Avec le cimetière moderne (institué en 1804 en France), le cercueil devient obligatoire, mais doit être personnel et à usage unique. Le temps des fosses communes et des ossuaires est révolu. À visée égalitaire et sanitaire, la révolution du cercueil est à la fois qualitative et quantitative : elle donne naissance à un marché funéraire aussi discret que rentable.
Présentée par Patrick Boucheron, l'histoire par le prisme des objets. Avec la participation de Stéphanie Sauget (Université de Tours).
Mit der Entstehung moderner Friedhöfe ging im Laufe des 19. Jahrhunderts auch die Einführung einer grundsätzlichen Sargpflicht einher. Verstorbene mussten fortan in nicht wiederzuverwendenden Einzelsärgen beigesetzt werden. Die Zeit der Armengräber und Beinhäuser schien vorbei; Erdbestattungen wurden demokratischer und hygienischer. Allerdings brachte der Friedhofs- beziehungsweise Sargzwang auch einen ebenso diskreten wie lukrativen Bestattungsmarkt hervor.
París 1801: en esta fecha y en este lugar se registró un cambio significativo en la concepción humana de la muerte. Los ataúdes sustituyeron a los osarios y a las fosas comunes, de forma obligatoria incluso para las personas indigentes. Este hecho no solo marcó un punto de inflexión en términos de higiene e igualdad de dignidad en el momento de la muerte, sino que también fue el inicio de un "mercado funerario" (silencioso).