Ancien pilier de la Crime à Paris, Mathieu Corot, alcoolique repenti et responsable d'une bavure qui a coûté la vie à un policier, est déplacé à Bordeaux. Son chef de brigade Amaury est net et précis: «Vous n'êtes pas désiré, mais je n'ai pas pu refuser votre mutation. Que ce soit bien clair, personne n'a envie de faire équipe avec vous». Il lui adjoint comme coéquipiers, un bègue, prénommé Olive et un certain Guillaume Walemme, un homme d'une cinquantaine d'années, qui boit en cachette. Première mission de cette équipe bancale: élucider les causes de l'incendie d'un hangar où cinq mille tonnes de cacao ont brûlées. L'entreprise appartient à la famille Marny, une dynastie locale sans histoires. Dans les décombres, on découvre un corps calciné. Très rapidement, l'enquête prouve que le sinistre est d'origine criminelle. Mais Corot est heureux, il vient de trouver la maison de ses rêves pour retrouver sa femme et ses deux enfants, Lucas et Laure qu'il surnomme tendrement Biscotte...
Le corps d'un homme, criblé de balles, est découvert sur l'autoroute. Il s'agit d'un certain Rougier, chef d'une entreprise de transport routier. Mathieu Corot est chargé de l'enquête. La victime possédait un garde-meuble situé sur les bords d'un canal qui va être sondé. Une caisse contenant des statuettes anciennes est extraite de l'eau ainsi que le corps d'une femme, sans doute morte avant d'être jetée dans le canal, puisqu'elle porte les impacts de deux balles dans la tête. L'état du cadavre ne permet pas son identification mais Corot fait le rapprochement avec la disparition, jamais élucidée, de Sophie Darcourt. Un an plus tôt, les parents de cette brillante étudiante en médecine âgée de 23 ans, avaient alerté la police. Mais, lorsque la voiture de Sophie fut retrouvée à la gare de Bordeaux, il apparut comme une évidence qu'elle avait fait une fugue. Sophie étant majeure, les recherches furent suspendues...