Le 20 mai 1975, vers 20 h 15, Diane Déry et Mario Corbeil quittent leur quartier pour une balade en motocyclette. Ils empruntent la trail, un sentier bien connu des jeunes du coin, qui relie Longueuil et Saint-Hubert. Ils ne reviendront jamais de leur virée.
Alors que les premières hypothèses laissent croire que Diane et Mario ont pu être victimes d’un accident de chasse, la journaliste Monic Néron s’intéresse de plus près à l’arme du crime.
Monic Néron tente de savoir si, grâce aux avancées scientifiques, il est possible de réexaminer en laboratoire des pièces à conviction récoltées sur la scène de crime en 1975 et d’y déceler des traces d’ADN qui pourraient identifier un potentiel meurtrier.
Des jeunes qui ont été interpellés par les policiers de Longueuil en 1977 reviennent sur la série d’arrestations et de perquisitions qui ont mené à des saisies d’armes et alimenté les rumeurs autour d’un suspect. L’étau se resserre.
Alors que les recherches se concentrent autour d’un suspect, on apprend que des allégations de corruption ont été formulées par un délateur à l’endroit d’un enquêteur de la Sûreté du Québec en 1979. On tente de savoir si ces allégations ont pu affecter l’enquête Déry-Corbeil.
Les témoignages troublants s’accumulent. L’enquête de Monic Néron s’achève, presque 45 ans jour pour jour après l’assassinat de Diane et Mario. L’heure est aux bilans et aux espoirs.
