C’est une situation qu’on aurait pu imaginer il y a 30 ou 40 ans, mais qui perdure toujours dans le nord de l’Ontario francophone : l’Église a protégé des prêtres visés par des allégations d’abus sexuels. Enquête lève le voile sur un vaste camouflage qui s’est perpétué des décennies dans le diocèse de Hearst, où 12 prêtres et bénévoles auraient commis des sévices sur une quarantaine de personnes, presque toutes mineures. Au lieu d’agir, l’Église a déplacé des prêtres et même imaginé un stratagème pour cacher ses avoirs en cas de poursuites judiciaires.