Un terrible soupçon pèse aujourd’hui sur le marché de l’art. Après l’invasion américaine de l’Irak en 2003, plus de 17000 pièces d’une grande valeur ont été volées et des sites comme Babylone ont été ravagés par les pilleurs. Devenu aussi source de financement du terrorisme au Moyen–Orient, le marché de l’art et ses protagonistes ne s’embarrasse pas de ces «détails». Troisième trafic après les armes et la drogue, ce réseau de pillage à grande échelle est une manne de milliards de dollars pour tous ces marchands peu enclins à assumer les liens troubles entre pilleurs, collectionneurs et mafias terroristes.