Qu’y-a-t-il de commun entre les artistes français Blek Le Rat, Vive La Peinture, Miss.Tic, leurs contemporains américains Jean-Michel Basquiat ou Keith Haring, et leurs lointains successeurs comme l’anglais Banksy, désormais mondialement reconnu ? Un état des lieux s’impose afin de mieux comprendre l’évolution d’un mouvement artistique majeur, depuis plus de trois décennies.
Les femmes représentent l’écrasante majorité des modèles de la peinture classique et pourtant les artistes femmes restent encore extrêmement minoritaires. Pourquoi ? A travers les regards acérés de plusieurs femmes reconnues dans le mouvement de l’art urbain, un point sur la place des femmes artistes.
Partons à la rencontre des artistes locaux et internationaux de la capitale allemande pour en connaître l’univers et les valeurs. Un monde de la rue souvent vandale et hyper-créatif mais sans moyen, dont les ambitions sont en train de se transformer, à mesure que le mouvement street art gagne en reconnaissance et devient profitable.
Discours humaniste, militant ou politique, sujets locaux ou environnementaux, projets de grande ampleur ou actions plus humbles. Chaque fois le poids et les intérêts des initiatives des street artistes sont à interroger. Le mouvement est-il empli d’idéalistes aux bons sentiments ou n’y a-t-il pas avant tout dans ces engagements une forme d’auto promotion un brin hypocrite ?
Les fresques et collages sont voués à disparaître, de sorte que les artistes ont trouvé, sans doute un peu malgré eux, dans cet oubli de soi l’essence et le moteur de leur travail. Mais parallèlement à la rue, ils ont pour beaucoup développé des travaux plus durables, sur toile notamment. Après leur mort, que restera-t-il de leurs œuvres ? Faut-il seulement s’en soucier ?