L´âpre rivalité Canadiens Nordiques connaît son élément déclencheur : le but de Hunter. Les petits cousins de Québec ont battu la grosse machine montréalaise, provoquant une vague de changements chez les uns, et de tous les espoirs chez les autres.
Le passage obligé des Nordiques dans l´AMH et leur tumultueuse accession à la LNH. Dans les années 70, en pleine effervescence nationale, Montréal collectionne les coupes Stanley, alors que les Nordiques préparent leur entrée dans la cour des grands.
Le coup fumant des Nordiques pour vite devenir compétitifs dans la LNH : les Stastny. Avec guerre froide, communisme et KGB en toile de fond, Québec réussit à se doter de joueurs miracles qui feront toute la différence, surtout contre le Canadien.
La bataille du Vendredi saint, ou le point de rupture de la rivalité Canadiens Nordiques. En cette finale de division Adams, les enjeux vont bien au-delà du hockey, et les joueurs, sur les dents depuis trop longtemps, vont céder sous la pression.
Saison 85-86 : les Nordiques dominent mais le Canadien triomphe, contre toute attente. Un étonnant ensemble de circonstances permet au club montréalais fait de recrues et mené par un entraîneur inexpérimenté de se faufiler jusqu´à la coupe Stanley.
Années noires pour les Nordiques, tandis qu´à Montréal, la magie Jacques Demers opère. Des « Nordindes » à l´échange Lindros, Québec se refait une équipe… mais pas assez aguerrie pour battre des Canadiens galvanisés par leur nouvel entraîneur.
Les Québécois assistent, incrédules et impuissants, à la vente des Nordiques. Le lock-out de la LNH et la conjoncture économique ont achevé une rivalité qui s´essoufflait, et d´importants pions changent de case sur le nouvel échiquier du hockey.
