Mémorial communiste bulgare, ce chef-d’œuvre d’architecture brutaliste a vu le jour en 1981 au milieu des montagnes bulgares sous l’impulsion de Todor Jivkov, dirigeant de la République populaire de Bulgarie. Lieu de pèlerinage pour les Bulgares quasi-mystique pendant le communisme, il est tombé peu à peu en désuétude avec la chute du bloc communiste.
Devenue cité fantôme, la ville de Tskaltubo, en Géorgie, était l'une des stations thermales soviétiques les plus prisées. Staline, qui aimait beaucoup cet endroit, y a toujours sa "baignoire". Dans la vingtaine de sanatoriums, ces ruines cinématographiques entremêlent une architecture stalinienne classique, des motifs ethniques géorgiens et des lignes plus brutalistes.
A Tirana, le monument de béton pharaonique, érigé en 1988 à la gloire du dictateur albanais Enver Hoxha, est désormais un mausolée vide. Après la chute du régime, les statues sont brisées, le bâtiment pillé. Dans les arcades de verre brisé de la pyramide, résonnent encore les cris de révolte de la population albanaise libérée du joug du "Staline des Balkans".
Surnommée l’"épi de maïs" pour sa forme circulaire, cette tour moldave brutaliste a vu le jour en 1986 sur les hauteurs de Chisinau pour donner un dortoir aux familles moldaves en attente d’être relogées. Cette construction qui devait tenir 100 ans tombe déjà en décrépitude. Quelques rares habitants fantomatiques continuent d’aller et venir dans la rotonde bétonnée aux airs de prison.