Die Schönheit des Pfaus bereitete Darwin lange Zeit Bauchschmerzen. Sie passt nicht so wirklich in seine Evolutionstheorie und zur Idee von „survival of the fittest“. Denn sie macht evolutionstheoretisch keinen Sinn, ist unpraktisch und eher hinderlich fürs Überleben. Da aber nichts in der Natur sinnlos ist, brachte das Darwin zu der Überzeugung, dass auch Tiere ein Schönheitsempfinden besitzen müssen. Vor allem die Weibchen, die die „schönen“ Männchen auswählen. Dass ausgerechnet die Weibchen autonome Entscheidungen treffen sollen und dann auch noch in so wichtigen Bereichen wie der Arterhaltung, empfanden Darwins Zeitgenossen als eine Zumutung. Dieser Teil seiner Theorie wurde daher auch unter den „Teppich der Wissenschaftsgeschichte gekehrt“ und erst in jüngster Zeit wiederentdeckt.
So forschen Wissenschaftler und Wissenschaftlerinnen wie Cliodhna Quigley über das subjektive Schönheitsempfinden von Tieren. Einige, wie der Ornithologe Richard O. Prum, sind sogar überzeugt, dass „die
La beauté du paon a longtemps donné mal au ventre à Darwin. Elle ne correspond pas vraiment à sa théorie de l'évolution et à l'idée de "survival of the fittest". En effet, elle n'a aucun sens du point de vue de la théorie de l'évolution, elle n'est pas pratique et constitue plutôt un obstacle à la survie. Mais comme rien n'est inutile dans la nature, cela a amené Darwin à penser que les animaux devaient également posséder un sens de la beauté. Surtout les femelles, qui choisissent les "beaux" mâles. Le fait que ce soient justement les femelles qui doivent prendre des décisions autonomes, et qui plus est dans des domaines aussi importants que la conservation de l'espèce, était perçu comme une imposition par les contemporains de Darwin. Cette partie de sa théorie a donc été "balayée sous le tapis de l'histoire des sciences" et n'a été redécouverte que récemment. Ainsi, des scientifiques comme Cliodhna Quigley font des recherches sur la perception subjective de la beauté chez les animaux.