste par ailleurs toujours plus élevé que celui qui apparaît sur notre facture. Il faudrait qu'il baisse encore de 50% pour qu'il le rejoigne, ce qui est peu probable, d'autant que la perspective de la fin de l’approvisionnement en gaz russe pourrait faire vite repartir le cours à la hausse. Pe

  • S22E207 Iran : silence, on tue

    • January 14, 2023

    France.tv accueil France 2 France 3 France 4 France 5 La 1ère France Info culturebox France TV Slash okou Séries & fictions Documentaires Cinéma Pour regarder votre vidéo : connectez-vous ou créez votre compte. Aucun paiement, aucun abonnement. C dans l'air Iran : silence, on tue france-5 magazines 1 h 5 min tous publics Vidéo sous-titré Mohsen Shekari, Majid Reza Rahnavard, Mohammad Mehdi Karami, Sayed Mohammad Hosseini. Ce sont les noms des quatre Iraniens exécutés dans le cadre de leur participation au vaste mouvement de contestation provoqué par la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre dernier. La jeune femme était décédée après son arrestation par la police des mœurs. Au moins 80 personnes risquent de subir le même sort. Condamnés à la peine capitale après des "simulacres de procès", qui s'appuient bien souvent sur "des aveux obtenus sous torture et des preuves frauduleuses", ils sont donc menacés d'être prochainement exécuté

Additional Specials

  • SPECIAL 0x1 Tchernobyl = Un mensonge Francais

    • April 25, 2005
    • France 5

    Tchernobyl = Un mensonge Francais (France 5 - 25 avril 2005)

  • SPECIAL 0x2 Coronavirus : les leçons d'une crise inédite

    • June 30, 2020
    • France 5

    Le 15 mars, alors que le coronavirus prend de plus en plus d’ampleur dans le monde, les Français profitent des beaux jours et s’apprêtent à voter pour le premier tour des municipales. Pourtant, la veille, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé la fermeture des bars, cafés, restaurants et des écoles. À ce moment-là, personne n’imagine un scénario catastrophe. Le 17 mars, après trois allocutions de l’exécutif en quelques jours, la France se confine. Pendant huit semaines.

  • SPECIAL 0x3 Relocaliser : le défi français

    • September 29, 2020
    • France 5

    Alors que la planète entière s'apprête à vivre la plus grave crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement français fait de la souveraineté, l'axe majeur de son plan de relance. Ce dernier s'apprête à effectuer une vaste opération de reconquête de sa souveraineté sanitaire, alimentaire, numérique et surtout industrielle. Mais après trente ans de politique vantant une mondialisation exacerbée, la France doit encore prouver qu'elle a les moyens de s'imposer face à des géants comme les Etats-Unis ou la Chine. Ce documentaire plonge au coeur de la plus grande bataille économique de ce début du XXe siècle, où va se jouer des dizaine de milliers d'emplois.

  • SPECIAL 0x4 Poutine, le maître du jeu

    • October 17, 2021
    • France 5

    Après vingt ans au pouvoir et une nouvelle victoire aux élections en septembre, une révision constitutionnelle rend désormais Vladimir Poutine éligible jusqu'en 2036. En deux décennies, toute réelle concurrence politique a été éliminée. Son seul adversaire sérieux, Alexeï Navalny, croupit dans une colonie pénitentiaire et ses partisans sont arrêtés par milliers. Sur la scène internationale, le maître du Kremlin s'affranchit de toutes les règles : ingérences électorales, annexions territoriales, affaires d'espionnage, recours à des armes interdites. Jusqu'où Vladimir Poutine est-il prêt à aller pour se maintenir au pouvoir ?