Deux sœurs jumelles, issues du même œuf, élevées de la même façon, voire qui, sait, peut-être même incapables de se cacher quoi que ce soit. Et pourtant, voici l'histoire touchante du coming-out d'une sœur pour l'autre.
« On ne fait pas des enfants pour les mettre à la porte ». Le deuxième volume de la série « son Coming out » rapporte le témoignage de Marcel, qui a appris en septembre 1972 que son fils Alain était homosexuel. Son témoignage nous replonge dans les préjugés et l’ignorance du début des années 1970, à l’époque où le terme « homosexuel » était tabou, mal compris, et où les préférences pour des personnes du même sexe étaient perçues comme « un vice », une maladie même, jusque dans le droit. Alain a eu besoin de la médiation de son psychologue pour faire entendre la vérité à son père, pour que celui-ci comprenne qu’il n’y avait aucun « remède » à chercher, et réalise que l’homosexualité était une façon d’être qui permettait à son fils de s’épanouir. Marcel a choisi, à une époque où cela était moins naturel encore qu’aujourd’hui, de maintenir à son fils tout son amour et sa bienveillance. Et il a toutes les raisons d'en être fier.
L'annonce du coming-out vue... par les proches. Après avoir refoulé ses sentiments pendant 25 ans, Françoise annonce à sa famille qu'elle est homosexuelle. Sa fille Magali raconte.
Il y a un an, Rémi reçoit une lettre de son fils lui apprenant son homosexualité. Son premier geste : rassurer son fils, qui avait peur de lui annoncer.
Laisser son fils devenir qui il est : c'est ce qu'a fait Séverine, avec toute la douceur du monde.
Pleurer d'angoisse en apprenant que son fils est homosexuel, pas par refus, mais par crainte de l'intolérance : c'est l'histoire de Séverine, si protectrice pour son fils Hugo.