Lauren Bacall et Humphrey Bogart se sont rencontrés en 1944 sur le tournage du film Le Port de l'angoisse de Howard Hawks. L'alchimie entre l'acteur âgé de 44 ans et la jeune mannequin de 19 ans fonctionne instantanément. Ils tombent amoureux et restent un couple incandescent et emblématique jusqu'à la mort d' Humphrey Bogart en 1957.
Mariés et divorcés deux fois, Richard Burton et Elizabeth Taylor se sont aimés dès leur participation au film Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz. Elle est un pur produit de la MGM, lui est adulé pour son physique et s'impose sur scène grâce à sa présence charismatique. Leur relation tout autant passionnée que destructrice durera de 1963 jusqu'à la mort de l'acteur en août 1984.
Ils sont le couple par excellence du cinéma hollywoodien des années 40 et 50 : ils partagent l’affiche de 9 films – dont les désormais classiques « La Femme de l’année » et « Madame Porte la Culotte » – et ils donnent l’impression d’avoir vieilli ensemble… Pourtant, ils sont loin de former un couple aussi classique à la ville qu’à l’écran. Katharine Hepburn et Spencer Tracy sont avant tout des titans du cinéma aux personnalités explosives. Hepburn, réputée pour son excentricité et son dynamisme, est tombée amoureuse de Tracy, l’éternel second rôle déprimé et mélancolique. Aux côtés de Daniel Selznick, qui a connu les deux acteurs, mais aussi d’historiens et d’écrivains spécialistes du cinéma, nous retraçons le parcours chaotique de deux stars qui se rencontrent tardivement, mais vivent alors une grande histoire d’amour… cachée.
Le 14 mai 1939, la presse d’Hollywood est en ébullition : Barbara Stanwyck vient d’épouser Robert Taylor. Stanwyck, actrice au jeu magistral qui puise dans son passé difficile une authenticité inégalée – et n’a pas encore interprété le rôle de sa vie dans « Assurance sur la Mort ». Et Taylor, pur produit des studios surnommé « le plus beau profil de l’Amérique », en quête de légitimité. Sur le papier, ce mariage ressemble à s’y méprendre à une manipulation médiatique, une opération orchestrée par les studios pour faire vendre des magazines et attirer les fans au cinéma. Il y a pourtant une véritable histoire d’amour derrière l’union des deux stars.
Jean Harlow a été la première star blonde platine de l’histoire du cinéma, un mélange de sensualité et d’innocence qui préfigure Marilyn Monroe. Pourtant, elle n’a jamais rêvé que de se marier et d’avoir des enfants. Mais entre l’omniprésence de sa mère, qui vit à travers elle se propres rêves de gloire, et le cynisme des studios hollywoodiens, ses trois premiers mariages ont été des échecs. Quand elle s’éprend de William Powell, autre star de la MGM, incarnation de l’américain affable élégant et courtois, elle voit en lui le père idéal qu’elle a toujours cherché. Elle est prête à arrêter sa carrière pour l’épouser et avoir des enfants. Mais en 1937, à 26 ans seulement, elle meurt, emportée par une maladie des reins…
Clark Gable est l’incarnation du séducteur type : viril, robuste, fonceur, mais aussi rassurant et protecteur. Son nom est à jamais associé au Rett Butler de « Autant en emporte le vent ». Carole Lombard a été la reine de la comédie américaine. A sa beauté flamboyante, elle ajoutait un humour cinglant et une fantaisie débridée. Ils se sont aimés, ils se sont mariés, ils ont été heureux, incarnant le couple idéal aux yeux du monde entier. Mais la mort prématurée de Carole Lombard dans un accident d’avion en 1942, à 34 ans seulement, a fait basculer leur histoire dans la tragédie. Clark Gable ne quittera jamais le ranch qu’ils partageaient dans la vallée de Los Angeles et, à sa mort en 1960, il sera enterré à ses côtés…
Avant leur rencontre, ils n'avaient pas connu de succès dans l'industrie du cinéma. Michelangelo Antonioni ne réalisait pas de comédies à l'italienne. Monica Vitti n'avait pas l'allure d'une Sophia Loren ou d'une Gina Lollobrigida. Unis à la vie comme à la scène, ils seront les créateurs de L'Avventura, La Nuit et L'Eclipse. Trois films à succès, trois déclarations d'amour.
Elle était « la petite fiancée de l’Amérique ». Devenue une star mondiale à 17 ans avec Le magicien d’Oz, Judy Garland savait tout faire : jouer, chanter et danser. Venu de Broadway, Vincente Minnelli était l’un des réalisateurs les plus inventifs de sa génération. Ensemble, ils ont écrit quelques-unes des plus belles pages de la comédie musicale hollywoodienne (Le chant du Missouri, Le pirate). En six ans d’amour complice, ils ont su s’enrichir de leurs différences. Elle a trouvé en lui le metteur en scène qui a su la mettre en valeur comme aucun autre mais aussi un point d’équilibre avant que ses démons intérieurs ne reprennent le dessus : flouée de son enfance, exploitée par la MGM qui lui administrait des amphétamines pour la faire travailler davantage, elle incarne la malédiction des femmes broyées par le système des studios hollywoodiens. Tous deux étaient des enfants de la balle : leur fille Liza Minelli a aujourd’hui repris le flambeau…
Un scandale retentissant. En épousant Roberto Rossellini en 1950, Ingrid Bergman a défrayé la chronique. Comment, elle, la petite suédoise devenue l’une des plus grande stars hollywoodienne avec Casablanca, Pour qui sonne le glas, Les enchainés et La maison du Docteur Edwards avait-elle pu abandonner sa carrière américaine mais aussi son mari et sa fille Pia pour s’installer à Rome et vivre avec l’inventeur du néoréalisme italien, découvert avec Rome ville ouverte ? Toujours en quête de nouvelles expériences et de rôles encore plus complexe, cette actrice qui ne vivait que pour son art voulait découvrir une autre manière de faire du cinéma. De Stromboli à Jeanne au Bucher en passant par Voyage en Italie, ils tourneront cinq films ensemble et auront trois enfants, dont Isabella Rossellini, avant de divorcer en 1957.
Les femmes raffolaient de ses yeux bleus, les hommes s’identifiaient à son goût pour les cascades et les belles mécaniques. Découvert dans la série Au nom de la loi, il a multiplié les succès dans les années soixante : La grande évasion, Bullit, Le Mans. Sa décontraction naturelle lui a valu le surnom de « King of cool ». Il était en phase avec son époque tout comme Ali Mac Graw, ancienne assistante de la grande prêtresse de la mode américaine, Diana Vreeland, devenue mannequin puis superstar avec Love story. Durant le tournage de Guet-apens de Sam Peckinpah, en 1972, ils s’éprennent l’un de l’autre. Pour lui, elle a quitté son mari, Robert Evans, patron de la Paramount, alors l’un des hommes les plus puissants d’Hollywood. Pour lui, elle abandonnera sa carrière d’actrice. Mais derrière son apparente insouciance Steve McQueen est un séducteur, égomane, capricieux et paranoïaque.